La Vie Chère
Le gouvernement peut-il êlre
rendu responsalile
Noniinalions Peclésiasliques
Theatre Gransart-Courtois
1P #f* •>-. V*
LTlililé sociale du Carême
W* t>* if'. if*.
Lógfereté ou mauvaiso Foi
779.892
755 876
755.337
800.000
\ux cultivah urs
Le Grand Ueiaëue socialiste
k la crise
Les culliolicjues et l i crise
Conclusion
\ïot de la fin
tV' t»* i>*
Vi
•■'V
-
SilisJ
VnT.mi^ït.J
succédé au cours de ces vingt dernières an-
nées, sa collaboration aura été, a la fois fé-
conde, éclairée et constante si le projet qui
va être soumis aux deliberations du Parle
ment est voté, on pourra dire qu'il en fut le
principal artisan.
Je le voyais, tantót a son banc, corrigeant
les épreuves d'un volumineux travail. C'était
son rapport sur la protection de l'enfance le
document, qui comprend une centaine de
pages, sera imprimé et distribué sous peu.
La Commission spe'ciale a t-elle admis
l'amendement déposé par le ministre de la
justice en ce qui concerne l'age de jennes
délinquants avons-nous demandé a M.
Colaert.
Non elle l'a rejete'. Et ll semble que
M. Carton de Wiart soit disposé a adopter
notre texte. II a paru, en effet, a la Com
mission que fixer a 18 ans lage de la res-
ponsabilité pénale, c'était pousserun peu trop
loin les choses, Voyez les crimes un grand
nombre ont pour auteurs des jeunes gens de
dis-hu it ans a peine. Les absoudre, c'est aller
a l'encontre du but poursuivi et favoriser la
criminalité. Notre texte fixe a 16 ans accom
pli^ l'époque de la responsabilité en dehors
et jusqu'a cet age, les délinquants seront con-
fiés a des personnes ou a des institutions qui
auront pour mission de veiller sur eux.
Et dans les cas de crime I
L'auteur, s'il n'a pas 16 ans accomplis,
pourra être maintenu, dans les conditions
spéciales prévues, au dela de l'époque de sa
majorité et pour un terme a déterminer. mais
qui ne pourra excéder vingtannées. Sous le
régime actuel, c'est le discernement qui dé-
cide du sort des jeunes délinquants de moins
de 16 ans cette question ne se posera
plus désormais, la legislation n'admettant
pas de discernement avant l'&ge de 16 ans.
La Commission speciale, si elle se pro-
nonce contre l'age de 18 ans proposé, se ral-
lie néanmoins a d'autres amendements du
ministre, uotamment a ceux qui instituent le
a juge des enfants sauf certains sous-amen-
dements de la Section centrale.
Les autres pays se sont-ils prononcés
en faveur de 18 ans
Oui, a l'exception, toutefois, de l'Angle-
terre. En France, le Sénat votait, le 17 juin
1911, un projet de loi dont voici la substan
ce
1Soustraire les mineurs de 13 ans a toute
justice tépressive aux mesures pénales se
trouvent substituées des mesures de tutelle,
de surveillance, d'éducation dont on ne peut
connattre que la juridiction civile, statuant
en chambre du conseil- j
2. Organisation de tribunaux spéciaux
pour les mineurs de 18 ans une chambre
spéciale juge les mineurs délinquants, a
l'exclusion absolue de la Cour d'assises la
publicité des audiences est limitée, ia repro
duction des débats par le journal ou l'image
est interdite. j
Ainsi que le fait remarquer M. Carton de
Wiart dans les développements de ses amen- j
dements, en France, lors de la discussion de
la loi sur la protection de l'enfance, vote'e au
Sénat en 1911, le rapporteur constatait qu'en
l'année igo5, les tribunaux correctionnels
avaient eu -ajuger 4,396 enfants ègés de
moins de 16 ans et que ce nombre était
rnonté en 1908 a 5,698 enfants.
Le nombre des prévenus agés de 16 a 18
ans i), qui était de 8,221 en l'année 1906,
montait a 9,082 en 1908.
I.es Cours d'assises, en France, eurent a
connattre en 1906 et en 1907 du même nom
bre de causes (2,692,695), a cette difference
préselle est déroutantequ'en igo5 il y
eut 613 accusés mineurs agés de 11 a 20 ans,
et que le chiffre montait a 708 en 1907.
