La Vie Chère Le gouvernement peut-il êlre rendu responsalile Noniinalions Peclésiasliques Theatre Gransart-Courtois 1P #f* •>-. V* LTlililé sociale du Carême W* t>* if'. if*. Lógfereté ou mauvaiso Foi 779.892 755 876 755.337 800.000 \ux cultivah urs Le Grand Ueiaëue socialiste k la crise Les culliolicjues et l i crise Conclusion \ïot de la fin tV' t»* i>* Vi •■'V - SilisJ VnT.mi^ït.J succédé au cours de ces vingt dernières an- nées, sa collaboration aura été, a la fois fé- conde, éclairée et constante si le projet qui va être soumis aux deliberations du Parle ment est voté, on pourra dire qu'il en fut le principal artisan. Je le voyais, tantót a son banc, corrigeant les épreuves d'un volumineux travail. C'était son rapport sur la protection de l'enfance le document, qui comprend une centaine de pages, sera imprimé et distribué sous peu. La Commission spe'ciale a t-elle admis l'amendement déposé par le ministre de la justice en ce qui concerne l'age de jennes délinquants avons-nous demandé a M. Colaert. Non elle l'a rejete'. Et ll semble que M. Carton de Wiart soit disposé a adopter notre texte. II a paru, en effet, a la Com mission que fixer a 18 ans lage de la res- ponsabilité pénale, c'était pousserun peu trop loin les choses, Voyez les crimes un grand nombre ont pour auteurs des jeunes gens de dis-hu it ans a peine. Les absoudre, c'est aller a l'encontre du but poursuivi et favoriser la criminalité. Notre texte fixe a 16 ans accom pli^ l'époque de la responsabilité en dehors et jusqu'a cet age, les délinquants seront con- fiés a des personnes ou a des institutions qui auront pour mission de veiller sur eux. Et dans les cas de crime I L'auteur, s'il n'a pas 16 ans accomplis, pourra être maintenu, dans les conditions spéciales prévues, au dela de l'époque de sa majorité et pour un terme a déterminer. mais qui ne pourra excéder vingtannées. Sous le régime actuel, c'est le discernement qui dé- cide du sort des jeunes délinquants de moins de 16 ans cette question ne se posera plus désormais, la legislation n'admettant pas de discernement avant l'&ge de 16 ans. La Commission speciale, si elle se pro- nonce contre l'age de 18 ans proposé, se ral- lie néanmoins a d'autres amendements du ministre, uotamment a ceux qui instituent le a juge des enfants sauf certains sous-amen- dements de la Section centrale. Les autres pays se sont-ils prononcés en faveur de 18 ans Oui, a l'exception, toutefois, de l'Angle- terre. En France, le Sénat votait, le 17 juin 1911, un projet de loi dont voici la substan ce 1Soustraire les mineurs de 13 ans a toute justice tépressive aux mesures pénales se trouvent substituées des mesures de tutelle, de surveillance, d'éducation dont on ne peut connattre que la juridiction civile, statuant en chambre du conseil- j 2. Organisation de tribunaux spéciaux pour les mineurs de 18 ans une chambre spéciale juge les mineurs délinquants, a l'exclusion absolue de la Cour d'assises la publicité des audiences est limitée, ia repro duction des débats par le journal ou l'image est interdite. j Ainsi que le fait remarquer M. Carton de Wiart dans les développements de ses amen- j dements, en France, lors de la discussion de la loi sur la protection de l'enfance, vote'e au Sénat en 1911, le rapporteur constatait qu'en l'année igo5, les tribunaux correctionnels avaient eu -ajuger 4,396 enfants ègés de moins de 16 ans et que ce nombre était rnonté en 1908 a 5,698 enfants. Le nombre des prévenus agés de 16 a 18 ans i), qui était de 8,221 en l'année 1906, montait a 9,082 en 1908. I.es Cours d'assises, en France, eurent a connattre en 1906 et en 1907 du même nom bre de causes (2,692,695), a cette difference préselle est déroutantequ'en