Téléphone 5? Téléplione 52 Samedi 13 Avril 1912 Ie N° 10 centimes 47 AnnéeK° 4729 L'Fclipsedu 17, en Belgique Pensées Civerses Le mauvais journal Les objections O11 s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tous les bureaux de poste du Le Journal d'YpreS parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le payj pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se rêgularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. royaume, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser 1'. Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse. C'est mercrédi prochain, 17 courant, que doit Se pr.6du.ire la fanuuise ellip se semi-lotale, semi-annulaire dont une étroite bande de notre territoire sera gratifiée et qui sera d'ailleursj prisible, sous forme particllc, dans la Belgique entière^ A Ypres1,- ad moment de la plus gram de phase,1 a midi et quart, 1'aspect du' soleil, partiellement éclipsé, sera ce lui d'un mtince croissant lumincux, aux pointestojurnées, moitié vers le bas, tnoitié vers i'orient, et dont la largeur maxima se redui ra ,aux trois centièmes et quart seulement du diametro du so leil. Mais, par l'eft'et du rayonnement cette fraction paraitra plus grande, ToutefoiS, si réduite que doive être, a ce moment, la partie visible, del'as- tre [du jour, ce sera toujours un frag ment de notre soleil, planant, dansle ciel, a prés de 50 degrés de hauteur, C'est dire que i'obScurcissenien t projduit par l'éclipse, quoique proinon- cé, sera loin de nous amener la nuit en plein jopr, C'est pdurquoi nous esti- mons que l'éclipse serail sur tout inté ressante, Ypres... si ,on ne ia yoy- ait pas. Hu effet, si le ciel élail enliè- rement couvert d'un épais rideafi de nuages, au moment de la plus gran de phase, l'aspect du paysage serait cer- tainement sinistre. Or, it y a assez bien de chances1 pour cela, si l'on s'en rap porto au calcul des probabilités, basé sur les <j.onnées fournies par l'obser- vation, Ces1 chances d'invisibilités "du soleil, a l'heure de l'éclipse, sont de 58 p.c. II y. a ia de quoi nous consoler de ne pas nous trouver dans la région du pays que traverse la zone de centralité: pro vinces de Hainant, Namur, Liège et Limbourg. Mais les habitants de cette région se- ront-ils plus favorisés Qu'on en juge. D'abdrd, les' chances Ü'invisibilité üii soleil sont sensiblement les1 mêmes que pour nous!, Ensuite, il faut tenir cojmp- te de ce que la largeur pie la bande le long de laquelle l'éclipse sera totale ou annulaire se réd uit k quelques; jdi- zaines de mètres seiUemenb Enfin et s'urlout, il y a la grande incertitude qui subsiste au sujet de Remplacement exact de üa( bande en question, alors qu'il ést plus important que jamais de pöuvoir la répéter. exactement, vu son étroiteSse excessive. Or, la largeur de la zone sur laquelle s'étend l'incertil,ti de ne mesure pas moins de buit kilo metres C est ainsi que d'après les in dications du directeur de notre obs er- va toire royal, les observateurs iront se poster en plus grand norqbre a la ciladelle de Nataur. Le Touring-Club notaanment organise un train spécial pour Namur, Des trams électriques at- tendront les adherents a la gare de Namur poirr les conduire directement a la ciladelle. Or, les lignes de een- tralité déterminéos par les aslronomes quj rédigent le Nautacal Almanjac et le «Berliner Jahrbuch paSsent res- «pectivement a 5 Kim et a 5 1/4 Km. 'NfW dé Namur, landis que la ligne calculêe [par le Bureau des' Longitudes, de Paris, passe a plus de 2 1/2 Km. S.E. de cette ville. La ligne udoplée (par laf Soici'élté d'asfcronomie de Belgi que passé 5 plus d'un kilömètre >NW de Nafmur. Lés réjdateteurs' de 1'Ame rican Ephemerasplacent leur ligne a pl lis' (de 2 kilomètres NW (de Na mur; les rédacteurs de la Connais- sance des Temps(Francais) placent la .leur a trois quarts de kilomètres SE de cette ville, Comme on le voit, l'ipcertitude esl compléte et les observateurs décus sd- ront légion, Bien peu verront l'éclip se totale ou annulaire. Et, par-dessus le marché, le phénomène ne doit durer que quelques dixièmes de seconde On serait natureHeinent aslsez porté a adopter pour ligne de centralité ré- unissanl, ie plus de chances une ligne moyenne déduite des indications com- binées des nomhreux aslronomes qui out calculé des' lignes.