II apparatt done qu'il y ait comme un ar
ret dans le mouvement ascensionnel de la
criminalité chez les adultes, correspondant a
une progression effrayante de la criminalité
juvenile.
La loi votée en Angleterre en 190J cons-
titue un système complet (réorganisation des
écolesde léforme et de discipline, tribunaux
spéciaux, etc.), qui va jusqu'a ['interdiction
de l'uaage du tabac et l'accès des bars et cafés
aux mineurs de 16 ans.
tsiI
par le R P. de Moreau, bénédictin
De tous temps, les clne'tiens, avec plus 011
moins de tidélité, sans doute, ont correspon-
du a cet esprit, aux saintes exigences de leur
mère. C'est l'époque 0Ï1 les cloitres redou-
blent leurs austérités.
Or, aujourd'hui, dans notre petit pays, si
privilégié de Dieu, est on reslé fidéle a cet
esprit du Carême, fait-on penitence par-
fois pour les péchés, et pour compenser cet
immense bien-être au sein duquel 011 vit
constamment 1 Ne faudrait-il pas confesser
qu'on s'est bien relache' et que la mollesse, la
sensualité ont envahi toutes les classes de la
Société? Et si nous regardons au-dessus, tout
d'abord, la du moins a-t on conservé ces
vigoureuses traditions de foi de nos vieilles
families catholiques A Bruxelles oü se
groupe, brillante et choisie, une societé
nombreuse, a-t-on su, au milieu de fêtes,
toujours renaissantes, sauvegarder quelque
chose deB moeurs primitives '1 Car, cette
sociéte' apparemment donne le ton au reste du
pays c'est elle qui séduit, électrice la pro
vince, ct dont les exemples sont contagieux
pour toutes les classes de la nation. Une
classe, en effet, a toujours des devoirs a rem-
plir, et lorsqu'elle marche la première, c(u elle
al'influence, les ricliesses, souvent le talent
et le prestige du nom, pesants sont les de
voirs, et rigoureuses les obligations qu'elle
doit a la Société et au pays.
Or, s'acquitte-t-elle de c.tte dette avec un«
sufllsante géne'rosité, est-elle un guide pour
la nation et un soutien pour la Religion?
Ilélas n'est-ce pas sur cette classe que le
plaisir exerceun irrésistible magnétisme, de
sorte qu'il est devenu une conception de la
vie et qu'on ne se figure plus celle-ci sans
l'accompagnement de joies frivoles, souvent
coupables. Ne dirait on pas d'ailleurs que
tout s'unit de nos jours, concourt a multiplier,
diversifier a l'infini les occasions de se dis-
traire, et que nous tenons de l'ancien régime,
ce goqt des reunions délicates, ofi l'on parle
de tout sans s'arrêtef a rien en même temps
que ce qu'il y a de plus parfait, parmi les
créations récentes les sports, l'automobilis-
me, les visites aux plages les plus fréquentées,
les continuelles promenades a travers l'Eu-
rope.
A cela s'est ajouté dans ces dernières an.
nées, et ceci est un progrès, assuiément, un
engouement pour les lettres et les littératures,
une admiration, sans doute un peu mouton-
nière, des artistes eu vogue.
Dès l'abord de janvier, uu frisson de
renouveau traverse la capitale. I)e bourgeoise
qu'elle était, peu a peu, la ville prend des
airs aristocratique on croise dans ses rues
un monde plus fin, plus élégant, dans ses
avenues étincellent de fringants équipages et
glissent de fastueuses automobiles silencieu-
ses. Le Quartier Léopold s'étire, se réveille,
s'anime autant qu'il le peut. Et bientöt le
branie est donné, des receptions, des bals,
des diners, des réunions, de toutes sortes,
officielles ou non-officielles, quand soudain
éclate le carême, tel un coup d'orage dans
les sourires du ciel Que va-t-011 faire
S'arrêter court L'élan est donné. D'ail
leurs, aurait-on encore la foi assez vive pour
se mettre pendant 40 jours a une vie plus
sérieuse 1 Cela est-il possible, on est si peu
sérieux soi-même? Attendez on n'est pas
a bout d'expédient. O.i fera un compromis,
un gentil petit compromis, qui consèdera
quelque chose aux consciences timorées, voire
même harcelées par quelque jésuite bougon,
et qui ne rognera pas trop pourtant sur les
plaisirs coutumiers. On ne sautera plus. II
ne se donnera plus de bal c'est enteadu.
