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Samedi 6 Juillet 1912
ie N° 10 centimes
47 Année JN° 4741
Lfstes électorales
St 'ïM &P SÜ tik Jat
L'ENSKIGNEflfENT
Brevets (intelligence
Pensées Diverses
Pour bien fêter Groeninghe
Om s'abonne rue au Beurre, 3©, A Ypres,
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Hayas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse.
Nous voici a l'époque de la révi-
sior. des listes électorales.
A chaque élection quantité d'élec-
teurs se plaignent de l'insuffisance
de voix auxquelles ils ont droit.
D'autres ont des amis qui sont dans
le même cas.
Le Code électoral est beaucoup trop
détaillé pour être consulté avec fruit,
c'est pourquoi nous avons dressé un
tableau destiné a faciliter la révision
des listes électorales. Les renseigne-
ments y sont classés avec tel ordre
qu'il est permis a chacun d'appliquer
de suite toutes les conditions du
droit de vote.
Ce tableau, imprimé sur papier
fort obtient partout le plus grand
succès. II est en vente chez l'édi-
teur du Journal d' Ypres au prix de
50 centimes.
Examinez done les listes électora
les et adressez vous a la direction
locale ou au Bureau de I'Association
Calholique, 16Rue de Menïna
Ypresqui fera valoir vos droits.
que les Catholiques de I'Arrondis-
sement d'Ypres doivent retirer
de l'élection du 2 Juin 1912.
Un mois s'est cléjè écoulé depuis les élec
tion du 2 Juin.
Presque chaque jour, la presse nous
apporte l'écho des belles, des grandioses
manifestations que les catholiques organi-
sent dans toutes les villes du pays pour
célébrer le magnifique triomphe du parti de
l'ordre et de la liberté.
Certes, la bataiile fut rude, la lutte fut
chaude. Nos adversaires chantaient déja
victoire et leur presse répétaii constamment
que le Gouvernement catholique était cfcan-
celant et qu'il suffirait d'une simple poussée
bien dirigée pour le renverser. Certains
journaux, parmi lesquels se distinguait le
toujours bon prophete «le Progrès d'Ypres»
avaient même dressé une éaumération des
sièges qu'ilB considéraient comme certaine-
ment acquis et gagnés par l'opposition car-
telliste et ils essayaient de démontrer aux
lecteurs que leurs prévisions, qu'ils auali-
fiaient de trés peu optimistes devaieut
nécessairement se réaliser-
Hélas, ils oubliaient la fable L'Ours et
les deux compagnons» du bon La Fontaine:
11 m'a dit qu'il ne faut jamais
Vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre. t
Comme il a fallu désenchanter le 2 Juin 1
Quelle débacle pour les frères cartellistes
Quel succès de fou [rire pour les mathémati-
ciens et les jeunes prophètes du «Progrès»
et autres journaux libéraux et socialistes 1
Tandis que les Cercles libéraux et les
Maisons du Peuple socialistes fermaient le
soir du 2 Juin leurs portes..,. pour cause de
deuil, les catholiques accueillaient dans
leurs Cercles et Maisons des ouvriers, avec
enthousiasme, avec une joie débordante, les
télégrammes de victoire qui arrivaient de
toutes les associations du pays.
Les catholiques de l'arrondisBement d'Y
pres étaient accourus nombreux au Cercle
et si sur certains visages se lisait une cer-
taine inquiétude non justifiée il y aura
done toujours des pessimistes la trés
grande majorité était coDvaiDcue qu'elle
venait assister a une nouvelle victoire du
Gouvernement catholique.
A 6,30 heures un premier télégramme
d'Anvers annonce qu'un des nouveaux sièges
est dès maintenant acquis aux catholiques.
L'enthousiasme aait dans la grande salie
bondée d'électeurs.
Quelques minutes après, nouveau télé
gramme. C'est Roulers qui fait part de son
splendide triomphe. Pendant tout un temps
c'est un spectacle impressionnant et^indes-
criptible. L'assemblée deboutacclame joyeu-
sement et longuement les amis de Roulers.
Puis ce sont les télégrammes deGand,
d'Hasselt, de Tongres, de Nivelles, de Cour-
trai, d'Huy-Waremma, de Bruxelles... etc...
Toujours d'excellentes nouvelles, toujours
des bulletins de victoire.
Et le résultat d'Ypres
Certains ne jettent qu'un coup d'oeil som-
maire sur les résultats qui arrivent lente-
ment, trés lentement, des différents cantons
de 1'arrondiEsement.
Pourquoi chez certains ce peu d'empresse-
ment a connaitre les résultats de leur arron
dissement
Est-ce de l'indifférence Oh, non.
