Commissariat de Police
GRAND CONCERT
REUNION PUBLIQUE
Chaine de Prières
S* Üt sal m s# 'n* 2* y*
lTn brin de toilette, s. v. p. 1
Pensées du Jour
Une parabole d'actualité
A quelque chose
malheur est bon
Manifestation en Uhonneur
des Missionnaires beiges
La Chambre
Quant aux miracles qua pu ope'rer ce
s°urire, ayons la charité de ne pas les rechcr-
cherchez ceux qui en subirent a ce point la
fascination. Le sourire de l'Immaculée, lui,
s'est cvanoui après avoir transfigure et sane-
titié Bernadette. Mais les dévots de la Vierge
fin retrouvent encore l'immatériel rayonne-
ment.s enivrent toujours de sa douce fascina
lion et ne cessent d eprouver les effets extra-
ordinaires et bienfaisants de sa puissance.
Ce sourire-la défie toutes Its palettesil
défie aussi tous les ravisseurs. DCit la tureur
syctaire ravir Lourdes a la chrétienté, renver-
ser le dernier autel marial, détruire la der-
nicre image de 1'Immaculée, l'immortel sou
rire illuminerait toujours les ames croyantes,
réconforterait et guérirait plus que jamais,
et rallumerait dans le ciel les clartés qu'on
s'était flatté d'y éteindre ptur toujours.
Bénie soit l'Inimaculée Conception 1
V5lgfl5fl£l6f€Vg|€#£f£
Nous avons mi's nos lecteurs en garde
contre la nouvelle tentative de boule-de-neige
pseudo-pieuse qui s'est opérée dernièrement
en notre ville. Le clergé a fait de même en
chaire. A l'e'glise St Nicolas notamment, M.
le Curé a, lout en brisant net la chaine,
vigoureusement dénoncé le caractère suspect
de la provenance et le but odieux poursuivi.
11 a soutenu et établi que la chaine soi-
disant pieuse était en re'alite' un fragment de
l'immense chaine forgée par les suppóts de
Satan en vue de vinculer l'Eglise du Christ et
ses adeptes.
II importe de faire e'cho a ces avertisse-
ments.
La lutte a visage de'eouvart n'étant pas
possible ou pas opportune dans les pays
restés foncièrement catholiques, les opérateurs
de la secte te'nébreuse y recourent aux der-
nières hypocrisies en vue de réussir dans leur
diabolique entreprise.
Jeter le ridicule sur la Religion en la tra-
vestissant, voila une des tactiques de nos
adversaires lè oü ils ne se sentent pas assez
forts pour attaquer brutalement et au grand
jour.
Leur hypocrisie revêt d'ailleurs mille
formes. C'est ainsi que Ton observe, de plus
en plus, dans quelques villes, d'ignobles indi-
vidus qui s'afïublent d'une soutane ou d'un
froc en vue de faire déconsidérer ceux qui
portent ces vêtements, grftce k la facon scan
daleuss dont eux-mêmes se component, ainsi
déguise's, dans les lieux publics.
Tout le monde ne peut pas être député et
se mettre a l'abri de l'immunité parle
mentaire pour vilipender et calomnier sans
managements la Religion et ses ministres.
La Société d'horticulture de l'arrondisse-
ment d'Ypres fêtera, cette année, le 25e anni-
versaire de sa fondation. A cette occasion,
elle organise, pour la fin de Septembre, une
Exposition générale d'horticulture, honorée
de hauts patronages et assurée de généreux
appuis.
Aussi cette Exposition s'annonce-t-ellecomme
devant être tres importante et trés brillante.
Nul doute qu'elle n'attire dans nos murs de
nombreux amis de Flore et de Pomone.