Mais les autres réunions, les diners Les
diners?—On dtnera toujours. Mais je
vous entends, c'est d'Agapes qu'il sagit sans
doute, telles que s'en offraient les premiers
cbrétiens auprès des tombeaux des martyrs,
et dont la frugalité el les pieux entretiens
étaient les assaissonnemeuts Non, pas tout
a fait. Voyons done, passez-moi les menus
s'il-vous-plaitcar si les festins passent, les
menus demeurent. Öh ho 1 mais c'est
magnifique cela trois, quatre, cinq, six
services, et des choses délicieuses apparem
ment a en juger sur les noms baroques dont
on les honore. Décidément vos chrétiens sont
en progrès sur les anciens. Je veux cioire
cependantque c'est 'a une exception; que
c'est de loin en loin, pour se refaire, quon se
donne de ces repas de gargantua. Du tout,
mon Père, vous vous trompez, c'est tous les
jours de la semaine 011 ne danse pas, mais
si les jambes chöment, l s estomacs ne sont
pas au même régime. Tenez, ce jeune
homme que vous connaissez, trés couvé par
les mères pour son beau nom, et sa plus belle
fortune encore, a re^u sept invitations a diner
pour le même jour. Oui je dis bien sept
Fit qu'a-t-il fait ce pauvre jeune homme Ah!
bah, il n'en a accepte' qu'une, après de miel
ies perplexités Mais comme il s'était décidé
a respecter les exigences de l'Eglise, il a fait
la collation a midi, et s'est retrouvé, vers 7
heures, devant un festin qui n'était plus du
tout dans le style de sa collation.
A suivre.
(Suite et Fin)
Quarantaines. Pour ce qui concerne le
séjour i ui posé a la frontièe au bétuil étran-
ger, il laut distinguer
a) Les bêtes destinées a la boucherie ne
subissent aucune quarantaine.
b) Pour le bétail vivanton ne peut ouvrir
les frontières sans infecter notre cheptel.
La stomafito aphteuse qui a éprouvé notre
bétail piovient de l'importation du bétail
hollandals.
Que serait-il arrivé si le bétail hollandais
avait pu entrer libreiuent La culture eut
subi un veritable déaastre.
i^uaud le séjour impose a la iroutière au
bétail étranger était plus réduit, qu'arrivait
il? Avantde passer la frontière les marchands
de bestiaux tuberculinaient les bêtes mala-
des. Sous l'eff'et de cette médicamentation le
bétail arrivait a la douane dans un état ex
cellent. Introduces alors eu Belgique, elles
venaient infecter uo3 bestiaux.
La quarantaine a la frontière est done non
8eulement utile, mais nécessaire. Cette ine-
sure sanitaire, prise par le Ministère, en
vue de préserver nos étables 11e peut qu'être
bien venue du cultivateur.
Lorsque M. Wauters declare que rien de
ce genre n'existe en Angleterreil commet
une grossière erreur.
En effet 1) Le bétail argentin sur pied
n'est pas admis en Angleterre.
2) II existe en Angleterre une quarantaine
de 10 jours maximum, mais généralement
on abat avant.
Viandes congelées. Supprimez les
droits, décl re Monsieur YVauteiS, sur la
viande congelée d'Argentin. Construisez
des établissements spéciaux, des wagons
frigorifiques et faites l'éducation des bou-
chers.
Les cons ilLeurs, Monsieur Wauters, ne-
sont pas les payeurs
Et tout d'abord l'ouvrier beige ne veut
pas manger de viande eonservée, il lui faut
de la viande l'raicke, Monsieur Lemonnier,
depute liberal, prétendait même qu'il vou-
lait manger les ineilleurs morceaux.
Jadis, on a exposé a Auvers ces viandes
congelées d'Argentine et personce n'en a
voulu.
En 1910, l'Autrichea permis l'introduc-
tion de an million et demi de kilogrammes
de viande congelée. Cette viande est arrkée
en avril et les dernières parlies ont été ven
dues en septembre
A la suite d'nne assemldée de membres du
Parlement allemand, les conclusions suivau-
tes ont été prises:
II est problable que le public ne fera
pas de la viande d'Argentine une consom-
mation suivie. En outre, l'introduction de
ces viandes créerait un péril pour le con-
u sommateur paree qu'elle permettrait aux
bouchers de vendro avec lamauvaise vian-
de d'Argentine leurs viandes de qualité
c inférieures.
