Téléphone §2
Téléplione 52
REUNION PUBLIQOE
ifvufif. w&mm
Ie N" 10 centimes
47 Année IS0 4721
Étrennes Pontifïcales
Manifestation en l'honneur
des Missionnaires beiges
Gustave-Joseph Waffelaert,
Grandeur et Décadence
Lourdes et la Science
Samedi 17 Février 1912
On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tous les bureaux
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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Liste préeédente 545 50
Anonyme, V'amertinghe 20.00
Anoayme 3.00
if ififif if. if ps f5 ff. fS
Lundi 19 Février, les catholiques d'Ypres
voudront a leur tour payer leur tribut de
sympathie et d'hommage aux Missiounaires
beiges de uotre colouie, et les venger par
une protestation publiquej des affronts et
outrages de la presse cartelliste et de leur
porte-voix au Parlement.
A cette fin, une
GRANDE
sera orgauisée au Volksbuis sous les auspmes
du Christen Vlaamsch Verbond le Lundi
19 Février a 5 1/2 heures du soir.
V prendront la parole:
Mgr ROELENS. Vicaire apostolique du
Haut Congo
lei?. P.A. V ERMEERSCH S. J. Immi
nent sociologue, l'auteur bien connu
d'ouvrages spéciaux sur le Congo
le R. P. DECLERCQ de3 Missions de
Scheut, meuibredu Conseil Coloniai.
M DEMUNNYNCK,Tédi\ct9av du «Volk
de Oand.
L'entrée sera gratuite
Dtsp'aces numérotées al franc seront
noises a la disposition du public le Dimancbe
18 Février de 11 heures a midi, a lasalle
de l'étage du Cercle Catholique et a l'entrée
de la salie.
que déja cette Mère spirituelle nous admet-
tait par le saint Baptême au nombre de ses
enfants bien plus, par ce sacrement elle fit
de nous les enfants de Dieu et les héritiers
du ciel, enrichis de tous'ces trésors de gra
ces qui nous rendent capables de parvenir
un jour au bonheur éternel.
Pas un instant de notre vie n'échappe a
la vigilante sollicitude de cette bonne Mère.
Dès avant notre naissaace, elle s intéres-
sait a nstre bonheur car elle ne cesse de
rappeler aux parents Fohligation qui leur
incombe d'entourer leurs enfants de tout
Uur amour et de tous leurs soins.
Arrivés A l'Age de raison, nous resumes
encore d'elle, par l'intermédiaire de nos
parents et de ses prêtres, les premiers élé-
mentsde la doctrine chrétienne elle nous
spprit a connaitre le bon Dieu, a l'adorer,
a l'aimer, a l'invoqaer dans la prière elle
nous forma a la piété nous prépara a rece-
voir les SS. Sacrements, afin de nous con-
server dans l'inriocence et la purelé des
nioeurs, et nous faire avancer toujours en
vertu et en honneur peudant tout le cours
de notre vie, elle nous conduit pour ainsi
dire par la main, a travers les ténèbres et
F s dangers du monde, vers lo vrai bonheur
dans cette vie et dans l'autre.
C'esten effet Notre Mère Ia Sainte Ëglise,
c'est bien elle seule, qui prêche, défend,
conserve et répand la vérité et la moralité.
Sans doctrine divine et ses lois salutaires,
sans les Sacrements, instruments de la grfice
divine, qu'elle seule peut administrer, l'hu-
manitó serait depuis longtemps plongée a
nouveau dans les ténèbres de l'erreur et la
fange de l'immoralité, le monde serait rentré
dans le chaos de la barbarie et de la misère.
La Sainte Èglise est done vraiment notre
Mère elle nous a donné la vie surnaturelle,
elle nous la conserve elle nous donne ses
enseignement8, ses lois, sa direction, elle
nourrit nos ames; ellenous aime d'un amour
qu'aucune mère de ce monde na jamais
connu.
Docteur en Théologie,
par la Miséricorde de Dieu et la grace du
Saint-Siège Apostolique,
Evêque de Bruges
au Clergé et aux Fidèles de notre Diocèse,
salut et bénédiction.
Nos trés chers Frères,
Les chrétiens, fidèles a un usage trés an
cien, se plaisent asaluer l'Eglise enseignan-
ta, c'est-a-dire le Pape et les ÉVêques, en
un mot l'autorité ecclésiastique, de ce nom,
fait de respect et d'amour Notre Mère la
Sainte Eglise.
II Nous parait, surtout dans les circon-
Btances présentes, souverainement utile de
méditer les raisons qui justifiest ce titre de
Mère. Aujourd'hui ils nesont pas rares les
chrétiens quisubissent une influence nefaste
des temps actuels et perdent le respect de
l'autorité; cependant.s'il est vrai da dire que
l'attachement a l'Églisea été de tout temps
nécessaire au salut, il faut proclamer bien
haut qua notre époque plus que jamais eet
attacliement al'Église est la condition indis
pensable de salut et de prospérité pour les
individuB et pour la société.
