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Sa rued i 31 A out 1912
ie N° 10 centime*
47e Année ft0 4749
Le Congrès Eucharistique
d'Ypres
DÉCOR ATI OV de FAQ V DES
Echosde la fête de Dimanche
Potins de train
dn s'aboiine rue au Heurre, 36, ITpres, et
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lavas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et Paris, 8, Place de la Bourse.
Choisie pour siège du premier congrès
eucharistique regional, en Weslflandre, la
ville d'Ypres s'est montrée digne de l'honneur
qui lui était fait. C'était d'ailleurs de haute
convenance, de véritable obligation.
II ne s'agissait pas de faire honneur a un
grand de la terre, mais au Roi des rois.
Et, d'autre part, la ville de Notre Dame
de Tuine ne pouvait, sans offenser sa Pro
tectrice, faire les choses a demi quand il
s'agissait de glorififr le Dieu trois fois saint,
Fils de Marie.
Fratchement rentrés de Trèves,Maastricht
et Hasselt, que nous venions de voir magni-
fiquement pare'es en l'honneur de la Vierge,
nous redoutions ici, avouons-le, un désen-
chantement relatif. II n'en fut rien, bien au
contraire.
Non seulement la decoration supportait la
comparaison avec ce que nous avions vu
la-bas, et même, par endroits, tres avanta-
geusement, mais ce nous fut un agréable
étonnement et un sujet de fierté de voir les
véritables prouesses réalisées par nos conci-
toyens. Car on sait ce qu il en coüte d'efforts
a beaucoup dYprois pour se decider a
pavoiser. j;
On peut compter sur les doigts, ou peu
s'en faut, les drapeaux arborés certaina jofiro
oü le pavoisement devrait être général.
Tel qui, grise par le souvenir des héros
de Groeninghe, aura pu se decider a arborer
le 11 Juillct, ne se sentira plus l'héroïsme j
voulu, malgré tout son patriotisme, pour
renouveler son exploit dix jours après.
Un cabaretier arborera un mouchoir, un
pantalon, tout ce que vous voudrez, a l'occa-
sion d'un concours de vogelpik ou de jeu de
boules, mais ne lui demandez pas d'arborer
les couleurs nationales pour le plus joytux
aaniversaire patriotique.
Et nous connaissons maint Yprois, ayant
vaste pignon sur rue, qui, de sa vie, n'a fait
prendre l'air a son drapeau.
C'est a la toise de cette mentalité-la qu'il
faut mesurer les prodiges de bonne volonté
dont nos concitoyens ont fait preuve en l'hon
neur de Jésus-Hostie.
Honneur done a la généralité des Yprois
habitant sur le parcours de la procession
Non seulement la décoration collective des
rues était riante et bien fournie, surtout celle
des rues de Dixmude, des Chiens et Wen-
ninck ainsique de la Place Vanden Peere
boom, mais nombre des facades étaient
vraiment séduisantes, telles celles de MM.
Baus et Louis Lapierre agrémentées d'une
décoration florale de toute finesse.
Rue de Lille (maison Costeur), rue Wen-
ninck surtout, les plantee escaladaient même
les degre's des pignons espagnols.
Fiches draperies, drapeaux, drapelets et
oriflammes, motifs eucharistiques, invoca
tions, vers et chronogrammes, guirlandes et
festons, fleurs naturelles et autres, tout cela
agre'mentait les facades, souvent avec goüt,
toujours joyeusement.
La décoration des maisons les plus démo-
cratiques était particulièrement touchante et
méritante, et, naturellement, plus colorée et
plus naïve que de goüt raffiné. Mais la
comme ailleurs, plus qu'ailleurs, eest la
bonne volonté généreuse qui charmail plus
que tout le reste. Nous n'avons pas souvenir
d'avoir jamais rien vu de semblable a Ypres,
et il fait bon constatcr que c'est pour la plus
grande gloire de Jésus-Eucharistie que les
Yprois ont fait eet extra.
Et dire qu'on était tout disposé faire
mieux encore si on avait pu s'y prendre pms
tot et si la pluie n'avait pas fait retarder
jusqu'au dernier moment le travail d'orne-
tnentation
Aussi la ville avait-elle un air bien tristc
pour l'ouverture du Congrès. Mais qu'impor-
tatt 1 Les Congressistes ne s'en sont pas
montrés offusqués. Le premier jour il? étaient
venus travailler, et ils ne se sont préoccupés
que de cela. Dans toutes les sections une
assistance nombrettse s'intéressa vivement
aux rapports et aux débats auxquels ils don-
nèrent lieu
Comme il fallait s'y attendre, a ce congrès
anti-Janséniste, la gent chaisière écopa
comme il convenait. Ces résidus du Jansé-
nisme, ces dangereux ennemis du Christ et
de son Fontife, qui ne supportent pas même
que les petits enfants aillent a Jésus, ont eu,
presque a eux seuls, les honneurs des débats,
dans la 3e section comme ils les avaient eus,
quatre jours auparavant, au Congrès litur-
gique de Maredsous, oü notre illustre com-
patriote, si estimé a Rome, M. Godefroid
Kurth, avait, aux applaudissements de l'as-
sistance, composée surtout d'ecclésiastiques.
vigoureusement énoncé ce regrettable ob
stacle a l'épanouissement de la vie liturgique».