Cette viande est frappée a la douane be'ge
d'un droit de 15 centimes. M. Wauters ré
clame la suppression de ce droit et uu e -
semble de mesures destinées a favoriser la
vente de cette viande étrangère.
II faut n'avoir aucun souci de la protec
tion a accorder a 1'Agriculture pour ïécla-
mer de telles mesures.
Comment L'Etat accorderait a des mar-
cbandises étrangères des faveurs que n'au-
raient pas les producteurs beiges !l
Les viandes du pays doivent être présen-
tées aux experts et ies viandes étrangères
seraient dispensées de cette formalité
Le gouvernement devrait installer des
établissements frigorifiques Pourquoi le
gouvernement
Est-ce paree que M. Wauters a peur du
résultat
Pourquoi pas les communes? M. Wauters
administre la commune de Waremme qu'il
y i'asse construire un établissement irigorifi-
que, qu'il fasse importer de la viaude conge
lée, il pourra la vendre dans tout l'arroudis-
sement trois fois moins cher que la viande
de boucherie beige
Voila qu'elle devait être l'attitude de Mr
Wauters
1.
Dans soa discours, Monsieur Wauters a
declare que le bétail argentin était at eint da
tuberculose a raisoit de pour cent, tandis
que les 45pour cent du bétail beige (presque
la moitié) était atteints de cette maladie.
Cela est faux C'est uue injure laneée a nos
cultivateurs; c'est déprécier, sans preuve,
notre bétail et par conséquent nos éleveuis.
Fin effet, voici un tableau exact qui ne
pourra être contredit par persoune.
^nnées
1906
1907
1908
1909
Nombre
de béte» fibattues.
Nombre de
béte» tuberculeuses. Pourcentage.
29.445 2 62
19.160 2,53
20.905 2,80
24.703 3,00
li y a loin de 3 pour cent a, 45 pour cent
II
Avec une légèreté inconcevable, Monsieur
Wauters a avancé que ie cbeptel national
diminuuit, que l'élevageen Belgique flèchis-
sait. L'agriculture d mc était en decadence.
C'est une contre vérité. Les cliifires ci-
dessons eu lont foi.
Popu'ation Têtes de bétail Têtes de bétail
li 1000 habitants
1895 6.411.783 1 420.978 221,68
1910 7.423 781 1.823.000 245.50
Ces oliifïres se passent de commentaires.
Si tons les cultivateurs suivaient pour
Falimentation rationelle de leur bétail, les
conseils qui leur ont été donnés par le Mini
stère de 1'Agriculture et qui out paru dans
une hrocbure, au lieu de nourrir leurs betes
8uivant la vieille routine, ils feraient par
jour, et par héte 29 a 30 centimes d'écono-
mies. Si cette métbode était appliquée a
toulla cheptel, les agriculteurs beiges gugne-
raient de 75 100 millions de plus par
an.
Pour renseiguements s'adresser au secré-
tariat de l'Association catbolique a Warem
me.
Les droits sur l'avoine
Monsieur Wauters est libre écliaugiste,
il demaude la suppression de tous les droits
de douane.
Dans ces droits de douane sont compris les
droits d'enti ée percus sur l'avoine.
C'est un coup direct aux cultivateurs hes-
bignons et surtout aux petits agriculteurs
qui cultivent tous l'avoine et qui vendent
toute leur production.
Ce sont Messieurs Ancion et Cartuyvels
qui eu 1895, alors qu'ils avaient contre eux
tous lesdéputés iudustriels, après une bétail-
le parlementaire restée célèbre ont fait YOter
le droit d'entrée sur l'avoine de 3 francs aux
100 kilogrames.
On se souvitnt encore de l'émouvante
manifestation de reconnaissance que leur
firent tous les cultivateurs de Hesbaye,
sans distinction de parti.