De fait, 1'Autorité ecclésiastique mérite
de porter ce doux nom de Mère.
C'est elle qui donne la vie surnaturelle
aux Ames. Nous venions a peine de naitre,
Par ses missionnaires elle répand dans le
monde entier la lumière de la vraie civilisa
tion ces vaillant8 renoncent ce qui leur
est le plus cher, et n'hésitent pas a donner
leur vie et leur saug pour porter l'Èvangi'e
jusqu'aux extrêmités de la terre. Honneur a
l'Église, mère de tels héres 1 Mais bonte
aux ennemis de la religion, de l'Église et de
la société, traitres a la patrie, qui poussent
la haine et le cynisme jusqu'a osei' jeter sur
ces héros la boue de l'injure et de la calom-
nie.
Toujours aussi l'Église, comme une vraie
Mère, fut un foyer d'amour et de charité,
toujours et partout elle se montra pleine de
compassion et de bonté pour les faibles et
lesinfirmes, pour lespauvreset lesopprimés.
C'est l'Église qui progressivemeDt fit dis-
paraitre les injustices qui règnaient daus la
société pa'ienne elle supprima notamment
l'esclavage, revendiqua pour la femme une
dignité longtemps mécoDnue, rétablit la
sainteté du mariageaujourd'bui encore elle
fait de même dans les contrées païennes
qu'elle convertit a la foi cbrétienne.
A toutes les époques de son bistoire, elle
a créé et multiplié des institutions de tout
genre, vrais foyers d'oit rayonnent toutes les
oeuvres de miséricorde. II faut renoncer A
les énumérer ici, ces ordres religieux si
nombreux et si variés, ces innombrables
établissements de bienfaisance peur les ma-
lades, les infirmes, les orpbelins, les vieil-
lards, en un mot pour tous les indigents et
tous les miséreux.
Enfin, est-il dans le monde entier une seule
institution, qui, autant que l'Église, ait
centribué a la paix, au bien-être, a la pros
périté des peuples, et protégé, autant qu'elle,
les lettres, les sciences et les arts?
N'oublions pas,
de notre Mère la
N. T. C. F., les douleurs
Sainte Èglise c'est pour
nous tous, pour le salut des ames, pour le
bonheur de l'humanité qu'elle a souffert et
qu'elle souffre encore tous les j >urs. Voyez
les Apötres, comme ils ont travaillé et souf
fert en portant la doctrine du Christ jus
qu'aux extrémités du monde connu tous,
ils ont donné a la vérité le témoignage de
leur sang. Voyez a travers les siècles, leurs
successeurs, les Papes et les 'éques que
de labeursetque de souffranccs pour gagner
les Ames. Voyez vos Pasteurs actuels tous,
ils sont disposés, comme le Bon Pasteur, a
vereer leur sang, a donner leur vie pour les
brebis qui sont confiées a leurs soins. Ad-
mirez la vaillance de Notre Saint Père le
Pape Pie X c'est au prix des plus cruels
soucis qu'il a pu conserver intact le dépot de
la doctrine révélés, contre les attaques insi-
dieuses du modernisme quel courage n'a-t-
il pas oiontréa défendre les droits sacrés de
l'Église contre les persécuteurs que n'a-t-il
pas fait pour amener les chrétiens dèi leur
plus jeune Age a l'usage des SS. Sacrements,
et priucipalement a Ia Communion fréquente
et quotidienne, pour engager les fidèles a
prendre une part plus intime aux cérémonies
liturgiques et pour les former a une piété
plus solide.
N. T. C. F., eet exposé quoique trés
sommaire, suffit a raviver en nous Ie souve
nir des grands bienfaits, dont nous sommes
redevable a l'Église mais que ce souvenir
ne soit pas stérile Qu'il s'épanouisse en un
vif sentiment de reconnaissance, qui nous
dicte les devoirs a remplir envers notre Mère
la Sainte Èglise. Quels sont ces devoirs
Si l'Église est notre Mère, nous lui devons
respect et obéissance. Seuls des enfants
denatures pourraient refuser k leur mère le
respect et l'obéissance qui lui sont du3. Ne
soyons pas du nombre de ces chrétiens, qui
ne se font pas scrupule de manquer au res
pect, soit intérieur, soit extérieur, auquel
ont droit les Supérieurs ecclésiastiques; qui
se permettent même de les critiquer, ou du
moins n'ont pas le courage de défendre
l'Autorité ecclésiastique, quand elle est at-
taquée. En aucun cas, aujourd'hui moins que
jamais, nous ne pouvons préteüdre nous
passer des lois et des conseils de l'Église,
ni nous arroger le droit de juger jusqu'oii
s'étend la compétence de l'Autorité spirituel
le n'imitons pas non plus ces chrétiens, qui
croient pouvoir excuser leur indocilité en
l'abritant sous des distinctions plus ou moins
spécieuses. II n'appartient pas aux fidèles
de juger leurs Supérieurs ecclésiastiques
ceux-ci ne relèvqnt que de l'autorité hiérar-
chiquement supérieure et de Dieu. Ajoutons
que c'est leur faire injure, qne de les soup-
Qonner de vouloir d'une facon arbitraire
outrepasser leurs droits.
