L'AGRICULTURE c te' ff 'te ff if 'te te Finances Beiges Pensées Diverses Le Triomphe de la Croix Les élections de Juin Hautes Distinctions Flections pour le Conseil de Prud'hommes L'Enseigoenienl Primaire Elle fut l'occasion d'appréciations trés diverse» dopt nous croyons utile de dire un mot. Bien entendu, nous ne parions pas de 1 avis des mauvais chrétiens, dontil n'y a pas ieu de tenir compte. De même, les disciples de Mercure, comme tels, n'ont pas voix au chapüre. Les vrais disciples du Christ seuls méritent d'etre entendus. Et ceux-la sont partage's, tout en acceptant docilement les decisions de l'autorité ecclésiastique. Car il fa de soi qu'une révolution pareille dans les usages devait nécessairement violen- ter plus ou moins le sentiment populaire. Et pourtant on peut dire que le peuple a géné- ralement trés bien accepté l'inovation. Pour lui, la communion solennelle tient absolument lieu de première communion Les esprits simples dépassent même la mesure permise dans ce sens. Pour quelques uns, la première communion ne compte plus la communion solennelle est considérée comme la veritable première communion. La, au contraire, oü l'on ne se paye pas d'apparences, les avis sont plus partage's. Les uns approuvent fort la réforme mais regret- tent la communion solennelle, celle-ci n'ayant plus guère de l'ancienne première commu nion que les abus. Comme si les abus ren- traient dans l'ordre et que l'Eglise en füt responsable Les autres appouvent fa léforme purement et simplement. La première communion n'est plus güte'e par le souci excessif de l'apparat. Mais, d'autre part, eet apparat le'gitime ne disparait pas et il est restitué, a jour donné, au grand acte dont il est destine a marquer l'impor- tance. Aujourd'hui la première communion est mieux faite et, dépourvue de décors inutiles, source de distractions et de preoccupations étrangères au grand acte religieux, elle laisse dans l'üme une impression et un sou venir plus purs, plus celestes. Et surtout, faite dès l'Sge de discretion et début de communions fréquentes, elle fait en sorte qu'è l'Sge de leur communion solen nelle les enfants sont incomparablement mieux forme's qu'auparavant a la vie chré- tienne. Maintenant qu'on est entré en plein dans la pratique de la réforme et que le premier émoi est dissipé, on se rend compte de mieux en mieux des avantages de l'innovation. s®P s# s# sflP tt$ SüP. s# s# Le Progrès revient encore sur la ques tion de la baisse de notre rente. Nous lui avons maintes fois répondu, non seulement par des arguments qu'il n'a pas réfutés, mais encore en invoquant nombre de témoignages de libéraux Bincères et loyaux. Nous le remercions de la mauvaise foi qu'il étale en s'obstinant a dénaturer la por tee des fluctuations de notre rente et a en inférer a la mauvaise gestion de nos finances, car cela nous procure l'occasion, une fois de plus, de mettre les choses au point, a la plus grande gloire du gouvernement catholique. Le Progrès quoique age' de 72 ans, n'a rien appris en matière de finances d'Etat. il n'a pas l'air de se douter que la baisse de l'intéiêt constitue pre'cisément pour un Etat l'indica certain d'une amélioration du crédit, c'est-è-dire l'indice d'une prospérité crois- sante. L'Etat serait a juste titre traité de prodigue s'il continuait a offrir a ses prê- teurs du 4 p. c. alorsqu'il peut trouver de l'argent a 3 p. c. Et s'il a pu trouver de l'ar- gent a 3 p. c. durant de trés longues années, qu'en faut-il conclure, sinon que son crédit est solidement établi I Que si le 3 p. c. beige est déprécié, il l'est en excellente compagnie, celle des plus grands et des plus prospères voisins, tout simple ment parceque, depuis un certain nombre d'années, les rentiers ont pris goüt aux pla cements industriels. Le 3 p. c. beige retrouvera peut être ses hauts cours d'autrefois, plus tót même qu'on ne pense, par exemple a l'occasion de guerres, ou si le capital engagé dans l'industrie cesse de rapporter des dividendes. A la condition bien entendu que, d'ici la, le crédit de 1 Etat n'est point fléchi, ce qu'il faudrait craindre si le pouvoir tombait aux mains des amis du Progrès