- Et pöurtant, de ce cöté-15 encöre, la déceplipn est a peuj prés certaine. Pour déterminer la ligne moyenne, il faudrait connaitre le coefficient de valeur des calculs res- pectifs, chose imppssible. Pour notre part, nous avons des: raisons pour atia- cher une valeur beaucoup plus grande a la ligne déterminée par le 'Bureau des' Longitudes (calculateurM, Andoy- er), Dans ces conditions, it y aurait lieu,, a notre aiys', ou de chdisir purement el simplement cette ligne ou d'adopter cel- le de la Connaissance des Temps intennédiaire entre la 4précédente et cel- Ie que l'on obtient comme moyenne, en accordant la. même valeur 5 toutes celles en présence. La ligne de la fcon- naissance des Temps passe par Ran- ce, Fourbechies, Yogenéc, Jambes, Bo- ninne, Franc-Warel, Blèr et (prés! Wa- remme), Tongres; Membruggen, Veldwe- zelt (prés Maestrichl). La ligne du Bureau des Longitudes traverse |Froidchapelle, Morialmé, St- Gérai-id, Becz-lez-Namur, Oteppe, Thys, Rus'son, j Le tracé de la Société d'Astronomie de Belgique, travers'e Montbliart, Er- pin, iWalcourt, Laneffe, Hanzinne, Fos- se (fg St.-Roch), St-Servais-lez-Namur, MarchoveTette, Ville-en-Hesbaye, !Wa- j remme, Mopertingen, Reckheim, Nul doute que, le sentiment patrior- liqite aidant, ce derniejr tracé ne soit pré'féré par la plupart de nos coinpa- triotes, surlout par ceux qui ignorent qu'il est dn... a un allemand, directeur de l'observatoire de Koenigsbergj En réalité, quelle que soiL la1 ligne que l'on clioisis.se, coïncidat-elle par- faitement avec la route que suivra l'om- bre (dfe la' lune, ce Sera un pur hasard Si l'on réussil a s'y jxistér, Quand la largeur de la zone; de totalité! se bhif- fre par de nombreux kihynèlres (elle peut aller jusqu'a 240) une erreur de situation de la ligne centrale n'a guè- ra d'importance, cette erreur ne üé- pasSant plus', dans les calcids actuels, buit kilomètres environ, Mais l'éclipse du 17 ne doit durer, dans sa phase de totalité évenluelle, que quelques üi- zièmes de seconde, a 1'entrée en Bel gique, et la bande de totalité se ré- iduira da ce fait a quelques dizaines de mètres seulement, dans Fhypothèse la plus favorable^ Selon toutes proba- bilités, au contraire, l'éclipse, Sera, chez nou's, simplement annulaire et d'uhe dur'é'e, sous cette forme, de 4 secondes environ, Mais même en supposant l'observa- teur exactement placé sur la ligne cen trale, et en envisageant l'hypolhèse la plus favorable (totalité d'environ une demic. seconde) même dans' ce cas, le soleil ne disparailra pas complètcment. Les' mouveinenls inces'sants de notre atmosphère font que Ie ,bord du soi led est presque tou jours ondulant et l'amplitude des ondulatiions est sufl'i- sante pour rendre fortement siuueuse la limite du cöne d'ombre de la lune el faire voir, par intermittences, le so leil a lun observateur posLé a l'inté- rieur du. cóne, non loin de la limite. En ou,tre, le limbe lunaire est loin d'etre régulier, car le sol de la lune est fojtemenl accidenté, et même cer tains pies lunaires atteignent la ban-' teur tie nos montagnes les plus éle- vées, produisant des dentelures trèsap- parentes et cpntribuant, h leur tqui-, a tourmenter la ligne de démarcation du cóne d'ombre projeté Sur la surface terrestre et a réduire le cercle d'om bre complèlOi Comme on Ie vóit, ds seront rude- ment veinards ceux que le liasard plu- tót que le flair postera si bien sur la ligne centrale qu'ilsl jouiront du yiaxi- inuni d'occult ation du soleil, car ceux- la peuvent espérer voir öu plutót entre- voir quelque chose des splendeurs de la couronne scolaire, Celle-ci toutefois sera peu Slumineuse et probablement étendue Seulement, suivant l'équateur solaire, étant donné que nous nous trou- vons en ce moment dans une période de minimum d'activité, solaire^ Par contre, un phénomène qui pro met d'etre particulièrement intéressant, cette fois, c'est celui des «grains de BailySur la ligne centrale surtout, il a chance d'etre exceplionnellement réussi, car les grains de Baily entou- reront, k pn moment donné, le disque noir dg la lune d'un véritable chape- let aux graiqs. d'or, Nous pardonneiTons volonliers au So leil de nous caclier sa couronneet sa propre gloirepour faire songer davantage 5 l!a couronne de la Reine du Rosaire et a la gloire, de Celui qui fit