L'Église, en taat que Mère, ne peut souf-
frir 1 esprit d'insubordination ni la critique,
ni même l'obéissance donnée a contre coeur
ni accompagnée de murmures; elle dencande
une soumission simple, docile et filiale.
L'Église est notre Mère elle mérite done
aussi toute notre affection, notre attache-
ment, notre concours.
Le ceeur maternel est comme le symbole
de l'amour parfaitun amour auquel on ne
peut résister, auquel on ae peut répondre
que par l'amour, et qui surpasse tous les
autres amours, qui espère et ose tout, qui
supporte et souffre tout, un amour plus fort
que la mort Tel est, Nous l'avons dit,
l'amour que l'Église porte aux ames.
Que done notre affection pour l'Église
notre Mère soit ardente et dévouée, que
notre attacbement soit indissoluble HJhaque
fois que les intéréts de l'Église et de sa
divine mission sont en cause, nous devons
a notre tour l'aimer d'un amour qui espère
et ose tout, d'un amour qui sacrifie tout et
préfère tout souffrir plutöt que de nous
séparer d'elle. Notre amour doit être géné-
reux et dévoué en toutes circonstances a
l'Autorité spirituelle nous devons la soute-
nir par tous les moyens, la défendre, lutter
et travailler avec elle pour la sanctification
des ames, pour le salut de notre patrie,pour
le bien de l'humanité tout entière.
V
N. T. C. F., gravez profondément dans
votre esprit cette parole s'il est toujours
vrai qu'en dehors de l'Figlise il n'y a point
de salut, nous n'hésitons pas de dire que
dans les temps présents quiconque ne reste
pas étroitement et intimement attaché a
l'Eglise,!'expose au danger de fairenaufrage
dans la foi et de suivre le chemin de la
perdition Terreur est aujourd'hui si mul
tiple et si répandue, les mceurs chrétiennes
sont tellement menacées ou même entamées,
le désordre neus guette de si prés, que, si
nous ne nous appuyons sur l'Eglise avee
une confiance inébranlable et sans réserve,
nous devons nous attendre aux pires mal
heurs pour chacun de nous, cleigé et fidèles,
et pour la société chrétienne tout entièie.
Q ie le bon Dieu, le Dieu tout-puissant et
plein de miséricorde, daigne éloigner de
nous ce malheur
Pour obtenir la faveur divine, nous de
vons multiplier les oeuvres de mortification
et de penitence, observer plus fidèlement les
préceptes,suivre avec docilité les conseils de
la Saiote Eglise. II faut nous détacber de
plus en plus du monde, affolé de jouissance
et plongé dans la sensualité; nous appliquer
avec plus de soin aux exercices de religion,
et principalement nous imposer plus de sa
crifices pour sanctifier le jour du Seigneur.
Tout cela nous devons le faire d'autant plus,
que le monde semble oublier davantageson
Créateur et perdre davantage le sentiment
religieux.
iflP 2# sflP s®P s# 5# s# ssf s®# s#
Lorsque, pressé par le temps qui nous
entratne, debout et frissonnant sur le som
met oü le désir de connaitre nous a portés,
nous jetons le regard sur le chemin que nous
avons suivi, nous nous Bentons pris du
vertige du vide qui nous environne. Pour
avoir voulu nous élever au dessus de la
region commune, nous voyons le bel astre
de la vie se lever et se coucher sous uos
pieds. Le spectacle que nous découvrocs
valait-il tant d'efforts A mesure que nous
montions, n'avons-nous pas senti le froid de
l'isolement nous transir davantage Et notre
propre douleur, ne l'avons-nous pas vue
s'accroitre de toutes celles qu'il nous a fallu
contempler Silencieux spectateurs de l'agi-
tation des vivants, nous avons entendu
monter sourdement k nous, dans une atmos-
pbère raréfiée, leurs soupirs et leurs mur
mures. Nous nous érigions en interprêtes,
alors qu'il fallait bumblement nous perdre
dans la multitude infirme, proie certaine de
la mort infatigable. Nous expriinions haute-
ment nos pensées sans savoir si elles seraient
écoutées Oh misérable jeu 1 Que ne lais-
sions-nous parler les grandes voix des génies
que l'humanité enveloppe encore de son
amour A quoi bon, après tant d'autres,
chercher ces énigmes qui échappent a la
courte vue de l'esprit, et ne se révèlent
qu'aux ames adoratrices Hélason est
l'esclave de la vie trouble qui ne cesse de
fermenter eu soiC'est par amour pour elle
qu'on cherche a s'ancrer sur de la cendre,
en s'affirmant aux regards de sessemblables.
