la hambre \ive ie ear(e), Me.^sieuis Des chiffres a reter.ir et a citer fères et Mêres vous vou'ez qU0 seront pas unis par un] traité d'alliance et ne se seront pas/mis d'accord sur un programme de réformes a réaliser en commun, c'es,t en vain qu'ils s'élanceront séparément, a' l'assaut de la forteresse cléricale. Cette union est réalisable C'est a la realisation de cette union que je vous con- vie de travail'er c'est dans un temple que cette union doit être élaborée, préparée, réalisée. Je vous supplie, Mes TTT.\ CCC.\ FFF.-, de vous attacher a cette oeuvre, car il n'en est pas qui nécessite au tan t de faire l'objet des preoccupations et des efforts de toute la magormerie. (Bulletin du Gr.-. Or.-. de Belgique, 5908 p. 43). Et ce traité d alliance ne comporte qu'un programme indéfini,basé sur une équivoque continuelle impuissant a mainter.ir la prospérité du pays et a améliorer la condi- tion des ouvriers, il n'est fort que dar s les luttes contre les libertés religieuses il se résumé dans la seule buylerie A bas la calotte Le parti catholique est le VRAI PARTI NATIONAL. 'wj9 *3 »Jf suf «j# '*aP s* Question de Van Merris du 23 A vril A. Des améliorations de position ont été accordées aux fonctionnaires et employés de l'administration centrale du ministère de la justice, de mêrne que des indemnités1 spéciales ont été octroyées aux surveillants et aux agents salaries des établissements de bienfai- sance pour la cherté de la vie, Le personnel enseignant et le person nel administratif de ces établissements, qui ne jouisSent que de modestes trai- tements, se demandent pourquoi ils ne sonl pas appelës a bénéficier de ces faveurs Md le niinislre ne croil-il pas qu'il serait equitable de leur accox-ider éga- lement line amelioration de situation, surtout que leur barème n'a pas été changé depuis 1896 et que pour certains emplois il faut xnême remonter a 1891. B. Ce même personnel demande également a Ma le ministre une aug mentation des jours de congé3 Le con gé actuel n'est que de quinze jours par an, La plupart de ces fonction naires et employés sont trés' éloignés de leur familie, et ces quinze jours sont.. jissez^smiYejit, ip&uffisSóüS^BOüi: trois fois par an, Le personnel serait tres heureux s'il pouvait joixir d'un congé de trois fois buit jours par an; a rémarquer que, pour ce faire, il ne faudrait nullement augmenter le pei-sonnel et que le ser vice n'en souffrira pas nou plus, car les uns suppléent les autres pn cas d'ab- sence, congé, mala,die, etc,; du restc, les jours de congé sbnt toujours échelonnés dans le courant de Tannee, C. -v En outre, a Ypres, ville fron- tière, oil la vie est trés chèx-e„ le per sonnel de l'école de bienfaisance ne pourrait-il se procurer a eet établisse ment les légumes, au même litre que d'aulres fonctionnaires, alors que ceux- ci ont encore a lexxr disposition un jar- din potager, ainsi que le beurre en plus grande partie, dont la vente n'est ac- tuellexnent que d'un demi-kilo tous les deux ou trois mois! pour chaque em ployé, Dans les autres établissements. simi- laires, tous les employés indistincte- ment peuvent s'y procurer les produits de la ferme et dxx polager, j Réponse: aLa question du relève- ment du traitement des fonctionnaires et employés des établissements de bien- faisance de l'Etat est a 1'étude, bII en est de même de la question de 1'augmentation du noxnb're des jours de congé accordés aux surveillants de ces établissements, Ces modestes agents ne jouissent actuellement que d'un con gé de cinq jours, j Le personnel adiixinislratif et le pjer- i sonnel enseignant bénêficie, au contrai re, du même nomb're de jours de con gé que le personnel dépendant des ad ministrations centrales de tous les dé- partements ministéx-iels, et les absen- ces necessities par sxxite de maladie ou autorisées ii raison de circonstances spéciales ne viennent point en déduc- tion dxi congé annuel. Des modifications axxx dispositions ré- glémenlaires ne paraissent dès lors point s'imposer, c) Aux termes de la circulaire du 14 juin 1905; les produits de la ferme et des jardins légumiers peuvent être cédés aux membres du personnel, lors- que ceux-ci trouvent difficilement a se les procurer aillenrs, mais il va saus dire qu'il ne peut en être ainsi que jusqu'a