AVIS m m wzë®ê. m m m m sê mat at 3» at at a GHMmUEJPROISE m m m w m m m us m m m m m m. m m m m m m is vs 'ts m m m m m m m at m as as a». ai st is tut. La Fête du 11 Juillet Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Conseil Provincial de Ia Flandre Occidentale Au Sénat AVIATION MILITAIRE Muziek kring Examens m ¥i m&m Pour éviter toute équivoque fut empreint de la franche gaieté? Pour ceux qui se sont rendus l'an passé a la manifesta tion de Louvain, il n'est pas nécessaire que nous décrivions de quelle facon l'on passa le temps durant le parcours en che- min de „fer. L'on repassa le répertoire habi- tuel, chansons Yproises, chants: des Jeunes Gardes, couplets célóbrant la victoire des catholiques. Bref, ce fut dans les meilleures dispositions queues Yprois débarquèrent Roulers. Immédiatement,'; la Fanfare) Royale en tête, on se rendit au lieu désigné pour la formation du cortège. Quelques minutes d'attente, puis un si gnal, c'est le départ. Les grandes banderolles quiaccompagnent toutes nos manifestations catholiques sont déroulées et bientöt la délégation d'Ypres se met en marche dans l'ordre suivant La Fanfare Royale, le Csrcle, les; Turners la Gilde St-Michel, la Jeune Garde, la Garde Catholique, le Ziekentroost, le syndicaudes ouvriers du chemin de fer. Sur la Grand'Place a éte érigée une gran de estrade sur laquelle ont pris place MM. les Ministres Carton de Wiart, Renkin, Poullet, Vandevyvere, entourés des députés et sénateurs parmi lesquels les Yprois ont immédiatement reconnu leurs sympathiques et dévoués mandataires, MM. Colaert et Fraeys de Veubeka, et leur concitoyen M. Struye, sénateur d'Ostende-Furnes. Au passage de la tribune, la Fanfare Royale joue Le lion de Flandre, pendant que de tous les groupes de la délégation partent des acclamations enthousiastes a l'adresse des membres du Gouvernement, Ceux-ci émerveillés par le grand nombre de manifestants Yprois et par leur remar- quable défilé donnent maintes fois le signal des applaudissements. C'est un moment de réelle et poignante émotion. Aprés le parcours en ville, les sociétés ss rangent sur la Grande Place pour assister au passage du corso fleuri. Le spectacle est alors de toute beauté. Ce sont des landaus autour desqueb sont disposés des hortensias ou des roses aux ten- dres reflets ce sont des tonneaux tout enrubannés, garnis de gentilles fleurs, rou ges ou bleues, c'est enfin un char monumen tal symbolisant la Constitution et les libertés constitutionnelles de la Belgique. Les Yprois ne tarissent pas d'éloges sur la beauté du corso et fréquemment ils ap- plaudissent chaudement les automobiles et équipages qui défilent devant eux. En attendant l'heure du départ du train spécial, les manifestants se dispersent dans la villeles uns vont assister aux meetings tenus daDs différents locaux, d'autres pré- fèrent écouter l'excellente musique de Dotti- gnies qui exécute a la perfection le Cid de Massénet. A 6 heures 30, les sociétés se réunissent et au milieu des acclamations générales, elles se rendent a la gare, au sons joyeux des marches entrainantes, jouées par la Fanfare Royale. Le retour s'effectua dans d'excellentes conditions. A la gare d'Ypres une foule énorme atten- dait les sociétés. Un cortège fut rapidement organisé qui traversa les principales rues de la ville pour se rendre au Volkshuis. Nous ne pouvons terminer ce trés bref compte-rendu Bans remercier, au noip de tous les manifestants Yprois, les organisa- teurs et tout particulièrement, M. Fraeijs de Veubeke, du dévouement qu'ils ont apporté a régler jusque dans les moindres détails la participation des sociétés catholiques aux belles fêtes du 7 juillet, Nous nous permettons cependant d'expri- mer le regret que nous avons eu de voir que la délégation du Cercle Catholique était bien peu nombreuse en comparaison de celle des autres sociétés. Si nous voulons remporter un succès com- me celui de nos amis de Roulers, il faut que vieux et jeunes se donnent la main et mar- chent tout ensemble a la bataille, a la vic toire. Si la ville d'Ypres était bien représentée a la manifestation catholique de Roulers, l'arrondissement l'était également. Nous avons vu avec plaisir de fortes délé- gationsde St-Jean, de St-Julien, de Boesin- ghe, d'Elverdingbe, de