6RAÜD CONCERT I Pensées de S. Francois de Sales Conseil Communal Mgr Augouard et le Congo beige Fanfare Royale Concert de Charité Avis Com in es Le plus Grand Succes de Librairie au XXe Siècle accidents futurs, ni les artifices du malin esprit, ni Télévation des consolations, ni 1 humiliation des afflictions, ni la tendresse de la dévotion, ni la sécheresse du coeur, rien de tout cela ne doit nous séparer de la sainte charité qui est fondée en Jésus-Christ. Cette resolution si absolue de ne jamais abandonner Dieu ni son doux amour, sert de contrepoids a nos Ames pour leur donner une sainte égalité parmi la variété de tant d'acci- dents qui sont attachés a notre vie. Car, comme les abeilles surprises par le vent prennent de petites pierres pour pouvoir se balancer en l'air et re'sister plus facilement a son agitation, ainsi notre Ame, s'e'tant con- sacrée a Dieu par une vive resolution de l'aimer, demeure toujours la même au milieu des vicissitudes,des consolations et des afflic tions, soit spirituelles soit temporelies, soit intérieures soit extérieures. p P, Pt Pt P P'. P Pi 'Pi P$ i Pour guérir la démangeaison, il n'est pas si nécessaire de se baigner que de purifier le sang et a l'égard de nes vices, quoiqu'il soit bon de mortifier la chair, il est surtout néces- j saire de purifier le coeur. j Comme une mère óte le sucre a son enfant qui est sujet aux vers, ainsi Dieu nous prive des consolations de sa grace lorsqu'une vaine et pre'somptueuse complaisance, qui est le ver du coeur, commence a s'y former. II m'est avantageux, o mon Dieu que vous ayez humilié mon ame, disait le prophete royal; j car avant que vous l'eussiez humiliée, je vous avais offense'. Moins il ya de notre intérêt particulierdans la pratique des vertus, plus la pureté de Tamour divin y éclate. L'enfant baiseaisément sa mère quand elle lui donne du sucre mais ce serait une preuve qu'il l'aimerait beaucoup s'il la baisait après qu'elle lui aurait donné del'absinthe ou du chicotin. Pt P*. Pi P. P. P- Pt P. Pi P*. Les Méfaits du Brouillard La terrible collision de tramways Mongy Burvenue, dimanche dernier, aux portes de Pioubaix, vient d'appeler a nouveau fatten- lion sur les dangers du brouillard, même sur la terreTerme. L'intensitó et la rapidité toujourscroissantes de la circulation publi- que et des locomotions diverses entrainent forcéiiient l'obligation d'en prévenir les dangers avec plus de souci. Coüte qua coute, il faut viser a dédoubler partout les voies ferrées uniques. De meme, il n est plus peimis de lésiner devant la dépense pour supprimer, autant que possible, les passages a niveau la diminution du nombre des catastrophes, et partant des indemnités a payer, justi- fierait déja, au seul point de vue pécuniaire, la poursuite radicale de ce progrès.Il restei a toujours;-assez d'accidents et de sérieux contretemps, imputables au brouillard, pour alimenter la rubrique divers. des falls et méfaits ssP. iP i# 'iP tP 'tP iP Messe de Ste-Céci!e Fidéle aux traditions religieuses, la so- ciété chorale VOrphéon nous a régalé, Dimanche dernier, pendant la messe de 11 1/2 heures, en l'église St-Martin, d'une execution remarquable a tout point de vue. Le choix des morceaux religieux, fait parmi les oeuvres de compositeurs de haut renom.dénote d'un goüt pur dans le domaine de l'art musical. Les trois hymnes Ave Ver urn, de Fr. Koenen, Jesu Corona Virginum, de 0. Van Durme et 1 'Ave Maria, de J. Beltjens, ont été chantés par les membres de «l'Orphéon» avec un ensemble parfait et une observance de nuances impeccable. Citons spécialement le Jesu Corona, dont le caractère sublime a