concxxx-x-ence des quanlités non ulilisées pour les besodns de la popu lation de l'établisseinentj t»'* if' P' Mardi So Avril LaCbambi-e consacre la~séance du matin a la discussion de la reprise du chemin de fer Ilasselt-Maeseyck. Le projet est voté a l'unanimité. Séance de l'après-midi. MM.Daens'et Debunne parient sur la pro- positioirde loi modifiant [certaines disposi tions du Gode électoral demandent que la date des/élections/législativrs soitavancée, de fegon a y admetti e un plus grand nornbre d'ouvriers. Il résulte des statistiques que pendant la 2" quinzaine 41,409 ouvirirs sont absents du pays,et que dans la le quin- zain de juin ce chiffre s'élève 43,181. M. Berryer, ministre de l'Intérieur, croit qu'il serait possible fixer a l'avenir les elections législatives la 1« quinzaine de mai; mais en 1912, rien desembla'ole ne peutê re tenté il est trop tard pour abréger les opé- ratiorxs préalab'es au vote et noiamment pour statuer sur les nombreux recours contre les'liates électorales. M. Mabille s'engage a signer avec M Daens une proposition qui fixera a la mi-mai la date des élections législatives. M. Maenhaut demande qu'on choisisse le premier dimatxebe de mai. M.Gillès de Pélichy et Tibbaut demandent Fintervention de M. le ministre du travail da- s la so'.ucion des grèves qui ont éclaté a Iseghempd a llamnxe. Un intéressant débat s'engage a propos des compagnies universitaires. M. Woeste d'accord avec M. Pirmez demande qu'on supprime les entraves qui ont été mises a l'existence des compagnies urdversitaires. Mercredi ir Mai M. Monville s'en'prend M. de Broque- ville, affirmant que la défense nationale n'est pas assurée. M. de Broqueville rappelle le programme de réforme qu'il alexposé l'an dernier nul ne l'a critiqué une grande partie de ce programme a été re'alisée, et malgré les atta qurs injustifiées il persévérera dans son attitude qui a «'approbation de l'armée. La Chambre vote ensuiteqleux projets de loi sur les pensions dts militaires et des officiers. Elle procédé ensuite a la discussion et au vote du budget de la gendarmerie, scolaire. MM. Franck et Hymans, craignant l'éché- ance du 2 juin, s'efforcent vainem-nt de faire croire que le parti libéral n'est pas hostile a la rebgxon. M. Woeste. Je ne doute pas de la pu- rete des intentions de Al. Franck personel- lement.mais il est prouvé que le parti libéral est hostile a la religion. Y a-t-il ericore un libéral pratiquant la rtligion catholique qui soit votre élu La pres- e de gauche ne c« sse d'attaquer la religion et le parti libéral lui- mênxe nest plus qu'une emanation de la Franc-xMaQonnerie. M. Poullet, ministre des sciences et des arts,rencontre les allegations de M. Hymans; il montre combien il est injuste de reprocber au gouvernement et au parti catholique de vouloir la ruine de l'enseignement officiel. Ce que les catboliques xéclament a bon droit c'est la iiberté de l'enseignement religieux même pour les pauvres or, le système des subsidas est le seul qui leur garantisse cette Iiberté, dans les villes et communes libéro- socialistes. Jeudi 2 Mai M. Hoyoi6 rappelie fort, a propos des dé- cla ations d'orateuis et dejournaux libéraux l béraux et socialistes dans lesxjuelles ils affirment la nécessité de la guerre A la reli gion et a l'idée religieuse. La gaucbe proteste violemment, eilo va jusqu'a désavouer Tombes M. Haimignie montre également par des citations récenfes les attaques jcurnalières de la presse libérale et socialise contre la religion. M. Woeste constate qu'aujourd'lxui, a la veille ues élections, la gaucbe répudie l'irré- gidoD qu elle pronait naguère. Elle a néan- moins marqué une fois de plus que l'école nationale, ouverte a tous, dont elle se dé- clare partisan est l'école neutre. De cette école nous ne voudrons jamais, nous avons le droit d'avoir des écoles conformes a nos convictions. Vous ous plaignez de ce que le gouverne ment accorde quelques subsides a nos écoles mais c est pour que celles-ci puis sent se meltre a la hauteur des progrès de l'enseignement. Budget des sciences et des arts. M. Colaert, rapporteur. Depuis deux ans, j ai insistauprès du gouvernement afin quil s intéresse dp vantage aux archives commuuales, notamment aux archives d'Y- pres,"qui sont trés riches. Je demande qu'un