amis, eux, on le sait par une douloureuse expe'rience, d'emprunts destinés non pas k améliorer l'outillage économique de la nation, c'est-a-dire d'emprunts produc- tifs, mais bien a couvrir le pays de palais scolaires ruineux, dépeuplés et improductifs. Nos principes nous paraissent irrésistibles quand ils ne font qu'un avec nos passions. Villemain. Le Décalogue fait beaucoup plus d'incré- dules que le Symbole. P. Delcourt. La foi est une lumière que la prière aliume et que l'orgueil éteint. Id. L'homme se fait Dieu par orgueil Dieu se fait homme par humilité. Bossuet. Le meilleur de tous les gouvernements serait une théocratie oü l'on établirait le tribunal de la confession. Raynal. La confession est utile non seulement aux individus, mais a la société entière, et mérite de fixer l'attention de quiconque cherche le bien-être de l'espèce humaine. Babel {protestant) On peut regarder la confession comme le plus grand frein des crimes secrets... Elle est trés bonne pour engager les coeurs ulcérés a pardonner, et pour faire rendre par les voleurs ce qu'ils peuvent avoir dérobé a leur prochain. Voltaire. SS? s# s# ïüP S®P 'fJ& L'érection de la croix la plus baut placée dans le ciel de notre ville s'est faite trés opportunément a cette époque de l'année liturgique consactée a la glorification de l'ancien gibet d'infamie, devenu, a la suite du drame du Golgotha, le plus noble sym bole qui soit sur la terre et dans 1 b cieux. Elle a été posée hier Vendredi de la semaine de la Passion, a 10 h. trois quart3. C'est la flèche, entièrement nouvelle et d'une rare élégance architecturale,de l'église dédiée a St-Jacques, l'un des apótres, qui é'.ève désormais la croix du Christ a ces hauteurs triomphantes. Ohcomme ces régions sereines, visibles de partout, con- viennent bien a ce suprème fanal de la vie, a ce phare lumineux, indispensab'e a l'hu- manité ballottée sur l'océan du monde 1 Dans notre siècle de vie toujours plus fiévreuse, plus répandue sur mille preoccu pations vaines, plus oublieuse des destinées immortelles.il est nécessaire plus que jamais que la croix rayonne toujours sur notre horizon et nous inyite a élever un moment nos pensées au-dessus des viles contingentes terrestres. Trop de suppots de Satan s'efforceut d'éteindre les clartés célestes et de ravir son idéal a l'humanité. Or sans eet idéal, quel enfer que ce paradis perdu Ecoutons l'avis d'un incrédule sur le chemiu du retour, du brillant écrivain frangais Pierre Loti Sur le Golgotha rayonne la parole d'amour et la parole de vie. Or, cette parole que Lui seul, sur notre petite terre perdue, a osé pronoccei' et avec une certitude infiniment mystérieuse, si on nous la reprend, il n'y a plus rien sans cette croix et cette promesse éclairant le monde, tout n'e<t plus qu'agitation vaine dans la nuit, remuement de larres en marche vers la mort. ...Le Christ I oh oui,quoi que les hemmes fasBent et disent, il demeure bien l'inexpli- cable et l'unique 1 Dès que sa croix paratt, que son nom est prononcé, tout s'apaise et change, les rancunes se fondest et on entre- voit les renoncements qui puiifient devant le moindre crucifix de bois, les coours hau tains et durs se souviennent, s'humilient et comjoivent la pitié II est l'évocateur d.s incomparables rêves et le magicien des éter- nels revoirs. II est le maltre des consolatious inespérées et le prince des pardons infinis. Oui, que la Croix se profile dans le ciel pour rappeler a tous les exilés de la terre, aux déshérités surtout, que la vraie patrio, la demeure heureuse et permanente est la- haut Quelle s'y profile aussi comme un labo rum victorieux pour soutenir dans le bon combat tous les soldats du Christ Qu'elle s'y profile afin de nous inviter, chaque jour, a renouveler le serment que nous faisons de ne permettre jamais qu'elle soit arracbée de son said piédestal paries mains sacrilèges de ceux qui rêvent de trans former les temples du Dieu vivant en pan théons de célébrités humaints, plus ou moins glorieuses, voire en salles de dause ou en loges ma^onniques. Qu'elle tröne lü-haut pour rappeler sans cesse aux générations qui passent qu'elle seule demeure et qu a la