GRAND CONCERT CHRQNIQUE YPROISP Unejlate de VHisloire du Catholieisme Fanfare Foyale Concert de Charilé Syndicat Incendieala Maison de Santé a Yprcs La Chambre La Croisade contre la Liltéralore immorale Le ties .honorable Gouverneur Mr Wil liam IPaekirépondant aux souhaitg de bien- Venue,[8'exprime en ces termes 1 Je suis le hls d'un pasteur protestant. Je ne suis/pas catholique.C'est vous dire que je puis, en/toute indépendance, comparer des méthodes et sans critiquer d'autres que vous féliciter vo» Pcres de leur admira ble travail. Je tiens 4 déclarer que vos méthodes eCépangélisationjointes a voire manière de vivre, sont les seules qui élèvent vraiment les Philippins, qui en font vérita- blement des hommes. Nous voulons, nous Américains, de ces peuplades former une race quijvive purement, qui se respecte soi- même. Et bien, les missionnaires catholi- quts seuls sont d mëmed'accomplir ce travail de géants. J en ai fait iexperience person- nëlle. J'ai vu vos Pères de prés. J'ai/couché com- me eux sur le sol !/Ce sont//des hommes D'autre part, étant malade au cours de mes voyages, j'ai été aoigné par les Chanoinesses de Roulers avec un dévouement admirable j'eja conserve un'souvenir ému. Je vous exprime, pour voire helle action aux\Philippines\les remerctmenls bien coi diaux du gouvernement des Etats Unis. Et ce me fut une/joie/d'aller serrer la main aux parentsjde.vos confrères, qui /tont tant de bien dans nos iles. A men retour, je les réu- nirai tous, a 1'ile Lugon je leur donnerai des nouvelles de leurs parents et de vous- mêmes. De tout Bion voyage en Europe, c'est de mon séjourïparmi vous que je conserverai le plus doux souvenir. ■£JSH W *5# sP 'é0 S# 'iP "tP tP ÏP En 1912, la villc de Milan célèbi-e- r-a solennellemenl le XV* centen aire de rédit de liberie religieuse pfljomulgé par les ^empereurs Galère, Constantiu, et Eicinius. Le Cercle universitaire catlio- lique Contardo Eerrini J, du iiom dn pmfesseur d'üniversité dont! on in- slruit ii I'll cure actuelle le .procés de beatification, a pris Tinitiative, pour cette occasion, d'un congres internatio nal de la jeunesse universitaire catlioH lique, qui se tiemlrS a Milan. Rappelons Erièvement les eVéne- raents histpriques que Ton pbininté- imorer. On sail que les premiers Chre tiens furent' en Butte a des persécu- 1 ions' violentes. Goinmcncées sous l'em- pereur Néron, en fit, elles continue ren! sous les entpereurs Dömitietij- Trkr jauj Mare-Aurèle, Seplime-Sévèrcj Ma 4 ximin, Djèce, Valéricn, et Dioclétien. En 311, l'empereur Galère, nföu- rant, mit fin aux persecutions par un édit qui aceordait aux cliréticns la li berie de réunion. Lui qui avail pro- tongó la pors'écution en Orient 'de la facon la plus sanglante, il mourait en demandant aux chré liens de pri.r leur1 Dieu pour lui et pom* l'Empirc. Oon- stantin et Lieimus proinnlguèrent le mê me 'édit, All printemps de 312, ils en donnèrent un autre, proclamant la li berie religieuse, avec quelques restric tions, Quelques mois après, Gönstautin battit son rival Maxence ;28 ocfobre 312} au pont Milvius sur le Tibre, trois kilometres de Rome, el s'cnrpa- ra, de celte yille. Le vainqueiul assu- ra que, avanl Ia bataille, il avait yu, dans le ciel, une croix lumineusC avec; ces; mots en laiigue grecqueEn ce Signe, tu rainerasct que, la nuil suivante, le Christ lui avail apparu, lui ordonnfant de placer la croix sur son étendaixl. (labarum). 