LE MILLIARD I m m m m m m a rel ire Pages Pensées Oiverses Mois de Marie A bas les Cou vents Ligue antiniaconnique lelge La vermine Qui veut gagner 25.000 fr. Quarante millions Oü l'on vous conduit Comines Mais pourquoi faut-il que la politique se mêle a des oeuvres humanitaires aussi pré- cieuses, alors qu'en France même des cory- phées du radicalisme ont proclamé que l'an- ticléricalisme ne devait pas être un article d'exportation f Et sans sortir des limites de la mère-patrie, est-il possible que la trève ne se fasse sur ce terrain et que la haine de la religion et de ses ministres obnubile a ce point le bon sens qu'elle essaie de faire hon- nir par le peuple des institutions aussi bien- faisantes que les orphelinats salésiens IP p fgs 'fgS p fP p p pi pi LeSalésien est un religieux, il en a le dé- vouement et la piété, il en fait les voeux, mais ce n'est ni le Jésuite, ni le Capucin, ni le Dominicain, ni le Bénédictin, et cependant il tient de tous. II est éducateur comme le Jésuite, il est populaire comme le Capucin et porte au loin, comme le Frère-Prêcheur, les vérités évangéliques. II véuère la science comme le Bénédictin auquel il emprunte son recueillement, son esprit de prière, son amour pour les cérémonies et les chants li- turgiques. Néanmoins, s'il tient de tous, il ne^s'identifie a aucun il reste un type nou veau. C'est l'homme de l'humilité et de l'abnéga tion constante. Formé par Don Bosco, il a gardé de son Père la simplicité dans l'béroïs- me et la gaieté dans le sacrifice. 11 se dépense si naturellementpour les petits et les pauvres, que personne ne remarque plus eet oubli de soi pousié aussi loin qu'il est possible de l'imaginer, Comme Don Bosco, le Salésien est moder ne c'est un démocrate convaincu et sincere, t aimant assez les classes populaires pour leur consacrerses jours et ses nuits dans l'unique espoir de faire de leurs fits des citoyens uti- les, en état de gagner le pain honorablement et sans trop de peine et de leur apprendre vi/re d'une vie relevée par le sentiment du beau et l'habitude de la vertu. De l'enfant européen aux sauvages du Nouveau-Monde, 1 deforphelin perdu de nos grandes villes aux lépreux de la Colombie, il va partout oü il y a une Urne a sauver, une misère a soulager. Quel philanthrope peut se vanter d'avoir j rien fait de semblable et qui oserait comparer son oeuvre a l'oeuvre de Don Bosco 1 Si Dieu permet qn'un jour la pensée du fondateur soit mieux connue, mieux appré- ciée, mieux comprise des masses et des chefs d'Etat, si elle peut enfin prendre tout son essor, atteindre le développement dont elle est susceptible, la question sociale sera réso- lue et l'Église verra dans son sein cette nuée d'ouvriers heureux et chrétiens que Jésus a montrés si souvent a Don Bosco dans les visions de la nuit. (Le Père des orphelins). p p p p, p p P P p p On devrait trainer devant les tribunatix les j parents qui envoient leurs enfants aux écoles sur la porte desquelles on écrit lei, on n'en- seigne pas la religion. Victor Hugo. j Toutes proportions gardées, le parti libé- ral aura coüté a la Belgique plus que les Prussiens n'ont coüté a la France. Chronique 25 juin 1883 S3? S3? S3? S3?. S3? *3? S# S# 2# 2* Nous ne croyons pouvoir faire plus de plaisir a nos concitoyens, plus de bien au coeur en même temps qua lame de tous Yprois adultes, mais plus spécialement des hommes et surtout des amis et admirateurs de l'éloquence moedertalienne, quen rappe lant ceux qui, par hasard, 1 ignoreraient encore, qu'ils ont la bonne fortune de possé- der, en ce moment, dans leurs murs, le R.P. Van Trie!, l'éminent prédicateur augustin, et qu'ils pourront l'entendre encore, quatre soirs, a l'église St Pierre, vers 20 heures et quart, en semaine. Nous ne laisserons pas le père Van Triel descendre de chaire pour nous quitter avec esprit de retour, bien entendu sans lui adresser, du nom de la population yproise, des braves paroissiens de St Pierre surtout, l'expression de notre reconnaissance et de notre enthousiasme. S# S3? 53? «3? .53? «3? .53? s£ *3? j M.