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ïéléplione 52
Sainedi 9 Mars 1912
ie N° 10 centimes
47 Année N° 4724
La familie Malou
La Bonne Mort
Kaltefeest
Les funérailles
du Rév. M. MEERSSEMAN,
curé de Saint-Jacques
Communion Solennelle
Injustices sociales
et inégalités sociales
On s'aboune rue au Beurre, 36, Ypres, et tous les bureaux de poste du
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D'une feuille anticléricale Jeudi a
été célébré en la collégiale des Saints Mi
chel et Gudule un service religieux a la mé-
moire de la baronne Alfred d'Huart.
La défunte était la femme du sénateur
d'Huart et la mère du député du même nom
elle était, en outre la belle-mère du baron
de Broqueville, ministre des chemins de fer
et chef du cabinet et du gouverneur de
Luxembourg.
La baronne Alfred d'Huart était l'ainée
des quatre enfants de feu Jules Malou il
reste a cette heure le PP. Malou, son frère,
qui appartient a la compagnie de Jésus.
La descendance directe patronymique du
célèbre homme d'Etat beige peut done être
considérée comme éteinte.
Jules Malou eut été heureux de voir son
fils entrer dans la bataille et devenir un
politicien. Maïs il ne contraria en rien ses
volontés le père s'inclina respeclueusement
devant la vocation du fils.
dependant il exigea, en quelque sorte que
sa fille et ses p»tits enfants éponsaient des
politiciens. Son désir a été realise issus de
lui ou se rattacbant a sou nom puisque
deux deputes et un Bénateur le sont par les
liens les plus étroits de familie.
Ayant appris que le ministre des chemins
de fer actuel se préparait a briguer un siège
de conseiller provincial, Malou le manda a
son lit de mort
- Je suis heureux, dit-il, que tu te sois
décidé a entrer dans la politique mainte-
nant, mes désirs sont exaucés et je puis
mourir en paix...
Malou qui passait, comme Frère-Orban,
d'ailleurs, pour un personnage inabordable,
était 1 homme simple et charmant par ex
cellence, mais en matière de principes,
c'était un sectaire, un intransigeant. Sa
bourse était largement ouverte a toutes les
ceuvres, a la condition qu'elies fussent in.
spirées par i'Èglise ou par son parti. II dé-
pensait sans compter lorsqu'il s'agissait du
triomphe de ses idéés ou de ses amis.
Malou vient de malice
En changeant ou en ice.
disait Frère-Orban qui ne connut guère
d'adversaire d'apparence plus souple partant
plus fuyant mais aussi plus redoutable.
Au temps oü il vivait,Jules Malou habitait
un sonaptueux hotel de la rue de la Loi eet
hotel est occupé par son gendre, le sénateur
baron d'Huart. A l'époque du père Malou,
limmeuble, oü l'ou ne discutait que des
questions de politique ou de pbilosopbie
religieuse, était plutót grave. Les réunions
mondaiaes n'y étaient guère fréquentes. Une
lignée nouvelle apportant avec elle la jeu- f
nesse et la grfice, transforma l'atmospbère f
du vieux domaine et il n'y a pas quinze jours
d'Anatole France. On y compte a peu prés
une dizaine d'attractions oü teut le plaisir
consiste dans le mouvement.
Oü 1 écrivain francais est moins heureux
dans sa psychologie des plaisirs de foire,
c'est lorsqu'il ajoute Plus tard nous re-
doulons ces machines a mouvement. Nous
craignons que le moindre choc ne ramine en
nous des souffrances engourdie3. Mais dans
rage divin des chevaux de bois,toute secous-
se éveille une volupté.
Mettons que chez beaucoup de nos con
temporains l'enfance se prolonge démesuré-
ment, car il s'en faut de beaucoup que les
enfants de deux ou trois lustres soient les
seuls clients de toutes ces attractions. Dans
plusieurs d'öntre elles, au Skaeting surtout,
les adultes sont même en majorité comme
ils le sont également et bien plus encore
dans les loges et tbéatres oü le mouvement
ne constitue plus l'élément d'attraction.
