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la Bataille dite des Eperons d'Or fut le
triomphe du prole'tariat, tisserands et fou-
lons, socialistes de ce temps, sur l'aristocra-
tie composée des rentiers et des marchands.
Ne nous plaignons pas que ce glorieux
événement soit célébré annuellement, ce qui
est beaueoup, alors que a l'égal d'autres
fastes militaires, il aurait pu être commémoré
seulement une jou deux fois par siècle.
Le centenaire de Conscience, le fécond
romancier flaraand qui popularisa les plus
belles pages de notre histoire nationale, est
venu se greffer trés beureusement, cette
année, sur la commémoration de la Bataill
des Eperons d'Or.
A Ypres, comme dans les principaux cen
tres de la Flandre, ce double anniversaire
a été fêté avec éclat. Un groupe de sociétés
catholiques auquel de sociétés libérales
pourraient, nous semble-t-il, trés bien s'ad-
joindre, puisque eet événement historique
ne doit avoir aucune couleur politique
avait eu l'initiative et pris la direction de
cette fête. Une partie du subside qu'elles ont
demandé leur a été octroyé par la ville. Le
succes obtenu déterminera probablement
l'administration a ne plus rogner l'année
prochaine.
k*4
Un concert de carillon, cette musique
aérienne essentiellement flamande, forma la
première partie de la fête. Des noms de com
positeurs flamands bien connus s'alignaient
au programme, et parmi ceux-ci le nom de
notre concitoyen M. Cyr. Thiberghien
Musique bien appropriée dont les airs fai-
saient vibrer, avec les clochettes, notre ame
flamande. Exécution soignée qui a fait ressor
tir la virtuosité toujours croissante de notre
carillonneur, M. Noël Igodt.
A 8 1/2 h. une foule compacte se massait
déja autour du Kiosque brillamment illumi
né. Vers 9 h. c'étaitpresque une cohue rap-
pelant les soirées de certaines grandes fêtes
La Fanfare Royale exécuta des morceaux
de circonstance que son directeur, M. Ar
schodt, sait toujours choisir avec le goöt le
plus sör. M. Bostyn, de sa voix puissante et
claire, évoqua les héros de i3o2. II obtint un
succès trés mérité. Le trésor gantois, M.
Arnold De Munnynck, ne fut pas moins
applaudi. Le chant,intercalé dans un concert,
est toujours apprécié par le public et cette
innovation n'est certes pas la moins heureuse
de celles qu'a déja introduites le chef de la
Fanfare.
On a beau posséder une voix puissaate
comme M. Philippe De Munnynck, un ora-
teur arrive difficilement, dans l'immensité de
notre forum, a se faire entendre au délA d'un
certain rayon. Son discours fut trés éloquent
et, k cöté de l'éloge de Conscience, il sut
trés bien établirla signification de la journée
du 11 Juillet, dans laquelle on aurait tort de
voir la moindre tendance anti-frangaise.
Une cantate de circonstance Vlaande
ren I avait été composée par M. L. Ar-
schodt sur paroles de M. H. Sobry. Cette
oeuvre dénote un talent sérieux, et on peut
dire que la finale dans laquelle la Braban.
conne vient si originalement s'enchevêtrer
avec le Vlaamsche Leeuw est une véri
table trouvaille. L'exécution, malgré le nom-
bre trés restreint des répétitions, a été a part
une légère hésitation, remarquablement soi
gnée. Notre fête nationale du 21 Juillet ne
pourrait-elle également s'agrémenter d'une
cantate avec le concours de l'Ecole de musi
que?
Le Vlaamsche Leeuw termina cette fête
et fut accompagné par une des centaines de
voix. L'hymne grandiose de Miry fut chanté
avec méthode et non pas sauvagement, com
me c'est trop souvent le cas, par des gens
qu'on dirait animosi ut leones pour
employer l'expression de van Velthem, le
chroniqueur de la Bataille des Eperons d'Or.
La Chronique journal libéral de Bru-
xelles consacrait tout dernièrement un atri-
culait a la question du budjet des cultes.
Elle qualifiait de hasardeux l'argu-
ment catholique qui considère ce budjet
comme la restitution insuffisante et partielle
de ce que la Révolution Frangaise a voléa
l'Eglise et voici la fagon de voir de l'organe
magonnique
II en est autrement aujourd'huile bud-
jet des cultes a le caractère d'une interven-
tion de l'Etat dans le maintien de l'orga-
- nisation religieuss nécessaire a nombre de
citoyens.