Gheluwe, d'Hout- hem, de Warneton, de Wervick, deZonne- beke, de Langemarck, de Passchendaele, de Poelcapelle, de Comines, de Rousbrugge... etc. De plus nous avons remarquó leB corps de musique de Boesinghe, de Gheluwe et de Zonnebeke. Bref, presque chaque commune de l'ar rondissement avait envoyé des délégués, qui sont rentrés chez eux avec la confiance, avec la joie, avec le courage que donne le specta cle grandiose auquel ils venaient d'assister. Dimanche 14 Juillet igi2 A. WECKESSER, rue de Dixmude, 68. SESSION ORDINAIRE Séance du 4 Juillet 1912 j La commission, qui doit examiner le bud- 1 jet pour 1913, a si bien mené ses travaux, que déja Mr Bruneel de Montpellier a pu en cette séance donner lecture de la pre mière partie de son rapport. II a fait preuve d'une diligence vraiment louable. Il n'a pas manqué de rendre ceux qui l'ont aidé dans Ba tdche M. le député permanent Loontjens et M. Paul Van der Meersch, l'hommage qu'ils méritent. Après la lecture de ce rapport, M.Firmin de Thibault de Boesinghesecrétaire, donne communication d'une proposition émanant de M. Ronse et consorts, et demandant que le eonseil intervienne par un tout dernier subside de 5000 fr. dans la reconstruction de l'Eglise et de la tour de Zande. Cette proposition est renvoyée a la com mission compétente. La 3me commission propose de couvrir les premières dépenses relatives a la publica tion d'un inventaire des objets d'art de la province au moyen d'une allocation bud- gétaire de 3000 fr. Adopté. Une somme de 5000 fr. est votée pour l'érection d'un monument en faveur du Père Verbiest Pitthem. Le Conseil décide encore d'allouer un crédit extraordinaire de 1197.35 fr. pour la restauration des toitures de l'Eglise de Woesten. M. le Président annonce avant de lever la séance qu'une proposition signée par MM. De Mets, Coppieters, Ronse, etc. est parvenue au bureau. Elle a pour but d'ins- crire au budget de la province, un subside de 15000 fr. a l'Université de Louvain. Séance du 5 juillet M. Brutsaert interpelle M. le Gouverneur au sujet de la construction d'une écluse sur l'Yser, a l'endroit dit Finteele La construction de l'écluse, dit l'hono- rable membre, remédierait a une situation nuisible au commerce, a l'industrie, a l'agri- culture. La demande de la Société de réassurance des chevaux a Ypres, tendant a obtenir une augmentation de la subvention qui lui est allouée, est accordée. Le Conseil porte a 6000 fr. le crédit de 3000 fr. et le subdivise comme suit a) Subsides aux sociétés de reassurance pour bovidés, 3000 fr. b) Subsides aux sociétés de réassurance pour chevaux, 3000 fr. La requête de l'Association des hoteliers de la ville d'Ostende, demandant l'applica- tion de la taxe réduite et uniforme de 30 fr. aux automobiles d'hötel est renvoyée a la députation permanente. Séance du 9 Juillet Af. Albert Biebuyck, fait rapport sur la proposition de porter au budget de la pro vince une somme de 5000 fr. a l'effet de seconder les communes non émancipées, dont les finances sont peu prospères, et qui construisent des maisons communales. Une longue discussion s'engage ensuite au sujet d'une proposition de MM. Van Haecke et consorts, tendant a mettre a la disposition de la députation permanente un crédit de 10000 fr. l'effet de venir en aide, au moyen de subsides, aux communes qui, par suite de récentes dispositions légales, sont obli- gées d'augmenter les traitements de certains employés communaux et dont les ressources sout si exiguës qu'elles ne sauraient accor- der les dites augmentations sans établir de nouvelles impositions. La 3m* commission qui a examiné la pro position estime qu'il n'y a pas lieu de l'ac- cueillir et le Conseil Provincial se rallie a eet avis. Séance du 10 Juillet Af. Albert Biebuyck, fait rapport sur la proposition de MM. De Mets, Ronse et consorts, tendant a l'allocation d'un sub side de 15000 fr. a 1'UniverBité Catholique de Louvain. La commission conclut a l'ins- cription d'une somme de 10.000 fr. Ce rapport sera discuté a la suite de l'or dre du jour. Le Conseil entame ensuite l'examen et le vote des articles du budget de la province. II débute par le titre des recettes. M. Valcke, au nom du rapporteur Af. Bruneel de Montpellier, indisposé, déclare qu'il indiquera au cours de la