igo5 il y eut 613 accusés mineurs agés de 11 a 20 ans, et que le chiffre montait a 708 en 1907. II apparatt done qu'il y ait comme un ar ret dans le mouvement ascensionnel de la criminalité chez les adultes, correspondant a une progression effrayante de la criminalité juvenile. La loi votée en Angleterre en 190J cons- titue un système complet (réorganisation des écolesde léforme et de discipline, tribunaux spéciaux, etc.), qui va jusqu'a ['interdiction de l'uaage du tabac et l'accès des bars et cafés aux mineurs de 16 ans. tsiI par le R P. de Moreau, bénédictin De tous temps, les clne'tiens, avec plus 011 moins de tidélité, sans doute, ont correspon- du a cet esprit, aux saintes exigences de leur mère. C'est l'époque 0Ï1 les cloitres redou- blent leurs austérités. Or, aujourd'hui, dans notre petit pays, si privilégié de Dieu, est on reslé fidéle a cet esprit du Carême, fait-on penitence par- fois pour les péchés, et pour compenser cet immense bien-être au sein duquel 011 vit constamment 1 Ne faudrait-il pas confesser qu'on s'est bien relache' et que la mollesse, la sensualité ont envahi toutes les classes de la Société? Et si nous regardons au-dessus, tout d'abord, la du moins a-t on conservé ces vigoureuses traditions de foi de nos vieilles families catholiques A Bruxelles oü se groupe, brillante et choisie, une societé nombreuse, a-t-on su, au milieu de fêtes, toujours renaissantes, sauvegarder quelque chose deB moeurs primitives '1 Car, cette sociéte' apparemment donne le ton au reste du pays c'est elle qui séduit, électrice la pro vince, ct dont les exemples sont contagieux pour toutes les classes de la nation. Une classe, en effet, a toujours des devoirs a rem- plir, et lorsqu'elle marche la première, c(u elle al'influence, les ricliesses, souvent le talent et le prestige du nom, pesants sont les de voirs, et rigoureuses les obligations qu'elle doit a la Société et au pays. Or, s'acquitte-t-elle de c.tte dette avec un« sufllsante géne'rosité, est-elle un guide pour la nation et un soutien pour la Religion? Ilélas n'est-ce pas sur cette classe que le plaisir exerceun irrésistible magnétisme, de sorte qu'il est devenu une conception de la vie et qu'on ne se figure plus celle-ci sans l'accompagnement de joies frivoles, souvent coupables. Ne dirait on pas d'ailleurs que tout s'unit de nos jours, concourt a multiplier, diversifier a l'infini les occasions de se dis- traire, et que nous tenons de l'ancien régime, ce goqt des reunions délicates, ofi l'on parle de tout sans s'arrêtef a rien en même temps que ce qu'il y a de plus parfait, parmi les créations récentes les sports, l'automobilis- me, les visites aux plages les plus fréquentées, les continuelles promenades a travers l'Eu- rope. A cela s'est ajouté dans ces dernières an. nées, et ceci est un progrès, assuiément, un engouement pour les lettres et les littératures, une admiration, sans doute un peu mouton- nière, des artistes eu vogue. Dès l'abord de janvier, uu frisson de renouveau traverse la capitale. I)e bourgeoise qu'elle était, peu a peu, la ville prend des airs aristocratique on croise dans ses rues un monde plus fin, plus élégant, dans ses avenues étincellent de fringants équipages et glissent de fastueuses automobiles silencieu- ses. Le Quartier Léopold s'étire, se réveille, s'anime autant qu'il le peut. Et bientöt le branie est donné, des receptions, des bals, des diners, des réunions, de toutes sortes, officielles ou non-officielles, quand soudain éclate le carême, tel un coup d'orage dans les sourires du ciel Que va-t-011 faire S'arrêter court L'élan est donné. D'ail leurs, aurait-on encore la foi assez vive pour se mettre pendant 40 jours a une vie plus sérieuse 1 Cela est-il possible, on est si peu sérieux soi-même? Attendez on n'est pas a bout d'expédient. O.i fera un compromis, un gentil petit compromis, qui consèdera quelque chose aux consciences timorées, voire même harcelées par quelque jésuite bougon, et qui ne rognera pas trop pourtant sur les plaisirs coutumiers. On ne sautera plus. II ne se donnera plus de bal c'est enteadu. Mais les autres réunions, les diners Les diners?