C'est Mn Acte d'équité; rien deplus.
C'est done a un acte d'équité que les anti-
cléricaux veulent mettrefin lorsqu'ils récla-
ment la suppression des cultes.
Les cartellistes ne savent k quel saint se
vouer pour se relever de la raclée qu'ils ont
regne le 2 juin dernier.
lis ont d'abord crié a la corruption. Cela
n'a guère eu d'écho. Des libéraux qui se sen-
taient être mal place's pour en parler ont
demandé qu'on laisse la cette guitare.
On a rappelé alors les défectuosités de la
loi électorale. Or, nos adversaires trouvaient
celle-ci excellente, quand, dans divers scru-
tins antérieurs, elle aboutissait k amoindrir
la majorité catholique. II a done fallu lücher
aussi cette corde.
Le citoyen-député Destrée et consorts ont
alors songé a demander la division adminis.
rative, d'autres ont même parlé de division
politique de la Belgique ou de l'annexion
des provinces Wallonnes k la France, idéé
suggérée par un joli patriotisme. Ces gran
ds politiciens ne se sont pas même deman
dé ce que les puissances garanties de l'exis
tence de notre pays penseraient de ce proj et
et dans quelle mesure elle le laisseraient se
réaliser.
Voici maintenant qu'une feuille neutre y
va aussi de sa petite invention. Le Journal
des Tribunaux chronique j udiciaire, pro
pose la nomination d'un ministère tripartite,
c. a. d. composé de catholiques, de libéraux
et de socialistes. La brave feuille judiciaire
ne sait done pas qu'il faut que le pouvoir
exécuiif agisse et pour cela il a besoin de
décision, done de cohésion. D'autre part, les
partis d'opposition ne pourraient accepter
une part de responsabilité dans unn action
sur laquelle pèserait toujours la majorité
parlementaire.
Tout cela prouve le profond désarroi qui
règne dans le camp cartelliste et nous amuse
non moins que les noms d'oiseaux que se
donnent réciproquement, depuis quelques
Jours, libéraux et socialistes.
Bonne continuation, mes amis
Mme Glémence Dhondt, femme Vanaster, de-
meurant k Lille (Nord), 95, rue de Flandre,
éerit
Verklaringen van den 5 tot den 12 Juli 1912.
Geboorten
Declerck Simonne, Gustaaf de Stuersstraat.
Voorspoels Mauri is, Klaverstraat.
Declercq Albert, Grimminckstraat.
Marseloo Gustaaf, Bruggesteeuweg.
Gryson Maurits, Zonnebekesteenweg.
Huwelijken
Blieck Julien, fabriekwerker te Wervick en
Dewulf Octavie, z. b., weduwe Garcy Arthur te
Yper.
Crombez Maurits,timmerman en Logie Alphon-
sirie, bloemenmaakster, beiden te Yper.
Petyt Julien, metser en Geldhof Josinna,dienst
meid, beiden van 1 per.
Devloo René, geneesheer te Yper en Feys
Esther, z. b. te Veurne.
Sterfgevallen
Zwertvaegher Florence, 39 jaar, naaister, om
gehuwd, St Nikolaaistraat.
Maes Henri, 2 maanden, Bellewaerdestraat.
Marseloo Gustaaf, 69 jaar, schoenmaker, echt
genoot Hoflack Marie, Zonnebekesteenweg.
Lapiere Rosalie. 84 jaar, z. b., ongehuwd,
Hondstraat.
Allemon Emilie, 49 jaar, z. b., ongehuwd,
Meenensteenweg.
Baert Amelie, 85 jaar, z. b., weduwe Vanstae
seghem Jan, Rfiselstraat-
Doolaeghe Gerard, 6 weken, L. Thouroutstr.
Vanraes Achiel, 29 jaar, ongehuwd, Komen-
steenweg.
Huwelijksaankondigingen
Van Heerswynghels Louis, mekaniekwerker,
gehuisvest te Brugge enVandermeersch Eveline,
kleermaakster, gehuisvest te Yper.
Wolf Gerard, leurder en Baert Maria, kanten
werkster, beiden te Yper.
