GRAND CONCERT
is m 1m m if if if
Conseil Communal
ai m m
Nos Squares
Conseil Communal
L'Orphéon
*3 'if 'if If m if 'rn if m§T>
urope, declarer la guerre aux épingles a
chapeau et édicter une amende de 100 fr.
pour toute première infraction a l'ordonnance
de police réglementant la matière, avec aggra
vation pour la recidive.
Beaucoup d'autres municipalite's ont suivi.
A Zurich,|le nouveaus^règlement concernant
le port des e'pingles a chapeau entrait en
vigueur le icr de ce mois, et le lendemain
i io femmes et jeunes filles étaient condam-
nées a 1 amende pour infraction au susdit
reglement.
A Berlin, les compagnies de tramways et
d'omnibus viennent d'interdire l'accès de
leurs voitures aux dames porteuses de ces
dangereuses e'pingles.
A Ypres, oü en sommes-nous sous ce
rapport
HélasII semble plutöt que notre feministe
hourgmestre ait prissur lui detendre a toutes
les dames yproises le bénéfice de la loi du
2$ mai 1876, en vertu de laquelle il autorise,
chaque année, ses agents a porter ostensible-
ment une arme de guerre.
Mais qu'un Yprois male s'avise de se
munir d'un revolver joujou, bien dissi-
mule' au fond d'une poche inte'rieure, en vue
de pouvoir réveillonner, a la Concorde
ou ailleurs, avant de réintégrer son domicile
de campagne, il encourt sans merci toutes les
rigueurs de la loi de 1894 aggravant les
peines commue'es contre le délit du port
d'arme prohibée
Vrai, ce nest pas aux suffragettes, c'est
aux males a réclamer la mise des deux sexes
sur pied d'e'galite'.
if if. M if if if m if m
Pensées Diverses
Diderot, un impie ce'lèbre, faisait e'tudier
le catéchismeja sa fille. Un de ses amis ne
put s'empêcher d'exprimer sa^surprise. Dide
rot lui dit
Si je savais quelque chose de mieux pour
faire de Marie une fille respectueuse, une
femme dévouée, une mere tendre et digne,
je le lui enseignerais mais je ne connais
rien au monde que le catéchisme qui con-
tienne tout cela. Puisse-t-elle, pour son bon-
hcur et pour le nötre, croire, aimer et
pratiquer ce qu'il enseigne
Les biens ne valent que ce que vaut Iame
de ceux qui les possèdent. Terence
Une politesse est un échange de deux
dérangements,|Les plaisirs du monde con
sistent a aller s'ennuyer chez des gens qu'on
ennuie. De Freycinet
Ville cTYpres
Séance publique du 13 Janvier 1912, a
5 heures duToiri Sont présents MM.
Colaert/Qbourgmestre, président Fraeijs
tie Veuheke et Vandenboogaerde, écbevins;
Fiers, Vanderghote, D'Huvettere, Bouquet,
Sobry, Iweine d'Eeekhoutte, Lemakieu, Bie-
buyck, Begerem,[BauB, Seys, Struye, con-
seillers Boudry,.faisant fonctions de secré
taire communal.
Lecture est dounée du procés-verbal de la
séance précédente qui est approuvé. En
comité secret, le Conseil a nommé de'fiuiti-
vement. Melle jGabrielle jDekeerle aux fone-
tions d'institutrice aj'éco'.e coamünaleet
agréé la démission de M. Spotbeen comme
employ éJausecrétariaQcommunal.
Installation de membres du Conseil
M. Fraeijs de Veubeke préside et reqoit la
prestation de serment, en flamand, de M.
Uolaert. 11 donnejecture du procés-verbal.
M. Oolaert occupe^ensuitejle fauteuil de la
présidence et procédé h ,1a prestation de
serment des conseillers élus le][15'octobre
dernier. MM. Vandenboogaerde, Vander
ghote, D'Huvettere,] Sobry,Bouquet, Le-
mahieu, Iweias d'Eeekhoutte^et Struye
prétent|succes9iveaient serment en flamand.
Lecture est donnée [ensuite du procés-
verbal.