—On dtnera toujours. Mais je vous entends, c'est d'Agapes qu'il sagit sans doute, telles que s'en offraient les premiers cbrétiens auprès des tombeaux des martyrs, et dont la frugalité el les pieux entretiens étaient les assaissonnemeuts Non, pas tout a fait. Voyons done, passez-moi les menus s'il-vous-plaitcar si les festins passent, les menus demeurent. Öh ho 1 mais c'est magnifique cela trois, quatre, cinq, six services, et des choses délicieuses apparem ment a en juger sur les noms baroques dont on les honore. Décidément vos chrétiens sont en progrès sur les anciens. Je veux cioire cependantque c'est 'a une exception; que c'est de loin en loin, pour se refaire, quon se donne de ces repas de gargantua. Du tout, mon Père, vous vous trompez, c'est tous les jours de la semaine 011 ne danse pas, mais si les jambes chöment, l s estomacs ne sont pas au même régime. Tenez, ce jeune homme que vous connaissez, trés couvé par les mères pour son beau nom, et sa plus belle fortune encore, a re^u sept invitations a diner pour le même jour. Oui je dis bien sept Fit qu'a-t-il fait ce pauvre jeune homme Ah! bah, il n'en a accepte' qu'une, après de miel ies perplexités Mais comme il s'était décidé a respecter les exigences de l'Eglise, il a fait la collation a midi, et s'est retrouvé, vers 7 heures, devant un festin qui n'était plus du tout dans le style de sa collation. A suivre. (Suite et Fin) Quarantaines. Pour ce qui concerne le séjour i ui posé a la frontièe au bétuil étran- ger, il laut distinguer a) Les bêtes destinées a la boucherie ne subissent aucune quarantaine. b) Pour le bétail vivanton ne peut ouvrir les frontières sans infecter notre cheptel. La stomafito aphteuse qui a éprouvé notre bétail piovient de l'importation du bétail hollandals. Que serait-il arrivé si le bétail hollandais avait pu entrer libreiuent La culture eut subi un veritable déaastre. i^uaud le séjour impose a la iroutière au bétail étranger était plus réduit, qu'arrivait il? Avantde passer la frontière les marchands de bestiaux tuberculinaient les bêtes mala- des. Sous l'eff'et de cette médicamentation le bétail arrivait a la douane dans un état ex cellent. Introduces alors eu Belgique, elles venaient infecter uo3 bestiaux. La quarantaine a la frontière est done non 8eulement utile, mais nécessaire. Cette ine- sure sanitaire, prise par le Ministère, en vue de préserver nos étables 11e peut qu'être bien venue du cultivateur. Lorsque M. Wauters declare que rien de ce genre n'existe en Angleterreil commet une grossière erreur. En effet 1) Le bétail argentin sur pied n'est pas admis en Angleterre. 2) II existe en Angleterre une quarantaine de 10 jours maximum, mais généralement on abat avant. Viandes congelées. Supprimez les droits, décl re Monsieur YVauteiS, sur la viande congelée d'Argentin. Construisez des établissements spéciaux, des wagons frigorifiques et faites l'éducation des bou- chers. Les cons ilLeurs, Monsieur Wauters, ne- sont pas les payeurs Et tout d'abord l'ouvrier beige ne veut pas manger de viande eonservée, il lui faut de la viande l'raicke, Monsieur Lemonnier, depute liberal, prétendait même qu'il vou- lait manger les ineilleurs morceaux. Jadis, on a exposé a Auvers ces viandes congelées d'Argentine et personce n'en a