Ollevier Henri, mijnwerker, gehuisvest te
Vlamertinghe enDombrecht Celine, kantenwerk-
HÏflr» ffohllioTrflof f r» Vr-, /-. n
Mffle VANASTER.
Depuis plus de six mois j'étais dans un fa-
cheux état de santé. J'avais a me plaindre de
trois choses particulièrement. D'abord. de mon
estomae qui me faisait beaucoup souffrir, mes
digestions étant devenues trés péniblesensuite,
de palpitations du coeur qui me prenaient fré-
"uemment, et aussi bien pendant lejour que
urantla nuit. Ces palpitations mecausaient des
réyeiis brusques si pénibles que, bien des fo's,
j ai lutté contre le sommeil tellement je les ap-
préhendais. Enfin,j'avais des nóvraigies faeiales.
J'ai consulté et on m'a conseilló de prendre les
Pilules Pink. J'avais, d'ailleurs, souvent entendu
dire que les Pilules Pink ótaient bonnes pour les
nerfs. J'ai done pris vos Pilules Pink et j'ai nu
me convaincre qu'elles étaient excellentes. Elles
m'ont en effet, non seulement dóbarrassée de
mes névralgies et de mes palpitations, mais en
core elles m'ont fait retrouver un bon appétit,
de bonnes digestions et m'ont beaucoup forti-
fióe.
Lorsqu'une machine est mal huilée, les rouages
grincent. La machine alors s'use rapidement et
devient même inutilisable avant d'avoir beau
coup servi. Ainsi font les nerfs lorsqu'ils ont
trop travaillé et qu'ils ont été mal huilés, c'est-ü-
dire mal nourris. Ils usent la machine, et cette
machine c'est l'organisme de l'homme ou de la
femme affaibli par le travail et les multiples
occupations domestiques. Quand les nerfs grin
cent, les souffrances arrivent.
Les Pilules Pink ne sont pas un tonique ordi
naire, elles sont le plus puissent tonique du
système nerveux. Elles remplissent de sang
nouveau, riche et pur, les veines vidées, et don
nent au système nerveux la nourriture néces
saire que celui-ci ne peut trouver que dans le
sang.
Les Pilules Pink guérissent l'épuisement ner
veux, la neurasthénie sous toutes ses formes.
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Quand sans être malade on est lourd, sans
appétit et sans énergie, il suffit de prendre une
peiite dose purgative de Pilules Walthéry pour
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225 x Tours
305 Moselle en Rhin
VERSCHEIDENE
301 fless. Porto et Madère
214 Fine Champagne
291 x Champagne
243 (verschil.)
Jadis, avant l'existence des journaux, le crieur
public état un personnage indispensable, car
cétait lui qui devait rendre publiques toutes les
nouvelles. Sa place a été prise par l'annonce des
journaux, lui est resté complètement l'arrièra
plan. S'il n'en était pas ainsi aujourd'hui, com
ment une déclaration comme la suivante pour
rait-elle être assez rapidement portée a la con-
naissance de tous?
Me"« Henriette van Herzeele, agée de 75 ans,
7, Neerstraat k Sotteghem, nous écrit
II y a deux ans j'ai bien pensó mourir, a la
suite d'une grave maladie de poitrine. Je tous-
sais sans répit et j'avais la plus grande peine k
respirer. Je crois que j'étais atteinte de pleuré-
sie. Je ressentais des douleurs dans tout le corps,
mais surtout dans la poitrine, entre les omopla-
tes j étais en outre fort accablée par des points
de cöté. J'expectorais des glaires sanguinolen-
tes j'étais si afTaibli et si oppressóe que j'ai dü
garder le lit pendant 7 semaines. Aucuu remède
n'avait pu me soulager jusqu'au jour oü je me
décidai k faire l'essai du Sirop de l'Abbaye, Gou-
vent Sancta Paulo.J'aehetaiune bouteille de Sirop
de l'Abbaye A la pharmacie Verschuere a Sotte
ghem, Les deux premières cuillerées de Sirop
de l'Abbaye que j'avais prises me procurèrent
un soulagemeDt considérable. J'ai continué pen
dant 4 semaines le traitement avec le Sirop de
l'Abbaye et il ne reste plus la moindre trace de
ma maladie. Je suis complètement guérie. Par
reconnaissance, je recommanderai le Sirop de
l'Abbaye partout oü j'en aurai l'oceasion.
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