Aprè3 cela, que les enfants s'amusent
grands et petits nous n'y trouvons pas a
redire.Mais cette ruée vers tous les plaisirs,
même les plus enfantins, ne laisse pas que
d'étonner par ces temps de vie chère. On est
vraiment mal venu de se plaindre de la
cberté de tout ce qui est essentiel k l'exis-
tence, lorsqu'oa trouve toujours de qu-oi se
payer ces pures supeifluités que sont les
plaisirs quelconques.
Mais qui sait Peut être n'y a-t il d'éton-
naut, en l'affaire, que notre propre éconne-
ment. Peut être avons nous tort d'exclure
l'amusemeut des néceBsités essenlielles de la
vie.
I)e fait, il n'y a pas a le nier, il y a quel
que chose dechangédan8 le monde.L'homme
ne vit plus seulement de pain, mais encore
de journaux, de plaisirs et d'alcool.
2#. ïl$ S#. lif
Quel scandale dans le monde chrétien
lorsque se répand la nouvelle qu'un tel est
mort presque subitement et qu'il a refusé de
se confesser au prêtre accouru pour l'assis-
ter
Distinguons cependant. Si, a l'ordinaire,
une telle attitude de la part d'un mourant
fait scandale, il n'en va plus de même lors
qu'il s'agit d'une sainte personne, d'un prê
tre ou d'un religieux modèle, par exemple.
Dans ce cas, tout au contraire, le scandale
fait place a une profonde édification.
Le chrétien qui meurt de la sorte y va, ce
faisant, d'une dernière predication d'exem-
ple après avoir, par sa conduite, appris a
bien vivre, il enseigne a bien mourir.
II est certes possible de bien mourir sans
avoir vécu saintement mais rien n'est
moins certain, et c'est folie pure que d'en
encore, tandis que la santé de la baronne 1 courir la chance de ProPos délibóré,car cette
d'Huart ne donnait lieu a aucune inquié-
tude un bal, offert par les petits enfants
de 1 ancien ministre clérical, réunissait dans
les salons toute la jeunesse dorée de la
capitale.
s* S* 5* m sOt 3*
Anatole France a analysé jadis la volupté
que procurent les manéges de chevaux de
bois, les manéges de vélocipèdes, les che
vaux a ressort qui galopent sur place, les
moutagues russes, les balancjoires, les ba
teaux accompliasantdansun perpétuelroulis
leur périple circulaire, etc. Le cheval de
bois, concluait-il, durera autant quel'huma-
nité, car il répond a un instinct profond de
la jounesse et de l'enfance. II satisfait ce
besoin de mouvement, ce désir de vertige,
cette envie secrete d'etre emportó, bercé,
ravi, qu'on éprouve na'ivement aux premiè
res heures de la vie, aux heures enfantines,
aux heures virginales.
Notre Kattefeest de 1912 canfirme, une
fois de plus, la justesse de l'obBervation
chance est quasi nulle, bien moins a raison
des obstacles d'ordre physique qui pourront
survenir qu a raison des difficultés d'ordre
moral qu'on accumule pour l'heure suprème,
par le fait des graces qu'on repousse tandis-
qu'on dispose de tous 3es meyens.
Le seul moyen de bien mourir a coup sftr
c'est de mourir en quelque sorte tous les
jours, en se préparant sans cesse a la mort
ou plutót en vivant de telle sorte que la
mort, a quelque moment qu'elle survienne,
nous trouve tout préparés.
En agir autrement, c'est mépriser les
enseignements du divin Maitre qui nous a
prévenus qu'il viendrait comme un voleur
c'est lancer un défi permanent a sa miséri-
corde.
Au reste, nous n'entendons pas y aller
d'un sermon. Mais la presse est amenée a
enregistrer tant de faits et gestes peu édi-
fiauts, qu'il fait bon y trouver parfois l'heu-
reuse diversion d'un spectacle malgré tout
consolaxt, quoique tout endeuillé.