Notre édilité ne pourait-elle en tenir
.compte et se soucier de soigner un peu la
toilette de jardin de la coquette cite' oü naquit
Van Houtte
Ne pourrait-elle héter la solution de Im
propriation du Jardin public f faire mettre
nos remparts «sur leur 31 t corriger la
plantation défectueuse de certains squares f
refaire certains troncons des chemir.s de
ronde, du chemin intérieur tout au moins
A propos de ce dernier, n'en déplaise a
Qui de droit, mais il est juste que nous pre-
nions la défense du public contre les lamen
tations de Pédilité, lorsque celle-ci est la
cause première de certains abus dont elle
se plaint.
Mle bourgmestre rappellc volontiers les
exhortations fréquentes qu'il fait a la police
pour qu'elle veille sévèrement au respect de
nos promenades publiques. Seulement, il
oublie parfois de prêcher d'exemple et de
veiller, de son cöté, a ce que les chemins
soient entretenus en état de viabilité. Tant et
si bien que non seulement les gamins, non
seulement les personnes les plus respectables
et les plus respectueuses des règlements pu
blics, mais jusqu'a des policiers eux mêmes
empruntent l'ex pelouse qui borde le chemin
impraticable
HAtons nous de dire que nous excusons
d'autant plus les infractions au reglement
communal qu'il est dc/enu absolument im
possible de distinguer le chemin de son
accotement censément gazonné. Un policier,
même a jeun, peut se tromper d'autant et
dévier du droit chemin A ces endroits-la.
Hatons nous d'ajouter encore que l'Edilité,
elle aussi, est assez excusable. Quand on voit
ce qui s'exécute, de tous cötés, en ville, rien
qu'en fait de travaux de voirie, Ion comprend
que certains chemins de l'extra-muros aient
parfois a attendre leur tour de réfection. II
convient seulement que ce soit chose faite
pour l'été prochain.
Signalons surtout, parmi les troncons a
refaire, celui qui mène de la porte de Dix-
mude a la porte de Thourout. II importe
d'autant plus que celui-la ne choque ni la vue
ni les pieds des promeneurs qu'il a le malheur
de longer l'égoüt a ciel ouvert, dit Wieltje
gracht choquant, lui, sous tous les rap
ports... Mais gardons-nous de médire du
Wieltjegracht Sans lui, notre belle Mai-
son de santé tout entière n'était plus qu'un
monceau de cendres.
Il y a deux sortes de fleurs, a savoir les
roses et les oeillets, qui jettent la suavité de
leur odeur différemment, car les roses sont
plus odoriférantes le matin, et avant que le
soleil soit a son midy, leur odeur est plus
souëfve et meilleure. Les oeillets, tout au
contraire, sont plus odoriférans sur le soir,
et leur senteur alors est plus agréable. Certes,
cette glorieuse Vierge a esté, comme une
rose parmi les éspines, laquelle, bien qu'elle
ayt, toujours jetté une odeur de tiès-grande
suavité tout le temps de sa vie, si est-ce
qu'au matin de sa très-saincte enfance, elle en
a jeté une merveilleusement souëfve devant
la divine Majesté. S. Francois de Sales.
La Vierge Marie, et, en Marie, sa Concep
tion immaculée 1 Chef-d'oeuvre de la grace
du ChristII n'y a rien de plus grand a pré-
tendre, il faut s'arrêter la, c'est le dernier
terme de^la perfection humaine.
Au dela nous entrons en Dieu car si la
Vierge est immaculée par grace, il n'y a que
Dieu qui soit immaculé par essence, et ainsi,
avec Marie, nous touchons comme a l'extré-
mité des choses finies. H.Perreyve.
Toi que n'osa fiapper le premier anathème,
Toi qui naquis dans l'oaibre et nous fis voir le jour.
Plus reine, par ton coeur que par ton diadème,
Mère avec l'innocence et vierge avec l'amour,
Je t'implore la-haut comme ici-bas je t'aime.
Car tu conquis ta place au céleste séjour,
Car le sang de ton Fils fut ton divin haptême,
Et tu pleuras assez pour régner a ton tour.