crédit soit affecté au classement et a la pu blication de ces archives. Je me permets d'insister auprès dejM. le ministre- M. Puullet, ministre des scier.cc s et des ar s. 11 y a eu, cn effet. une longue cor- respondance entre l'administratiou commu- nale d'Ypres et men département,a ce sujet. E'le avait pour oïjet d'obtenir une interven tion gouverromentale en faveur du personnel communal d'Ypres. M Colaert. Cela nous aurait permis d'être plus généreux a l'égard de notre archiviste, qui est un homme éminent. M. Poudet, ministre des sciences et des arts. Mon département s'est refusé a adopter votre proposition pour ne pas créer le précédent qui consisterait a augmenier le traitemsnt d un fonciionnaire communal. Quaut a gubsidier uu travail intéressant au point de vue scieniifique, d'accord C'est une question de^modaiité. Je ne puis faire que ce que j'ai fait. M.Colaert, en fait recon- naiira ma bonne volorité. Un incident trés vif s'eDgage a propos d'attaque3 dirigées par le socialiste Terwa- gne contre le vicomte de Jongbe d'Ardoye, député catholique de Bruxelles. La gauche se livre a un boucan formidablela table des rédacteurs du compte-rendu axxalylivpie est btisJo La séance est suspendue pendant plus d'uce demi heure. Après !a reprise de la séance, le budget de la guerre voté par 78 voix contre 38 et 25 abstentions. A l'art. 67 du budget des sciences tt des arts M. Colaert, rapporteur, demande qu'il y ait éga'ité de traitement entre lis institu- teurs et institutrices. II prie égaliment le ministre de convoquer Ia commission des droits d'auteur les jsociétés dramatiques et musicalesse plaignent de certains abus. Les auhes artic'es du budget ne donnent pas lieu a des observations. S»7 V' t»* Les socialistes beiges ont tenu ré-, cemment a Brxxxelles leur congres an- nuel. Nous avons déja signalé quelques- une des resolutions voté'es', a ce con- gx-ès; mais il en est une qui mérite une mention toute spéciale, paree qu'el le montre l'état de suj'étion compléte dans lequel se trouveraient les libéraux, si les hasards du scrulin amenaient au pouvoir une majoritë anticléricale, A la séance du dimanche, on discu- lait avec une certaine aprclé l'action jjiii iemcniauc uu groupe socialiste et la .participation du parti socialiste au pon voir, Le ciloyen Hins, rapporteur,, s'était montré particülièrement agressif, accu sant nettement le groupe socialiste de n'avoir pas sn profiler de certaines circonstances qu'il estimait favorables, pouxj^ faire aboulir les revendications' socialisles, Un autre citoyen s'était joint a 1 uipour demander que le conseilgé-, néral prn des mesures contre certains députés socialistes qui pratiquent avec trop de fex-veur l'absenthéis'me parle- mentaire, Tout cela menac;ait de toxxrner fort mal MM, AVanlers et Yandervelde, in- tei'venus a diverses reprises, s'étaient doxxné beaucoup de mal pour calmer les réclamants, quand M. de Brouckère remit sur le tapis la question de la participation socialiste au gouverne ment, Le Peuple dans son compte-rendu, cependanl trés Idélaillé, ne nous dit pas si le ciloyen Bertrand, qui,, il y a deux ans, posait sa candidature a un portefeuille ministeriel, était présent au congrès, Quoi qu'il en soit, reprenant unethè- se qu'il déi'endit il y a deux ans, et qui provoqua, a cette époque, les yoi- ciférations des socialistes aspirants-pxi- nistres, M, de Brouckère proposa un ordre de jour pxxxclamaxxt que «lepar- li socialiste ne saurait ni participer a un gouvernement bourgeois1, ni lui ac- corder sou appui systématique, queses représenlants ne sauraienl noiamment, quel que soit le ministère au pouvoir, voter les budgets essentiels de l'Etat capitaliste, Mais alors, que feraient done les li- béraux el quel serait le sort d'un mi nistre soutenu par une majorité, qui s'éparpillerait au moment du vote des budgets Le vole de pareil ordre du jour eüt certainement provoqué de la part des allies des demandes d'explications qui cusseixt pu devenir laborieuses, Aussi le ciloyen Camille Huysmans intervint-, il pour sauver la siluation en proposant un amendement ainsi coxxpu II ne sera admis de dérogation a celte dernière règle, qu'après consul tation du parti, lorsque du vote du bud get dépendra la couquête d'une réfor me importante, figurant