A voir mourir avec une telle sérénité d'a me
le parfait chrétien a considérer, d'autre
part, les affres ou les désespoirs qui accom-
pagnent la fin de ceux qui vécurent leur
vie on comprend mieux la devise des gens
de vie austère Le plaisir de mourir sans
peine vaut bien la peine de vivre sans
plaisir.
Lejour et l'heure de ma mort me sont
cacbésafiu que je sois pret a toute heure.
Eb bien suis-je prêt
S. lgnace.
II est vrai que Dieu nous a promis le par
don, si vous vous repentez mais vous
a-t- II assure le jour de demain
V. Louis de Blois.
Laraoit, les réprouves la subissent avec
horreur
lion, les parfaits l'accueillent avec joie
S. August in.
prenait bienlöt que le révéreud curé
Meersseman n'était plus... Poignante nou-
veile, douloureuse surprise 1 II n'y avait
qu'une voix pour faire l'éloge du détunt et
pour redire son inépuisable bonté et toute
son affabilité.
L'affabilité était le trait saillant de son
caractère, la qualité maitresse de son coeur.
Pour le prouver, l'orateur appela en témoi-
gnage cette foule énorme de paroissiens,
d'amis et de connaissances présents a cette
triste cérémonie. II montre la manifestation
de cette bonté dans les amitiés qu'il se créa
dès le séminaire et dans le bien qu'il fit aux
ames confiées a ses soins.
Né a Tourcoing le 3 Janvier 1854, le
défuut passa les quatorze premières années
de son sacerdoce au Collége Saint Vincent
de Paul, com-ne surveillant des internes.
Vicaire de la paroisse de St Vaast a Menin
"K>repiuuY«3ia nuuisa«iH .«vee de ,g ,894, il fut nommé curé de Luin-
les justesl acceptent avec résigna- gne en l8 Neuf ans ès. le 2g Mai 3>
parfaits l'accueillent avec joie. - - x.
Ce sera pour nous on grand sujet dc con
solation a l'heure de la mort, quand nous
verrons que nous devons être jugés par Celui
que nous aurons airné par dessus toules
choses en uotre vie.
Ste Thérèse.
Une partie notable de la population yproise
a assisté, lundi matin, aux funérailles solen-
nelles du regretté curé de Saint-Jacques. Le
défilé a la mortuaire fut trés long. Remarque
toutes les autorités locales, de nombreux
membres du clergé de la region environ-
nante et du Nord de la France, ainsi que des
amis de Menin et de Luingne, oü M. Meers
seman avait exercé son ministère.
A 11 heures, la levée du corps fut faite par
M. le chanoine de Brouwer, curé-doyen de
St-Martin. Les coins du poêle étaient tenus
par MM. Colaert, bourgmestre et député,
Iweins d'Eeckhoutte, conseiller provincial et
président du conseilde fabrique de St Jacques,
Delaere, curé de St Pierre et Van Rycke-
ghem, curé d'Hollebeke. Marchant en double
file, une trentaine de jeunes élèves des écoles
catholiques, le crêpe au bras et portant une
lanterne, escortaient la dépouille mortelle.
Le deuil était conduit par M. l'abbé Dumez,
professeur de sciences au petit séminaire de
Roulers, accompagné de deux amis intimes
du défunt, MM. Duponchel, curé a Couillet
et Rooms, curé a Becelaere.
M. le chanoine de Brouwer célébra le
service, assisté de prêtres appartenant au
cours du défunt. La messe, en plain chant
grégorien, fut chantée par les élèves du col
lége Saint Vincent de Paul et les chantres
des églises.
A l'offrande, ce fut un défilé interminable
oü lss ouailles de St Jacques, les amis de la
ville et de l'étranger et les membres du clergé
étaient largement représentés.