|Clemenceau,tancian président du con- i seil des ministres francais, vie t de subir l'opération de l'ablation de la prostate. Cette délicate operation a eu lieu dans la inaison de santé de la rue Bizet, k Paris, tenue par les Soeur8 alsaciennes de Saint-Sauveur (Niederbronn). L'opération, dit le/« Temps a parfai- tement réussi. L'ancien président du conseil regoit les soins d'une religieuse dont il a fait le plus vif éloge. On voit qu'après tant d'autres bouf-non- nettes M. Clemenceau estime que lesinfir- miers et infirmtères laïcs sent tout au plus bon pour le pauv'peuple Nos anticléri- caux sont du même avis, qu'on ne l'oublie pas 1 *3? j3? *3? «3? S3? «3? S# S3? Elections legislatives de 1912 Secretariat 131, rue de Strassart, Bruxelles Le Petit Bleu le dit carrément. 11 fait quelques réflexions a Apropos des exploits cyniques de Bonnot et il termine par ces mots:« FO/Z.A OU CONDUIT L'ECOLE SANS DIEU! Nous livrons ces aveux a laméditation des pères de familie soucieux de 1 avenir et du bonheur de leurs enfants. P P. P. p p P P> noire Dieu a voulu qu'aucun bien ne se fit a l'homme qu'en l'aimant, et que l'insensibPité füt a jamais incapable, soit de lui donner la lumière, soit de lui inspirer la vertu. Lacordaire. celle qui II n'y a de véritable amitié que est cimentée par Dieu. S. Augustin. O.n avait assez considéré la religion com me un besoin de l'homme, les temps sont venus de la considérer comme un besoin de la société. De Bonald. Que doit-on désirer au peuple quand on l'aime Que ses besoins soient satistaits, que son esprit s'éclaire, que ses sentiments s'élèvent. Tout ce que fait la religion est dirigé vers ce triple but. Elle crée pour le peuple, pour ses besoins, pour ses misères, les serviteurs les plus dévoués, les plus désintéressés, les moins coüteux qu'il puisse avoirtile lui enseigne les plus augustes vérités qu'il puisse connaitre elle lui propose les plus nobles sentiments que le coeur humain puisse con- tenir. Louis Veuillot. Par haine de la religion et de la liberté, les Fraucs-McQons veulent détruire l'ensei- gnement libre qui épargne chaque année aux contribuables plus de Pour tromper le public, ils ont inventé la légende des VlNGT MILLIONS AUX COUVENTS Mensonge identique a celui des Francs- Mrrjops de France contre les couvents francais. II est prouvé aujourd'bui que les mille millions du fameux milliard ne représen- taientpas... trente millions, I'our déjouer les mensognes de la Ligue de l'En8eignement, créée et dirigée par la Franc-Maconnerie, les soussignés offrent de payer VINGT-CINO MILLE FRANCS, a celui qui prouvera que la RÉFORME SCOLAIRE propo- sée par le Gouvernement pour assurer la liberté d'enseignement des pères de familie, doonera VlNGT MILLIONS AUX COUVENTS Les fr ais du procés a uitenter avant le 20 mai devant des tribunaux ou devant des arbitres resterout a charge du perdant. Les vingt-cinq mille francs rféposés en banc comme le prouve le regu ci-confre, y seront k la disposition des réclamant» jus- qu'au 15 juin 1912. Qu'on se le dise Avis aux amateurs Bruxelles, le Ier mai 1912. (S) M.VL le Comte de Renesse-Breidbach, p ésident; Valentin B. ifaut, secrétaire, avocatPierre d:u; Bus de Waruaffe, Comte, Alfred Legrelle, Paul de Lho neux, Fernand Orban de Xivry, mam bres de la Ligue. 33? >3 *3? «3? «3? Est-il étonnant, Flandre libérale qu'aprèss avoir perdu le Dieu surnaturel, nous ayons attaqué le vrai dieu matériel, le capital 1 Est il étonnant, Flandre que les élè- ves de vos écoles et de vos patronages soient devenus des enfants insoumis? aveu du Vooruit M. Lépine, préfet de police a Paris, a dit aux obsèques du malheureux Jouin La petite que nous descendons depuis vingt ans mène a ce cercueil. On ne pouvait mieux résumer la marche que l'anarchie a suivi en France depuis un quart de siècle, depuis que sont devenus adolescents les enfants éduqués dans les écoles neutrrs. Le «Peuple» se livre en ce moment a un petit jeu qu'il reprend de cer- laines traditions libérales et dont il con- vient d'apprécier a la fois 1 honnête- té et le but3 II publie, k l'intention d'une clien tèle 'pleinement idigne de semblables procédés, des cartes de nos provinces, b eiges oü il dénonce, en des J aches noi- res figurant les communes, le nombre de couvents qui pnt leur Siège dans chacune d'ellesj Vous oomprenez qu'il y a de quoi faire frémir des gens qui