Te voilé mainlenant prés du Dieu delumière,
Le genre humain courbé t'invoque la première.
Ton sceptre est de rayons, ta couronneest de fleurs
Tout s'incline a ton nom, touts'épure ta flamme,
Tout te cbante, Marie et pourtant quelle femme,
Méme au prix de ta gloire eüt bravé tes douleurs?
H. Rochefort
•dl 'J$ sip Ls! ssP iiP isp «jsP »3P
L'Evangile de la Septuagésime nous rap-
pelait cette belle parabole des ouvriers de la
vigne ou du petit nombre des élus, si pleine
de lumineux enseignements et d'une si haute
portee sociale.
C'est une lecjon de justice et de cbarité
chrétienne telle que le divin Maitre seul
pouvait la donner d'autorité et telle que
seuls peuvent la comprendre et surtout se
l'assimiler ceux qui vivent en Lui. Elle dé-
route les mécréants du jour non moins que
les pharisiens d'alors. Oo pouvait s'en ren-
dre compte, ce même dimanche de la
Septuagé8ime,en lisant l'éditorial de 1 'Etoile
Beige. Les libéraux s'olïusquent de voirie
gouvernement catholique accorder large-
ment Bon dü a l'enseignement officiel, et en
même temps ce qu'il mérite it l'enseigne
ment libre. Ils ne peuvent admettre les
enseignements du Christ auxquels cette
mesure se conforme, et ils murmurent exac-
tement comme les envieux de la parabole.
Ilsdemandent pourquoi le gouvernement
ne distingue pas entre instituteurs laïques et
instituteurs congréganistes.Ceux-ci reqoivent
autant que ceux-la on accorde trois cents
francs de plus a certains petits-frères pour
faire face a la cherfé des vivres
Comme on Ie voit, leur oeil est mauvais
parceque le maitre est bon. Ajoutons que 6i
le maitre est bon, il est en même temps
juste. Même.il donne a ceux qui se plaignent
beaucoup plus que ce qui était convenu, et
il le fait précisément parceque la vie est
chère.
Mais faut-il être mauvais pour envier a
des travailleurs plus méritantsque soi même
la gratification qui leur est octroyée
Et voyez auelles mauvaises raisons invo-
quent les envieux de 1'Etoile, pour masquer
la bassesse de leurs sentiments Les reli-
gieux sont sobres, tempérants,dé3intéres8és,
contents de peu. Seuls, dit 1 'Etoile, des
petits frères ou des nonnettes s'aceommode-
raient d'une situation d'instituteur de la
capitals.
Oh comme les passions mauvaises obnu-
bilent l'intelligence^et déforment le coeur
Ces néo pharisiens en perdent,avec la notion
de la justice,la vénération qui monte de tout
cceur noble vers le dévoüment désintéresBé.
Leur ceil troublé ne leur permet pas de voir
que les charges de l'enseignement libre bou
au moins aussi lourdes que celles de l'ensei
gnement officiel et que le désintéressement
personnel de ceux qui se consacrent au
premier constitue une mérite de plus a leur
actif Non contents de disputer a desouvriers
modèles la part qui ne leur revient que trop
justeaaent, les bouffe-tout libéraux ont le
courage de spéculer sur leur frugalité et
leur austérité pour essayer de se gaver eux-
mèmes avec plus d'effronterie 1
Puissent-ils, après avoir été les premiers
en cette vie, ne pas être les derniers dans
hautre 1
Cet adage vient de se verifier une fois de
plus.
Les incendies sont chez nous trop rares
et trop iusigaifiants.Nous avions besoin d'un
sinistre en règle, nousj'avous eu. Ca va
bien. A condition, bien entendu, que nous
sachions tirer profit de la dure legon, en
nous mettant a méme de prévenir, a coup
sur, le désastre irréparable que pourrait
entraiuer un incendie comparable a celui de
samedi dernier, s'il avait pour thé&tre les
Halles ou Saint Martin, pour ne citer que
ces deux joyaux.