a notre pro- gramme. Cela, c'est du chantage propremcnl j déguisé» On ne pourrait dire plus clai- renient aux libéraux: «Ou vous nous aiderez a réaliser le programme söeia- I liste dans son entièreté', ou nous vous empêcherons de gouverner, Certains socialistes Tont trés bien pris: its ont surtout compris combien serait désastrenx Tadoption de Tordre I du jour De Brouckère, même et surtout j additionnë de 1'Amendement Huysmans, C'est ponrquoi on s'est empressé d'é- touffer la discussion et de la renvoyer aux... calendes grecques, II ne faut pas évidemment montrer trop clairement son jeu... surtout avant le 2 juin, Toulefois le citoyen Anseele a tenu a prévenir les libéraux de ce qui les attendait au lendemain d'une vicloire anliclëricales Voici un exlrait tie son discours, que les bourgeois libéraux fexxxnt bien de méditei: La bataille, a dit le citoyen Anseele, d'après le pompte-rendu du «Peuple» (8 avril),, sera décisive. Paree que les cléricaux seront renversés Ils ont dé- ja étó renversés, mais les papitalis tes cléx-icaux élaieiiL remplacés par des ca- pitalistes doctrinaires, Denxain, il n'en sera plus de même, Ce sera l'heure du S,U. De quelque facon que ce soit, le prolétariat fera corps et partie du gouvernement! (Appl) Si lp gouvernement clerical est ren- versé le 2 juin, le 3 juin il n'y a plus de gouvernement possible que celui qui tiendra comple de l'existence du proletariat, (Appl.) Nous sei'ons avec ceux qui liendront comple de nous, Nous serous contre ceux qui voudront gouverner sans nous ou contre nous, (Appl.) Nous allons commencer par être quel- que chose pour être tout. Nous jmé- parerons ainsi le renversement par la société d'argent, an profit de la so-, ciété du travail, Nous sommes des gens de mélhode et de discipline. Si nous n'avions pas les qualités inhérentes a notre race, l'exemple admirable que viennent de nous donner nos camarades anglais, nous serait suffisant. Avec ces trois vertus: unité, mélho de et discipline, nous ,ixxarchex*ons vers le triomphe, Le triomphe sex-a aussi certain, le capitalisme sei'a aussi dé- a été détruite par la bourgeoisie qui voulait créer sa société, Et maintenant, MM, les libéraux, vous voila pré ven usou vous vous annihile- rez volontairement devant le socialisme ou les socialistes se charger ont de vous supprimer, Au début, vous serez encore quel que chose, mais pas pour longlemps cependant: juste le temps nécessaire a vos allies de renverser la société actuelle et d assurer l écrasemeixt du ca- pilalistne. C est AL Anseele qui vous le prédit, et a la fapon doxit vous avez realise sa prophélie de 1892, vous avez prou- vé qu'il est parfois bon prophéte, Vive le cartel, Messieurs G, ïl4>. Sss| s# ja La Belgique court a sa ruine Elle est ruinée Enfin, nous faisons faillitc et ce sont les convents, les curés qui ont tout inangé Toute la po- lémique élcclorale des politiciens' et gens de leltres du Bloc libéralo-ma- c o nnio-s oei a lis t ese fait la-dessus, et sur quelques autres calembredaines. Or, chaque jour,, des chiffres officiels, ixxdiscutables, entrent dans la danse, bousculent et mettent en déroute les pourfendeurs du gouvernement dit clé- rical,qui a inené la Belgique h une prospérité économique inouïe, Pros périté que seuls, a écrit le grand citoyen Edmonti Picard, Tex-,sénaleur socialiste du Hainaut, dans un journal mapoxmique pour les besoins des polémiques hargneuses et mensdngères, nient les politiciens en mal d'opposi- tion et de fringale gouvernementale,» Savez-vous ce qui vient d'être révé- lé C'est que notre chiffre d'affaires importations et exportations, pour Tan- née .1911, dépasse les sept milliards et demi I En 1884, l'année memorable oil nous culbulames ]a MUfonnerie règnan- le le chiffre de notre commerce spé cial élait de deux milliards 763 millions, C'esl-a-dire qu'en 27 ans d'ab'ominable lyrannie cléricale >>x >sous le jong de l'« éteignoiret en 'état de parfait et intégral encapueinement notre total d'affaires a tióplé, Tous, en choeur A bas la calotte Quoi qu'il en soil, si nous pons en lenons a Tabsolu quant a la position de notre commerce et de notre industrie, il apparait déja, par ce chiffre officiel de sept milliards et demi, que la minus cule Belgique, dans Je concert desna- lions, se