CONCERT CONCERT m si m m m.m ae m m si CONCOURS HIPP1QUE Que les honnêtes geus se rassurent Autres Défenseurs de nos Remparts Pensées Diverses Harmonie Communale International Grand Carrousel Militaire L'enterrement de M. Théodore Van Egroo Notre tache sociale de demain i ge suivant qu'elles sont libérales ou catho- liques. Comment veut-on, dès lors, que les com- mergants et industriels catholiques puissent résister victorieusement a leurs concurents anticléricaux ils ne peuvent espérer la clientèle de leurs adversaires politiques et leurs amis restent indifférents et ne leur accordent aucune préférence. Nous faisons un nouvel appel a tous les catholiques et nous attirons leur attention sur cette situation. Nous faisons appel également a nos orga- nisateurs politiques, associations catholiques conservatrices et démooratiquesla question est importante et urgente. II s'agit, pour les catholiques, de ne pas continuer a alimenter le trésor de guerre de nos adversaires. Croix des Syndicals, 16 juin. Les socialistesn'ont pas attendu longtemps après l'écrasement du Cartel pour étaler au grand jour leurs instincts révolutionnaires. Partout les bruits les plus effrayants et les plus mensongers sont répandus pour émou- voir la population d'autre part, dans cer tains centres, des manifestations brutales et sanglantes sont organisées- Comme toujours, commeen 1886, comme en 1902, ce sont de malheureux ouvriers excités que l'on jette en avant, pendant que les chefs se retirent en arrière, loin des bal les ce sont des travailleurs que l'on oblige, k coups de menaces, a faire grêve, sans son- ger a la femme et aux enfants, qui attendent de ses bras, le pain quotidien, pendant, en core une fois, que les millionnaires de la sociale regardent de loin, abrités dans leurs hotels somptueux, les prolétaires, qui ris- quent leur vie et leur pain pour eux. Ces événements annoncés par nous, paree que cent fois prédits par les socialistes achè- veront d'ouvrir les yeux aux ouvriers sensés. Plaise a Dieu que ce ne soit pas a la lueur des incendies et des fusillades que tous ceux qui ont ri de notre campagne contre le so cialisme révolutionnaire, ne voient clair et ne disent les catholiques avaient raison En tout cas, que les honnêtes gens se ras surent Parlant jeudi 3o mai dans une grande réunion politique a Liége, M. le Ministre de l'intérieur Berryer a déclaré Si le gouvernement sait ce qu'il doit au circonstances, il n'hésitera pas cependant k faire respecter l'ordre. Les gens que l'on cherche a terroriser en leur faisant préssentir des émeutes en cas de triomphe catholique, peuvent done être pleinement rassurés le dernier mot res it tera a la légaliié 2* 2* *4 2* Sf. S9t 3« M flA Après les gens d'épée et de plume, les deux font la paire voici d'autres défen seurs de nos remparts, et non des moins qualifies les amants de Flore. Lob plus anciens d'entre eux, ceux qui vont fêter cette année leur premier jubilé, ceux de la Société Royale d'Horticulture de l'arrondissement d'Ypres, viennent d'éditer le programme de l'Exposition internationale d'harticulture qu'ils ouvriront en notre ville, le 29 Beptembre prochain. Programme superbe a tous égards, pro- metteur de floralies telles qu'Ypresn'en vit pas encore jusqu'ici digne prélude beige des Floralies gantoises de 1913. Nous en reparlerons. Bornons-nous aujourd'hui a signaler l'une des vues, en belle phototypie, qui illustrent ce riche programme le rempart encore debout a l'entrée de la ville. La production de cette vue dispense de longues phrases elle parle, et, en son clair langage qu'entend quiconque n'est pasdénué de sens esthétique, elle proclame qu'il serait criminel d'attenter a sa beauté. Aussi nos amis des jardins sont-ils sobres de commentaires. Voici en quels termes ils présentent ce joli coin de nos jardins d'en- ceinte digne réédition des jardins sus- pendus de Babylone, l'une des sept merveil- les du monde ancien. Une visite,même