la Vierge-Mère distinguée parmi les hu mains comme le soleil parmi les as- tres (gElecta ut sol if* if*, if. if p* if li n'e8t nult si profonde qu'une bonne pensée puisse illuminer. O. Pirme\. "Si 1 inimulabibté des lois de la nature n'a pas empêché les progrès des sciences phy siques et naturelles, on ne voit pas pour- quoi les progrès de la religion chrétienne seraient empêchés ou gênés par l'immutabi- lité de ses dangers. F. Brunetière. Les cieux racontent la gloire de Dieu. Ps. O loi qui par la lumióre de la nature nous as fait soupirer apiès la lumière de la grêce, afin de nous révél-r la lumière de ta gloire, jn Te remercie, mon Créateur et mon Dieu, de ce que Tu m'as permis d'admii er et d'aimer tes ceuvres! J'ai maintenant terminé le travail de ma vie avec la force d'intelli- gence que Tu m'as accordée j'ai narré aux hommes la splendeur de tes oeuvres, aussj bien que mon esprit en a pu comprendre Tinficie majesté... Que mon ame loue mon Créateur 1 C'est par Lui, en Lui que tout existe, le monde matériel comme le monde spiritueltout ce que nous savons et tout ce que nous ne savone pas encore, car il nous reste beaucoup a faire que nous laissons inachevé. Képler. La parole qui nie Dieu brüie les lèvres sur lesquelles elle passé, et la bouche qui s'ouvre pour blasphémer est un soupirail de l'enfer. L'impie est seul dans l'univers. Toutes les créatures louent Dieu, tout ce qui sent Le bénit, tout ce qui pense l'adore l'astre du jour et ceux de la nuit le chantent dans leur langue mystérieuse. II a écrit au firmament son Nom trois fois saint. Gloire a Dieu dans les hauteurs des cieux. Lamennais L'astre qu'a ton berceau le rnage vit éelore, l 'ótoile qui guida les bergers de l'aurore Vers le Dieu couronné d'indigence et d'affront, Répaudit sur la terro un jour qui luit encore, Que chaque &ge k son tour re<j->it, bénit, adore, Qui dans la nuit des temps jamais ne s'óvapore Et ne s'eteindra pas quand les cieuxs'éteindront. Lamartine (aux Viviani.) Lè Rt P, Vasseur a prononcé, le 14 mars, en la Cathédrale de Liège, h l'occasion des stations du Carême, un admirable discours, dont nous trouvons le résumé ei-après. dans la «Gazette de Liège» La Presse est aux mains de nos ennemis un instrument de guerre for- midable. On a beau dire que l'enclume usera le marteau, que l'Eglise reste intangible sous les cqups; en attendant, il se fait un mal immense de perver sion dans les' esprits et de corruption dans les cceurs par l'action du mauvais journal;, t Deux types de mauvais journaux contre nöus? Paree qu,e, réppndait-il, elle a étó accaparée par des hommes d'impiété et de désordre; paree que, hélas, les catholiques se sont trop dés- intéressés d'une question qui garan- tis.sait toutes les autres questions; par ee qu'ilsi n'ont pas vu qu'è défaut de la digue de la bbnne presse, les flots dévastateurs auraient vite fait de fout balayer sur leur passage^ Et il es't des naïfs pour dire qu'au- tréfois' 1'Eglise s'est bien passée de la presse, Nous ne sommes pas autre fois, nous sommes aujourd'bui, Le caractere de notre époque, écrivait Pie X k un évêque francais, est de s'in- spirer des feuilles quotidiennes, Oppo j sons done le journal du journal, Ne f pas faire céla, c'est se condamner k ne pas exercer d'influenee sur lepeu- j ple, c'est ne pas comprendre Tesprit II y a deux sortes de mauvais jour- de -son temps. On le voit, Pie X reste naux, distinction trop peu comprise par fidéle au Ca,rdinal Sarto, patriarche de beaucoup: maüvais journaux, ceux qui Yenise, oü il ne cessa de soutenirla Difèsa de ses plus chaleureuses! sym- pathies),. sont athées en religion, licencieux ou pornographes en morale, et, quand ils s'adressent spécialetnent au peuple, so- cialisles ou révolutionnaires en écono mie politique et en politique; mauvais journaux aussi, prres peut-être que les premiers, les neutres, les hypocrites, dont Timpiété ou 1'indifférence religieu- se s|e dissimule sous les décors trom- peurs, dont la frivolité voluptueuse af- fectionne les anecdotes lestes, les feuil letons hardis pt les réclames véreuses, qui pactisent toujours sur le terrain de Ia politique avec les jmrtis d'op- position au catholicisine, qui laissent lont ignorer aleurs lecteurs des inté réts de l'Eglise dans le monde, de Ses luftes, de sesj victoires, deSes