I L'enthousiasme débordant qui n'a pas cessé
d'exister durant toute la mémorable soirée
au Cercle est une preuve que les catholiques
do 1'aiTondibsemen d'Ypres sont profondé-
ment attachés a leur parti, au Gouverne
ment,
j Qu'est-ce alors
La réponse m'est donuée dans un groupe:
lei a Ypres, c'est classé, ce sera le statu
quo, il n'y a rien a faire.
Comment, il n'y a rien a faire
Quelle parole décourageante et peu ré-
confortante pour ceux qui se dévouent
depuis de longues années pour le parti
catholique de Parrondissement d'Ypres
Quel ti iste exemple pour la jeunesse catho
lique, qui, attirée par la beauté de la cause
a défendre, est prête a sejdóvouer, a agir
avec toute bardeur, avec tout l'enthousiasme
de ses vingt ans I
1 Est-ce digne d'un fils de l'armée militante
de l'Eglise catholique de tenir un pareil
langage, de se laisser aller a semblable
découragement, de reculer devant un effort
quel que peu se'rieux
Si uos amis de Roulers avaient déposé les
armes avant la bat&üle ou ne les avaientprises
qu'aveo le courage de ceux qui sont persua
des marcher a la défaite, pourraient-ils
enregistrer aujourd'hui un succès triomphal
que tous les catholiques Beiges s'apprêtent
a fêter dignement Dimanche prochain
Comment, il n'y a rien faire
Mais de grace, regardons les chiffres de
la dernière élection, qui, avouons-le, a été
trouaillóe k la fagon dont certains étudiants
chauffent leur examen de fin d'année.
Doivent-ils nous décourager
Bien au contraire ils montrent que si
nous le vouIods, nous pourrons arriver
un résultat magnifique aux prochaines
élections de 1916.
En 1910. les catholiques avaient obtenu
28.508 voix.
En 1912, ils en obliennent 29,096,
soit un gain de 588 voix.
En 1910, les libéraux avaient obtenu
13.245 voix.
En 4912, ils en obtiennent 11.411 et les
socialistes 1427 total des voix anticatholi-
ques, 42.838
soit une perte de 407 voix.
II reste exactement 1300 voix a déplacer
pour remplacer le député libéral par le 3™^
candidat catholique.
Est-ce beaucoup
Oui, pour les pusillamines, pour les timo-
rés, pour ceux qu'un effort épouvante.
Non, pour les courageux, pour ceux qui
ont de l'enthousiasme, pour ceux qui ont
un idéal, pour ceux qui comprennenfc leur
devoir de catholique, pour ceux qui agis-
Bent et mettent de la persévérance a pour-
suivre le succès de la cause qu'ils défendent.
Agir et persévéJer,fyoila deux veitus
que tout catholique devrait toujours conju-
guer A la première personne de l'Indicatif
Présent.
II ne suffit pas seulement d'agir a la
veille des élections, mais nous devons persó-
vérer dans Faction il faut que celle-ci soit
continue, permanente, si nous voulons
qu'elle soit efficace.
N'imitons pas Is lièvre de La Fontaine, et
n'eublions pas que
Rien ne sert de courir
II faut partir k point.
Pendant le mois qui a précédé les derniè-
res élections, nos caüdidats au Sénat et a la
Chambre ont été admirables de dévouement.
Ils ont toujours été sur la brêche, ils ont
porté la bonne parole partout. ils ont visité
toutes les communes de Parrondissement.
C'est trés bien et nous devons les féüciter
de ce tour de force qu'ils ont accompli; mais,
ce nest pas suffisant. CE NE SONT PAS
SEULEMENT LES CANDIDA TS qui
doivent travailler pour assurer le succès de
la listo, mais TOUS les catholiques iodis-
tinctement, car ne l'oublions pas et on ne
pourrait assez le répéter, l'élection n'est
pas une question de personnes,
mais une question de principe.
Ne perdons pas de vue que c'est la Reli
gion, la Patrie, la Royauté, l'Ordre et la
Liberté qui forment l'enjeu de chaque élec
tion législative.
Quatre années nous séparent de la pro-
chaine consultation électorale. Nous n'avons
pas de tempsjè perdre si nous désirons rem-
porter une victoire compléte, si nous vou
lons, en dépit de certains pessimistes,
conquérir le troisième siège.
Le temps passe si vite et il ne faut pas
que nous le perdions en discussions et pro
positions stériles, sans poser d'actes, sans
agir.
Dès Octobre prochain réorganisons notre
Association catholique, donnons lui un
regain de vitalité, appuyons la sur toutes les
classes de la société.
