L'Enseignement Primaire Le Projét de Broqueville Tonseil Communal Lest une seconde education qui ren- versc la première et ravage toutes les croyances. «Moi, je suis cuirassé, je n'ay-iea a craindre^Vous n'avez pas le droit de tenij- ce langage, parce que vous ne changerez pas les lois de la nature. Comme un air pur fait circuler la <san- té dans les veines, comme un air vi- cié y dépose les germes morbides, ain- si en est-jil pour l'intelligence qui ne peut vivre qu'en baignant dans l'at- mosphère du vrai et s'avarie sous le souffle délétère de Terreur et du men- songe, Hélas! nous sommes enclins au mal qui trouve en nous de secrètes intel ligences.. El vdilè pourquoi de deux journaux, dont Tun s'adresse a la rai- son, l'autre a la passion, c'est ce der nier qui sera te plus populaire etle plus. répandu. On allègue la-contre, la liberté de la presse. Théorie illogique! II y a la liberté nécessaire, légitime et sacrée, inaik elle n'est pas la licence, Tindé pendance absolue, elle est la liberté réglée, conteriue et tempérée. Arrière la liberté sans trein Pouvez-vous admet- tre qu'on insutle a la vertu, qu'on pröne l'immoralité, le mcurtre, le vol, le crimje? Maïs alors c'en est fait Ue Tordrë; c'est la force brutale qui est maïtresse du monde el nous retrogra de ns jusqu'a la barbaric. Et qui sont done ces hommes du journal qui se drapent dans, le mam teau de la. liberté Des mercenaires qui pfortent la chaine. S. Pierre les a dépeints, quand it parte de ceux qui jettent sur leurs iniquités Ie voile tronipeur de la liberté, étant eux-mê- mes exclaves de leur propre corrup- tioih Et que font-ils de la liberté des au tres? Est-ce qu'il n'y a pas de droit pour Tenfant, le jeune homme, la jeune fille, l'ouvrier au sorlir de la bure, est- ce qu'il n'y a pas de droit pour les faibles qui entendent garder leur pu- reté, lepr innocence, leur foi, leur ver tu, tous ces biens de valeur infinie, dont une presse scélérate ne cherche qu'i les spjolier «Je veux me distraire, me tenir au courant des actualités, .je saurai bien démêler tg. vrai du faux, Langage condamné par la sagesse di vine,, Si quelquj'un cache du feu dans son sein, comment s'es habits ne s'en- ffammeraient-ils pas? Si quelqu'un mar- che sur des charbons embrasés, com ment &es pieds ne brüleraient-ils pas? Comme les entreliens dépravés cor- rompent ceux qui s'y llvrent- comme fea goutte d'eau en tombant toujour s fi- nit par creuser la pierre, ainsi lequo- tidien ,gate et pourrit les ames par une lepte mais irrésisti,ble pénétration, MaiS les journaux catholiques ne sont exempts ni de violence ni kl'in- justice dans leurs polémiques, ilsuie sont pas gps p'arangons de vertu, sur- tout de charitó, Et quand cela serait, et quand il faudrait reconnaltre que, dans J;a bouil- tante improvisation du journalisme, il échappe parfois a l'écrivain catholi- que d'enfoncer Tépée jusqu'A la gar de ou de se laisser griser par Todeur de la poudre Sur le champ de bataille, oil il faut chaque jour faire front U t'ennemi, qu'en conduce, si non l'iné- vi table imperfection Ües hommes et des choses;? Mais, enfin, ce journal-la ne tient pas écöle d'impiété et d'immo- ralité, et it n'en manque pas, ni ici, ni ailleurs, qui soient a lia hauteur de leurs adVersiaires sous jtous les au tres rajxportss; Conclusions Nous ayönai assez discouru. Allons aux conclusionsi pratiques, L Nepei'mettez pas au mauvais jour-» Ml, au roman licencieux, l'accès de voire foyer,, 2, Ne favorisez pas la mauvaise pres se, 'ni comme bail leur de fonds, ni eOmme propagaleur. Ce serait fournir des arm es empoisonnées qui tueraient les Ames de vos; frères, Ce serait coo- pérer au mjal, Ce serait assumer sur vas épaules une lourde rexponsubilité devant Dien, 3, Unissez-vous a Tupostolat deTE- glise pour la diffusion de ia bonne presse,. Choislssez voire journal; tout catbpUque doit avoir le sien, nul ne peul se désintéresSer de ce que fait l'Eglisë dans ie monde, Pavez des abou- nemenls