'Au commencement de 313, Const® r- tin se rencontra a Milan avec Eicini us et publia un nouvel 'édit, qui aceör- dait a tous ses sujets la pleine liber- té religieuse et otxlonnail même la resti tution a l'Eglise de tout ce qui ftvait été cOnfisqué aux chrétiens. G'était, après trois siècles de luttes sanglantes. 1:alliance de [.'empire avec l'Eglise. Get édit fameux, con nu sous le noin d'édit de Milan, va donner lieu a Rome, en 1913, a des fêtes grandioses, auxqueiles seront conviées les calholi- ques et surtoul les savants du monde entier. Les catholiqu.es milanais se de- vaienl a eux-mêines de célébrer d'uue facon toute jiarticulièrc ranniversaire de rindépendafice de l'Eglise dont Ia charte de liherté a. été signée dans leur ville. R y idéja plusiéurs annêes que deux soeiétés catholiques de Milan avaient pris rinitiative de fêtes solen- nelïes qui auraicn I du se célébrer l'an- uée écoulée, en souvenir dc l'édit de tolerance de l'empereur Galère. (311). Malheurcuseinenl, les soeiétés en question disparurent et le projet toni- ba. II vient d'etre repris avec la hau te approbation du cardinal archevêque, Mgr Ferrari; mais, cioriüne le XV°cen-. lenaire dc l'édit dc Milan sera célébré a Rome en 1913, les Mi'anais, se sont decides, pour nc pas poitcr pre judice a ee grand anniversaire, a le célébrer en 1912. •I J# «I'sSt ï^P Sfll, *-& vocal et instrumental LE DIMANCHE 11 FÉVRIER 1912 a 7 1/2 h. précises, a la Salle 1 wiens sous la direction de M. Louis ARSCHODT, 1' Prix au Conservatoire Roya! de Gand et avec le gracieux concours de Madame Louis ARSCHODT, cantatrice lauréate au Conservatoire Royale de Gand Messieurs Albert MOEREMANS,Fernand CHAR'PEHTIER, Paul LEBEGGE, Armand VERGAL TER de Gand, violoncellistes-amateurs la Section Chorale de jeunes filles de la Diamanterie Yproise etjjes élèves de VEcole St Michel MM. L. VAN{HOUTTE, Em. WENES et G. DESRA MA ULT, accompagna- teurs. ïfc P R O G R A MIM E 1® Partie 1. Marche Militaire Francaise C. Sainl Saëus Finale de la suite Algérienne, arrange par L. Arseliodt (1" execution)) exéculé par la Fai.fare Royale. 2. Reviens O. Roels chanté pariMadame Arschodt. 3. Pensee élégiaque J. De Swert pour) quatre) violoncelles, par Messieurs Moeremans, Charpentier, Lebegge et Ver- cautere. 4. Oude Kerstliederen (Anciennes chansonB de Noè'l) par les élèves de l'Ecole St Michel 5. Gallia (Lamentation) Ch. Gounod pour soprano solo, chceur mixte, orgtie et piano. 2® Partie 1. L'Arlésienne (2® suite dorchestre) L. Bizet par la Fanfare Royale. 2. Treurzang L. Arschodt pour violoncelle par M. Moeremans. 3. a) Wiegeliedje J. Opsomer b) Mieleke chanté par Madame Arschodt. 4. Invocation O. Roels pour quatre violoncelles, par Messieurs Moeremans, Charpentier, Lebegge et Ver. cautere. 5. YPER-CANTATE O. Roels paroles de M. H. Sobry. Choeur mixte, avec accompagnement de Fanfare (200 exécutants). Le Concert commencera a 7 1/2 heures précises les portes s'ouvriront a 7 beures. Un vestiaire sera établi au fond de la salie: les Dames sont priées d'y dépos8r leurs cha- peaux. La salie sera fermée pendant l'exéoution des divers numéros. Les personres étrangères h la société pourront se procurer des cartes, le jour du Concert, a la Salie Iweins, au prix de 2 frs. Les Élèves du Collége épiscopal donneront une fête de bieafaisance, le Mercredi 7 Fé vrier, a 4 1/2 h., au profit des pauvres secourus par la Coniérence du Collége. i>~~' A®'* Les patrons peintres viennent de se syn- diquer. Ce syndicat, conqu en dehors de tout