MeUe M. Biebuyck signala, dans cette
section, qu'a l'église St-Martin, a Ypres, les
chaisiers se voient interdire, avant 8 heures
du matin, l'exercice de leur sacré ministère.
Le Bureau, par l'organe de son vice-pré-
sident M. Sobry, félicita Melle Biebuyck, au
milieu de l'assentiment général, de la part
quelle avait prise a la réalisation de ce pro-
grès partiel un progrès qui s'impose d'ur-
gence partout, si l'on veut tenir compte des
indications trés nettes et des voeux formels du
Congrès.
Dans toutes les sections d'ailleurs on fit
d'excellente besogne, on éc.hangea des vues
et des resuirats a experience, des taees et des
objections, des moyens et des obstacles dont
l'examen et la discusion contribueront cer-
tainement a étendre et a développer la vie
eucharistique parmi les enfants et a lui faire
porter tous ses fruits.
11 sera plus utile de revenir sur les travaux
du Congrès une fois que les voeux auront été
collationnés et publiés avec les rapports et
motions qui les étayèrent.
On n'entendit pas seulement de beaux et
excellents rapports au Congrès, des rapports
parfois aussi littéraires que substantiels (tels,
entre autres, ceux de MM. Jos. Van den
Berghe et Delobel) on eut l'accasion de
savourer des morceaux d'éloquence aussi
attachants par le fond que par la forme
d'abord, a l'assemblée générale, les discours
de M. l'avocat Degroeve, de Bruges et du
R. P Ladislas, des Frères Mineurs de Ma
lines des discours de haute envolée, piutót
trop savants pour une bonne partie du
public, mais fort goütés de ceux qui purent
suivre les orateurs puis, le lendemain, a la
grand'messe pontificale, le magnifique ser
mon prononcé par M. l'abbé Doom, vicaire
a St-Gilles (Bruges), sur le texte évangéiique:
Sinite parvulos venire ad me...», un ser
man qui remua les coeurs autant qu'il charma
les esprits. Car M. l'abbé Doom, possède a la
fois la maitrise d'un westflamsnd chatié et
les plus belles qualités de fond de 1 orateur
sacré.
N'eüt été la sainteté du lieu, sa parole
chaude et élevée eüt certainernent soulevé de
fréquents applaudissements.
Trés bienfaisant aussi le discours prononcé,
au Volkshuis, par le R. P. Frutsaert, rédemp-
toriste a Beauplateau, a l'adresse des mères
chrétiennes.
Mais si utiles, si agréables et si beaux que
fussent tous ces discours et tous ces rapports,
il y cut plus beau et plus bienfaisant encore
les actes collectifs des congressistes.
La communion des enfants, la grand'messe
solennelle, la procession, triple manifestation
eucharistique qui revêtit un caractère de
grandeur et de beauté morale incomparable.
La collégiale de St-Martin était magnifi
qutment de'corée de routes parts, jusquau
sommet de ses majestueuses voütes. Jamais
pour une communion solennelle on n adorna
pareillement la maison de Dieu. On ny fit
pas même attention, tant étant paradisiaque
par lui même le spectacle de ce millier
d'acges de la terre allant, tour a tour, recevoir
a la Sainte Table l'Ami des coeurs purs.
A dix heures c'était la grand'messe chantce
par M. lechanoine Van den Berghe, vicaire-
général, avec assistance pontificale de S. G.
Mgr l'Evêque de Bruges. Chant extréme-
ment soigné mais beaucoup trop peu nourri.
L'élément féminin n'ose pas donner k
pleine voix et le public s'abstient presque
unanimément. Et pouitant ce 11'est pas le
nombre qui'manquait
La vaste église regorgeait de monde, et
quantité de personnes ne purent trouver a se
placer. 11 y a la une apathie a secouer.
Mettons que la foule a voulu ménagcr ;-a
voix pour mieux célébrer l'Eucharistie, au
cours de la Procession.
Dejfait, ce fut un des plus beaux carac-
tères de cette manifestation eucharistique
publique, que eet unisson de tnilliers de
voix chantant des cantiques liturgiques ou
autres a la louarsge du Dieu-Hostie auquel
tout un peuple faisait cortège.
Tout particulièrement impresionnant fut
le chant collectif la place Vandeu Peere
boom, tandisque se déroulait la dernière
phase de la manifestation religieuse, tandis
que résonnaient les cuivres pour'soutenir le
chant, quelle Saint-Sscrement bénissait la
foule prosternée que d'innombrables dra
peaux etjbannières s'étagcaient sur les de-
grés de l'autel dressé au fond de la place.