consommation des siècles elle brillera encore dans les cieux, plus glorieuse que jamais, pour la glorifica tion des justes et la confusion des ennemis du Christ 1 Salut, o Croix, noire unique espérance 1 Vk VBL WL fflfc Vk Vt Vt Vi TM ET de 1884 1913 (Suite et Fin) Alors qu'avant 1884, rien n'était prévu aux budgets pour ces divers genres de socié tés agricoles, le gouvernement a doncé en subsides, environ en 1911 depuis 1384 aux sociétés d'élevage 270.000 2,000.000 aux sociétés d'assurances contre la mortalité des animaux 455 000 4 000 000 aux autres sociétés d'in- térêtagricole 235.000 2.000.000 Totaux 960.000 8 000.000 AJoutons qu'il faut ©n outre compter comme aide aux sociétés d'assurance une partie des indemnités accordées aux cultiva- teurs pour pertes subies dans leurs étables Ces indemnités sa sont élevées En 1908 en 1910 dep 1884 (prévu) pour pertes de chevaux et de bêtes bovines 928 342 958 000 pour pertes de pores 25.182 Aussi, giace a ces encouragements, l'es- prit d'association se développe-t il toujours davantage parmi nos cultivateurs et c est grace a lui, pour une bonne part, que la Belgique est a la tête des nations au point de vue agricole comme a tant d autres points de vue. Ce qu'un Gouvernement anticleri cal a fait pour 1'Agriculture L'intervention du Gouvernement catholi que au moment oü elle paraissait nécessaire, a provoqué la prospérité agricole a laquel- le nous assistons. Les anticléricaux, pendant ce tempB, out gouverné aussi, pas en Belgique heureuse- ment, mais en France. Qu'on-ils fait Rien, absolument rien. Ils ont passé leur temps a changer de ministère 47 ministères sur 41 années de République En Franceun ministère dure en moyenne dix mois Impossible, dans ces conditions, d'aborder les grandes questions intéressant l'ensemble des populations. La principale préoccupa- tion c'est de se maintenir au pouvoir. Aussi la production agricole beige par hectare est-elle double de celle de la France. Production par hectare BELGIQUE FRANCE Froment 2520 kg 1480 kg. Seigle 2280 kg. 1150 kg. Orge 2810 kg. 1420 kg. Avoir.e 2510 kg. 1420 kg. Pommes de terre 17550 kg. 10780 kg. Nous l'emportons de même pour lélevage. Voici le nombre moyen d'animaux, par kilometre carré,dans les deux pays. BELGIQUE FRANCE Chevaux Bestiaux Pores 8 03 39 6 20 15 Total 48 Lo enlever leurs ócoles et même les fondations de messes pour les déiunts, enrichir les li- quidateurs, multiplier les fonctionnaiies, (un fonclionnairepar 40 habitants cela, ouimais prendre la moindre mesure en fa veur de l'agriculture, ils n'en ont pas le temps, ui le désir. Les cultivateurs n'auraient plus qua at- tendre des mesures deplorable et vexatoires. Grands et petits seraient menaces dans leur propriété. Plus d'aide a ceux qui s'uuissent pour soigner leui s intéréts et se garantir contre les pertes éventuelles. Telle serait aussi le sort de la Belgique, si elle tombait entre les mains de nos adver- saires. Aussi tous les cultivateurs, de toutes leurs forces, travailleront-ils a mainteuiaau pou voir le Gouvernement catholique. Voire gouvernement est un gouvernement agricole)) a dit un de nos adversaires. De fait, le gouvernement catholique est le premier qui ait su tenir la balance égale entre l'industrie et l'agriculture. HONNEUR A LUI Éf 'if. if' if 'if', if if if if. If or Toux - Rhume - Pastilles Keating: voir aux annonces. '*J$ 'J& *J& Le Moniteur vient de publier les promo- lions lionorifiques dont un de nos plus di- stingués concitoyens, M. Leopold Merghe* lynck, conseiller de légation, vient d'être l'objet. Par arrêté, il a été nommé ministre resident en même temps qu'il est promu au grade d'oflficier de l'ordre de I.