esprit politique, a pris comme dénomi- nation VereeDiging der Schilderbazen van Yper et a choisi pour local «De getemde Leeuwen. La commission se compose comme suit Président Em. Beirnaert-Vandaele. Greflfier Ernest Salomé. Trésorier Jean Talon. Commissaires: Prcsper Degroote et Aloïse Depuydt. Membres Cailliez Maurice, Delboor Marcel, Pinte Hector, Sinaeve Edmond et Wenes Gusiave. Pi Pi Pi Pi Pi p~- pT\ p--. pi. Pi tmr. Toux - Rliume - Pastilles Keatiug: voir aux annonces. Ce matin, un iDcendie s'est declare a la Maison de Santé pour hommes, rue Longue de Thourout. Le feu a pris naissance dans la buanderie et s'est propagé au quartier desjagités et a la salie d'observations. Vers midi, les pompiers ont réussi a mat- triser le feu. Les dégats sont évalués a la somme de 75.00!) fr., assures par quatre compagnies. Vendredi 26 Janvier La Chambre aborde la discussion géné rale des budgets colotiaux qui auraieut du être votes avant le lr Janvier. M. Verhaegen parle des missions des Jésuites et des fermes cbapelles. II est indé Diable que grrice auxjmissionnaires, la civi lisation a faitj'au Congo un grand pas en avant. M. le substitut Leclercq le reconnait lui-même. Et cepeudant ses rapports té. moignent que certains agents tiennent les Jésuites pour suspects, qu'on fait a leur sujet] des enquêtes nou contradictoires et qu'on voudrait iDtervenir dans le choix du mode d'évangéjisation des nègres. L'acte de Berlin consacre formellement le droit des Jésuites de créer j des fermes-cha- pelles et la/commission pour la protection des indigènes vient de rccommander et d'en- courager le système pratiqué par les Jé suites. Or, les nouvelles qui nous arrivent du Congo nous apprennent que l'administra- tion a piêlé la main a la destruction des iermes-chapel.'es 1 II faut en conclure que dans toute cette affaire, on ne s'est pas sufli- samment rendu compte de la prospérité des fermes-chapelles et du vide que provoque- raitleur disparition. D'autre part, l'admini- stration a méconnu le droit formel des missions de s'e'tab'ir saus avoir a craindre ses intérenccs. Que désormais, fonction- naires et magistrats soient invités a rester dans leurs sphères d'attributions. M. le Président Cooreman et M. le Ministre de la Justice protesteöt contre l'agression dont un membre de la Chambre a été l'objet dans un des locaux du Parle ment. Une plainte a été adressée au Parquet et des mesures scront prises pour parer a l'avenir a de pareiiles éventualités. La Chambre adopte par 80 voix contre 71 et une/abstention l'ordre du jour de M. Helleputte, rëlativement aux interpellations sur la cherté des vivres. M. Denis/, demande la création d'uue commission internationale chargóe d'étudier les causes qui influent sur le coilt de la vie et le pouvoir d'achat de la monnaie. M. Maenhaut demande que le rapport de la section centrale sur Ie budget de l'agriculture soit déposé au plus tot. DepuiB 3 ans, ce budget n'a plus été discuté. M. Vandervelde interpelle M. le mi nistre du travail au sujet de la grève des ouvriers borains. II rend hommage a l'inter- vention du ministre et a cells du chef du cabinet, et espère qu'une solution transac- tionnelle iuterviendra. I-e socialiste Pepin s'en prend aux patrons et prétend que/ceux ci voulaient la grève. MM. Frauck, Ilarnrjignie, Woeste et A. Hubert protestent vivement contre ces atta ques. L'ordre du jour est adopté a l'unaniinité. Mardi 3a Janvier M. Daens demande que la date des elec tions