Si l'on ne considère que l'importance de
notre population,nous sommes certainement
mieux partagés, sous le rapport d'incendie,
que la plupart des autres petites villes du
pays. Malgré cela,nous n'avons pas le droit
de nous endormir dans une fausse sécurité.
C'est moins l'importance de notre popula
tion que celle de nos trósors que nous devons
envisager. C'est aussi la hauteur exception-
nelle de nos monuments.
L'incendie de la maison de santé a révélé
des lacunes qu'il importe do combler. Que la
lecon ne soit pas perdue
¥1 ff' ¥t if ¥-. ff
Correspondance
M. le Bourgmestre nous prie d'insérer la
correspondance Buivante qu'il vient d'adres-
ser au Journal Le Progrès
Ypres, leöFévrier 1912.
Monsieur l'Editeur,
A propos de l'incendie de la maison de
santé, vous dites, dans votre numéro de
Dimanche dernier
On dit que ce matin (?amedi matiD),
vers 8 1/2 heures, Monsieur Hector Vermeu
len, voyant de loin une épaisse fumée sor-
tent de la buanderie, a immédiatement télé-
plioné pour avertir les pompiers, qui ne
sont arrivés sur les lieux qa'après 9 heures.»
Voulez-vous avoir 1'oblQeance d'insérer,
dans votre plus prochain numéro, la répon-
se, ci jointe, que j'ai reque de Monsieur
Vanden Hende, commissaire de police ad
joint, qui a requ la dite communication
téléphonique
Agréez, je vous prie, Monsieur l'Editeur,
mes civility's distinguées.
Le Bourgmestre,
R. COLAERT.
A Monsieur l'Editeur du Journal Le
Progrès d Ypres.
Ypres, le 5 Février 1912.
Monsieur le Bourgmestre
Je lis dans le Journal Le Progrès au
sujet de l'incendie de la maison de santé:
On dit que ce matin, vers 8 1/2 heures, M.
Hector Vermeulen, voyant de loiu une épais
se fumée sortant de la buanderie a immédia
tement tóléphoné pour avertir les pompiers
qui ne sont arrivés sur les lieux qu'après 9
heures
Je crois de mon devoir de vous signaler
que cette narration est complètement erro-
uée. C'est exactement a 9 heures moius 8
minutes que M. Hector Vermeulen a télé-
phoné car c'est moi-même qui ai recu la
communication et immédiatement les sonne-
ries électriques ont été mises en inaiche et
le guet préveuu.
Veuillez agréer, Monsieur le Bourgmes
tre, l'assurance de mon respectueux dé-
vouement.
Le Commissaire adjoint,
S/L. VANDEN HENDE.
¥1
Banquet de •L'Orp/icon*
Samedi, 3 Février, vers (i 1/2 heures du
soir, les membres de L'Otphéon étaient
réunis dans Uur local pour fêter, par un
joueux banquet, leur glorieuse patronne S1'
Cecile.
Cette charmante fête, rehaussée par la
présence de Mr le Bourgmeslre Colaert,
Président d'Honneur de L'orpbéona
laissé parmi les membres le plus aimable
souvenir. Une animation et un entrain in-
descriptiblcB n'ont cessé de régner au cours
de ces fraternelles agapes, oü les plats suc
culents alteroaient avec les morceaux cboi-
sis de piano, de cliant et les a-propos spiri
tuals et charmants.
Alheure de toasts,'le Président Jules
Antony, avec sa competence, connue, s'est
fait l'interprête de tous jles membres pour
remercier le Président d'Honneur de tout
ce qu'il fait pour la société. Mr le Bourg
mestre, en termes éloquents, a prédit a la
vaillanle chorale un avenir plein d'espoir et
de succè3, ceci grSce surtout a son éminent
chef, M. Albert Van Egroo qui, a l'occasion
d'une récente éxécution déja fait valoir
sou beau talent do musicien et de Directeur
consommé.
ff ff.