courent déja avec un jésuite ou une petite sceur sur le nez, de songer combien il en doit res- ter encore en réserve dans ces antres de la main-morte Je n'ai pas les moyens de verifier si les chiffres du Peuple pris dans les acceptations même les plus outrées, sont mathématiquement exacts. Mais j'ai pu déja aisément me rendre compj- te de ce que, comme couvents^, il fait passer non seulemènt les institutions1 d'enseignement les plus utiles1 et les plus réputées, mais tout l'ensemble, ad- mirablee et légitimement vénéré des êta- blissemenls charitables, hospices, refu ges, asiles de vieillards, orphelinats, dont la charité catholique a parsemé' nos villes et nos campagneset qui y rëpandent noblement le bien, entourés des bénédictions populaires. Aussi, nous apparait-elle inspirée de bien beaux sentiments démocratiques, cette entreprise de Forgane de la démo- cralie socialiste, dénonpant ainsi a nous ne savons quels appétits et ressenti- ments stupides, toute une floraison d'oeuvres dont les bén'éficiaires effec- lifs et voulus sont en immense majo- rité les petits et les humbles 1 Je le dëfie bien, par exemple,, de dresser pour son public un tableau d'un aulre genre, oü il renseignerait, nefüt- ce qqu'avec une exactitude approxima tive, dans combien des établissements qu'il dénonte, les religieux et religieu- ses ne mènent pas une vie de travail et de pauvreté pour pouvoir répandre plus de bien au tour d'eux, et celaau profit des ouvriers et des pauvres avant tout. Mais enfin, c'est done encore une pratique de bourgeois, un genré de crime bourgeois, de fonder des asiles oü, frappés de maladie, de vieillesse, des épreuves de la vie, les pauvres gens peuvent aller rëfugier leurs détresses et trouver un peu de soulagement et de consolation Mais après Qu'est-ce a dire que ces dénoncialions d'une prétendue main- morte Sont-ce des tables de proscription, ou que seraient-elles en dehors de cela Alors se dressë une autre question Si le 2 juin devient la journëe de dé- livrance que le Peuplesalue, cha que matin; si cette dëlivrance est de cisive; si nos libérateurs tiennent ce qu'ils jpromettent et font table rasede la «vermine noire» dont ils veulent nous] s débarrasser, quel sort le parti socia- lisle est-il capable de faire aux milliers d'enfants, d'orphelins, de vieillards et d'infortunës de tout genre confiés jus- qu'ici k nolre enseignement ou a nos soins Voila, toutes questions qui exigent d'ê- tre nettement éclaircies. Et, en attendant, je ne puis rien in- voquer de plus concluant, k l'appui des fameuses promesses de modéralion de M. Franck que les cris de fauves de ces proscrip teurs, sdnnant la curée brutale des plus nobles institutions de notre race pour célébrer l'avènement prochain de la demagogie. II est heur;eux„ pour M. Franck au- tant que pour nous, qu'il y ait loin de la coupe aux lèvres 1 Mais il est malheureux pour M. Franck tout steul que si ce bonheur lui ëchoit 'ce dont, pour ma part, je ne doute gjuère il' ne l'apprécie- ra jamais. i DIOGËNE. Séance du Conseil Communal, en date du 9 mai, sous la présidence de M. J. Vander Mersch, Bourgmestre. Tousles Conseillers étaient présents. La séance est ouverte a 2 h. 1/2 h. par la lecture du procés verbal de la dernière réu- nion, qui est spprouvé sans observations. Monsieur lo Bourgmestre se léve et pro nonce l'allocution suivante Messieurs, Avant d'aborder l'ordre dn jour et bien que Mr Paul Ferranl au moment de sa mort ne faisait plus partie de cetteassemblée, per- mettez moi cependant de rappeler ici son souvenir. II fut par deux fois membre du Conseil Gosnmunal la première fois pendant une période de 8 ans comme Conseiller, la secon de pendant ces quatre dernières années au t'tre d'échevin de la ville. Toujours il a accompli sou mandat avec les convictions qui l'animaientn'écoutant que sa conscience, il cherchait a faire le bien, k favoriser toutes les initiatives géné- reuses, s'efl'or^ant en un mot a rendre Comiues plus beau, plus moral, plus reli gieux. Témoin ses interventions et ses pres- santes démarches pour la construction de la nouvelle église, l'amónagement d'un dispen- saire, la création de nouvelles rues pour rembelli8sement et l'asiaioissement de la