legislatives soit fixée au 2e dimanche du mois de mai. II interpelle ensuite sur l'inexécution ou l'applicatioa défectueuse de laloi sur l'ivresse pubüque. L'ivrognerie cause plus de ravages que los catastrophes les plus terribles 68 p. c. des crimes et des délits sont commls en état d'ivresse. Le3 remèdes sont: interdire l'accès des gares a tous les ivrogncs, pour- suivre les cabaretiers qui servent des li queurs fortes des gens en état d'ivresse, faire une active propagande autialcoolique dans les écoles. MM. Debunne et Buysse confirment le discours de M. Daens. M. Carton de Wiart,ministre de la justice, approuve sauf réserve ce qui a été dit au sujet des méfaits de l'alcoolisme. Ce fléau est le plus infatigable pourvoyeur de nos hos pices, de nos kópitaux, de nos prisons et de nos asiles d'aliénés. II est certain que la consommation de l'alcool a diminué. M. De Leener dont l'opposition ne discutera pas Pimpartialité a établi que la consommation était réelle- ment tombée a 5'litres 26 par téte. J'attends également d'utiles résultats des conditions rigoureuses imposées a l'ouver- ture de nouveaux débits de boisson et je crois a l'utilité d'une limitation sévère du nombre des débits. C'est une'erreur de croire que la loi sur l'ivresse publique n'est pas appliquée les condaniDationsvaricut entre 22.000 et 27.000 par an Mais l'article visant les débitants de boissons était demeuré lettre morfe c'est pourquoi une circulaire a étc adressée aux procureurs gécéraux. Une action énergique combinée des pou- voirs publics et des particuliers pourra faire reculer de plus en plus ce fléau qui, suivaut le mot de Gladstone, a fait p'us de mal a, 1 humanité que les trois fléaux historiques réunis lapeste, la famine et la guerre. M. Daens interpelle sur les accidents d'automobiles. M. Van de Vyvcre, ministre des travaux publics, reconnait qu'il y a des abus, mais il est dressé keaucoup de procès-verbaux et les condamnations sont tros fréauentes. Le Sénat a vote un projet/règlant les conditions dans lesquelles la conduite d'une automo bile peut être confiée a un chauffeur il de pend de la Chambre que ce projet soit porté a son ordre du jour et adoplé. Mercredi 3i Janvier La Chambre vote sans observation la prise en considération de la proposition de loi de M. Moyersoen, modifiant la loi sur les pensions de vieLlesse. MColaert depose le 6e rapport de la section centrale concernant le projet de loi sur la protection de l'enfance. Toute la séance est oecupée par le dis cours de M. Ilenkin, sur le budget colonial; c'est un rapport des plusj/complet sur la situation de notie colonic, les réformes en cours et celles qui seront réali6ées procbai- nement. Passant aux attaques de M. Vandervelde, basées sur les rapports de M. Lec'ercq, M. le ministre déclare que ces attaques sont d'uee injustice si évidente qu'il ose croire que M. Vandervelde reconnattra s'ètre ti ompé. II termine par l'exposé de la situation du Katanga. La valeur de cette region demeure iiidisctitable mais nous/ne conquerrons pas le bénéfice économique et moral de sa civili sation sans efforts persévérants. g.Tellee8t l'exacte vérité. Elle n'est pas de nature k modifier l'opinion universelle sur ia valeur de la colonie du Cocgo beige. Jeudi 1 Février M. Buyl demande la /communication k la cour des comptes des documents relatif's a l'exercice 1908 de la colonie. M. Tibbaut, rapporteur du budget, insiste sur la nécessité0 d'abandouner peu a peu