jcle propagande, c'est de ï'ar- gent bien placé, Après avoir lu votre journal, fail es-Je circuler, envoyez-le en seconde leclure, même au loin, ja oü vous le croyez utile, Tous, debout pour la lut'te, vain- quous le mal par le bien. (Suite) L'instituteur. Ah mais c'est qu on k commencé a compter les années A partir de la naissance de Jésus-Christ. L'élève. Qui est-ce Jésus-Christ L'instituteur a 3 reponses a donner a l'enfant. S'il dit Jésus-Christ est Dieu, il n'tst pas neutre. S'il ditJésus-Christ était un homme, il n'est pas neutre. S'il répond Je n'en sais riem C'est un idiot. L'Fnsf igrement neutre est done une tromperie? Oui, TEnseignement neutre est une trom- perie. Un iDStituteurnepeut pa3 être neutre. Un instituteur neutre serait un imbécile dont la place ne serait pas a l école mais dans une maison de fous. M. Lafontaine, sénateur socialiste, a dé* claré. faut être de bon compte, la neutra- lité absolue est impossible Qu'entcndent-ila al< rs par iXeutra- lité dans l'Enseignement P La réponse a éié donnée a la Chambre en 1911 par M' Furnémont député socialiste. Voici ses paroles. M. le Ministre. Pour ous la neutralité c'est i'athéïsme. M. Furnémont. Mais naturellement. S'ils arrivaientau pouvoir, lrs ra- dicaux secialistes feraient done la guerre la Religion P Efiderament, ce «eraitleurseule et unique tache. M. Vandervelde. Le 1" avril 1908, di- •ait a la Chambre Nous voulons l'ensei- gnement par l'Etat avec destitution progres sive de l'Eglisë M. Masson député cartelliste de Mom, a dit le i3 Mars 1912 a la Chambre qu'ils fe raient la guerre a l'éducation morale calho- lique. M. Cocq au Congrès magonnique interna tional de Paris a déclaré qu'il fallait détrui- re les religions. M. Prache, député francais, s'écriait qu'il fallait dans chaque Tillage un institutaur lranc-magon. Dans quel but nos adversaires Yeulent-ils déchristianiser TEnseignement Pour former des générations de Ké?olu- tionnaires. Prcuvez-le. Mr Hector Denis a déclaré a propos de la Manifestation scolaire du.15 aoüCa Bruxel- les, que c'était avant tout la guerre entre l'Eglisë et la RÉVOLUTION. Qui dirige le ïlouvement scolaire cartelliste P La franc-maqonnerie. Le 5 Avril 1910, I heures du seir, on a discuté a Bruxelles, a la Loge les Amis Philantropes, cette ques tion Ce que doit être la future loi scolaire encas de renversement du gouvernement clerical. Cette discussion a-t-elle abouti P Oui, car il y a a peine un mois, Monsieur Buis, président de la ligue magonDique de l'enseignement, déclarait que sous le régime anticlérical il y aura dans chaque village une école Deutre ou tous les parents seront for- cés d'envoyer leurs enfants. Ce serait done la gueire scolaire en Eelgique P Si un miniBtèra radical-socialiste venait au pouvoir il y aurait en Belgique une guer re scolaire, et les pères de familie chrétiens n'hésiteraient pas a user de tous les moyens pour défendre leurB droits. Le catholiques beiges, pour sauver les ames de leurs en fants, se montreraient plus énergiques que les catholiques francais. Leur régime aurait-il encore d'au- tres conséquencesP II aurait encore pour conséquences 1. La rtiine des finances de l'Etat. De 1879 a 1884 pendaHt la guerre scolaire les libéraux ont mangé 800 millions. Chronique15 Juillet 1884). En France, actuellement, alors qu'on a fermé les écoles libres, chaque année le budget est en déficit de plus deux cents mil lions et on a créé pour des centaines de mil lions d'impóts nouveaux. 2. La ruine des finances communales. Les communes seront obligóes de construi.e des b&timents scolaires coüteox et inutiles. Les iaapöts et les centimes additionnels seront augmentés. 