rapide, a Ypres.donne cette impression que la ville doit toute son attirance a ses monuments anciens, au beau tracé de ses rues, a ses maisons pittoresques. Les quartiers neufs, sans rien ajouter aux impressions que recherche le touriste, lui font regretter au contraire la dispaiition d'une partie des remparts etpeut-être crain- dre de nouvelles et regrettables mutilations. La partie encore existante des remparts et des fossés n'ajamais constituéune entrave a l'extension des affaires commerciales et industrielies. Tout en veillant avec un soin jaloux a la conservation des trésors que nous ont légués les siècles passés, il est permis de souhaiter que le commerce local retrouve quelque chose de son antique splendeur. Ce soin jaloux doat parient noB Flo- ristes. notre ódilité et notre deputation en ont fourni des preuves qui sont des arrhes. Rien qu'au seul point de vue de 1 esthéti que florale, ce soin jaloux est confirmé par les dirigeants de la Société Royale d'Horticulture. Parmi les membres du Comité de patronage de leur Exposition figure M. Colaert, bourgmestre, quiabien mérité de l'horticulture Yproise. Non seule- mentil se montre jaloux de nous garder nos remparts, mais il ne cesse de veiller a en faire des pares publics et des jardins botan- niques d'un attrait incomparable. M. Nolf, de son cóté, membre également du comité de patronage, manifeste la même sollicitude et.aspirant-bourgmestre, n'aspire qu'a imiter M. Colaert. C'est a bon escient que la Société royale d'horticulture a tenu a les voir figurer tous deux dans son Comité de patronage. Encore une fois, la sauvegarde de nos remparts est en bonnes mains, et nous féli- citons nos amis des jardins de leur juste appréciation des hommes et des choses. Si belles et si importantes que s'annoncent nos floralies prochaines, elles ne pourront jamais, pour le lustre et l'attrait de notre ville, autant que la pieuse conservation du bout de rempart dont nos esthètes horticoles se montrent si justement fiers et jaloux. Êst W' sü '2® 2# ïSt !t$. Stand ou Cible chinoise Progrès et progrès, cela fait deux. Naguère notre confrère prónait la création de vélodromes, alors que ces entreprises-la étaient absolument ^démodées et fatalement vouées a la déconfiture 1 Aujourd'hui, il lui tarde de voir créer un tir a la cible qui demain sera traité de jeu d'enfant et d'inutilité. II réclame un stand pour permettre aux Pompiers de s'exercer au Comblain et demain le Comblain sera remplacé par le Mauser et le nouveau stand sera jugé trop petit. Certes, nous ne sommeB pas ennemi d'un stand, même pour Comblain mais c'est a titre de progrès relatif, car nous préférons voir brüler de la poudre aux moineaux bien a l'écart et y tirer sur des mannequins et autres cibles fixes, plutot que de voir canar- der de paisibles promeneurs, en chair et en os. Mais le progrès, nous le répétoHB, nous paralt fort relatif,au point de vue technique. Et la cible chinoise dont se gausse le Pro grès», la cible chinoise perfectionnée nous apparait plutót comme le tir de l'avenir. L'assaillant qu'il faut apprendre a viser est un but mobile et le stand utile est plutöt le tir a pigeons, voire la cible chinoise a longue portée, oü l'on vise un pigeon qui se balance dans l'espace. Aussi bien l'assaillant le plus redoutable de demain sera l'homme-oiseau langant des grenades sur les défenseurs denos remparts. Au surplus, le standiste impatient du Progrès méconnait les principales exi gences de la formation d'un bon tirailleur. Un standiste autorisé l'a proclamé La patience est une des premières qualités du tireur.Tous les chasseurs conürment eet aphorisme. Le standiste du Progrèslui, est toute impatience 1 KJ Après $a, le nouveau stand, rapidement démodé, pourra peut-être servir encore pour les dames, moyennant quelques modifica tions adjonction de salons, de tea-rooms, etc. Car, le «Progrès» l'a déclaré, Iob dames vont s'en mêler. Mais le Progrèsretarde toujours