vil'e. Doué d'un caractêre heureux, symphati- que, il avait l'accueil bienveillant, il aimait vivement les ouviierset les pauvres. II sa- vait sccourir les uns d'une main généreuse et s'efforcait a procurer du travail aux autres. Maiutes fois j l'ai su créer un posto nou veau dans ses usines pour y occuper un sans travail. Jamais on na faisait en vain appel a son coeur. Aussi pouvons nous dire saus hésiter que les travailleurs out perdu en lui un ferme soutien, les deshérités et les oeuvres de Bienfaisancc un bienfaiteur. Malgré que Mr Holvoet ne fut pas k pro- prement parler un fonctionnaire communal, je crois cedendant pouvoir au nom du Con seil Communal saluer sa mémoire comma ayant rendu dans ses attributions de grands et signalés services. A la tête de l'école adoptó i a la section de Ten Brielen il s'efforcait a instruire les enfants qui lui étaient confiés. Il leur ensei- gnait leur devoir et les préparait, par de Electeurs, Votez pour catholiques, les dé- fenseurs de tous vos intéréts. sages conseils, a entrer résolument daüs le chemin qui était aasigné a, cbacun d'eux. Instituteur, il s'y emp'oyait avec conscience et s'y est même fatigué au point qu'on peut dire de lui qu'il est une victime du devoir. C'est par reconnaissance pour les services rendus a Comines et a sa population par ce3 chers disparus que je leur adresse, MVL, en votrejTom un cordial merci 1 Aussi je suis convaincu que le Seigneur les aura récompensé déja de tant de bonté et de tant de soliicitude. Pour terminer, MM., je vous ^propose d'envoyer a Madame Ferrant et a sa familie, a Madame Holvoet et ses enfants, les sym- pathiques condcléances 'du Conseil Com munal Ct sj paroles Bont écoutées dans le plus grand recueillem nt et le Conseil se rallie entièrement a la proposition de M.le Bourg mestre Abordant le N° 1 de l'ordre du jour, M le Président fait les communications suivan tes a) le dossier relatif a la suppression d'une partie du chemin vicinal N° 38 a Ten B, ielen: 48 mètreB carrés. b) le cahier des charges pouriJa vente d'une partie de terrain, sise au Corentje, propriété des établissements charitables. c) la prolongation de 10 ans sur la taxe d'ouverture des débits de boissoas. d) 1 offie de vente d'un terrain emphytéo- thique rue du Bas-chenriin, propriété du bureau de bienfaisance. f) des exemplaires du règlement de la caisse de chomage qui seront traduits en francais. Une somme d9 2.000 ir.est prévue pour cette caisse et une partie de la commis sion e.-.t désignée, savoir MM. J Vander Mersch, bourgmestre, Dumout et d'Ennetiè- 1 res, conseillers. Cette commission sera com- plétée ultérieurement par des ouvriers. 2. Les comptes de la fabrique d'église de 1 Ten Brielen pour 1911 sont approuvés. j 3. MM. d'Ennetières et Berghe ont de- i mandé la reprise de l'étude du projet I d'bospice-höpital, et M. d'Ennetières insiste aur l'urgence qu'il y a de faire cette con struction. M. le Bourgmestre fait observer quo le Collége échevinal s'intéresse hautement a la chose a preuve qu'il n'a pas attendu cette interpellation pour s'occuper déja de la recherche d'un terrain,dontle plan set ouve au dossier et pour lequel terrain des pour parlers out été enfamés et qu'un plan provi soire d'höpital avec 50 lits a été dressé par M. l'architecte Coomans d'Ypres, plan joint 1 au même dossier. Pour ce qui concerue la malheureuse affaire d'empoisonrement dont parle M. d'Ennetières, FM. le Bourgmestre dit que 13 lits avaient été préparés dans les meilleures conditions bygiéniques et que les maladesavaient été invités k s'y faire soigner. Malgré celh et de parti pris ceux-ci out réfu8é d'y aller, a part 3, qui a leur sortie de l'Hospice ont déc'aré avoir été trés bien soignés. Après un échange de qu9lqu«B observa tions, M. le Bourgmestre promet de trans- mettre les voeux du Conseil a la commission des Hospices civils. 