3. Le nombre des illettres augmenterait. Car l'enseignement officiel n'ayant plus de concurrent, nese donnerait plus la peine de rechercher les meilleures méthodes. Cette constatation a été faite en France. En Fran ce, chaque année. le nombre des illettrés augmente 4 L'Accroissement de la criminalité inf an- tile. Par Tabolition de la morale chrétien- ne, par l'instruction et l'éducation dénuées de toute morale. Depuis la fermeture des écoT.s libres en France et depuis qu'on a arrachó les Crucifix des écoles, il y a eu cinquante mille crimes et délits commis par des enfants. Les radicaux-social'stes ne Yeulent done pas donner de subsides aux écoles Il veulent bien donner des subsides d leurs écoles et pas aux écoles des autres. La li berté est bonne pour eux, mais pas pour les autres. Prouvr z le 1. Les administrations cartellistes don- nent a l'Institut rationaliste de Forest, des subsides a r.iison de cent franc par élève. 2. Elles donnent les subsides l Uaiversi- té libre de Bruxelles a raison de 25o francs par élève, 3. Elles subsidient Tathénée libérale de Mbrlaowelz a concurrence de 5o francs par élève. 4. La proviice d Hainaut dépense cha que année 201.000 francs pour subsidier les écoles normales at hees. Tirez les conclusions des trois premiers prints traités. 1) Les parents ont le droit d'axoir l'enseignement qu'ils veu - b nt dans les écoles qu'ils Yeulent 2) Sous le régime sc laire ac- tuel n'cxiste pas de liberté, ni de justice. 3) La legislation scolaire que Youdraienl nous imposer les can- didats cartellistes serait une legis lation d'opression, de guerre et de ruine. Que faut-il done Une loi qui respecte la libeité de tous les pères de familie catho liques, libéraux et socialistes Une loi qui mette le pauxre sur un pied'd'égalité avec le riche. Une loi de paix et de justice. IV. Existc-t-il un nouv au projet de l"i seolaiie? Oui, Monsieur de Broqueville] en a déve- loppé les points principaux dans un discours qu'il a prononcé k Turnhout le 3 Mars dernier. Est-ce lè tout ce que leGouver- nement a fait en f .veur de l'ensei gnement P Non, jamais gouvernement n'a fait pour l'enseignement ce que le gouverment catho- lique a réalisé. Jamais on n'a bAti autant d'écoles. Jamais il n'y a eu autant de classes. Jamais on n'a dépensé autant d'argent pour l'enseignement primaire, moyenet supérieur. Le 3o Janvier dernier, M. Poullet, Minis tre des Sciences et des Arts, a décidé d'aug- menter le traitement des instituteurs et des institutrices. C'est ainsi que les instituteurs de la 4» categorie qui touchaient 2000 irancs de trai tement, auront a partir du l«r Juillet 2400 francs ceux de la 3* qui recevaient 2200 irancs auront 2500 et ainsi de suite. Que veut réaiistr encore le Gou vernement catholique P Il veut une loi ecolaire de paix, de liberté et de justice. Comment P 1. En décrétaut l'enseignement obliga toire. 2. En accordant des subsides a toutes les écoles inspectées par l'Etat. 3. Eu augmentant encore les traitements des instituteurs. 4. En sauvegardant l'autonomie des pro- vinces et des communes. Est -ce que d'autres pays vivent sous une loi scolaire de ce genre Oui, la Hollande protestante a mis sur un pied d'égalité les écoles libres et les écoles offlcielles. L'Angleterre libérale a agi de la même facon. Comment de Broqueville vcut- il l'enseignement obligatoire II a déclaré que les enfants seraient obli ges par l'Etat de Buivze les classes de 6 a 12 ans. Les communes seroot autorisées a établir dans leurs écoles l'enseignement obligatoire de 12 a 14 ans. Comment la liberté des pèr<s de familie sera-t-elle respectée P L'Etat accordera le même subside a tou tes les classes communales et libres qui se soumettent a Tinspection de l'Etat. Des subsides seront donnés aux communes pour construire et entretenir les écoles com munales, les écoles libres ne recevront pas un centime pour la construction des batiments scolaires, mais elles toucheront des allocations annuelles pour Tentretien et le loyer des locaux. iA Suivre). Séance publique du 6 Avril i91a. Sont présents MM. Colaert, bourgmestre prési dent; Fraeys de Veubeke et Vandenboo- gaerde,échevins Fiers, Vanderghote, D'Hu- vettere, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, Lemahieu, Biebuyck, Begeren, Baus, Struye et