l'exploitation en régie/et de décentraliser l'administration. L'exemple de M. ÏLeplae, directeur gene ral de l'agriculture, en est une preuve évi dente. M. Fléchet examine la/situation/des mines d'or de Kilo et Ruwe' et réclame une compta- bilité strictement industrielle/pour chacune d'elles. ®jf. iA Permettez-moi de vous signaler un mouve ment fort intéressant et [surtout fort oppor- tun, qui fait des progrès rapides et a d'autant plus de droits a notre [attention que l'initia- tive en a éne' prise par des catholiques. On peut, en effet./considérer/ comme son point de départ le remarquable rapport que M. le chanoine Barry a lu a la dernière assemblée générale de la «JSociété de la Vérité Catho- lique d'Irlande/sur Quelques dangers de la littérature/moderne i>, dans/lequel il a fait toucher du doigt I ud des plus sérieux périls de notre époque. .Mgr^rarcheveque de Tuam corrobora avec tout le poids de son autorité le lucide exposé du distingué chanoine. L'esprit de cette littérature/Jicencieuse, dit Sa Grandeur, a été la ruine de plusicurs anciens empties, et va devenir sous nos yeux la ruine de quelques empires modernes. C'est a lui que les poètes satiriques d'autrefois attribuaient la cause de la décadence de Rome. En Irlande, ce pays catholique justement renommé par la purete' des moeurs de ses habitants, non seulement des femmes mais aussi des hommes, le mouvement s'étend rapidement. A Limerick, a Clonmel, il a recruté de nombreux adhérents. A Cock prés de cent négociants.se sont engagés par écrit a ne point mettre en vente aucune espèce de litiéralurelimmorale, suggestive ou irré- ligieuse A Dublin, le Conseil Central des Confréries a adopté a l'unanimité la resolu tion suivante Nous nous engageons a ne point laisser entrcr dans nos maisons aucun des immoraux journaux anglais du dimanche, ni aucun organe de la presse, soit locale, soit du dehors, qui pubhent des détails aussi dégoutants quinutilcs sur les procés de divorce ou de rupture de p:omesse de ma- riage, ou des annonces répréhensibles, et a coopérer avec le Comité de vigilance de Du blin, sous/la conduite Je nos directeurs spiri- tuelsou de nos cures, dans leurs efforts pour arrêter la circulation de toute oeuvre de litté rature immorale et dangereuse. De 1 Irlaode le mouvement s'est étendu a, l'Angleterre.Ona jngéavecraison qu'il fallait fortifier l'initiative privée en lui adjoignant 1 assistance de l'Etat.En consequence,le 7 de ce mois, tine deputation composée d'bommes influents, vint trouver le ministre de l'inté- rieur, M. Mackenna. Elle avait a sa tets le Comte d Aberdeen, vice-roi d'Irlande S. E. Ie cardinal Bourne, obligé de se ren'dre a Bome/n'avait pn se;joindrea la députation maiscelle-ci comptaitdans sosrangs de nom breux personnages importants tele que l'évê- que anglican de Londres, les directeurs des trois grandes écoles pubhquesd'Etan, Rugby et St-Paul, etc... Ce fut l'évêque de Londres qui fut chargé de porter la parole. II exposa les choses nécessairesla u loi sur les annon ces indécentes de facon a y faire entrer celles qui so ut insérées dans les journaux aussi bien que celles qui sont distribuées a la main ;S2. une définition plus precise du mot «/indécence permettant de réprinnr plus facilement et plus efficacemeat les délits rela- tifs aux livres, tableaux, gravures, etc~La ïéponse du ministre fut tout ce qu'on pouvait désirer. II déclara qu il était en parfaite sym pathie avec tout ce quo la députation avait