été rendu a la perfection. M. Albert Van Egroo, le nouveau Direc teur de la sociélé, n'en restera point a ses débuts, déja trés encourageants. Il nous réservera, nous n'en doutons nullement, d'autres auditions artistiques, qui mettront en relief notre vaillante société chorale, l'unique de cette ville. Pi p Pi Pi Pi, Pi P' Pt Pi 'Pi Ville d'Ypres buyck, Begerem, Baus, Seys, conseilleis Boudry, faisant fonctions de secrétaire com munal. M. Struye, légitimement empêcbé, s'est excusé. Lecture est donnée du procès-veibal de la séance précédente, qui est approuvé. Propriétés communales vente de terrain. M. le président fait savoir qu'une lettre lui est parvenue d'un nofaire par laquelle une off're de 15 fr, le m. c. est faite pour un terrain de 180 m. c. si'ué boulevard Malou. Le Collége demande l'autorisation de négo- cier cette vente. Le Conseil acccrde. Alignement de la ruedu Passageéchange de terrain. M. le président donne lecture du texte d'une convention que la ville pro pose de faire avec M. Proot, brasseur. La ville abandonne a M. Proot deux lis ères de terrain respectivement de 3 nr. c. 02 et de 5 m. c. 64. En échange, M. Proot cede un terrain de 2 m. c. 92 faisant partie du n° 5736 de la section F du cadastre. La ville paye, a titre de forfait, la somme de 1600 fr. et M. Troot s'engageVde son cöté, a re- construire les murs sur le nouvel alignement de la rue du Passage. II ne devra pas inter- venir dans la construction éventueile du trottoir. Cette convention constitueune heu- reuse issue aux négociations entaméesj par M. l'ójhevin Vandenboogaerde.- Approuvó. Finances communales prélèvement sur l'emprunt provisoire. La délibération proposée porte que les prólèvemonts auto risés jusqu'a ce jour sur la somme de 496.963 fr. se chiffrent a 300.000 francs. II y a lieu de solliciter de la deputation permanente l'autorisation d'opérer un nouveau prélève ment dans le but de continuer les travaux commences. Adopté. Poste de pompiers de Saint-Jean. M. le président propose d'introduire d'urgecce la régularisatiou d'une deliberation prise anté- rieurement et se rapportant a 1'acquisition, conjointement avec la commune de Saint- Jean, envers M. Cyrille Vincke, forgeron a Saint-Jean, d'un batiment avec fond situé a Saint-Jean, le long de la cbaussée d'Ypres a Bruges,jdestiné a servir de remise pour le poste de pompiers de Saint Jean. M. Lemabieu (en flam.) demande jusqu'a quelle distance de ce poste devront se ren- dre les pompiers d'Ypres en cas d'incendie. M. Baus. La délimitation exrnte a été faite sur le plan. Après une courte discussion sur le point de savoir si ce détail a été examine, l'année dernière, en séance du Conseil, M. le prési dent assure que mention a été faite dans la délibéralion et que M. Lemahieu pourra être éclairé a ce Bujet. M. Bouquet signale le mauvais e'tat de la voie cyclable vers Zdlebebe pour la partie située sur le territoire d Ypres. C'est le meilleur moment de faire les réformes né cessaires. M. Fraeijs de Veubeke fait remarquer que le charriage se fait sur les accctements et détruit ainsi la voio cyclable. M. Lemahieu recommande la réfectionde la voie pour piótons au dela. du hameau la Potyze Par suite du manque de cendrées, il se forme des flaques d'eau. Les enfants peur les éviter emprunteüt la voie cyclable. Plusieurs enfants ont déja été renversé3 par des cyclistes. M. l'échevin des travaux publics fait ob server que c'est la une route provinciale, mais que les diligences nécessaires seront faites. j M. Biebuyck rappelle qu'il a été décidé d'entrer en négociations avec Zillebeke'pour l'empierrement du chemin dit