Seys.conseillers; Boudry, faisant fonction de secrétaire communal. Lecture est donnée du procés-verbal de la dernière séance, qui est approuvé. En comité secret, le Conseil a nommé Mile Moulaert comme sous-institutrice a lecole primaire pour filles. M. le Président donne lecture d'une lettre par laquelle M. Ferdinand Merghelynck, commissaire d'arrondissement annonce qu'il tait don, pour les collections du Musée, d une médaille commémorative du siège de Pékin, remise autrefois a son fils, feu M. Leopold Merghelynck, ministre résident, qui fut témoin dc eet événement. Le College propose d'adresser une lettre de remerciements a M. et Mme Merghelynck et de leur adresser en même temps. Texpression de sa douleureuse symphatie. Culte bail emphytéotique de l ancienne abbaye de Saint-Martin. Ce bail conclu pour un terme de 99 ans contient une stipu lation supplémentairepar laquelle lafabrique d'église déclaré se réserver toute la partie du rez-de-chaussé actuellement a Tusage de la sacristie, la salie adjacente nouvellement construite devant rester occupée par les ser vices de la ville, sans qu'aucune communica tion ne puisse exisfer entre les deux. M. le Président annonce qu'il soumettra bientöt au Conseil les plans des construc tions édifier entre la chapelle du doyen et le transept. Finances communales emprunt provi- soiresur dépot de litres prorogation.Par délibération du 29 décembre 1906, une con vention fut conclue entre la ville et les Hospices, pour contracter un emprunt de 5oo.ooo francs, destine a effectuer des tra- vaux publics. Des obligations de Ia dette publique beige 3 p. c. devaient être déposées a la Barque nationale. Cette convention était faite pour 3 ans. II s'agit actuellement de la proroger de 5 années. Emissions de bons de caisse. M. le Pré sident.Un emprunt définitif serait onéreux a contracter pour la ville par suite de la situation défavorable du marché financier. II est préférable de créer des bons de caisse. La Banque de Courtrai consentirait a prêter k la ville une somme de 400.000 ft. a 4 p. c. remboursable en 5 années. D'après la con vention dont M, le Président donne lecture, la ville créerSit a ses frais les obligations de 4 p. c. et les cèderait a,la Banque de Courtrai aux taux de 497 fr. 75. Approuvé. Distribution d eauTranformation de l'étang de Dickebusch.M. le Président. Les études de ces travaux qui ont été confiés a M, Tingénieur Froidure, prévoient un en- diguement de 31 hectares, ce qui porterait la capacité de l'étang jusqu'ü 400.000 m. c. Les digues auraient une largeur de 8 m. et dépasseraient de 1 m. bo les plus hautes eaux. Le dévasement de l'étang se ferait sur un tiers ou un quart de la surface totale. (Lecture est donnée par M. le président de la délibération proposée.) A la suite d'nne demande d'explication de M. Biebuyck, au sujet du délai d'exécution, une longue discussion s'ouvre entre MM. Colaert, Biebuyck, Begerem, Vandenboo- gaerde et Sobry. M. Begerem estimant qu'il va ut mieux vider la question avant de vider l'étang le Conseil décide d'adopter un délai de deux ans. Bureau de bienfaisance compte 1910 et budjet 1912. M. Sobry fait rapport sur le compte de eet établissement. M. D'Huvettere estime que la manière actuelle d'administrer est perlectible. Le ministre a déja proposé Taffiüationaux mutu- alités et a préconisé Tceuvre des maisons ouvrières. II convientd'exécuterlesconditions fixées par ce bienfaiteur. L'administration ne s'eit jamais occupée directement de construc tions; elle a secouru plutot des sociétés. Elle devrait persévérer dans cette voie. En prenant des actions de ces sociétés, elle remplira indi- rectement du moins la volonté du testateur. M. D'Huvettere propose au Conseil d'invi- ter ie Bureau de bienfaisance a continuer ce systcme. M. le Président. Nous pouvons certai- nement exprimer ce voeu, ea attendant que les Chambres apportent des modifications it la legislation actuelle. Le budjet, au sujet duquel M. Sobry fait également rapport s'élève en recettes et en dépenses a n5.6s8fr. 93. Compte et budjet sont approuvés. Ecole industrielle compte 1911.