Election d'un échevin
M. Vandenboogaerde est réélu échevin
par 13 voix contre 2 blancs]et prête/serment
en flamand. Aprèsjjlecture du procés-ver bal
M. l'échevin remercie.
M. le Président félicite les conseillers et se
rcjouit de voir le Conseil complété par l'ar-
rivée de trois hommes eympathiques. L'un
d'eux porte le nom d'un prédécesseur dont
tout le monde a conserve le meilleur souve
nir.
Cette année, dit M. le Président, nous
aurons de lourdes tftches a remplir. Nous
sommes entrés dans la voie des grands tra-
vaux: d'une part les restaurations des monu
ments, d'autre part, nous aurons k decider,
sinonj a exécuter, l'endiguement de 1'élang
de Dickebusch.
Nous continnerons a administrer avec une
grande modération et a veillcr k tous les
iutérêts de nos conciteyeus. Le Collége se
mettra d'accord en toutes choses avec le
Conseil et ce n'est pas a Ypres qu'il sera dit
que le Collége gouverne seul.
M. Vandenboogaerde^a rempli sa iache
consciencieusement |et a rendu des services
signalés a la ville. L'union doit régner dans
notre corps_communal pourjtravailler pour
l'intérêtde notre chère viile.j(AppL)
Communications
M. le Président donne lecture_d'une lettre
par laquelle M. le miuistre des Chemins de
fer estime qu a la suite des renseignements
qu'il a fait prendre une seule voiture de 2e
classe de non fumeurs peut continuer a
suffire.
M. le Président communique deux lettres
de parents d'enlants fréquentant l'école
communale payante "pour filles protestant
contra le projet d'augmentation de miuerval
et d'enseignement en tiamand.
M. Begerem. C'est du droit pur I
M. le Président. C'est du droit si élevé
que nous ne pouvons fy atteindre. D'après
cette requête, nous serions tenus vis-a-vis
des parents comme ils sont tenus vis-a-vis
de nous. Pareille jurisprudence est inad
missible. A cecompte.les parents n'auraient
plus.le droit de retirer leurs enfants dans le
courant de l'année nous ne pourrions pas
fermer l'école, ni diminuer ou augmenter le
minerval. Qui oserait afïirmer que ce sont la
des principes de droit aussi certains que le
prétendent les requérants
Quoi qu'on dise, les chiffies qui out été
donnés sont exacts.L'écart entre les ressour
ces et les dépenses de l'école sont an désavan-
tage de la ville.
L Le second point, relatif a l'enseignement
en francais,* ne forme pas davantage une
question de droit. Elle sera défeattue dans le
courant de l'année présente.La modification
n'aurait rien d'abusif encore moins d'illégai.
Quand il s'agit de parents fortunés et que
la ville a fait construire des écoles a grands
f)ais.il n'est que juste que les parents payent
le [minerval qui convient. L'eoseignement
public et l'enseignement privé doivent être
mis sur le même pied. Nous voulons la
liberté de l'enseignement et la liberté du
père de familie. Je n'insiste pas davantage
sur cette requête qui, a mon avis, n'est pas
sérieuse.
Prud'hommes reorganisation du Conseil.
M. le President donne lecture d une deli
beration qu'il propose au Conseil de prendre
ensuite au projet de réorganisation présenté
par le gouverneur. Adopté.
Chemins de ftr vicinaux cmbranchement
Ploegsteert-Bi\etfusion de capitaux.
M. le Président. La ligne projetée part du
Pont Rouge par le Geer vers Ploegsteert, le
Bizet et la frontière. Les frais de construc
tion seraient a, charge de la commune de
Ploegsteert etdela ville de Warneton. Pour
le leste, les communes demandent qu'il y ait
fusion de capitaux.
Plusieurs industriels du Nord de la France
m'ont demandé de faire des démarches auprès
de laïSociété nationale de chemins de fer
vicinaux pour que Quesnoy soit relié a cette
ville. Ilfaudraitj d'abord régler la question
des frais que la Société devrait payer comme
frais d'entrée en France
Z. Lors de la construction de la ligne de
Steenwerck, la Société n'avait pas songé aux
frais de douane. Un agent et une visiteuse
avaient dü être nommés en plus. Finalement
je suis arrivé a un arrangement et le Conseil
général du Nord est intervenu pour 2.000 fr.