L'assistance a 13 messe des dames était
également aussi nombreuse que choisie, et
l'offrande y dura tout le temps du service.
A Tissue de la cérémonie, M. le doyen
monta en chaire pour prononcer l'éloge
funèbre du défunt. Sous le coup de la plus
profonde émotion,il fit revivre le parent bien
aimé, le pasteur zélé, l'ami fidéle. Parlant de
sa mort si frappante, il ditLa veille, dans
cette même église, il avait fait tout son
service. Le soir, il était encore sorti pour
remplir les devoirs de sa charge pastorale.
Au retour, il s'arrêta en iace de l'église, en
compagnie d'un ami, et, contemplant avec
satisfaction la flêche a peu prés terminée,
il exprima sa joie de pouvoir prochaine-
ment saluer son achèvement... Hélas le
lendemain, 27 février, la ville entière ap-
il fut appelé a succéder a M. le chanoine
j Duclos en qualitéde curé de St Jacques. Son
installation eut lieu le i5 Juin suivant.
Partout son amabilité lui gagna les cceurs
a Dieu. L'ascendant de sa bonté fut extréme
et il sen servit pour faire du bien aux ames
que son zèle pouvait atteindre et parmi
ceux qui se dérobaient a son action, il ne
comptait aucun ennemi.
Le souvenir de sa bonté, dit l'orateur en
v terminant son discours, restera grave dans
j tous les coeurs et lui vaudra de la part du
I Pasteur suprème la couronne de gloire
comme récompense. Nous confierons a la
terre bénite son -corps inanimé, mais son
ame immortelle vivra de beauté éternelle.
Seigneur Jésus, donnez-lui le repos éternel
et que la lumière perpétuelle brille pour
j lui.
I Après avoir prononcé cette oraison funè-
bre, le vénéré doyen chanta Tabsoute et con-
duisit le corps, toujours escorte d'une foule
i nombreuse, au cimetière oü eurent lieu les
suprêmes adieux.
11 était réellement bon, le digne curé de
St Jacques, accueillant et affectueux pour
tous. Son air avenant et son aimable sourire,
les bons mots et les réparties joyeuses dont il
savait e'gayer la conversation, sa bonne hu
meur toujours égale, les bonnes paroles qu'il
puisait dans son bon coeur, son caractère
franc et loyal, dénué de toute brusquerie, le
faisaieni aimer et rechercher et lui permet-
taient de laire beaucoup de bien. II savait
que la lecon qui plait est toujours la mieux
écoutée et posséJait Tart de reprendre sans
froisser. Sss instructions étaient claires com
me aussi le timbre de sa voix. Sa piété et sa
vertu étaient édifiantes. 11 faisait son devoir
avec simplicité et ponctualité, se contentant
de faire du bien sans bruit.
L'école qu'il créa au Verlorenhoek
témoigne de sa soliicitude pour Tinstruction
du pauvre, et la tour monumentale de son
église, devenue comme son monument funè
bre,dira son zèle pour la beauté de la maison
de Dieu.