Lundi 19 Février, les catholiques d'Ypres
voudront a leur tour payer leur tribut de
sympathie et d'hommage aux Missionnaires
beiges de notre colonie, et les venger par
une protestation publique des affronts et
outrages de la presse cartelliste et de leur
porte-voix au Parlement.
A cette fin, une
GRANDE
sera organisée au Volkshuis sous les ausp;ces
du Christen Vlaamsch Verbond le Lundi
19 Février a 5 1/2 heures du soir.
Y prendront la parole.
Mgr ROELENS, Vicaire apostolique du
Haut Congo
le R. P. AVERMEERSCH S J. Immi
nent sociologue, l'auteur bieu connu
d'ouvrages spéciaux sur le Congo
le R. P. DECLERCQ de3 Missions de
Scheut.
L'entree sera gratuite
Des p^ces numérotées seront mises a la
disposition du public le Dimanche 18 Fé
vrier de 11 heures a midi, a la salie de
l'étage du Cercle Catholique.
Eglise de St Martin
Confrérie deN. D. de Lourdes et Aposto-
lat de la prière pour la conversion des pé-
cheurs.
Dimanche 11 Février, anniversaire de la
lre apparition de la S** Vierge a Lourdes.
Indulgence plénière pour les membres de
la Confrérie aux conditions ordinaires.
Ordre des Offices
Lundi 12 Février Messe Solennelle a 8 h.
Salut Solennel a 5 h.
Mardi 6 Février
La séance est consacrée toute entière
des interpellations au sujet de la situation
des charbonnages et sur la grève du Bori-
nage.
Le ministre de l'industiie et du travail
fait part des multiples tentatives de conci
liation qui ont été faites par le"Gouverneur
du Hainaut, par M. de Broqueville, chef du
cabinet, et par lui-mème. II est disposé a
faire encore tout ce qui est en son pouvoir,
mais il faut qu'on lui indique les moyens.
Mercredi 7 Février
Reprise de la discussion des budgets
coloniaux.
M. Hymans s'occupe d'abord de l'immen-
tabilité des magistrats il revient eDSuite a
la question des ferme3 chapelles et «'at
tache a défendre le substitut Leclercq.
M. Verhaegen répliqueavec raison que le
système des fermes-chapelles n'est ni con-
damné ni abandonné puisqu'on n'en a fermé
que 16 sur 400, et que M.Hymans parait ne
s'être renseigné qu'auprès de &1. Leclercq.
M. de Limburg Stirum signale l'importan
ce que présente pour la Be'gique la mine
d'or de Kilo.
Jeudi 8 Février
M.Terwagne signale la situation sanitaire
de ïElisabethville, retour du Congo il y
avait 40 malades a bord et 5 décès sont sur-
venus au cours de la traversée il «lemande
qu'on procédé a une enquête.
M. le ministre des colonies répond qu'il a
fait immédiatement prendre des informations
au siège de la compagnie de navigation et
qu'il attend le rapport pour voir ce qui lui
reste a faire.
M. Woeste prononca uo magistral dis
cours dans lequel il commence par exposer
la situation du Congo au point de vue inter
national le Congo appartient et doit con
tinuer a appartenir a la BeJgique, la recon
naissance de l'annexion par l'Angleterre
n'est d'aucune manière une condition sine
qua nom de la possession du Congo par la
Belgique.
L'honorable ministre d'Etat dit combien
vivement il a ressentij les attaques dirigées
contre les jésuiteselles s'appuient princi-
palement sur les rapports de M. le substitut
Leclercq, rapports qui ont vu lejour d'une
manière insolite et qui constituent une
oeuvre de jeunesse, d'inexpérieace et de
légèreté.