Kortrijk- straat M. Fraeijs de Veubeke. Les négocia tions sont déja entamées. Cela a été s'gnalé a l'occasion de la discussion récente du budget. M. Biebuyck rappelle encore l'éclairage de la cliaussée de Meuin M. le président Vous avez beaucoup d'appétit (Rires). Jlfautletempsd'examiner. M. l'échevin Fraeijs de Veubeke promet de s'occuper de la question. La séance publique est levée a 7 heures. Pi p. Pi p p' pi pi. pi' pi pi. m Séance publique du 22 Janvier 1912, a 6 112 heures du soir. Sont présents: MM. Colaert, bourgmestre, président Fraeijs de Veubeke et Vandenboogaerde, échevins; Fiers, Vanderghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweina d'Feckhoutte, Lemahieu, Bic- Dans une interview, l'évêque du Congo francais fait l'éloge de 1'administration de M. Renkin.- Le Congo beige est une des plus belles colonies du monde. Mgr Augouard,évêque du Congo francais, a émis l'appréciation suivante sur notre administration coloniale au cours d'une interview avec le Journal du Congo S'il y eut des erreurs dans le passé, PadmiDisfration de la Belgique a laquelle préside avec sagesse et énergie votre premier ministre des Colonies, M. Jules Renkin, s'applique, il faut le reconnaitre, a les faire disparaltre. Peut-être mênae est ontombé dans un excès contraire. Le noir est un enfant. Le blanc doit toujours se faire/res- peeter par lui, car la bonté telle que se l'imaginent certains colonisatcurs en cham- bre, la bonté comme on peut la manifester vis-a-vis de ses semblables en Europe,est de la faiblesse en Afrique. Et voici que le blanc qui donne ur.e cbi- quenaude a tel boy pris en flagrant délit de mensonge ou de vol, est poursuivi et con- damné. C'est la un fait éminemment regrettable, contre lequel les Anglais, qui ne furent jamais tendres pour les administrateurs beiges, protestent eux-mêmes aujourd'hui J'ai eu l'occasion de signaler la chose a votre ministre des Colonies il y a des mesures a prendre a eet égard. D'autant plus que les noirs de votre Congo commencent a arriver d'eux-mêmes au travail. L'exemple du blare,qui a sa «tcbimbèque» a lui, un lit, des meubles, qui s'habillo,porte un cbapeau, l'incite a travailler pour gagner ce qui lui donnera ce confort. C'est la, a tous les poiuts de vue, de la bonue civilisation, et, ici encore, les Beiges ont donné un bel exemple. Certes, il y aura encore des diffic iltés, des méfaits se commettront, mais lorsque je passe par nos centres de civilisation et que j'y trouve de^ agents de police, des gendar mes, partout, des tribuuaux oü siègent des théories de magistrats, je me dis mon Dieu,qu'il doit y avoir dans la vieille Europe civilisée bien plus de brigands et de mauvais dróles qu'en Afrique On paile beaucoup ici, Monseigneur,de la néeessité de décentraliser, et d'aucuns in- voquent l'exemple de l'organisation coloniale franchise, oü 1'administration centrale est bien moindre que celle du Congo beige. Ceux qui parient ainsi n'ont pas bien examicé notre budget colonial sinon, ils ne parleraient pas ainsi, nous répond Mgr Augouard. Je me garderai bien de juger notre orga nisation budgétaire régie par Ie gouverne ment de chaque colonie. Je constate simple- ment que, dans le budget du Congo francais pour 1911, ily avait un total de 8 millions destines exclusivement aux foDctionnaires. Pas un centime pour les routes, peur les voies de communication, pour le fleuve. Certes un peu de décentralisation ne mossiérait pas cependant au Congo beige. Elle permettrait, par exemple, au gouver neur général de commander les choses de première utilité sans passer par Bruxelles. Mais en cette matière le gouverneur