—Les recettes sont de 10 404 fr. et les dépenses de to. i6ofr.3o. Excédent 243^.70.— Approuvé. Ecole de Musique compte 1911. En recettes 8 3oofr. et eij dépenses 8.224 fr. 23- Excédent 75 fr. 78. Approuvé. Ecole de Musique achat (^instruments M. le Président demande un crédit de 590 fr. pour le remplacement ou le racommodage d'un certain nombre d'instruments en mau vais état. Adopté. Garde civique compte 1911En recet tes et en dépenses A I.626 fr. 82Approuvé. Culte compte 1911 de la fabrique d'église St. Martin.— Les recettes sont de 59.237 fr. 77 et les dépenses de 55.239 fr. 18. Excédent, 3.998 fr. 57. Hospices civils rentes de boistail lis et at bres. Le Conseil exprime un avis favorable sur ces ventes s'élevant respec- tivement a 8.265 fr., 1.895 fr., 583 fr., 85 fr. et 4.297 fr. Hospices civils '.location de biens ruraux Le chiffre actuel de location esude 5.786 fr. Le Conseil approuvé. Hospices civils vente d'immeubles d Ypres et a Zonnebeke. Les hospices sol licitant de pouvoir exposer en vente publi que une bande de terrain de 3 a. 29 c. Ie loDg de la chaussée d'Ypres a .Vleuin. Le prix demandé est de 5 fr. le m. c. La valeur du terrain 4 Zonnebeke est de 2.800 fr. II ne produit que 40 fr. par an. - Approuvé. M. le Président demande l'urgence sur la demande faite par la fabrique d'église St- Martin pour i'acceptation du logs Meersse- man. Ce legs comprend une somme de 25.000 francs destinée k des travaux intérieurs, un« somme de 80.000 fr. pour des restaurations extérieures, une ferme a Saint-Jacques-lez- Ypres et a Saint-Jean avec maison de cam pagne. Approuvé. M. le Président. Par suite des grèves des charbonnages, les usines a gaz seront bientót dans 1 impossibilité de continner l'é- clairage.]La société concessionaaire du gaz a envoyé a l'administration une lettre par laquelle elle expose la situatioa a venir et la prie de vouloir consentir k une reduction d'éclairage. M. Struye. Pourquoi la société ne s'adresse-t elle pas aux sociétés beiges qui ont de grands stocks plutót qu'aux sociétés étrangères M. le Président fait observer qu'il faut surtout des charbons gras et que les com- mandes sont peut-être trop léparties. De toute facon, eet avis pourrait être donné. Plusieurs sociétés se sont réunies a Bruxelles pour examiner la situation, M. Biebuyck. Nous ne sommes pas 8uffisamment éclairés pour prendre une délibération. Le Conseil, après discussion, consent ce que le nombre des lanternes allumées soit réduit de 500 a 209 et a ce que, passé minuit, un strict minimun de lanternes brüle seule- ment. La séance publiqueest levée a huit heures. 3* sJ s# <4 -4 *4 54 Nominations Ecclésiastiques Mgr Tévêque de Bruges a nommé Directeur du Grand Séminaire, M. Le grand Aimé, licencié en théologie de TUni- versité de Louvain. Directeur de Thospice Notre-Dame, a St Michel-lez-Sruges, M. Tyteca, vicaire de Ste-Walburge, a Bruges. Vicaire de Sainte-Walburge, a Bruges, M. Lefevre, économe du Collége St-Amand, a Courtrai. Curé de Tböpital a Courtrai, M. Reynaert, vicaire de Saint-Martin, en la même ville. Vicaire de Saint-Martin a Courtrai, M. Cracco, vicaire a Ruysselede. Vicaire a Ruysselede, M. Vermaut, licen cié en théologie de l'Université de Louvain, ancien professeur de rhétorique au collége St-Louis a Bruges. Vicaire k Nieuport, M. De Wulf, surveil lant au collége de Thielt. Vicaire a Ingelmunster, M. Carbonez, vicaire a Pollinchove, M. De Wancker, an cien coadjuteur a Proven. Vicaire A Waereghem, M. Coghe, profes seur au collége Notre-Dame a Ostende. 4s. êP. BURGERSTAND TAN YPER Verklaringen van den 5 tot den li April 4912 Geboorten SI088 Suzanne, Boomgaardstraat. Lussaert Gaston, Studentenstraat. Vandenabeele Odile, Rljsselsteenweg. Wolters Antoinette, St Maartens Klooster. Vandenberghe Suzanne, Mondutraat.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2