quand il annonce que nos dames ne feront plus risette a l'imprévoyant Bourgmestre et que malgré toutes ses protestations féministes, nous les verrons le front ceint de leurs cha- peaux meurtrier8, aux dards pointés en avant, aux ailes déployées, aux plumes hé- rissées fondre, comme des héros de gallo- dromes, Bur leur persécuteur (sic) Pardon C'est le fusil qu'elles prendront désormais, au lieu de l'épingle a chapeau. Elles le prennent même déjh dans les stands de la Wallonië. Les bons citoyens, dit le Progrèset même les citoyenneB y apprennent a manier les armes et se rendent aptes a défendre, éventuellement, la patrie. En plein Congo même, a Léopoldville,une société de tir vient de se constituer et de nombreu8es dames de la plus haute société s'y sont fait inscrire. Faut-il que la cité administrée par M. Colaert soit un bourg arriéró pour rétarder sur le Congo lui-même I #5 ifii «g «g gg Ceux qui disent que le Pape sera mieux écouté lorsqu'il s'occupera exclusivement des choses du ciel, ce Ront ou des politiques de mauvaise foi qui, sous le couvert de paro les devotes, veulent cacher l'ioiquité de leurs actes.ou bien des catholiques imbéciles ne comprenant pas que, dans les choses de la vie, le temporel et le spirituel sont soli- daires, aussi bien quel'Ame et le corps. P. J. Proudhon. Fl L*I Si la foi ne m'enseignait que la Papauté est le fondement visible de 1 Eglise, je le comprendrais l'ardeur et k la généralité deB attaques dirigéeB contre elle. Gorini. Quand, au lieu de peser les voix, on les compte, il est impossible de parler d'égalité et de justice. Car ne considérer que le nom- bre, c'est nier la condition essentielle de l'égalité et de la justice, c'est-a-dire la pro- portionnalité. Et attribuer a toutes les voix, dans le suffrage universel, une valeur iden- tique, c'est aussi inique que si l'on faisait payer la même sommo d'impóts h tous les habitants d'un pays.4 Ad. Prins, prof1 k l'Université libre. 5* sfll 5* M 2* m 2# 5* 2* SÉ Dimanche 30 Juin 1912 a midi a la Grand'Place par la Musique Municipale de TOURCOING Programme 1. La Veuve Joyeuse, marche des femmes F. Lehar. 2. Symphonie en ré majeur, adagio et allégro C. Saint Saëns. 3. Grande Sélection sur la Bohème Puccini. 4. Papillonne, Impromptu-Yalse Wachs. fel Dimanche 30 Juin, a 8 1/2 h. du soir Programme 1. Centours, pas-redoublé J.-Em Strauwen. 2. Ouverture du Jeune Henri Méhul. 3. Philémon et Baucis, mélodrame et danse des bachantes Goünod. 4. Badinage, Bluette L. Bergh. 5. Cortège de ballet Montagne. 6. Fianqailles, valse Wesly. SA 2* 2* SA «at «at 2ai M I Cercle Equestre Yprois Dimanche 30 Juin a 2 heures précises GRAND organise par le CERCLE EQUESTRE YPROIS a l'Esplanade 3000 FRANCS DE PRIX ORDRE DU CONCOURS I. Prix du Début. 500 fr- de prix. Pour tous chevaux n'ayant pas remporté une somme de prix de 500 francs au concours d'obstacles et montés par un gentleman ou un offi cier en tenue. II. Prix du Cercle. (Handicap) 900 fr. de prix. Concours pour chevaux sautant tous les obstacles (0.90 m. h 1.10 m.) montés par un gentleman ou un offi cier en tenue. III. Prix de la Ville d'Ypres. 1600 fr. de Prix. Concours pour chevaux sautant tous les obstacles, montés par un gentleman ou par un officier en te nue. Lundi lr Juillet, a la même heure RÉED1TIOIN DU exécuté par l'Ecole d'Equitation d'Ypres en concours hippique de Bruxelles, le 21 Mai 1912, et qui y eut un sucQès mondial. Le programme comporte N° 1. Présentation du cadre et des élèves de l'école d'équita- tion. 2. Travail militaire. 3. Escrime a cheval. 4. Travail d'école. 5. Travail de vigueur. 6. Travail d'ensemble che vaux de pur sang. 7. Voltige au galop. 8. Carrousel avec obstacles. 9. Sauts avec chevaux h nu. 10. Sauts alternatifs au dessus d'autres chevaux. 