exprimé. Le point importaut était Je dófiuir clairement le motindécence car la vé- rit ble difficulté était de bien distiuguer la ligne qui sépare ce qui est indécent de ce qui est simplement vulgaire, de telle sorte qu'un magistrat süt comment agir. 11 ajoute que sur ce point lord Braye (un pair catholique) avait présenté un bill que le gou vernement avait appuyé et qu'il seproposait d'iccorp orer dans un projet de loi qu'il pro- poserait lui même. Ce bill'passerait-il a l'éïat de la loi dans la procbaine session dont le programme était/déja/si rempli Cela dépendrait de l'appui que cette mesure législative recontrerait au sein et en dehors du parlement. Certaines feuilles plus ou moins intéres sees dacs l'affaire ont traité ce mouvement pour siipprimer la littéfatur-e immorale, 1; d'agitation cléricale Soit. Dans ce cas nous disons gloire au clergé et aux fidèles qui marchent avec lui, car- il est écrit ".Bienheureux ceux, dont le'cceur est purj!» Fréd. de BERNHARDT. BURGERSTAND.VAN YPER Verklaringen van ilcn 27 Jan. tot den 2 Feb. 1912 Geboorten Vanspranghe Marguerite, St Maartenskloos ter. Stouten Joseph, Meenensteenweg. Goemaere, Zoë, Zonnebekesteenweg. Boulanger Fernand, Veurnesteenweg. Drzitter Marie, t)odelievestraat. Hullaert Charles, St Christoffelstraat Lepere Joseph, OudeKonijnstraal. Landerwyn Suzanne, Doorgangstraat. Desaver Nelly, Jules Capronstraat. Deckmyn Pierre, Bukkersstraat. Buytaert André, Groole Markl. Gikiere Henri, Klaverstraat. Leleu Marie,* Bruggesteenweg. Thooft Louise, Waleringstraat. Smagghe Esther, Doorgangstraat. Huwelijken Beele Gustave, machinist,-ik Hauspie Fciicie, dienstmeid, te Yper. Vanholme Maurits, vleeschvoerder. te Tour- koenje, Godderis Gabrielle, z. b. te Yper. Sterfgevallen Taillieu Abel, 29 j.: z. b- ongehuwd, Lange Thouroulslraat. Maerteus Camille, 37 j., z. b. ongehuwd, Lange Thouroutstraat. Doolaeghe Marcel,4 nr., Maagdeuslraal Coutelle Prosper, 38 j,, ajusteerdey, eclflgt Naerl Celine, Dickebuschsteenweg. Verhelst Emma, 32 j., kantenwerksler, on gehuwd, Elverdinghestraat. Bonduwe Anaïs, 7 m., Bellewaerdestraat. Huwelijksaankondigingen Henri Declercq, polierder, en Magdalena Vansevenant, naaister, beiden van Yper. Alphonse Potlel, steenhouwer, en Julia Glis- soux, kantenwerkster, beiden van Yper. Adbemar Vermeersch, timmerman, en Ida Willemet, kantenwerkster, beiden van Yper. Maurits Roetynck, gehuisvest le Ypfr vroe ger te Mouscroén, en Maria Maerlen, leurster, gehuisvest te Yper, vroeger te Gent. Alphonse Delen, vuurstoker, en I.udoviea Declercq, beiden van Yper. Maurils Burggraeve. pasteibakker, gehuisvest te Brussel vroeger te Yper, en Philippine Baele, corsetmaakster, gehuisvest le Brussel. Jean Treve, leurder, en Maria /Gesquiere, naaister, beiden van Yper. Frans Wagemans, gendarm, gehuisvest te Merxem, en Jeanne Notebaert, z. b. gehuisvest le Yper. ÈTAT-CIVIL DE COM1NES-BELGIQUE. Naissances Louis D'halluin, Comines-Ten-Brielen. Ju lienne Mahieu, Trois ('hones. -• Gaston Senue- sael, Gomines Ten-Brielen. GeorgesJDuthoy, Comines-Teti-Rrielen. Anna Duvosquêl, rue de Wervicq. M ariages Ganiille Vauacker.ouvrior macon ot Euplr asie Grymonpont, bobineuse. Jean Dumas.employé et Marie 1 eclercq, cartonnière. Dérès I.ouis Cannière, 1 an, rue de Worvieq Gustave Minnekeer, 60 ans, rue du Fort. i trS OFFERT AUX MEMBRES H0N0RA1RES ■*>n <Ti +S7I 7fT\ -»r% ->r* -gt ns CVr viS (la u* Uw v" Hu CIS C (U

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2