général fait tout. Cela se règlera facilement. En attendant, votre colonie est une des plus belles du monde. Votrejeune Roi, quej'ai eu l'occa sion de rencontrer, manifeste pour elle un souci de toua les instants il encourage Taction diligente de voire ministre des Colo nies. Vous avezuneraced'officiers etd'agents de premier ordre. Ah croyez-le, conclut notre éminent interlocuteur, la Belgique est un heureux pays et je suis fisr d'y compter de nombreux amis. Pi. Pi- P P P P' P' P P' f.tr. Toux - Rhurae - Pastilles Keating: voir aux annonces. P\ P. P P' P' P P*. Pi P' P Les Socialistes et les pelits Culiivateurs Les socialistes se posent volontiers en défenseurs zélés du petit paysan, comme de l'ouvrier des villes. L'un et l'autre.disent-ils, sont également dénués de toute aisance, asservis et exploités par le capitalisme, dignes cependant d'être les bénéüciaires exciusifs de la richesse qu'ils créent. Prémuui par sa foi et par son bon sens f contre le sophisme, le paysan ne se laisse pas volontiers égarer. Sous les i'allacieuses promesses que les meneurs multipliont, il devine le mépris oü les meneurs le tiennent II se read compte que, le jour oü les me neurs deviendraisnt les maitres, c'en serait fait du magoifique mouvement de progrès agricole, suscité par les cathoiiques. Les socialistes sont de naïfs maladroits qui laissent échapper a toute heure, malgré eux, l'expression siucère des sentiments qu'ils s'évertueQt a dissimuler. Ouvrez le Peuple au basard vous en acquerrez la preuve. Dans son numéro de dimanche par exem ple, le Peuple dénonce comme uu gas- pülage inexcusable les subsides généreuse- ment accordés par le gouvernement catho lique pour favoriser Tasstirance du bétail. II n'est pas superflu de citer nos propagan distes ruraux sauront bien mettre a profit les bons sentiments exprimés par la feuille socialiste Voici, dit-il, ce que nous disent le3 cbiffres de l'exposéstatistique de la situation des associations d'intérêt agricole pour 1910. Remaiquons qu'il s'agit d'une publication officielle, que tout le monde peut se procu rer, en éerivant au ministre de Tagriculture. En 1910, les membres des mutuelles d'assurances ont réalisé Indemnités touchées fr. L321,413 Valenr totale de la viande reprise 517,888 Or, les versements perjus a charge des membres, c'cst-a-dire les primes d'assuranee touchées par les mutuelles, ne s'é'.èvent qu'a 882,962 frs, dont il taut encore déduire les frais d'admiuistration des mutuelles, soit 41,663 frs., et des fédéraiions, soit 14 286 francs total55,949 fr. De telle sorte, qu'il reste disponible sur les primes 882,962 55,949 827,013 frs., somme centre la- quoile les membres réalisent, ainsi que nous l'avons vu, 1 839,301 fr. Difference 1,839,301 —827,013 1,012,288fr., chiffre qui représente le cadeau des subsides dans lesquels les provinces intervienaent pour 46,274 fr. En résumé, quand les assurés/ versent 1 fr., ils en touchent 2 fr. 10 environ, gr Ace a la manne gouvei nementale. C'est en gaspillant ainsi/ les deniers pu blics en aumönes, que le parti clérical cherche a s'accroclier au pouvoir. Ileureusement que les cultivateurs com mencent a voir clair ils en out assez a la fin du faineux ministère de Tagriculture avec ses/balangeirc-s dont,'depuis 27 aas, il les berne, sans/rien avoir réalisé de sérieux. La seule grande 'preoccupation du gou vernement clérical a toujours été, de rnain- tenir jalousement les campagnards sous la coupe des cures et des vicaires, dirigeants des mutuelles, syndicate et autres boeren bonden. Da cette veimine, délivrez-nous Sei gneur Les cultivateurs, dit le Bien Public commencent