En sera-t-il du même pour la ligne du Pont
Rouge a Quesnoy i
Je pense que le prolongement de la ligne
fera réaliser un supplément de bénéfices a la
ligne beige.
Le Conseil exprimeun avis favorable.
M. Bouquet. Quoiqu'ii ne puisse plus
être question~de changement, je regrette que
la ligne proposée en 1892 n'ait pas été
adoptée.
M. le Président. C'est trés exact. Ploeg
steert ne voulait pas intervenir et cette com
mune a regretté depuis sa décision. II n'est
plus question d'aller par Messines.
M. Sobry craint qu'en cas de] prolonge
ment de la ligne jusqu'au Touquet, Ypres
n'ait a participer aux pertes de la ligne. II y
a avantage a prolonger du Pont-Rouge au
Bizet qui est a proximité d'Armentières,ville
de 3 0,000 habitants. Adopté.
F abri que d'église St-Pierre procés-ver
bal de locations de biens. [Cette location
est approuvée.
Distribution d'eau transformation de
l'étangde Dickebusch.M. le Président.--
J'engage les membres du Consetl a examiner
attentivement la note, le cahier des charges
et les plans de l'endiguement de letang de
Dickebusch. Nous examinerons sous peu ce
qu'il y a lieu de faire.
Propriétés communales dénomination
dun bail M. le Président. J'estime
qu'il faudrait donner congé a M. Vermeulen,
du cabaret situé en contrebas du talus. Je
propose de ne pas reprendre, aux termes du
bail, cette construction comme matériaux
gisants. Je proposede la raser et d'édifier a
la place une remise pour voitures et autos-
Actuellement tous les véhicules doivent Tes
ter a l'exte'rieur le long de la route. A cóté
du pavilion ou maison éclusière, nous pour
rions construire une nouvelle maison.
M. Bouquet constate quelqu'améliorations
dans le service de bouage.
La séance publique est levée a six heures
pi p, p, p p* pp p §1*
Ktr. Toux - Rhumc - Pastilles Keating:
v voir aux annonces.
p p, p. p p p. if if, if.
A propos de nos Ecoles
La presse libérale fait grand état de ce que
notre administration augmente le minerval
de l'école primaire payante pour filles, au
moment même ou^elle vient d'accorder un
subside de i5oo fr. a l'école de Marie.
Elle ne dit pas que l'école primaire payante
pour filles est fréquentée'par les enfants de
la classe libérale aisée qui peut facilement
s'imposer le léger sacrifice d une augmen
tation mensuelle d'un franc, tandisque
l'école de Marie est l'école des enfants d'ou-
vriers catholiques qui ne peuvent payer aucun
minerval.
N'est-t il pas équitable et logique que les
riches payent les services qui leur sont ren-
dus Convient-il d'etre a charge [de la col-
lectivilé pour les frais que [l'on occasionne,
quand on est a même de les supporter seul
Les journaux libéraux objectent que cette
école peut subsister avec]ses ressources habi-
tuelles, le minerval de 60 fr. par an. Inutile
de porter celui-ci a 72 fr., maintenant que le
nombre des élèves s'est élevé a 97 et que les
trois derniers mois de 1911 accusent une
recette de 1246 fr. Le compte est simple
quatre fois|1246 fr. font 4984 fr., ce qui avec
le subside de 322 tr. de l'Etat et de la
Province, fait la somme de 5316 fr. En 1910,
l'école ne coütait que 4005 fr. 19 en y
ajoutant le traitement de 1100 fr. de la nou
velle institutrice, nous n'arrivons encore qu a
5 io5 fr. 19.
A cela nous répondons que la dépense
annuelle de 51 o5 fr. est désormais chose
certaine, tandisque la recette de 5316 fr.
constituée par le minerval et les subsides n'est
nullementaussi assurée. Le nombre d'enfants,
qui naguère était tombé a 55, peut diminuer
a nouveau et, par le fait même, faire tomber
le chiffre total du minerval. Au surplus, cn
comptant les intéréts et ranortissement des
frais de construction et d'entretien de 1 école,
on voit indubitablement les dépenses annuel-
les surpasser les recettes prévues.
D'autre part,quand on examine les déficits
supportés par la ville pour cette école depuis
l'année .89., on ne pourrait lui envier le
léger excédant, s il doit ya en avoir, qu'elle
pourrait désormais bénéficier.