voulu. En 1910, l'Autrichea permis l'introduc- tion de an million et demi de kilogrammes de viande congelée. Cette viande est arrkée en avril et les dernières parlies ont été ven dues en septembre A la suite d'nne assemldée de membres du Parlement allemand, les conclusions suivau- tes ont été prises: II est problable que le public ne fera pas de la viande d'Argentine une consom- mation suivie. En outre, l'introduction de ces viandes créerait un péril pour le con- u sommateur paree qu'elle permettrait aux bouchers de vendro avec lamauvaise vian- de d'Argentine leurs viandes de qualité c inférieures. Cette viande est frappée a la douane be'ge d'un droit de 15 centimes. M. Wauters ré clame la suppression de ce droit et uu e - semble de mesures destinées a favoriser la vente de cette viande étrangère. II faut n'avoir aucun souci de la protec tion a accorder a 1'Agriculture pour ïécla- mer de telles mesures. Comment L'Etat accorderait a des mar- cbandises étrangères des faveurs que n'au- raient pas les producteurs beiges !l Les viandes du pays doivent être présen- tées aux experts et ies viandes étrangères seraient dispensées de cette formalité Le gouvernement devrait installer des établissements frigorifiques Pourquoi le gouvernement Est-ce paree que M. Wauters a peur du résultat Pourquoi pas les communes? M. Wauters administre la commune de Waremme qu'il y i'asse construire un établissement irigorifi- que, qu'il fasse importer de la viaude conge lée, il pourra la vendre dans tout l'arroudis- sement trois fois moins cher que la viande de boucherie beige Voila qu'elle devait être l'attitude de Mr Wauters 1. Dans soa discours, Monsieur Wauters a declare que le bétail argentin était at eint da tuberculose a raisoit de pour cent, tandis que les 45pour cent du bétail beige (presque la moitié) était atteints de cette maladie. Cela est faux C'est uue injure laneée a nos cultivateurs; c'est déprécier, sans preuve, notre bétail et par conséquent nos éleveuis. Fin effet, voici un tableau exact qui ne pourra être contredit par persoune. ^nnées 1906 1907 1908 1909 Nombre de béte» fibattues. Nombre de béte» tuberculeuses. Pourcentage. 29.445 2 62 19.160 2,53 20.905 2,80 24.703 3,00 li y a loin de 3 pour cent a, 45 pour cent II Avec une légèreté inconcevable, Monsieur Wauters a avancé que ie cbeptel national diminuuit, que l'élevageen Belgique flèchis- sait. L'agriculture d mc était en decadence. C'est une contre vérité. Les cliifires ci- dessons eu lont foi. Popu'ation Têtes de bétail Têtes de bétail li 1000 habitants 1895 6.411.783 1 420.978 221,68 1910 7.423 781 1.823.000 245.50 Ces oliifïres se passent de commentaires. Si tons les cultivateurs suivaient pour Falimentation rationelle de leur bétail, les conseils qui leur ont été donnés par le Mini stère de 1'Agriculture et qui out paru dans une hrocbure, au lieu de nourrir leurs betes 8uivant la vieille routine, ils feraient par jour, et par héte 29 a 30 centimes d'écono- mies. Si cette métbode était appliquée a toulla cheptel, les agriculteurs beiges gugne- raient de 75 100 millions de plus par an. Pour renseiguements s'adresser au secré- tariat de l'Association catbolique a Warem me. Les droits sur l'avoine Monsieur Wauters est libre écliaugiste, il demaude la suppression de tous les droits de douane. Dans ces droits de douane sont compris les droits d'enti ée percus sur l'avoine. C'est un coup direct aux cultivateurs hes- bignons et surtout aux petits agriculteurs qui cultivent tous l'avoine et qui vendent toute leur production. Ce sont Messieurs Ancion et Cartuyvels qui eu 1895, alors qu'ils avaient contre eux tous lesdéputés iudustriels, après une bétail- le parlementaire restée célèbre