Créons deB associations cantonales, insti-
tuons des comités locaux; mieux nous serons
organisés, plus la victoire sera facile.
Multiplions surtout nos oeuvres politiques,
nos ceuvres sociales,r,os oeuvres de jeunesse.
C'est dans les oeuvres que se forment et se
recrutent les meilleurs propagandistes, les
troupes les pluB fidèles, les défenseurs zélés
du parti catholique.
Demandons a nos amis de Roulers le
secret de leur magnifique triomphe et ils
nous répondronten nous montrant la longue
nomenclature des différentes ceuvres qu'ils
ont fondées et soutenues dans tout leur
arrondissement.
Ils ont travaillé vnillamment et continuel-
lement pendant declongues années, ils se
sont occupés des intéréts de toutes les clas
ses de la société,ils ont marchéa la bataiile,
bien unis, bien diseiplinés, et ils onFrócolté
les fruits qu'ils avaient semés.
Eh bien, nous catholiques de l'srrendisse-
ment d'Ypres, prenons exemple sur nos
amis vainqueurs; ayons comme eux confiance
dans nos chefs, soyons comme eux bien
unis, bien.'disciplinés, Fiamands, Wallons,
Conservateurs, Démocrates ne doivent être
que des prénoms, rappelons-nous que notre
nom de familie est Catholiqae et que
notre drapeau est celui de la Religion et de
la Patrie.
Sursum corda l Haut les coeurs Ne nous
arrêtons pas a des [questions d'intérêt per
sonnel voyons plus baut. Allons toujours
de l'avant et préparons dès aujourd'hui la
victoire de demain.
«Willen is Kunnen» dit un vieux proverbe
Flamand. Si les catholiques de l'arrondisse-
ment d'Ypres le veulent, et ne pas vouloir
serait une lacheté, une trahison, ils renfor-
ceront dans quatre ans la majorité du Gou
vernement et ils mériteront ainsi les félici-
tations de tout le pays catholique.
II choisit vraiment son heure, le «Progrès»
d'Ypres, pour opposer les électeurs soi-
disant intelligents de certaines villes plutöt
libérales et des centres industriels de la Wal
lonië aux populations soi-disant arrie'rées de
la Belgique rurale.
Car l'attention vient précisément d'etre
appelée sur l'Antoinisme. par le fait du décès
pardon I de la désincarnation d'An-
toine, dit le Guérisseur, fondateur de cette
religion nouvelle.
On sait qu'Antoine s'est désincarné a la
suite d une maladie d'estomac. Le guérisseur
n'a pu se guérir lui-même, et l'eau pure, que
ses passes magnétiques rendaient miracu-
leuse, a perdu ses vertus. Elle les retrouvera
peut-être sous les passes de la femme du
thaumaturge, chargée par lui de lui succéder
dans son enseignement religieux.
La Dernière Heure feuille libérale peu
suspecte de cléricalisme, s'est inquiétée, non
sans raison, des ravages faits par l'antoi-
nisme.
Elle signalait, a l'appui, la mort de nom-
breuses personnes appartenant a la classe
ouvrière et qui s'étaient bornées a s'adresser
au pseudo-thaumaturge au lieu de recourir
au médecin.
Or, c est surtout dans le centre et le Bori-
nage (les régions les plus illettrées de la
Wallonië) ainsiqu'a Bruxelles que l'Antoinis-
me s'est développe'(La capitale possède un
temple antoiniste).
C est également dans nos grandes villes,
on le sait, qua fleurir la superstition ainsi que
la foi aux chiromanciennes.
c'est encore dans ces mêmes milieux que
s'accusent les progrès inquiétants du mal
thusianisme.
Ce sont enfin des organes du parti des
lumières paraissaat dans ces milieux qui
ouvrent complaisamment leurs colonnes a la
criminelle propagande antisociale et antipa-
triotique.
C est, au contraire, dansdes centres ruraux
les plus catholiques que la natalité se main-
tient la plus forte.
Nos 'campagnards catholiques ont l'intelli-
gent respect de la loi naturelle et l'intelligent
souci de perpétuer la race et de procurer des
défenseurs a la patrie.
Le «[Progrès préfère attribuer un brevet
d'intelligence aux antoinistes, aux malthu-
sianistes et auxjgogos des somnambules.
Nous le plaignons.
P 'P 'Pi Pi 'Pi pi 'Pi 'Pi p± 'p*
Je n'entends pas qu'on puisse être ver.
tueux sans religion. J'eus longtemps cette
opinion trompeuse, dont je suis bien désa-
busé. J. J. Rousseau.
r*<
II faut rougir de faire une faute et non de la
réparer.