Voici ce 'que cette école a coöté depuis
cette époque
en 1891 la somme de 10.237 fr.
61
en 1892
id
9992 fr.
11
en 1893
id
9836 fr.
81
en 1894
id
8921 fr.
26
en 1895
id
8446 fr.
53
en 1896
id
8567 fr.
96
en 1897
id
8364 fr.
46
en 1898
id
6647 fr.
31
en 1899
id
6682 fr.
42
en 1900
id
6094 fr.
97
en 1901
id
5609 fr.
79
ea 1902
id
5649 fr.
05
en 1903
id
5683 fr.
47
en 1904
id
5506 fr.
36
en 1905
id
4272 fr.
56
en 1900
id
4045 fr.
51
en 1907
id
3886 fr.
63
en 1908
id
3917 fr.
94
en 1909
id
3976 fr.
18
en 1910
id
4005 fr.
19;
Depuis que le
minerval
trimestriel a été
fixé a i5 fr.cette école n'a jamais pu sub
sister sans que la ville suppléat tantot
io31 fr. 41,comme en 1910, tantot 1813 fr.86,
comme en 1906, et ainsi de suite.
L'expérience faite ne devait-elle pas
decider l'administration a une augmentation
de minerval, augmentation qui, il faut le
dire, est trop peu considérable pour justifier
tout le bruit qu'on fait autour d'elle, d'autant
plus qu'une somme nouvelle de 1100 fr. doit
être trouve'e pour le traitement de l'institu-
trice récemment nommée.
Les rédacteurs de nos journaux libéraux
seraient ils disposés a procurer a 332 enfants
pauvres, pour la somme annuelle de i5oo fr.,
les batiments d'école nécessaires, les iastitu-
trices, le materiel, etc. Puisque la ville, en
vertu de la loi scolaire, doit fournir gra-
tuitement l'enseignement primaire aux
enfants de quiconque ne paye pas >5 fr. de
contributions, et puisque l'école de Marie
abrite 332 enfants ayant droit a l'instruction
gratuite, quelle service l'école de Marie ne
rend-elie pas a la ville en fournissant a sa
décharge, lenseignement gratuit a 332 enfants
pauvres
L'école primaire gratuite pour filles coütait
en 1910 fr, 10.773,14, et l'école de gar^ons
14.673 fr. 43, sans compter la somme de
3225 fr. pour dons et récompenses aux
enfants. Dans la première de ces écoles, il y
avait 165 enfants ayant droit a l'instruction
gratuite et dans la seconde 169. Si l'école de
Marie était l'école ofïïcielle, elle coüterait
sans doute le double d'enfants, soit
21,546 fr. 28 Si cette école de Marie n'exis-
lait pas, il est certain que la ville aurait a
pour/oir aux batiments et institutrices néces
saires a ces 332 écolières pauvres.
Reconnaissez done, feuilies libérales, avec
notre administration communale,J'immense
service rendu a|la ville par l'école de Marie,
et n enviez plus les i5oo fr. de subside si
justement accordés a ces dévouées et géné-
reuses servantes|^des] enfants] pauvres. A
moins que l'ouvrier: catholique n'ait pas la
liberté d'envoyer ses enfants[a] l'école catho-
lique de Marie Chacun]doit-il, malgré tout,
envoyer ses enfants aux écoles officielies
auprès de maitres et enfants qui sont peut
être indifférents si pas hostiles a notre reli
gion catholique, _>et oü libéraux et socialistes,
li oü ils sont les maitres, défendent, sous
prétexte de liberté de conscience, de parler
de Dieu et de ces commandements Notre
administration catholique laisse chacun libre
d'ouvrir ou de fréquenterdes écoles qu'il lui
plait, et reconnait les services rendus.
sl$. süP ss| .sap s?P s* 'ssP. sJP sJP
II a été question de nos squares et de leur
entretien au cours de la discussiondu budget
1912. Une mesure radicale fut même propo
sée celle de supprimer tel square plutót
que de le laisser dans un état peu conveDa
bie.'Les journaux nous out appris égalernent
qu'une commission spéciale serait lormée
pour étudier lesiremaniements qu'il y a lieu
d'apporter au jardin public.