4. Sous prótexte des intéréts des cabare tiers, M. d'Ennetières voudrait fixer la retraite a minuit. M.; le Bourgmestre fait observer, que malgié tout son désir d'être favorable A toute demande et proposition il lui est impossible en sa qualité de chef de la police chargé de l'ordre public, d'adhérer a c tte proposition. Si toutes les personnes qui fréquentent les cafés savaient se règler, dit-il, et si tous les cabaretiers savaieut faire leur devoir, il Irait plus loin encore il supprimerait la retraite coinp'ètement, mais malheureuse- ment il n'en est pas ainsi et ici les bons doi- vent payer pour les mauvais. Si l'on prolongeait la retraite poursuit M. le Bourgmestre, il y aurait davantaga de saouls d'oü disputes et batail'es, plaintes de femmes mariées, de parents par rapport a leurs enfants il s'en suivrait encore qu'on rencontrerait beaucoup de têtes chaudes qui lendemaiu ne seraient pas disposées a reprendre le travail, d'oü perte de salaires. Du reste, dit-il celui qui n'est pas content a 11 h ne le sera pas a minuit et rien n'est plus facile que de sortir une heure plus tot pour rentrer une heure plus tót. La retraite a minuit ne protiterait guère aux cabaretiers qui usent feu et lumière pour quelques per sonnes seulement. D'un autre cóté la police chargóe de faire la retraite k minuit pour- rait difficilement reprendre le service le leudemain matin. Pour ce qui concerne les permiesions particulières M. le Bourgmestre a toujours été très-large et le sera encore. Finalement le statu-quo est vöté par 6 voix contre 5 majoritó contre minorité. 5. Sur interpellation sur l'entretien des chemins vicinaux M. le Bourgmestre dit que malheureusemeut le nouveau gravier de Ten-Brielen k la chapelle d'épines resto toujours en souffs ance par suite de l'oppo- sition de M. Van Elslande-Catteau et de M. Van Elslande-Plichon. M. le Conseiller Bonte dit qu'il faut marcher a travers tout, Le conseil prévoit qu'il faudra fiuir par une expropriation mais avec cela M. le Bourg mestre demande que des conseillers fassent une démarche auprès de ces 2 personnes. 6) La discussion de ce point soulève plu- sieurs incidents. M. Berghe voudrait con naitre la situation exacte de la caisse com munale. Satisfaction lui sera donnée Des conseillers de la minorité se plaiguent d'avoir re<ju leurordre du jour samedi der nier. M. le Bourgmestre et H. Lannoy font observer que lorsque eux faisaient partie de la minorité ils recevaient leur ordre du jour beaucoup plus tardivement et bien souvent on se contentait de déposer les pièce3 sur le bureau le jour de Ia séance même. M. d'Ennet'ères est d'avis qu'il ne faut pas encore construire de nouveau presbytère et dit que M. le Curé qui lors des dernières élections savait si bien marcher pour la majorité est encore assez alerte pour aller du presbytère actuel la nouvelle église. M. Dumout protests contre ces paroles et dit qu'il pourrait parler de certains fonction- naires communaux, mais qu'il ne veut pas faire de personnalités. M. d'Ennetières dépose les conclusions suivante8, au nom de la minorité pour in scription au procés-verbal de la séance a) Attendu que les finances de la ville ne permettent des dépenses dont Tutilité n'est pas prouvée. b) Attendu qu'il existe un presbytère en bon état, situé a moins de 500 mètres de la nouvelle église. c) Attendu que la maison d'un des vicai- caires es' située a moins de 100 mètres de la t. nouvelle église. d) Attendu qu'une dépense pour un hos- pice-hopital est de première nécessité, les malheureux malades croupissaut dans la misère. ,j Farces motifs: demande l'ajournement de la construction du presbytère jusqu'a cc que les finances de la ville le permettent. La construction est décidée par 6 voix contre 5, majorité contre minorité. 7) La construction d'un aqueduc, place Ste Anne est décidée par iovoix contre i, celle de M. Masquelin. 8) Four ce qui concerne les voies et moyens de faire tace a ces travaux M. Lan noy, échevin des finances dit que dans le budget les différents projets sont prévus et qu'ils pourront être exécutés avec les ressour ces ordinaires c'est-è-dire avec les subsides et sans accroitre les charges des contribuables. 9) M. le Bourgmestre donne lecture de plusieurs lettres ayant-trait au budget et différentes demandes de travaux sont faites et recevront solution. A ce moment un nouvel incident se pro duit. Des conseillers de la minorité disent qu'ils ont recu le budget trop tard et deman- dent une remise a quinzaine. La proposition j I* r

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2