11. Travail équestre debout. Les personnes qui désirent se ré- server des places peuvent s'adresser a M. Thomas, secrétaire du Cercle Equestre, rue Carton, 22 ou au Café du Sultan, Grand'Place. La 2me journée est organisée au profit de l'Aeronautique Militaire Beige sous le haut patronage de Monsieur le Général Michel, Ministre de la Guerre. Pour les places réservées, s'adres ser comme ci-dessus. Mardi matin a eu lieu en l'église St Nico las l'enterrement de M.Théodore Van Egroo, piston solo de l'Harmonie communale et ancien doyen d'ége des musiciens de ce corps. Une assistance trés nombreuse avait tenu a témoigner sa sympathie pour le dé- funt et pour sa familie. Des délégations de la Société des Anciens militaires et de la So ciété de secours mutuels Onderlingea bijstand avec leurs drapeaux, avaient pris place dans le cortège qu'encadrait un déta- chement de pompiers. LaCommi88ion de l'Harmonie communale suivait la familie, et, tandis que le cortège se déroulait lentement vers l'église,l'Harmo nie exécutait une marche funèbre compoBée par le fils du dófunt, M. Albert Van Egroo, pieux hommage filial rendu a la mémoire d'un père bien aimé. De nombreux appréciateurs de musique out pu reconnaïtre les fortes qualités de cette oeuvre. Au thème principal tiré du Dies irae et pleines d'émotion vraie et com municative, en succède un autre dont la tranquille sérénité évoque l'amour filial, un souvenir attendri et aussi l'espoir d'une suprème félicité. Cette page musicale saine et vigoureuse fait le plus grand honneur au talent du jeune compositeur Yprois. M. Levie, ministre des finances, annonce d imp or tantes mesures législalives pour les pensions ouvrières, les habitations ou- vrières et la petite bourgeoisie. Nous avons dit que les résultats des elec tions du 2 juin font un devoir au parti catho lique beige de poursuivre résolument sa po litique démocratique et de completer l'oeuvre de justice sociale qui lui a conquis tant de sympathies dans les milieux populaires. Nous sommes heureux de trouver aujour d'hui dans le Pays Wallon les mêmes pensées développées au cours d'un discours prononcé dimanche dernier chez les Ou vriers Réunis de Charleroi par M. Michel Levie. Le sympathique ministre des finances,après avoir mis en lumière l'approbation donnée par le pays tout entier a la politique scolaire et économique du gouvernement, s'est de- mandé ce que celui-ci allait faire. Et il a ré- pondu aux applaudissements enthousiastes de toute l'assemblée Nous continuerons ce que nous avons fait dans le passé. C'est cette pensee que l'éloquent orateur a développée dans cette partie de son discours que nos lecteurs nous sauront gré de repro duce ici a 11 y a comme un mot d'ordre qui circule: les catholiques semblent laisser espérer qu'ils vont former un gouvernement national... Nous n'avons pas cessé d'être un gouverne ment national, car jamais, depuis 1870, le parti catholique n'a traité des concitoyens qui ne pensent pas comme lui, que comme des sujets fidèles d'un pays oü l'égalité est de droit. Nous n'étonnerons certes personne en con tinuant a gouverner comme nous l'avons fait jusqu'ici. Les intéréts sociaux du pays n'ont jamais été négligésles lois sociales, qui done les a faites, sinon nous trop souvent contre l'op- position des libéraux et 1 abstention des so cialistes. C'est nous qui avons écrit tout le volume des lois sociales. Depuis les longues"'années que vous me voyez a cette tribune, je n'aLcessé de défen dre des idees qui me sont chères, même quand l'opposition da certains de nos amis, opposition qui pouvait "s'expliquer, se pro- duisait. J'ai parlé ici des retraites ouvrières beaucoup a été fait dans ce domaine la loi de 1900, les extensions a cette loi et la pen sion des houilleurs, qui en forme un chapitre spécial. L'heure est venue d'établir un régime ana logue pour tous les ouvriers de notre pays. Lorsque, l'an passé, effrayé par la respon- sabilité qui s'attache aux fonctions ministé- rielles, je me demandais que faut-il faire un ami me disaitPouvez-vous hésiter un seul instant J II y a tant a faire encore au point de vue social. Car