Avant que conseillers et jardiniers met-
tent ensemble des avis peut être diamétrale-
ment opposes, qu'on veuille bien se péuétrer
d'abord de ce que doit être logiquement un
jardin de ville.
C'est la transition entre la ville et la cam
pagne, a dit, je crois Charles Blanc.Vouloir,
en pleine_ville,j imiter la nature avec ses
accidents et ses imprévus, comme 011 le fait
dans les jardins paysa :istes ou j ïrdins
anglais est une profonde erreur. Ce sont
des sentiers tournant sur eux-mêmes pour
ne mener nulle part, les traditionuelles
pelouses valloHi s et omées de corbeiiles
ovales, et l'inévitable pièce d'eau avec ro-
chers de la maison Blatou-Aubert.
Au lieu de ces plans capricieux qui n'ont
leur raison d'etre que lorsqu'ou dispose de
vastes étendues se confondant avec la cam
pagne environnante, combien plus logiques
sont I03 simples appropriations des plantes
et des arbres aux symétries du batiment
La ville possèdejencore, nous a ditM. le
Bourgmes're, le plan de l'ancien jardin de
l'évêché. Nous admettons qu'il serait diffi
cile, et coüteux surtout, de le suivre point
par point. Cependant, sans l'aveir vu, nous
imaginons que ces parterres selon les goüts
de Lenótre, róalisent touteTharmonie dési-
rable entre l'architecture de l'ancien palais
épiscopal et les plantations de son jardin. Ce
qui environne une demeure, et plus encore
un palais,doit participer uu peu de ses lignes
et de sa régularité.Nejpourrait-on s'inspirer
de ce plan dans ses grandes lignes au moins,
en uégligeant les va3es, les statues, les lon-
gues charmilles, les riches méandres des
parterres dont la dépense épouvanterait les
utilifaires
Qui trouva jamais quelque poésie dans le
pare Monceau, cependant réputé un des plus
luxueux des jardins urbains Qua de char
me, par contre, dans cette simple pelouse
triangulaire plantée de quelques arbres du
béguinage de Bruges Revoyez, en imagi
nation, les espaliers^du cimetière d'Alveriu-
g'uem, les grands arbres plantés en quin
quonce prés de la cathédrale de Malices,les
tilleuls conduits en arcatures qui bordent
les canaux de certaines petites villes hollan-
daises, et vous serez convaincu de la néces-
sité d'établir uae harmonie entre les con
structions et les arbres.
Cet accord ne peut exister du moment
qu'on a la crainte de l'arbre. N'a-t on pas dit
et redit que notre jardin public était humi-
de, et que l'humidité provenait.de ses grands
ai bres Avec ce raisonnemeut, la Plaine
d'Amour ou la Grand'Place sont les plus
hygiéniques des squares.
Maeterlinck s'est élevé jadis contre ces
proscriptions peu justifiées Vous abusez
vraiment de l'innocence et de la crédulité
de l'habitant des villes, en lui offrant, au
lieu de lourds ombrages oh sa nature aspire,
de mesquines verdures, des fleurs discipli-
nées et de l'borbe óliminéo quinolui rappelle
que trop le tapis de la chambre qu'il vient
de fuire en vain.
Loin de supprimer n'importe quel square,
que la ville s'impose plutöt le sacrifice de
les einbellir et de les compléter. Le terre-
plein en cendrces du cloltre St Martin ne
pourra subsister du moment que le Musée et
le TLéatre, richement restaurés, étaleront
leurs splendeurs arcbitecturales. Un square,
a cet emplacementen se reliant aux squares
voisins, formerait avec le jardin public con-
venablement remanié, un ensemble de plan
tations digne des riches monuments voisins.
L'horticulture serait, de la sorte, mise ra-
tionEellemeut au service de Part monumen
tal. E. du Jardin.
Le coDseil communal de "notre Ville, se
réunira Lundi 22 Janvier a 6 1/2 h du soir.
Ordre du jour
1. Propriétés communales: veute de
terrain.
2. Alignement] de la rue du Passage
échange de terrain.
3. Finances communales prélèvement
sur]l'emprunt provisoire.
if if. if. if if if. if if if
Kécital Mulders
C'était a peu prés le Tout Ypres qui
s etait donne rendez-vous,dimanche dernier,
a la salle de spectacle. Le Comité de patro
nage était trop bien composé pour que cette
audition n'eüt pas tout le succès mérité.