a voir clair ils ne se dou- taient pas, avant les révélations du Péu- ple que TEtat double leur versement. lis en ont assez de ces gaspillages et de ces au mönes !Et tant pis pour ces curés et vicaires qui ont organisé l'assurance mutuelle 1 Cette vermine subira bientöt le sort du fameux ministre de Tagriculture, dont elle est la comp'ice Comprenez-vous amis 1 Voyez-vous un lien entre cette accusation lancóe au Minis tère, de gaver les pay sans, "et tout a la l'ois de les berner Pour donner a Particle du Peuple sa pleine signification, il nous suffira de rap peler que les 1142 sociétés mutuelles qui pratiquent l'assurance du bétail groupent 101.700 membres, etassurent 294,583 têtes de bétails. L'assurance fonctionne done au profit de tout petits cultivateurs possédant en moyenne trois vaches. La condition ma- térielle de ces brayes gens n'est certes pas plus luxneuse que celle des ouvriers au profit desquels/fonctionne Tassurance con tre lechömage. I^e «Peuple» trouve tout naturel que les pouvoirsjpublics doublent le secours allouó par les syndicats au chomenr sur leurs ressources personnellcs mais il s'indigne contre les populations rurales, contre le ministèrojde ['Agriculture, contre la vermine des curés et des vicaires paree que le petit paysan, dont la vaehe e.t mortö, ou est abbatuo d'office, regoit grace aux subsides, unejindemnité_supérieure aux versements qu'il a faits Lr,s bons sentiments que le Peuple proiesse a l'égard du petit paysan, se trahis- sent dans cette protestation Pt p p. p Pi p p p P P Dimanche 11 Février, a 7 1/2 h. précises vocal et instrumental avec le gracieux concours de Madame L. Arschodt, cantatrice de MM. Moeremans, Gharpentier, Lebr-gge, Vercautere, violon- cellistes-amateurs de la section chorale des jeunes filles diamantaires et des enfants de l'Ecole St-Michel 200 exécutants, sous la direction de M. L. Arschodt, Le programme paraitra la semaine pro- cbaine. Les Elèves du Collége épiscopal doaneront une fête de bionfaisance, le Mercredi 7 Fé vrier, a 4 1/2 h., au profit des pauvres secourus par la Conférence du Collége. 1st. -J$., J* -J* 'stê iJ*. i* i* Nous apprenous que la Chaine des prières déja condamnée depuis plusieurs années par l'autoiïté ecclésiastique est de nouveau mise en avaiit, avec la promesse bien conDue d'une grande joie a éprouver le septième jour par toute personne qui transmettra la prière pendant 9 jours a 9 personnes différentes; et la menace de sue- comber dans le malheur pour ceux qui refuseraient de propager la elite prière. Le caractère superstitieux de cette chaine de prières, est manifeste et par conséquent il est défendu sous peine de péché, d'y concourir. Formation d'une Jeune Garde Catholique Dimanche dernier s'est tenue danB la salie du Patronage St-Joseph a Comines la réu- nion de formation de la Jeune Garde Catho- lique. Plus de trois cents personnes avaieut répondu a Tappel du comité provisoire et étaient venues entendre Texposé, par Ml' Léo Chevalier, avocat a Tournai, de ce que doit être une Jeuue Garde Catholique. Répétant les paroles d'un orateur Francais devant un auditoire de jeunes gens, il pro- clame qu'une Jeune Garde Catholique doit avoir eu vue deux choses l'Idéal et l'Ac- tion. Il fait ensuite ressortir la difference entre l'idéal chrétien et l'idéal anticlérical et convie ses auditeurs a /tiavailler pour atteindre et mettre en pratique le premier. II faut, dit-il, que la Jeune Garde soit pour les jeunes le centre de Taction, de la lutte, qu'elle soit la léunion de toutes les bonnes voluntas, de tous les dévouemonts, de toutes les classes de la société, qu'elle