discussion les modifications intervenues au budget a la suite des votes émis au cours de la session. &K m isê Sé Sé &t ij» s« 5! J A la Chambre j La session extraordinaire s'est ouverte l Mardi sous la présidence de M. Beernaert, j doyen d'age. La Chambre procédé immédiatement a la S constitution des commissions chargées de la vérification des élus du 2 juin. Au moment ou le ler rapport est présenté, M. Lemonnier (liberal) prend la parole pour dénoncer les faits de fraude qui auraient vicié la consultation du 2 juin et les pro cédés de corruption administrative dont le gouvernement et en particulier le chef du cabinet se seraient rendus coupables. II signale spécialement des mesures prises peu de temps avant les élections,(pour améliorer la situation du personnel du département des chemins de fer, postes, tclégraphes et télé- phones. M. Bertrand (socialiste) reprend la même thèse. Merer edi 10 juillet M. de Broqueville, ministro des chemins de fer, montre par des extraits de journaux de l'opposition que celle-ci a été d'accord pour constater que la tactique du cartel était la cause de sa débacle aux dernières élections. Parler de fraude et de corruption c'est recourir a des arguments de colère et d'amertune que personne ne prend au sérieux. Les améliorations qui ont été apportées étaient projetées et annoncées depuis juillet 1011; l'opposition me pressait de les réaiiser avant les élections, et aujourd'hui elle vien- drait se plaindre de ce que j'ai exécuté mes promesses. M. Masson (liberal) revient sur la même question. Le Sénat s'est réuni mardi sous la prési dence de M. Piret, doyen-d'age. MM. Struye et Rolland,les deux plus jeunes mem bres de Tassemblée, siégeaient comme secrétaires. Diverses réclamations sont parvenues au bureau, notamment contre le résultat de l'élection dans l'arrondissement d'Ostende- Furnes-Dixmude. MM. Coppieters et Vinck prononcent de longs discours accusant le gouvernement de fraude et de corruption. Après la lecture des rapports, Tassemblée prononce la validation des pouvoirs d'un grand nombre d'élus. Ceux-ci prêtent ser- ment. Citons parmi eux, MM. Georges Ver- cruysse, P. Vandenpeereboom et Fraeijs de Veubeke, sénateurs pour l'arrondissement d'Ypres-Courtrai. iLi ,r i En prenant exemple sur ce qui s'est fait dans les grands pays limi- trophes a la Belgique, le gouverne ment a décreté la nécessité de l'or- ganisation d'une aviation militaire. Un comité national de propagan- de composé de nombreuses notabi- lités et appartenant aux différents partis politiques s'est formé en vue de seconder cette ceuvre patriotique de défense nationale et de recueillir des dons en argent. On pourra souscrire dans les bu reaux du Commissariat de l'arron dissement d'Ypres, rue d'Elverdin- ghe, 15, tous les jours sauf les Di- manches et jours de fête de 9 heures du matin a midi et de deux heures et demie a quatre heures et demie. 5! EIS SÉ ES '*M SÉ «S SÉ .sÉ A propos d'un Jubilé L'artiste carillonneurMalinois,Jef Denyn, dont nos concitoyens ont eu l'occasion, ici même, d'apprécier la virtuosité transcen- dante, vient d'etre grandement fêté a Ma lines, a l'occasion de son jubilé comme carillonneur. Parmi les cadeaux qui lui furent offerts figure une cloche dans laquelle est modelé le portrait du jubilaire, avec l'inscription Le peuple admirateur. 1912. Notonsa ce propos que co cadeau-la de- vra prendre place parmi les cloches du carillon que l'art de Jef Denyn a rendu universellement célèbre. La cloche jubilaire est destinée a remplacer une autre cloche qui n'avait pas le diapason. M A Ypres, nous avons maintenant la bonne fortune de posséder un carillon digne de notre beffroi et déja en passe, tout comme son carillonneur, de devenir célèbre égale ment. Mais, de même quo son rival malinois, notre jeu de carillon comprend une cloche qui n'est pas fausse, qui n'est pas juste, qui... cloche seulement un peu. Un quart de siècle c'est bien long Pour- quoi ne fêterions nous pas le premier lustre de notre artiste aérien, M.dgodt? La cloche jubilaire devantj.