place .immédiatement après 1'AngleleiTe, l'Allemagne, la France, et les Elats-Uixis, Et si nous établissons un classement proporlionnellement au nombre d'habilants des divers pays du nxonde, la Belgique caloxnniée par des enfanls ingrats se classe au Lont premier rangnotre chiffre d'af faires est d'environ 1,000 fr., plutót plus que moins, par habitant il est de 612 fr, par habitant pour l'Angleter- re; de 308 fr, pour l'Allemagne, de 301 fx, pour la France, de 200 fr. pour les Etats-Unis, Voilé ce que les bas poliliciens fa- nalisés et si cruellement stigmati ses par le libre-penseur Edxnond Pi card, ex-sénateur socialiste du Hainaut, brouillé avec ses anciens amis pour cau se d'indépendance de caraclère et d'in- racinable loyauté voila ce que les larbins ,de la veuve Hiram se gardent bien d'avouer au peuple beige, qui, s'il savait toute la vérité, s'il n'était pas aboininablement dupé et berrxé, lessif- flerait d'importance, Mais ils lui disent, par contre, que cette Belgique, si ex- traoixlinairement ruinéea été lon- due, .ou sucée jusqu'xx la uxoelle, par les curés, Et, ici, surgissent d'autres chiffres, non 'moins officiels, el tont aussi effaranls que les précédents, Partez toujours de cette donnée ca- pitale que la pelgique est en régime catholique depuis vingt-huit ans, Puis, coinpulsez les budgets de l'Etat de puis une cinqnanlaine d'anuées, et vous aboulissez a celte constatatiou: en 1865, avec une population de 4,984.351 habi tants, )e budget des culles était de 5,454.000 fr. soit 1.09 fr. par habitant; en 1911, avec une population de 7,546.000 habitants^ ce même budget était de 7,400.800 fr. - soit 0.98 fr. par habjlant I Voila comment M» de Broqueville et ses prédécesseurs ont gavéles gurés Après vingt-huit ans de pouvoir catholique,, de régime pré- tendüment confessionnelles curés sonl moins bien lotis qu'il y a cinquan- le axis Alors que tous nos autres bud- eels ont au gm en té; celui des cultes, eu égard au chiffre de la population, a diminnë dans une proportion de 100;0 Ceci est la vérité, la vérité dire et redire, el a proclamer sans cesse par nos propagandistes, pour confondreles imposteurs qui trom pent délib'érément et systématiquement le pays. Nous entendons actuellement d'odieu- ses divagations, de féx-öces' exaltations, au sujet de la cherté des vivi'es: nos propagandises peuvent facilement an- nibiler les effels de cette littératux-ede la Loge. Le gouvernement n'est pour rien dans la cherté des vivres, comrne il n'est pour rien dans la baisse de nolre rente nationale. Ces Ihèmes-la, vient d'avouer la ma- gonnique Clxronique en s'occupant spécialement de notre 3 0/0, sont bons a impressionner les ï-ouleaux des pho- nographes, dont on finira peut-être par se servir pendant la période électorale, afin de s'épargner la fatigue des: dis cours, Propagandistes calholiques, retenez ces pai'oles, et sei'vez-les sans cesse aux repus et aux rentés qui osent crier au «gouvernement de famine! BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 26 April tot den 3 Mei 1912 Geboorten: Bogaert Julje, Hoere Janstraat. Vinken Gerare, Rousselaerestraat. Vinken Gerardine, Rousselaerestraat. Knockaert Abel, Meenensteenweg. Verniers Gabriel, Edouard Fiersstraat. Litiere Andró, Meenensteenweg. Dewancker Honoré, Diekebuschsteenweg. Veriïieersch Andró, Lange Thouroutstraat. Anthoons Fiorent, Rijselsteeuweg. Sterfgevallen Verhaeghe Jeanne. 7 maanden, Ken meisteen weg. Verlinde Julie, 50 jaar, wasebvrouw, onge huwd, Minneplein. K Monsy Rosalie, 78 jaar, zonder beroep, onge huwd, Lange Meerschstraat. Planquet Sylvie, 73 jaar, zonder beroep, onge huwd, Wisselaarstraat. Tapghe Aimé, 30 jaar, glaswerker, echtgenoot van Demot Maria. De Haernestraat. Huwelijksaankondigingen Isai Boudew(jD, bakker en Romanie Verbrug- ghe. winkelierster, beiden van Yper. Camille Dooms, labriekwerker gehuisvest te Dadizeele en Maria Fauvart, dienstmeid geh. te Zillebeke, vroeger te Yper. Camille Debuysere, daglooner, geh. te Pol- linckhove en Clotilde Coquel, z. b., geh. te Yper. 1h santé règne ch^z vous, ado, tez le purgalif drs families par excel- lenee, appeló Pilule Pink En vente partout 1 fr. la boite. 1 finilivpinent tprwceo I110 x'oi-ictooralio

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2