ont fait YOter le droit d'entrée sur l'avoine de 3 francs aux 100 kilogrames. On se souvitnt encore de l'émouvante manifestation de reconnaissance que leur firent tous les cultivateurs de Hesbaye, sans distinction de parti. Ils avaient raison, earce droitde 3 francs a fait gagncr aux cultivateurs prés de dou ie millions Aujourd hui Monsieur Wauters demande qu'on leur retire ce benefice en supprimant les droits Veut-il done miner I'Agriculture hes- bignonne Les cultivateurs beiges vendent 400 mil lions de kilos d'avoine. Supprimer le droit de 3 francs serait faire pt rdre douze mil lions a la culture 1 Aussi, les Cultivateurs ne se laisseront pas étrangler, ils protesteront avec énergie contre la proposition malencontreuse du dé- pulé socialiste de Hity- Waremme. A la crise actuelle, le parti socialiste a un remède souverain M. Wauters l'a expliqué en ces termes II faut que la classe ouvrière vole plus loin. II faut qu'elle groupe ses energies 11 pour lulter pour une société meilleure pour 11 une société nouvelle qui la rendra mat tres- se des instruments d'échange et de produc- tion. C'est vague a dessein, Monsieur Wauters a peur d'effaroucher ses amis du cartel. Mais sa pensée a été expliquée avant lui par M. Meysmans qui, 6111908, déclarait qu'il fallait rendre la collectivité maitresse de la terre et des instruments de travailet que les pouvoirs publics devaient exproprier les propriétaires, petits et grands. Et M. Van- dervelde ajoutait le même jour a la Chambre des Représentants 11 Nous voulons appliquer la guillotine d k la propriété capitaliste, mais pas aux 11 capitalistes. Voila qui fera rire les allies de M. Wau ters. Vraiment, MM. Wauters, Mry^mans et Vandervelde sout bien aimables. Comment done exproprierez-vous. Fêst-ce avec indemnité ou sans indemnité Car enfin, un ouvrier et un cultivateur out bien le droit de conserver ce qu'ils ont gagné a la sueur de leur front Monsieur Wauters ne s'est pas expliqué. Voila le grand remède, le seul remède im portant. M. Wauters n'aura sans doute pas la pré- tention de citer comme remèdes la creation de ces caisses socialistes ou l'on préte de I'argent aux cultivateurs au taux usuraire de dixpour cent II ne prónera pas non plus comme remède la presse socialiste quotidienne qui n'a pu être fondée et qui ne peut vivre que par les subsides des socicte's cooperatives (Louis Beltrand, septembre 1910.Mouvement socia liste). Le parti catbolique a pu, giace aux oeii- vres agricoles nombreuses qu'il a fonJées, conjurer en grande partie la crise pour les cultivateui s. Grace aux Boerenbonden, aux caisses Rail- feisen, aux associations catholiques d'intérêt agricole, aux encouragements que le gouver nement a accordés a l'agriculture, la Belgi que a moins souflert de la cherté des vivres que n'importe quelle autre nation. Que serait-il advenu si le Ministère catbo lique avait comine le ministre liberal M. Ro- lin Jacquemyns, déclaré que le ministère ne pouvait rien pour l'agriculture que I'agri- culture m'avait qu'd se sauver elle-même. Telle n'a pas éte' 1 attitude de notre mi nistère. II a réduit pour six mois, dans des propor tions considerables, le prix des transports des fourrages, le prix des transports des tour- teaux, drêches, des sous-proJuits de la distil- lerie, Il fait étudier par des spécialistes la mise en valeur des terrains improductifs de la Cam pine. II a institué une commission qui s'oeeupe des causes de l'augmentation dn prix des denrées alimentaires. II a enfin relevé des salaires du persounel inférieur des chemins de (er, postes en télé- graphes. Est-ce a dire que tout est fait et qu'on a atteint la perfection en Belgique J Non, mais nous avons confiaaee dans les Minislres qui diligent le pays. Nous ne la tirerons pas nous-mêmes, et nous préférons, reproduire ce qu'imprimait de nous la Rundschau, revue allemande. Dans aucun pays l'industrie et le com- merce n'ont pris un développement aussi considérable qu'en Belgique depuis les 25 dernières années. 