être offerte en réalité la ville, notre administration communale ne 6aurait lésiner devant la dépense. Et 5a fera plaisir tout de même k notre jeune mais déja méritant carillonneur. Cela fera plaisir tout autant aux nom- breux amateurs que compte notre ville d'art. Lundi 15 Juillet, a 8 1/2 h. du soir, la symphonie Mu^iekkring célèbre dans le pare du Cercle Catholique, la fête annuelle dc Groeninghe M. Ch. Bostyn, dont le talent est unanimement apprécié par tous les connaisseurs Yprois, prêtera son gra- cieux concours. Nous aimons a croire que, comme les années précédentes, les membres du Cercle Catholique, de la Jeune Garde, du Davids- fonds, de la Gilde de N.-D. de Thuyne, assisteront nombreux au concert et tiendront ainsi a donner une marque de/sympathie et d'encouragement a la jeune et brillante symphonie. Le Muziekkring fait appel aux jeuneB et leur demande de bien vouloir prendre part a l'exécution des lieder flamand. Succès d'un ancien instituteur de l'Ecole St-Michel M. Gustave Sap, de Cortemarck, docleur en sciences politiques et sociales, après une brillante défense de these au ministère des sciences et des arts, vient d'obtenir la bourse de voyage réservée aux porteursde diplömes scientifique8. M. Sap avait présenté un mé- moire intitulé Le régime des bourses en Allemagne Le jury était composé de MM. de Bavay, conseiller honoraire a la Cour de Cassation Maxweiler, professeur a l'Uni versité de Bruxelles Mahaim, professeur a l'Université de Liége; Delannoye, professeur a l'Université de Gand, et Brants,professeur a l'Université de Louvain. Nous félicitons les maitreB de nos écoles libres du succès remporté par leur ancien collègue, succès dont la gloire rejaillit sur l'enseignement normal libre et sur l'Univer sité de Louvain, dont il fut l'élève. ES SÉ SÉ SÉ 3Ê SÉ. iÉ sÉ m 8ubis par les anciens élèves du Collége St-Vincent. M. Emile Lagrange, d'Ypres a passé avec grande distinction l'examen de candidat en sciences naturelles et en médecine. (3e épr.) M. Georges Cuvelie, d'Ypres a passé avec distinction l'examen de docteur en droit (lr épreuve). M. Daniel Coene, de Dickebusch a passé avec distinction l'examen de candidat en sciences naturelles et médecine. (3= épreuve". M. Michel Moncarey, d'Ypres a passé avec distinction l'examen de candidat en sciences natnrelles et médecine.(2C épreuve). M. Daniel Declercq, d'Ypres a bubi avec succès l'examen de candidat en sciences naturelles préparatoire a la médecine vété rinaire. (2C épreuve). M. Adile Debeuckelaere, de Handzaeme, docteur en philosophic et lettres est pro- chain lauréat du concours universitaire 1910-12 avec 88 points sur 100 pour son mémoire de philologie classique Etude critique des textes biographiques grecs re- latifs k Constantin I. Vérification des poids et des me sures, du 15 Juillet au 7 Aoüt 1912, au Petit Marché auBeurre. Une légère incorrection s'étant glissée dans la reproduction du rapport de notre honorable bourgmestre, M. Colaert (n° du 7 juillet dernier) nous faisons suivre ici a nou veau l'article en question. Rapport de Monsieur Colaert, bourgmestre. Messieubs, La convention conclue avec la Fabrique d'Eglise St-Martin, porte entre autres clau ses Les contractants d'autre part (la Ville) mettront a la disposition de la co- contractante, pour toute la durée du bail, et gratuitement, une remise pour le dépot de son matériel, etc. Les objets, qui sont énoncés a titre d'exemple, comprennent naturellement le vin de messe.les autels portatifs, et d'autres, qui doivent se trouver autant que possible a proximité de l'église. Ils étaient placés jusqu'ici dans l'aile du cloïtre longeant le nef occidentale de la ca- thédrale. La convention conclue entre la Ville et la Fabrique d'Eglise empêche a Ta venir celle-ci de faire un usage quelconque du cloïtre. II en résulte qu'il faut chercher ailleurs une remise ou une annexe pouvant servir d'abri aux objets en question. L'espace vide compris entre le transept sud et la Chapelle dite du Doyen semble tout indiquée. II suffirait d'établir une porte de communication entre l'église et le bati- ment a édifier sur ce terrain. Sur ce point, il y a accord complet entre les deux administrations intéressées.; Mais, Ie même accord ne semble pas exister entre ceux qui se préoccupent de conserver a notre église monumentale son aspect et sou caractère. On est unanime pour dire qu'il faut/'faire disparaïtre le vide tres disgracieux dont nous parions. Mais le moyen II ne peut être question de démolir