éopold. Le jeune diplomate, filsdeM. Ferd. Mer ghelynck, commissaire de l'arrondissement d'Ypres, se trouvait a Pékin comme secré taire de la Légation beige, lors de la sang- lante insurrection des Boxers. II eut a résia ter, a main armée, avec ces xénopbobes fa- natiques, et il partagea aveceux les augoisses d'un long siège. Son attitude vaillante, lors de ces événements, fut signalóe par les jour- naux et les gouvernements beige et francais reconnurent son intrépidité en le nommant respeetivement chevalier de l'Ordre de Leo pold et de la Légion d'honn ur. La haute promotion dont M. Merghelynck vient d'être honoré le classe d'emblée parmi les Yproia ayaut occupé les plus brillautes situations. if if* if, if ff. 1f. if if. Davidsfonds La section yproise du Davidsfonds a l'hon- neur d'offrir gratuitement a ses amis une séance littéraire qui peut-être nommée un régal artislique. Un artiste dramatique, de si haute valeur que sa renommée a franchi les limites de son pays, Monsieur Anton Verheyen d'Amster- dam, a bien voulu p.êter son talent supé rieur pour représenter une oeuvre impéris- sable de l'immortel poète flamand Vondel, intitulée Jozef in Dolhan. C'est l'impressionnante aventure de Joseph vendu par ses frères, écrite de main de matire par une de nos gloires littéraites et interprêtée magistrulement par un professionnel de mérite Nous ne doutons pas, que nos amis amou- reux de leur langue et de l'art littéraire ne s'empressent a venir passer une des plus heureuses heures de leur vie au Volkshuis a Yp-eslundi ir Avril prochain a 5 h. du soir. if* if if if if if if if if Le Peuple ne lache pas les lihé- gouverneinent a-t- il fini sa lache En lisant les lignes qui précédent, le lec- teur se sera rendu compte de Toeuvre du Gouvernement catholique jusqu'a ce jour et de la prospérité agricole qui s'eu est suivi. Déja un auteur anglais, M, Rowntree, dans une étude qu'il a consaciée entièrement en la Belgique, a pu dire, après une ecquê- té qui a duré 3 ans et lui a coüté 300 mille francs Si la Belgique a certaines choses a apprendre de la Grand Bretagne. elle en a également beaucoup a lui enseigner, car ELLE EST EN A VANCE SUR ELLE SOUS BEAUCOUP DE RAPPORTS. dependant, notre Gouvernement na pas fini sa tAche. II doit s'attacher encore a développer de teute manière l enseignement agricole La rpjeti;nt le cartel prosperHe agricole de la Belgique, dit l au- est due, dans II leur notihe en c s tertries I en- dats, qui sont les citoyen^ Gustave Croy- mans, pharmacien Auguste De Brouwere, secrétaire du syudicat des ouvriers du bAti- ment, et Ernile Gryson, secrétaire syncical. Et dans un grand meeting contradictoire qui aura lieu le samedi 6 avril, a 7 h 30, a lasalle De Visscher, a Ypres, le dóputé Auguste De Bunne, ainsi qua les candidats, justifierout la tactique du parti ouvrier. if if if if if if if if if if Correspondance Dans une lettre adresse'e a notre honorable bourgmestre, et comme suite a ses multiples instances, Monsieur le Ministre des chemins de fer annonce que l'heure de départ du train agooquittant Bruxelles-Nord 16 h, 7 sera fixée a 16 h. 3o du U Octobre au 3i Mai. Ce train donnera ainsi correspondance immédiate a Gourtrai vers Ypres, Roulers, Deynze et Renaix. Toutefois l'horaire actuel devra être maintenu du uJuinau ir Octo bre a raison de l'encombrement des trains d'été. Les Yprois seront heureux d'apprendre cette bonne nouvelle. mv mv. mv. mv. »v. mv. »v. mv. mv. gW Or or nr OF OF «X» uF- OF OF La présentation des candidats pour lelee- tiou qui devait avoir lieu le Dimanehel4 Avril prochain a été faite bier entre les mains des présidents des bureaux prin- cipaux. Les candidats out été prockmés sans lutte par MM. Laheyne, juge de paix et A. Bergh- man, juge de paix suppléaut, présidents des bureaux principaux pour l'élection des pa trons et celle des employés. Les candidats ainsi élus pour la Chambie des ouvriers sontComme patroas Effec- tifsMM. Breyne Jules, négociant en tiasus, Ypres et Lebbe IIector,négociant en métaux, Foperinghe. Supp'éant M. Billiet René, brasseur, llooghlede. Comme employés Effectifs MM. Vanderghots Henri, compta- ble, \prts et Verlae Louis, comptable, Warncton Suppléaut: M. Caenen René, courtier en houblons, Poperinghe. Pour la chambre des ouvriersGroupe I. Entreprises industrielies et industries diver se». Effectifs MM. Costeur Henri, carros- sier, Ypres et Vanden Bulcke Edouard, négociant en lin, Comines. Suppléant Dewulf Valentin, boucher, Ypres. Groupe II. Industries alimentaires. Effectifs: MM. Gillebert Jules, brasseur, Ypres et Vande Wynckel Servais, ancien boulanger, Ypres. SuppléantYVullepit