M. Daens. Point n'eBt besoin de vous
dire mon admiration et mon respect pour
nos misaionnaires catholiques, qui sacrilieut
tout pour travailler au salut des pauvres
nègres.Toul le monde devrait partager cette
admiration pour ce dévouement chrétien,
qui fait des hér< ïnes de nos soeurs hospita-
lières et qui crée des héros comme le père
Damien et malgré cela, ils trouveront tou
jours des détracteurs.
S# £®P 'i&.5# s#jssP Sj| 'jfl!
Fanfare Boyale
vocal et instrumental
OFFERT AUX MEMBRES HONORAIRES
LE DIMANCHE 11 FÉVRIER 19(2
a 7 1/2 h. precises, a la Salle Iwiens
sous la direction de M. Louis A RSCHODT,
1' Prix au Conservatoire Royal de Gand
et avec le gracieux concours de
Madame Louis ARSCHODT, cantatrice
lauréite au Conservatoire Royale de Gand
Messieurs Albert MOEREMANS,Fernand
CHA RT EN TIER, Paul LEB EGGE,
Armand VERCAUTER de Gand,
violoncellisles-amateurs
la Section Chorale de jeunes filles de la
Diamanterie Yproise et les élèves de
VEcole St Michel
MM. L. VAN HOUTTE, Ern. WENES
et G. DES RAM AU LT, accompagna-
teurs.
M M
PROGRAMME
1* Partie
1. Marche Militaire Francaise
C. Saint^Saëns
Finale de la suite Algérienne, arrangó par
L. Arschodt (t" éxécution) exécuté par la
Fanfare Royale.
2. Reviens O. Roels
chanté parJMadame Arschodt.
3. Pensee élégiaque J De/Swert
pour quatre violoncelles, par Messieurs
Moeremans, Cliarpentier, I.ebeggo et Ver-
eautere.
4. Oude Kerstliederen (Anciennes chansons
de Noël)
par les élèves de l'Ecole St Michel.
5. Gallia (Lamentation) Ch. Gouaod
pour soprano solo, chceur mixte, orgue et
piano.
2® Partie
1. L'Arlésienne (2® suite d'orchestre)
L. Bizet
par la Fanfare Royale.
2. Treurzang L. Arschodt
pour violoncello par MMoeremans.
3. a) Wiegeliedje J. Opsomer
b) Mieleke
chanté par Madame Arschodt.
4. Invocation O. Roels
pour quatre violoncelles, par Messieurs
Moeremans, Cliarpentier, Lebegge et Ver
cautere.
5. YPER-CANTATE O. Roels
paroles de M. H. Sobry. Cboeur mixte,
avec accompagnement de Fanfare (200
executants).
Le Concert commencera a 7 1/2 heures
précises les portes s'ouvriront a 7 heures.
Un vestiaire sera établi au fond de la salie:
les Dames sont prices d'y déposer leurs cha-
peaux.
La salie sera fennée pendant l'exécution
des divers numéros.
Les personnes étrangères k la société
pourront se procurer de3 cartes, le jour du
Concert, a la Salie Iweins, au prix de 2 frs.
ar. Toux - Rhume - Pastilles Keating:
voir aux annonces.
iJ# S# sflP .SflP. sflP .sflP 'sflP. saP
Exposition Internationale
de Dunkerque 1912
Les Villes de Dunkerque et de Malo les
Bains auront comme on le sait une magni-
fique Exposition Internationale qui ouvrira
dans les premiers jours de Juin pour fermer
fin Septembre ou commencement Octobre.
L'Exposition de Dunkerque est la seule
ayant lieu en France en 1912 aussi, nom
breux sont les Industriels qui se fout inscri-
re et s'assurent des emplacements quoi
qu'on soit a 4 mois de l'ouverture, a peine
la moitié des emplacements reste encore
libre.
Les Flandres Franchises convient leurs
voisins et amis les Beiges a prendre part a
l'Exposition de Dunkerque et ils peuvent
aff *fn *tn <ztr\ jan -»n -i-r% jiIJ <ni~I
Chroniqne Beligieuse