ils se méprennent, ceux qui disent que le livre social est fini. II faut le compléter. C'est le ministre des Finan ces qui tient les cordons de la bourse, et au moment oü la realisation de votre program me devient possible, vous hésitez f Eh bien, messieurs, j'espère que ce sera la joie de ma vie d'avoir aidé a la réalisation de ce programme. Les retraites ouvrières sont aujourd'hui dans les voeux de tous. On ne peut pas abandonner a la bienfai- sance publique l'homme qui est anivé aux limites de l'êge. Dans une société arrivée k notre degré de civilisation, ne faut-il pas, par le fonctionnement destitutions nouvelles, assurer l'existence de celui qui est incapable d'y pourvoir f II faut arriver k la solution de ce problè- me, qui obsède les nations du monde entier. Nous allons nous efforcer de la réaliser, et il m'est bien agréable de faire cette declara tion ici, aux Ouvriers Réunis*». Aussi j'es père que je ne me représenterai pas aux éler. tions de 1914, sinon avec la solution de ce vaste et magnifique projet. Et les habitations ouvrières Nul plus que moi lie rend hommage aux sociétés existan- tes mais lè aussi il y a plus et mieux a faire: il faut généraliser autant que faire se peut la maison habitable pour le père et pour les siens il ny a pas de meilleur moyen de moralisation que le foyer familial. Pour les gens aisés, c'est une joie de vi- vre au milieu des leurs nous ressentons cet te joie et nous devons songer a la faire parta- ger par ceux qui peinent durement au travail. Au fur et a mesure qu'une nation s'enrichit, il faut en faire profiter la masse. Ie 1 ai déclaré a la Chambre, d'accord avec M. de Broqueville j'espère que d'ici peu sera instituée une commission qui étudiera cette question, afin que prochainement nous puissions faire de nouveaux progrès a la loi sur les habitations ouvrières. II ne s'agit pas de décourager les initiatives privées, mais de les coBsolider il ne s'agit pas de rendre inutiles les efforts produits, mais de les soutenir, et j'espère que la for mule qui sera soumise aux Cbambres rece- vra l'adhésion de tous les hommes d'ceuvres de tout le pays. I II est une autre classe de citoyens beiges pour laquelle ily a quelque chose a faire. Je veux parler de la petite bourgeoisie. M. le baron de Broqueville s'en est expliqué déja a la Chambre et a Patria C'est le pro- gramme de demain. Le crédit de la petite bourgeoisie,voila une oeuvre qui tente tous les hommes de bonne volonté. Elle est difficile a réaliser. Elle a déja donné lieu a une foule de formules, mais ce n est pas une raison, paree qu'elle serait difficule, del'abandonner. Nous espérons proposer aux Chambres des formules qui seront acceptées et appor- teront a la petite bourgeoisie le concours dont elle a besoin. Notrejprogramme social n'est-il pas beau, rassuraut, plein d'espérances II n'a rien de subversif ni de révolutionnairenous ne voulons pas de guerre de classe; c'est de plus en plus 1 harmonie des classes que nous vou lons. Godefroid Kurth rappelait récemment une parole que j ai dite a Liége Le program- me catholique se resume a faire monter sur l'échelle Bocialc le plus de Beiges possible et a n'en faire descendre aucun. C'est avec la ferme volonté de respecter toutes nos libertés et d'être toujours prudents et tolérants, que nous continuerons l'oeuvre de bos devanciers. Après les preuves de sympathie et de con- fiance données depuis quarante-deux ans au parti catholique par la nation beige, pour- quoi ne pas continuer 1 Le pays nous a donné sa confiance sous tous les régimes politiques sous le régime censitaire, sous le régime du suffrage univer sel plural, et sous le régime de la R. P. De toutes les luttes électorales que j'évo- que nous sommes sortis triomphants, et dans la dernière lutte lutte formidable contre nos adversaires coalisés nons avons emporte' la victoire dans des conditions tel- i*< M 1 f*T

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2