soit toujours disposée a s'instruire, a s'occu per des oeuvres religieuses, politiques, so- ciales, qu'elle soit Tavant-garde du parti catholique. Eu terminant il exhorte tous les jeunes a être les vaillants défenseurs de leur religion, de leurs principes cathoiiques, de la liberté. Au milieu des applaudissements de Tas- semblée, M. Achille Verschooren, Prési dent du comité provisoire de la Jeune Garde Catholique adresse ses vifs remerciements a Monsieur 1-avocat Chevalieril Tassure que ses paroles sont tombées en terre fertile et il espère qu'a son prochain retour a Co- mines, il constatera les fruits. On procéda ensuite a Télection du bureau. Monsieur Albert Beague, conseiller com munal a Comines, fut acclamé Président d'könneur de la jeune société. Furent élus Président effectifA. Verschooren; Vice- Presidents H. Dumortier et J. Van der Mersch Secrétaire A. MorelTrésorier Gustave Guilbert. La Jeune Garde Cominoise compte déja a cette date 102 membres, t# ilP L"? ïdf. Sciences et Vérité k la portee de tous pour quelques centimes Ou la Foi catholique et des Faits observes, par]. J00SSENS. Un beau volume in S° de iSo pagesau prix de 60 centimes. Ge livre a mérité les éloges des plus émi- nentes personnalités et son succès de librairie a été tel que plusieurs milliers d'exemplaires ont été rcoulés en quelques jours. C'est la preuve certaine du haut intérêt qu'il présente. Tout hommc peut s'y renseigner clairement, sürement et promptement sur les grandes questions actuelles. La méthode suivie par Tauteur est rigoureusement scientifique et basée sur Tobservation sérieuse des faits. On prépare des traductions dans toutes les langues. En vente d la Librairie CA LLE WAERT a Ypres. Fr. 1,839,301 BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 19 tot den 2G Jan. 1912 Geboorten Becquart Marguerite, Kalfvaart. Loonljens Marie, Meenensteenweg. Geens Gaslon, Veemarkt. Ossieur flobert, Bukkerstraat. Coffyn Jeanne, Zaalhof. Dubois Malvine, Neerstraat. Goethals Jeanne, Eigen Heerdslraat. Vanthourenbout Ilelène, Zonnebekeslconweg. Huwelfjken Mylle Achille, metser, en Baert Madeleine, j kantenwerkster, le Yper. j Verbrugge Georges, schrijnwerker te Nieu- i poort, en Durnez Valentine, strijkster, le Yper. i Overlijdens Debacker Eugenie, 83 j., z. b. ongehuwd, De Ilaemestraat. 1 Bosman Oscar, 20 j., leerling in de Slaats- weldadigheidschool. Meenensteenweg. I Messiaen Alice, 4 maanden, Korte Thourout- stiaat. j Gisquiere Frederic, 10 maanden Minneplein. Verbiese Henri, 71 jz. b. echtgt Leclercq Amelie, Veurnesleenweg. Milleville Arthur, 18 dagen, Frezenbergstraat. j Velghe Jeanne, 1 maand, Bukkerstraat. Mortelez Joseph, 78 j., herbergier, wedr Dedeckere flosalie, Statiestraat. Jacques Albert, 2 maanden, lleere Janstraat. Huwelijksaankondigingen Viclor Doolaeghe, mijnwerker, en Maria Mourisse, kantenwerkster, beiden van Yper. Franz Euehet, mijnwerker, gehuisvest te Leuven, en Helena Mourisse, kantenwerkster, gehuisvest te Yper. Camille Versavel, werkman, gehuisvest le Pollinckove, en Flavie Acquet, z. b. gehuisvest te Yper. Justin Van Obbergen, bediende, gehuisvest te Yper, en Delphiue Vernimmen, z. b. te Aalst. geh. Malgré tous leurs différents et leur griefs mu- tuels, les patrons et les ouvriers sontd'accord pour reconnaitre que la Pilule antiglaireuse Wal- théry est un remède souverain qui devrait so er dans tous les ménages. 1 Fr la boite. KTAT-ClVIL DE COMINES-BELGIQUE. Naissances Raymonde Denorme, Godshuis. Louis D'halluin, Comines Ten Brielen. Décés Raymonde Donorme, S jours, Godshuis, f I a? eg

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2