Ou craint de disparaUre avant d avoir pu
recueillir ces mille souffles qui semblent
sortir du monde esseutiel, et dont on veut,
pour l'enseignement d'autrui, former ses
paroles.
On redoute d'être surpris a l'improviste
par l'éternelle moissonneuse avant d'avoir
pu mettre en lumière toutes les expressions
de sa pensée, comme si chaque jour n'appor-
tait pas un nouvel enseignement
II n'y a nulle fin a nos propos et a nos
écritures. Si la »ature, après le temps de la
germination, a ses saisons de repos, il n'ea
est point de même pour le front de l'homme,
ni pour son cceur, car il s'y fait une levée
continue de sentiments. Quel est celui,
quelque longue que soit sa vie, qui ne doive
se résigner a périr plein de paroles A qui
est-il donné de parachever sa tache ici bag I
Que l'on soit roi ou loqueteux, génie ou
minus habens, autocrate ou plat valet, la
tombe ne touche t elle pas au berceau
Qu'il se rassure done, le mortel qui marche
en sa voie avec bonne intention, et qu'il se
console si les jours lui manquent pour
réal'ser ses aspirationsil a le Bort commun.
S'il n'a pu que j iter une graine sur cette
terre, qu'il se dise qu'elle doit germer et
ffeurir dans l'avenir a un souffle providen-
tiel.
Mais qu'il reste dans son role. Beaucoup
sont pleins d'eux-mêmes, emportés par le
désir de primer. Leurs hautes visées ne sont
pas, d'ordinaire, en rapport avec leurs mé
rites. Aussi, ces esprits se mènent par la
menace, a 1 inverse des grands coeuis qui
n'agissent que par la persuasion.
Ce sont des ambitieux ils font l'effet d'un
nain perebé sur une boule de neige pen
dant qu'il s'y prélasse, le soleil de la vérité
fond son fragile piédestal.
if\ if' if. if, if', if. if. if. if if
Encore notre Toilette
Nous avons appelé la bienveillante atten
tion de l'édilité sur la nécessité de mettre en
état plusiears frontons de nos chemins de
ronde, nous mettant surtout au point de vue
de l'sgrement de nos promenades pour les
piétons, et insistant, dès lors, plus particu-
lièrement sur la réfection du chemin de
ronde intérieur.
Le chemin de ronde extérieur, lui, tout en
étant beaucoup parcouru également par les
piétons, est généralement seul accessible
aux cyclistes. Or, nul ne a'aviserait plus
aujourd'bui de contester l'importacnce de la
locomotion cycliste. Ce n'est plus un luxe,
un sport élégant, c'est une nécessité sociale.
La bicyclette est devenue vraiment le che-
Yal de la démocratie.
Le chemin de ronde extérieur étant a
l'usage commun des piétons et des cjcqsteg;
il y a done double nécessité de veiller a son
entretien.
Au surplus, la ville serait d'autant moins
excusable de ne pas donner satisfaction anx
nombreux intéressés qu'elle peut le faire a
peu de frais. La dépense ne lui incombe que
pour une partie du chemin, sur ,le troncon
Porte de Menin, Porte de Lille. II lui suffit,
pour le restant, de rappeler a 1 Ecole de
bienfaisance de l'Etat l'obligatieu qu elle a
acceptée d'entretenir une partie de ce
chemin.
La negligence de la ville.de ce cötó,serait
done difficilement excusable. ^Quand on a la
bonne fortune de posséder une attraction
comme notre délicieux chemin de ronde ex
térieur, on doit avoir le bon esprit et la
coquetterie de la soigner jalousement.
Nous espérous qu'il aura suffi de le rap
peler a M. Quiiedroit.
sap *al 'sap sap. sap sap. sap saP s#
Nous voici en pleine quinzaine commemo
rative des immortelles apparitions de Lour
des. Il n'est guèra d'églises 011 l'on n'en
célèbre l'anniversaire par des solennités
religieuses. Ce n'est pas assez. La presse
catholique doit y revenir, a son tour car
Lourdes est toujours d'actualité, non moins
qu'en i858.
Bernadette est morte mais a l'humble
bergère de Bartrès ont succédé des foules
innombrables de pèlerins et aussi de nom
breux sceptiques. Et si la Vierge ne se mon-
tre plus dans le creux du rocher, Elle n'en
JOURNAL D'YPRES
©rgane Catholique
de I'ftrrondissement
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