La mort, quoiqu'imprévue, le trouva prêt
comparaitre devant Dieu. Fréquemment
oppressé et éprouvant les étouffements d'une
affection cardiaque trés aigue, il ne pouvait
selfaire illusion sur le mal qui le minait et
devait soupconner un denouement fatal. II
conservait toutefois son calme et sa jovialité,
cherchant a accomplir son devoir jusqu'au
bout. La mort se présenta inopinément: elle
1 netroubla point sa sérénité et ce fut sans
emotion qu'il répondit aux dernières prières
j de l'église jusqu'a ce que sa voix s'éteignit
1 avec sa vie. Pieux keteurs, priez pour le
repos de son ême
R. I. P.
Pour vos achats de Livres de Prières
Chapelets, Images, Cadeaux, etc., adressen
Le Socialisme doit ea vogue a Tindifférea-
ce en matières religieuses si diaboliquemsat
entretenue au sein de la masse laborieuse,
par la bourgeoisie voltarienne. Cette vérité
n'a pas besoin de demonstration, tellement
elle est évidente. Aux temps heureux oü les
cérémonies religieuses attiraient le peuple
dans les Eglises, on ae voyait pas dans aoi
rues ces énergumènes a face humaine qui, les
points fermés et la menace aux lèvrea, se
ruent violemment sur leurs frères plus fortu-
nés. La religion dont ils connaissaient les
dirias préceptes les arrêtait dans leur élan
sauvage et formait un précieux contrepoids
a leurs désirs coupables. D'un autre cöté
ceux qui possédaient, comprenaient mieux
aussi leurs devoirs, en les mettant ea prati
que, s'intéressaient généreusement au sort
des miséreux.
C'est de eet élan magnifique de la charité
bien comprise que sont ce'es ces oeuvres de
bienfaisance dont il reste encore, gr&ce a
Dieu, de glorieux vestiges, malgré les efforts
iuouïs qui ont été testes pour découragerles
généreux donateurs.
vous au bureau du Journal.
L'abandon des pratiques religieuses a
donné naissance a cette poussée terrible qui,
venant de bas en haut, menace d'ébranler
les collonnes de notre edifice social. Des cris
de rage se font entendre et au lieu de faire
cesser ces sinistres clameurs, les socialistes
font tout ce qui est en leur pouvoir pour en
prolonger l echo. I s dépeignent sous les plus
sombres couleurs la misère imméritée d'une
categorie de travailleurs, ils généralisent a
plaisir cette misère, et petit a petit, ils en
arrivent a faire de Touvrier un paria, un
révolté. lis n'ont dans la bouche que ces
mots.« Voulant la justice pour le Travail-
leur, nous voulons mettre fiu aux injustices
sociales Injustices sociales 1 Voila leur
cri de guerre et pour peu que vous leur
demandez ce qu'ils entendent par la, ils vous
répondront sans sourciller Nous voulons
pour Touvrier la possibilitédejouir das biens
terrestres tout comme le capitaliste Eb
bien n'en déplaise a ces écenomistes bien
rentés, mais nous leurs disons que depuis
1889, il n'y a plus d'injustices sociales pro-
prement dites. Faut-il leur rappeler que de
puis la declaration des droits de l'homme,
tous les citoyens sont égaux devant la loi
C'est cependant une cbose qu'il convient de
ne pas oublier, car Tabolition des privileges
a coüté trop de sang pour que nous enjper-
dions le bénéfice.
II n'y a done paB d'injustices socialesparce
que le dernier des ouvriers a les mêmes
droits que le plus cossu des capitalistes, maia
malheureusement il y a des inégalités socia
les et celles-la personne ne les fera dispa-
raitre. Les Vandervelde auront beau pro
noncer de longs discours sur ce sujet, ils
perdront leur temps, car ni eux ni d'autres
ne parviendront a changer la mentalité
humaine.
La vérité est que ce Bont les inégalités
naturelles qui produisent les inégalités so
ciales. Tous les hommes n'ont pas le même
tempérament, la même santé. Les une sent
forts et vigoureux, les autres sont faibles et
débiles. Les uns ont une intelligence supé
rieure qui se développe au détriment de
leurs forces physiques, les autres sont prirés
des qualités de l'esprit et ne brillent que par
les arguments frappants. Les uns sontnatu-
rellement sobres, aux autres il faut une
nourriture abondante et substantielle.
Les uns sont beaux et les autres laids, et
cependant ils sont de la même race et qui
plus est de la même souche. Les uns mront
jusqu'a un £ge avancé et les autres miués
par la maladie tomberont a mi-chemin. Les
uns et les autres penseront de fa^on diffé-
rentes, ceux-ci se complaisant dans Terreur,
ceux-la se cantonnant dans la saine vérité.
Tout est done contrastes et inégalités dans
la nature.
©rgane Catholique
de l'Arrondissement
r -
Pensées Diverses
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