Tenez votre ame en état de ne pas craindre
Dieu, et vous ne douterez jamais de son
existence. ij_
L'homme a perdu la foiil pleure voilé
Rousseau. Trop léger et d'ailleurs trop bas
pour" porter le sentiment de son malheur, il
rit voila Voltaire. Voltaire et Rousseau
sont les deux grimaces du désespoir.
E. Hello.
<mè
Rousseau Ame aride en vertu et fertile en
phrases éme jouant les fantasmagories de la
vertu, mais rongée de vices sous le sépulcre
blanchi de l'ostentation, ème qui, pour don-
ner la contre épreuve de sa nature, a les
paroles belles et les actes pervers.
A. de Lamartine.
Le grand fleuve trouble qui nous submerge
découle des écrits et de la vie de Rousseau,
comme le Rhóne et le Po, des réservoirs
alpestres qui les alimentent perpétuellement.
E. de Vogiié
Ce qui confond, c'est qu'un tel homme ait
pu modeier a l'image de sa pensée incohé-
rente et délirante, malgré une logique rela
tive, un pays tel que la France, dont la raison
et le bon sens avaient fait la première nation
du monde. Edouard Drumont.
Je n'aime ni ses ouvrages ni sa personne,
et son procédé est haïssable. L'auteur de la
Nouvelle A lo'isia n'est qu'un polisson mal-
faisant.
C'est dommage pour la philosophic que
Jean-Jacques soit un fou mais il est encore
plus triste que ce soit unmalhonnête homme.
Ces extravagantes platitudes ne méritent
pas un décrel de prise de corps les Petites-
Maisons suffisent avec de bons bouillons, de
la saigne'e et du régime,
ll est affreux qu'il ait été donné a un pareil
coquin de faire le Vicaire Savoyard Ce
malheureux fait trop de tort a la philosophic;
mais il ne ressemble aux philosophes que
comme les singes ressemblent aux hommes.
C'est un grand charlatan et un grand misé-
rableque ce Jean-Jacques Rousseau.
Qu'attendre d'un polisson qui dit, dans je
ne sais quel Emile, que M. le dauphin pour-
rait faire un bon mariage en épousant la fille
du bourreau Cet inconcevable fou descend
en droite ligne du chien de Diogène.
Voltaire.
P> 'Pi 'Pi 'P. P p p p p p
Jeudi prochain, les Fiamands vont com
mémorer Groeninghe.
Fort bien, et aucun Wallon n'y trouvera
a redire, loin de lè, et ne contestera la
grandeur des héros de i3o2, Mais si grands
qu'ils fussent, ce ne furent pas nos seuls
héros nationaux. La terre wallonne en pro-
duisit, elle aussi. et d'une grandeur non
moindre.
Et ils nous semble que les Fiamands ne
sauraient mieux couronner les fêtes commé-
moratives de Groeninghe que par un geste de
glorification des principaux héros wallons.
II conviendrait qu'ils se joignissent a leurs
frères de Wallonië pour demander au Gou
vernement qu'il donna aux deux nouvelles
malles a turbines, en construction, les noms
de Gossuin de Strailhe et de Vincent
de Buren lesj chefs des immortels Fran-
chimontois.
Car l'héro'isme ne doit pas se mesurer au
succès des exploits ou il s'affirme. Comme
l'écrit la Patrie «notre patriotisme en-
toure le souvenir des héros de Franchimont
d'une auréole de gloire dont rien ne vient
ternir l'éclat et qui rappelle le culte que la
Grèce avait voué aux 3oo Spartiates des
Thermopyles.
;Ne laissons done pas périr ceB titres de
grandeur. Prenons en jalousement posses
sion et inscrivons-les a la proue des navires
qui portent notre pavilion sur la Manche.
Flandre au Lion
Liége au Perron l Les héros de Flandre et
de Wallonië feront bon ménage dans les
eaux d'Ostende, et de les voir ainsi voisiner
chaque jour fraternellement, nos deux races
se rapprocheront davantage pour travailler
de concert a la grandeur de la patrie com
mune.
l* l* £p 2% 31 &i SB 3K 31 81
Conseil Communal
Séance publique du samedi
29 juin 1912.
Sont présents: MM.Colaert.bourgmeBtre,
présidentFraeijs de Veubeke, échevin
Fiers, Vanderghote, D'Huvettere, Bouquet,
Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, Lemahieu, Bie-
buyck, Begerem, Baus et Seys, conseillers
Boudry, faisant fonction de secrétaire com
JOURNAL
©rgane Öatholique
YPRES
de l'Arrondissement
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