11 Aucun pays ne soigne mieux son indus- trie nationale que la Belgique. Et la Tribuna organe italien du parti liberal confirmait ces déclarations en disant La Belgique peut servir de modtle a tous les pays lêTEiifdpf: 6^3 Nous le luisserons dire par Monsieur Huysmans, député socialiste, qui, le dernier, a pris la parole aux Chambres au sujet de la crise. Qu'il s'arrange avec Monsieur Wauters M. C. Huysmans. Je me refuse a ren dre le Gouvernement responsable de la cherté des vivres. C. WESMAEL, rfr of OF or O» *8? OF ÜF Mgr l'Evêque de Bruges a nommé Curé a Proven, M. Lowagie, vicaire de St Martin, a Ypres. Curé a Houthem-lez Confines, M.Cardoeu, curé Wulverghem, en remplacement de M. Lanrbin, qui prend sa retraite. Curé a Wulverghem, M. Delameilleure, Curé a Wielsbeke, M. De Pratere, curé a Kerkhove. Curé a Kerkhove, M. Ketele, vicaire a Wervicq. Le theatre Crausart-Courtois fait la foi re d'Ypres oü il débutera diuaaucbe a 3 beures et 8 heures 1/2. II apporte un spectacle de Music Hall des plus intéressants et des uiieux variés et dont la composition, par sa réserve et la valeur artistique de ses ele ments en font le spectacle rêvé des families, qui, a Ypres assureront le succes de ces ex- eelientes representations. A signaler Magic Revue, Frégoli dans ces transformations Les amusants casseurs d'assiettes, le cochon drolatique, etc. Il y aura une representation tous les soirs a. 8 heures 1/2 et une matinee de gala le jeudi et le dimanche. Unbouet recommandable spectacle que l'on peut voir et entendre en conliance. tw. Toux - Rbume - Pastilles Keating: voir aux annonces. BURGERSTAND tan yper Verklaringen van den 23 Feb. tot t Maart i9l2 Geboorten Gremer Hosa, Veurnesleenweg Unpont Bertha, Dixmudestraal. Wylleman Paul, Surmont de Volsberghestr Nolf Germaine, Maloulaan. Mallet Prosper, Penneslraat. Wullepit Jeanne, De tla. rueslraat. Dick Marcel, Bruggesteenweg. Dehaerue Ivonue, Ileere J anal raat. Inion Joseph, Frezenbergstraat. Dewachler Germaine, Maloulaan. Sterlgevallen Rofliaen Justin, 61 jaar, meubelmaker, eclfig. Baeckelandt So|ihie en Devos Felicie, Boterstr Vienne Marie, 5 weken, Hijselslraat. Vanlroyen Atnelie, 78 jaar, z. b., ongehuwd, Heere Janstraat. Van Dime Catherine, 68 jaar, r. b., weduwe Opsomer Brunon, Bijselstraat. Pynoo Helena, 3 maanden, Tegelstraat. Herssens Marie, 74 jaar, b., weduwe Feys, Philippe, Poperinghesteenweg. Hoornaerl Francisca, 88 jaar, z. b weduwe Brulez Pieter, Poperinghesteenweg. Kieffer Marie, 68 jaar, z. h.. weduwe Pot Modeste, Meenenslraat. Dom a tie J ul leu27 jaar, z b., ongehuwd, Lange Thou routs'raat. Meersseman Charles, 58 jaar, pastor, Siul- Jacobskerkliof. Duhameeuw Theresia, 83 jaar, z. b., weduwe Wolff Francois en Grysou Karei, Beluikstraat. Huwelijksaankondigingen Petrus Iluwe, schoenmaker, gehuisvest le Yper, vroeger te Luik, en Angèle Bruyniiiekx naaister gehuisvest te, Yper. August Vanden Bossche, hovenier, gehuisvest te Brussi-1, vroeger te Yper, en Louise Bellin- ghen, leurster, gehuisvest te Brussel. Victor Pieken, schoenmaker, gehuisvest le Houplim-s, en Germaine Huvelie, fabriekwerk- ster, wettelijk gehuisvest te Yper, wonende Ie Houplines Vous tous qui souft'rez. de l'esto- mac, (mauvaisas digestions, uau- sées, aigreurs, brulanl, vomissements), es'sayez la Pilule antiglaireuse Walthóry at vous éprou- verez de suite uu grand soulagement.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2