l'élégante chapelle St-Anne etde bfitir sur son emplacement >t sur l'espace vide une annexe couverte d'une plate-forme, II faut laisser subsister la petite chapelle tout en joignant le contrefort du transept et celui de la chapelle du Doyen. Tel paralt bien avoir été le projet du constructeur de cette derniè- re chapelle,' a en juger par les traces laisBÓes dans le mur qui devait être constitué jusqul se rencontrer avecle transept. Mais les deux contreforts dont nous venons de parler ne se trouvent pas dans le même alignementl Le projet qui nous est soumis semble résoudre le problème d'une fafon ingénieuse, et k notre avis, trés heureuse. II lais8e debout ia chapelle St-Anne et la fait précéder d une construction analogue, moins élevée, alignée avec la chapelle du Doyen, et laissant un espace suffisant pour conserver la lumière a la petite chapelle. Partant du contrefort du transept, le projet élève une annexe de caractère civil, et les deux constructions nouvelles sont séparées par une tourelle élégante qui résoud la diffi. culté provenant du défaut d'alignement des contreforts. Nous croyons que les constructions nou velles constitueront avec la chapelle du Doyen dont l'existence a été souvent cri- tiquée, non sans motif, mais qui a sa raison d'etre cultuelle et historique nu ensemble barmonieux et une sorte de transition entre le transept du XIV® siècle et la chapelle de 1623. Nous proposons l'adoption du projet de M. Coomans, et Tintervention de la Ville jusqu'a concurrence d'une sixième sur une dépense totale de 14751,33 francs. Si contre notre attente, le Conseil n'ap- prouvait pas Tensemble ou une partie du projet, i) faudrait trouver autre chose pour remi8er les objets dont nous avons parlé I Mais, il faudra, en toute hypotlièse, trouver le moyen de faire disparaïtre le vide malen- contreux exiBtant entre le transept et la chapelle du St-Sacrement, dite chapelle du Doyen. Le projet d'ensemble de la restauration comporte l'ouverture ultérieure de la grande lenêtre existant autrefois, entre le transept et la chapelle St-Anne, dans le bas coté Sud, et que les constructeurs de 1622 ont sans doute fermée. Son ouverture aidera a resti- tuer a cette partie de l'église et au retour du transept leur beauté primitive, a laquelle d'ailleurs les constructions nouvelles auront 1 avantage de ne porter aucun préjudice. Au lendetnain de notre divorce avec Ia Hollande, Rogier rêvait de franciser la Bel gique, aiguillonné par les rancoeurs et les rancunes des batailles récentes. C'était le temps qui perdura jusqu'a l'époque oü nous usions nos fonds de culottes sur les bancs du collége - c'était le temps, disions- nous, ou fonctionnait encore le Signum planchette d humiliation qu'on suspendait au cou de Técolier qu'on avait surpris usant d un mot flamand. Ce carcan restait suspen- du au cou de l'élève jusqu'au moment oü il arrivait a surprendre un camarade commet- tantle même pe'ché. Alors seulement il avait le droit de s'en débarrasser et de le passer au nouveau délinquant. La roue de la Fortune a tourné depuis. Souhaitons même qu'elle ne tourne pas jus- qu^a ce que les Wallons, k leur tour, crient a Tintolérance. La revanche des Flamands, cette fois, est compléte. Elle a lait reporter', semble-t-il, la pensée vers cette sanglante revanche de i3o2 dont l'anniversaire est devenu dès Iors matière a glorider De puis quon a «jubilé en 1902 a la plaine de Groeninghe, le triomphe des milices fiamandes sur la chevalerie fran^aise est comméoaoré, d'année en année, avec un éclat toujours croissant. Ce n'est pas a tort, assurémentcomme importance historique est sociale, c'est un point de départ d'une destinée nationale nouvelle et c'est, comme nous disions, ma tière a glorider, autant que Woeringen, Jemappes ou Waterloo. Mais que, de grace, on ne déforme pas le sens vrai de cette journée a jamais fameuse et q'on n'y voie pas une guerre de race, une guerre dejlangue, une explosion spontanée du sentiment national. Des historiens de de valeur qu'on pourrait, a juste titre, appe- ler des princes de l'histoire de même que certains Esculapes trop modestes s'intitulent princes de la science Funck-Brentano et Pirenne ont péremptoirement] démontré que (#1

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2