Ils avaient raison, earce droitde 3 francs
a fait gagncr aux cultivateurs prés de dou ie
millions
Aujourd hui Monsieur Wauters demande
qu'on leur retire ce benefice en supprimant
les droits
Veut-il done miner I'Agriculture hes-
bignonne
Les cultivateurs beiges vendent 400 mil
lions de kilos d'avoine. Supprimer le droit
de 3 francs serait faire pt rdre douze mil
lions a la culture 1
Aussi, les Cultivateurs ne se laisseront
pas étrangler, ils protesteront avec énergie
contre la proposition malencontreuse du dé-
pulé socialiste de Hity- Waremme.
A la crise actuelle, le parti socialiste a un
remède souverain M. Wauters l'a expliqué
en ces termes
II faut que la classe ouvrière vole plus
loin. II faut qu'elle groupe ses energies
11 pour lulter pour une société meilleure pour
11 une société nouvelle qui la rendra mat tres-
se des instruments d'échange et de produc-
tion.
C'est vague a dessein, Monsieur Wauters
a peur d'effaroucher ses amis du cartel.
Mais sa pensée a été expliquée avant lui
par M. Meysmans qui, 6111908, déclarait
qu'il fallait rendre la collectivité maitresse de
la terre et des instruments de travailet que
les pouvoirs publics devaient exproprier les
propriétaires, petits et grands. Et M. Van-
dervelde ajoutait le même jour a la Chambre
des Représentants
11 Nous voulons appliquer la guillotine d
k la propriété capitaliste, mais pas aux
11 capitalistes.
Voila qui fera rire les allies de M. Wau
ters.
Vraiment, MM. Wauters, Mry^mans et
Vandervelde sout bien aimables.
Comment done exproprierez-vous. Fêst-ce
avec indemnité ou sans indemnité
Car enfin, un ouvrier et un cultivateur out
bien le droit de conserver ce qu'ils ont gagné
a la sueur de leur front
Monsieur Wauters ne s'est pas expliqué.
Voila le grand remède, le seul remède im
portant.
M. Wauters n'aura sans doute pas la pré-
tention de citer comme remèdes la creation
de ces caisses socialistes ou l'on préte de
I'argent aux cultivateurs au taux usuraire
de dixpour cent
II ne prónera pas non plus comme remède
la presse socialiste quotidienne qui n'a pu
être fondée et qui ne peut vivre que par les
subsides des socicte's cooperatives (Louis
Beltrand, septembre 1910.Mouvement socia
liste).
Le parti catbolique a pu, giace aux oeii-
vres agricoles nombreuses qu'il a fonJées,
conjurer en grande partie la crise pour les
cultivateui s.
Grace aux Boerenbonden, aux caisses Rail-
feisen, aux associations catholiques d'intérêt
agricole, aux encouragements que le gouver
nement a accordés a l'agriculture, la Belgi
que a moins souflert de la cherté des vivres
que n'importe quelle autre nation.
Que serait-il advenu si le Ministère catbo
lique avait comine le ministre liberal M. Ro-
lin Jacquemyns, déclaré que le ministère ne
pouvait rien pour l'agriculture que I'agri-
culture m'avait qu'd se sauver elle-même.
Telle n'a pas éte' 1 attitude de notre mi
nistère.
II a réduit pour six mois, dans des propor
tions considerables, le prix des transports des
fourrages, le prix des transports des tour-
teaux, drêches, des sous-proJuits de la distil-
lerie,
Il fait étudier par des spécialistes la mise
en valeur des terrains improductifs de la
Cam pine.
II a institué une commission qui s'oeeupe
des causes de l'augmentation dn prix des
denrées alimentaires.
II a enfin relevé des salaires du persounel
inférieur des chemins de (er, postes en télé-
graphes.
Est-ce a dire que tout est fait et qu'on a
atteint la perfection en Belgique J
Non, mais nous avons confiaaee dans les
Minislres qui diligent le pays.
Nous ne la tirerons pas nous-mêmes, et
nous préférons, reproduire ce qu'imprimait
de nous la Rundschau, revue allemande.
Dans aucun pays l'industrie et le com-
merce n'ont pris un développement aussi
considérable qu'en Belgique depuis les 25
dernières années.
11 Aucun pays ne soigne mieux son indus-
trie nationale que la Belgique.
Et la Tribuna organe italien du parti
liberal confirmait ces déclarations en disant
La Belgique peut servir de modtle a tous
les pays lêTEiifdpf:
6^3
Nous le luisserons dire par Monsieur
Huysmans, député socialiste, qui, le dernier,
a pris la parole aux Chambres au sujet de la
crise.