Arthur, meunier, Re- ninghe. Groupe III. Industries du b&timent. Effectifs: M. Fiers Henri, entrepreneur, Ypres et Laconte Camille, ma^on, Poperin ghe. Suppléant M. Beirnaert Emile, peiu- tre, Ypres. Groupe IV. Industries du bois, Effectifs MM. Foi Jean, scieur, Ypres et Mahieu Alphonse, menuisier, Ypres. Sup pléaut Veracx Emile, menuisier, Lange- marck, •A teur que nous citons tantöt, une large mesure. a son système d'instruc- tion agricole qui a conduit a l emploi intelli gent des engrais chimiques et des méthodes de culture Le Gouvernemt continuera a calculer davantage. Le Gouvernement a encore a promouvoir l'association il i'a fait dans une large me sure jusqu'ici. 11 saura continuer son ceuvre. D'autres réformes encore devront faire 1 objet de ses soins le développement des moyens de transports nouvelles facilités pour l'acquisitiou de la petite propriété l'orgauisation du controle pour la reception des betteraves la suppression des droits sur les sucres, etc. Irt^o en campagne de Tannee socialisie Certains journaux libéraux continuent prétendreet leur allegation s'est glissée jusque dans nos colonnes que la décisiou de la Fédération socialiste de l'arrondisse ment d'Ypres, aux termes de laquelle nos amis lutteront séparément, allait rendre inevitable la conquête du siège de M. Nolf par les cléricaux. Une mise au point s'impose. Ce n'est certespasle Parti ouvrier qui veut faire prendre un siègeparlementaire a l'opposi- tion. Ses délégués ont demandó aux libéraux de ne plus considérer les socialiütes, trés nom- breux dans la region frontière, comme une Quel Gouvernement esl capable de qUantpé négligeable. Ils leur ont proposé de conclure le cartel avec juxtaposition, ce qui permettait aux électeurs du Parti ouvrier continuer cette oeuvre Seul le Gouvernement catholique est ca pable de le faire. Si nos adversaires arrivaient au pouvoir, ils auraient autre chose a faire que de soi gner les intéréts agricoles satisfaire leurs électeurs anticléricaux des grandes villes et, dans ce but, faire de l'anticléricalisme, et encore ff© l'anticléricalhme. Voye^-les a l oeuvre en France chasser les religieuses, traquer les calboliques, leur de se compter, eans compromettre la réélec- tion d'un député de Fopposition. L'intransigeance doctrinaire a écarté cette proposition, mettaut en peril le siège de M. Nolf. Des responsabilités devaient être établies. Cela étant, nous pouvons dire que nos camarades yprois ont courageusement com- mencé la lutte. 11 ont désigné leurs candi- Pour qui cette feuille est-elle écrite t 1. Pour les électeurs de bon sens, libéraux et socialistes, aüu qu'ils constatent combien juste et modéré est, en matière scolaire, le programme du parti catholique. 2. Pour les pères de familie, pour qu'ils comprenuent l'importauce de la question scolaire. 3. Pour les instituteurs, afin qu'ils voient oü sont leurs vrais amis. 4. Pour les propagandistes catholiques pour qu'ils puissent répondre aux meueurs et aux politiciens de mauvaise foi. Les affirmations contenues dans ce tract sont-elles erronées f Nous défiou8 qui que ce soit de conteeter une seule des declarations contenues dans cette feuille. Elles sont l'expression entière et absolue de la vérité. I. L'Ftat Les Parents! Les Enfants! A qui appartiennent les enfants 1 Les enfants appartiennent a Dieu dont les parents sont les représentants. Les parents leur ont donné la vie, et ont le droit et le devoir devant Dieu de les élever, d'en faire des hommes honnêtes et éoergiques,qui sau- ront se cróer UDe situation par laquelle ils jouiront de l'estime de leurs concitoyens. Cette doctrine est-elle contestée Oui cette doctrine est contestée par les socialistes, qui prétendent que dès sa nais- sance l'énfant appartient d l'Etat et par cer tains politiciens du parti radical qui disent avec Laurent Que le père na aucun droit sur son enfant 11 faut n'avoir pas d'eufants, n'avoir pas de coeur oü être partisan de l'amour libre pour oser émettre des préteutions sembla- bles. Les Parents ont done des droits sur les en fants *1 yp 3D af) ttr» tor* sn nv» yp yp 20 millions no

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2