grandeursj Leur lecture habituelle est affadissante pour la ïoi, déprimante pour le sens moral, Je pourrais citer tel moniteur de plaisirs qui raconte par le menul toutes' les pölissonneries du théatrc et des Ihéatricules, fait parfois une ré clame éhöntée a des exhibitions js'can- daleuses, sjait tout et instruit sur lout ce que les hönnêtes gens auraient le de voir d'ignorer, mafs ignore et tait sys- tématiquement les plus grands évène- m'ents; de la vie cfttholique. Ah les fiers chrétiens, les abdentes chré1- tiennes, les purs' et dévoués jeunes gens qu'une telle école assidüment fréquen- lée, doit former pour les besoins de notre épöque! Et le cömble, c'est que ces journaux, sous le couvercle d'une hypocrite neu-, tralité, pénètrent dans les .foyers chré tiens, y trainent sur les tables por- tée de tous et que des catholiques pous- sent la prodigieuse inconscience jus- qu'è en faire leur unique pature in- lellectuelle, Voila des esprits bien ren- seignésParcequ'on ieur a délayé en trois colonnes le crime sensationnel, paree qu'on leur a êxlrait des incidents d;u jour le pur jus d'émolionalisme, ils se déclarent Jatisfaits et n'ont pas le loisir de donner audience, dans un jour nal de doctrine, ui k Ia société qui ago nise, ui a Téglise qui Soutient d'h'é- roïques combats. Des comptes-rendus mélodramaliques de tous ICS suicides et des informations de Bourse, c'est tout ce qu'ils deman- d'ent a fa presse. Et la presse leur pé- trit le cerveau, en le déformant, en les rendant iucapables de toute pensée 61e- vée de toute; aspiration généreuse vers l'idéal chrétien, de toute noblesse d';t- me, Funeste influence du mauvais journal Pourquoi, se démandait le R.P. Vas seur, cette puissance de la presse s'est- elle ainsi en grande partie tournée Quand on étudie le mauvais journal, on s'étoinne de cette hostilité incessan- te contre la religion, Mais que vient done faire la religion dans les colon nes d'.un journal s'écriail l'orateur, Pourquoi atfaquer 1'Eglise, faire men- tir Thistoire, enlever fe Sentiment de la pudeur a la jeunesse, faire pénétrer le mal' dans Tame humaine Pour quoi, encore uire Ms', se ruer ainsi contre l'Eglise Que vous a-t-elle done fait? Elle a libéré le peuple, glorifié le travail, assisté l'ouvrier malheureux ou infirme, adopté ses enfants orphe- lins, D'oü vient done cette haine Je connais1, pour ma part, un direc teur de journal de cette ville même, qui aurait répondu a ['interpellation du conférencier Ma mission est de dé- truire II aurait ajoqté', peut-être, ce qu'il ajoiuta un jour -, D'au tres vien- dront aprèsi mol qui rebêtiront C'est bien cela, Ces journalistes sont des démolisseurs,; Ils veulent abattre l'ordre existant et sur ses. ruines (as1- seoir leur domination, édifier leurfm'-- tune, i Or, dan,s cette entreprise de démo- li tion, nofS adversaireS, observe judici- eusement Torateur, rencontrent trois adversaires k (réduire: Dieu, l'Eglise, Ia conscience; Dieu, qui intimide les desseius coupable^; l'Eglise, qui détient le dépot de la foi et le code tie la mo- ralité; Ia conscience, qm proteste con tre les atteintes dont 'elle est Tobjet, Et voilé pourquoi la presse impie üé- cl'are la guerre k Dieu, bataille con tre l'Eglise, essaie ti'étouffer dans la boue les protestations de la conscience chrétienne. Ah certes, si nos adver saires combattaient pour une cause honnête, ills' ne pourSuiVraient pas de leur haine une institution toute prête a êfre leur auxiliaire Quoi de pluis' perfide que le mau vais journal, verSant toUs le poison dilué (sous un volume réduit, savarn- ment dosé et offert dans des condi tions: accessible^ toutes les bourse^ C'est en vain que les lecteurs tiu mauvais journal psent arguer de son innocuité, AllonS done! On ne fréquen te pas) une telle 'école d'impiété Sans contracter la contagion du mal, II faut que le disciple finisse par. ressembler au iuaitre, Et ce maitre, ici, n'est pas celui dont Ia parole puisse retom- ber k terre froide et stérfte au milieu d'un auditoire distrait, mais le maitre qui s'adresse une seule personne, qu'il trouve recueillie et silencieus<\; Toutes ses paroles s'impriment Üans l'intelligence §t la réflexion les y grave, «1 JOURNAL ©rgane Gatholique TPRES de ['Arrondissement 5|P

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 1