Qu'il s'arrange avec Monsieur Wauters
M. C. Huysmans. Je me refuse a ren
dre le Gouvernement responsable de la
cherté des vivres.
C. WESMAEL,
rfr of OF or O» *8? OF ÜF
Mgr l'Evêque de Bruges a nommé
Curé a Proven, M. Lowagie, vicaire de
St Martin, a Ypres.
Curé a Houthem-lez Confines, M.Cardoeu,
curé Wulverghem, en remplacement de
M. Lanrbin, qui prend sa retraite.
Curé a Wulverghem, M. Delameilleure,
Curé a Wielsbeke, M. De Pratere, curé a
Kerkhove.
Curé a Kerkhove, M. Ketele, vicaire a
Wervicq.
Le theatre Crausart-Courtois fait la foi re
d'Ypres oü il débutera diuaaucbe a 3 beures
et 8 heures 1/2. II apporte un spectacle de
Music Hall des plus intéressants et des
uiieux variés et dont la composition, par sa
réserve et la valeur artistique de ses ele
ments en font le spectacle rêvé des families,
qui, a Ypres assureront le succes de ces ex-
eelientes representations.
A signaler Magic Revue, Frégoli dans
ces transformations Les amusants casseurs
d'assiettes, le cochon drolatique, etc.
Il y aura une representation tous les soirs
a. 8 heures 1/2 et une matinee de gala le
jeudi et le dimanche.
Unbouet recommandable spectacle que
l'on peut voir et entendre en conliance.
tw. Toux - Rbume - Pastilles Keating:
voir aux annonces.
BURGERSTAND tan yper
Verklaringen van den 23 Feb. tot t Maart i9l2
Geboorten
Gremer Hosa, Veurnesleenweg
Unpont Bertha, Dixmudestraal.
Wylleman Paul, Surmont de Volsberghestr
Nolf Germaine, Maloulaan.
Mallet Prosper, Penneslraat.
Wullepit Jeanne, De tla. rueslraat.
Dick Marcel, Bruggesteenweg.
Dehaerue Ivonue, Ileere J anal raat.
Inion Joseph, Frezenbergstraat.
Dewachler Germaine, Maloulaan.
Sterlgevallen
Rofliaen Justin, 61 jaar, meubelmaker, eclfig.
Baeckelandt So|ihie en Devos Felicie, Boterstr
Vienne Marie, 5 weken, Hijselslraat.
Vanlroyen Atnelie, 78 jaar, z. b., ongehuwd,
Heere Janstraat.
Van Dime Catherine, 68 jaar, r. b., weduwe
Opsomer Brunon, Bijselstraat.
Pynoo Helena, 3 maanden, Tegelstraat.
Herssens Marie, 74 jaar, b., weduwe Feys,
Philippe, Poperinghesteenweg.
Hoornaerl Francisca, 88 jaar, z. b weduwe
Brulez Pieter, Poperinghesteenweg.
Kieffer Marie, 68 jaar, z. h.. weduwe Pot
Modeste, Meenenslraat.
Dom a tie J ul leu27 jaar, z b., ongehuwd,
Lange Thou routs'raat.
Meersseman Charles, 58 jaar, pastor, Siul-
Jacobskerkliof.
Duhameeuw Theresia, 83 jaar, z. b., weduwe
Wolff Francois en Grysou Karei, Beluikstraat.
Huwelijksaankondigingen
Petrus Iluwe, schoenmaker, gehuisvest le
Yper, vroeger te Luik, en Angèle Bruyniiiekx
naaister gehuisvest te, Yper.
August Vanden Bossche, hovenier, gehuisvest
te Brussi-1, vroeger te Yper, en Louise Bellin-
ghen, leurster, gehuisvest te Brussel.
Victor Pieken, schoenmaker, gehuisvest le
Houplim-s, en Germaine Huvelie, fabriekwerk-
ster, wettelijk gehuisvest te Yper, wonende Ie
Houplines
Vous tous qui souft'rez. de l'esto-
mac, (mauvaisas digestions, uau-
sées, aigreurs, brulanl, vomissements), es'sayez
la Pilule antiglaireuse Walthóry at vous éprou-
verez de suite uu grand soulagement.