Une grande parade ce]succès re vient auasi
au zèle de son président,]M. Daniel Tack,
MM. Altéric Lauwers et Is. Tyberghein.
La cantatrice Melle Ludovica Mulders avait
obtenu un si legitime succès au recent con
cert du Muziekkring que les Yprois se
faisaient une fête de l'entendre a nouveau.
Dans les airs d'opéras comme dans d'exqui-
ses romances, elle sut déployer toutes les
ressources de sa voix a la fois forte et sym-
palhique.
M'"e Claire Preumont, qui avait prêté son
t-ien vaillant concours a ce récital, est une
jeune pianiste qui se joue des plus grandes
difficultés. Elle a montré, notamment dans
le Nocturne de Liszt, qu'elle possède, a
cöté d'une virtuosité remarquable un senti
ment délicat et une comprébension parlaile
des moindres nuances.
Le public a manifesté par des applaudis-
:ements nourris et par des bis toute l'admi-
ration qu'il éprouvait pour ces ]deux talents
artist.iques.
Pour être bien portant et prolonger sa vie, il
sufflt d'évitertous les exeès, et avoir soin de ce
tenir le corps libre et le sang bien pur en faisant
usage du dépuratif excellent appelé Pilule anti-
glaireuse Walthéry. t Fr. la boite.
FANFARE ROYALE
La Fanfare Royale donnera son grand
concert,de la saison d'hiver, le Dimanche 11
Février 1912, en la Salle Iweins.
5# sJ> ssP -£f#'*J$ tA 'A ssP s3|
La Société Chorale l Orphéon sous
l'habile direction de M. Albert Van Egroo,
se fera entendre le Dimanche 21 Janvier pro-
chain, pendant la messe de 11 1/2 h. en
l'e'glise St Martin.
Elle chantera les morceaux classiques sui-
vants
r. Ave Verum, Fxt. KOENEN.
2. JesuCorona Virginutn, O.VAN DURME.
3. Ave Maria, J. BELTJENS.
if. if. if if.if.
La Musique a Tournai
La Socic'té de Musique a Tournai annon
ce son deuxième Concert pour le Dimanche
28 Janvier, a 3 heures. II sera]]terminé a 5
heures. Le programme, entièrement consa-
cré a HectoqBerlioz, comprend les oeuvres
suivantes
PREMIÈRE PARTIE
1. Manche hongroise de La Damnation de
Faust
2. a) Belle Voyugeuse, b) Le Patre Breton,
mélodies pour ténor ('Af, Delaroche)
3. Ballet desSylphesde La Damnation de
Faust
4. a) L'origine de la Harpe, b) L'absence.
mélodies pour mezzo Julia De-
mont
DEUXIÈME PARTI E
ROMÉO ET JULIETTE
Symphonie dramatique pourchoeur et solos
de chant
Solistes M«lle Julia Demont
MM. Delaroche et Houx
Le prix d'entrée au Concert est fixé a 5
francs.
J'étais oppressé, je toussais nuit et jour et rien
ne me soulageait, lorsqu'on me conseilla la Pas
tille Pectorale Walthéry, qui m'a guórie en
moins de trois jours (Extrait d'une lettro de
Me,le El. Galeur de Bruxelles). 1 Fr, la boite
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den 12 tot den 19 Jan. 1912
Geboorten:
Tresy Elisa, Dickebusch steenweg.
Vanleene !rma, Oude Konfinstraat.
Buytaert Julie, Rousselarestraat.
Mahieu Jan, Dickebusch steenweg.
Vermeer,mh Maurice, Posthoornenstraat.
Huwelijken
Grimmonprez Richard, ijzerdraaier en Bories
Maria, dienstmeid, beiden te Yper. ,,or'es
Guockaert Alfons, smid en HeiKriiai.n^^t r-
lie. z. b beiden te Yper. Meu8"ebaert Emi-
Sterfge vallen
BraneM^enrq s\ejacobsstraat?ltelierS'0r'0C'ltg'
Vermynck Marguerite, 2jaren, Neerstraat
Platteau André, 4 jaren, Oude Houtmarkt.
'jTJ stJD stt «2* sn *>n an nfi