Ce fut un momeut d'apothéose, digne
couronnement de Ce beau Congrès eucharis
tique qui marquera parmi les événements
laissera dans bien des knies une trace bénie
et ineffacable.
Honneur et merci au digne chef du doyen-
né d'Ypres, promoteur et organisateur prin
cipal du Congrès 1
Honneur et merci a, l'éminent chef du
Diocese et aux autres évêques ou abbés
mitrés qui rehaussèreut de leur présence
plusieurs des cérémonies 1
Rendons graces surtout au divin Dispen-
sateurde tout bien qui nous gratifia, diman-
che soir, d'un temp3 a souhait. Certes, la
pluie et les éléments déchaicés chantent la
Créateur non moins bien que le soleil et le
ciel serein. Mais tout de même, il eüt été
contrariant de devoir renoncer a faire hon
neur a Jésus-Hostie de tout ce travail et de
tous ces frais de décor que s'élaient imposés
nos concitoyens.
Dieu soit béni Loué soit Jésus-Christ
2$ *ÜP, *5®. 2?® *f$.. 2?® .2$
A propos do
On connait l'aphorisme classique, iuventó,
dit-on, par uu maPre d'école, en quête de
diffleultés grammaticales a introduce dans
une dictée.- C'est en son négligé qu'une
femme est le plus belle
On peut en dire autant pardon, Mesda
mes, du rapp oehement des vieux monu
mentset des vieilles fagades. Et c'est pour
quoi quelques uns reprochent a notre
bourgmestre, tres louable restaurateur de
nos monuments dél&brés, de mettre paifois
un zèle immodéré a réparer, chez eux, «des
an3 l'irréparable outrage
Mais laissons la aujourd'hui nos monu-
meuts et la querelle d'esthètes que soulève
leur restauration. L'attemion, dimanche
dernier, se portait surtout sur les facades de
maisons, décorée3 a i'occasion de la manifes
tation oucharistique.
Si tiutamarresqueque fütl'ornemeütatioD,
en papier multicoloro, des modestes fagades
ultra-banales, elle réjouissait i'ccil. A plus
forfe raison, les grandes fagades sans style
gagnai ut-elles a se revêtir de riches drape
ries. Flus avenantes encore les fag ides
quelconques agrémaitées de guirlandes de
verdure belles surtout celles qu'on avait
parées de plant s et de gerbes de fleurs
maisons Baus, L. Lapiere, G. Vyockier,
etc. etc.). Nos bolles fagades de style, par
contra, gagnaient a l'extrême sobriété de
décoration ariificielle telle la superbe fa-
gade- du Dr Dierickx que toute parure exté
rieure aurait gktée et oü l'on remplaga hou-
reusement celle-ci par la décoration du large
vestibule, a l'aide de plantes ornemontales
entourant un autel.
Mais a raison de la circonstance, il était
indispensable qu'aucune fagade ne resiüt
sans une décoration quelconque.
Aussi le public commenta-t-il sóvèrement
la nudité d'un certaiu nombre de fagades,
surtout de celles de quelques riches bour
geois, de millionnaires même, ou bien de
commergants enrichis par la vente de cha-
pelets ou autres objets de piété.
Nous, Yprois, nous sommes quelque peu
habitués k la chose. Mais les étrangers, nos
braves campagnards surtout, s'en montrè-
rent vivement scandalisés. Ah c'est com
me cela, disaient-ils, qu'ils respectent la
Religion 1
Qui done ne partagerait pas cettc révolte
du bon sens On ne comprend pas le respect
de la Religion allant da pair avec une véri
table manüestation d'atbéisme, avec un
affront public k Dieu, principe et fin de la
religion. Aus-.i nos campagnards, ont-il
promis de s'en souvenir. On ne parlait que
de cela, a la campagne, lundi. j
ïM sSP. 2?® 2# 2$ 2$ 2f 2# 2$.
Au lendemain de la grandiose manifesta
tion de Dimanche, plusieurs Messieurs se
trouvaient installé3 dans un train en par-
tance d'Ypres. Un Yprois, bien oonnu pour
son verbiage et, a ce qu'il parait pas trop
recherché même par ;es amis pour c? motif,
a ouvert le robicet pour lakser couler les
flots do ton eloquence et de ses... sottises
Ii ne peut pas prendre de mauvaise part
que nous en relevions quelques unes pour les
ccmmuniquer a ses concitoyens Ceux-ci
apprendront ainsi a apprécier de plus en
plus sou sot bavardage dont tous 1 s trains
d'Ypres et d'ailleurs redisent les tristes
échos et dont les voyageurs connaissent
l'insanité.
Nous en gaiabtissons la parfaite authen-
ticité.
Les ealotins ont fait hier leur
première manifestation depuïs fes
elections legislatives.
Le coriège triompbal ea l'honneur de
1'Eucharistie est done pour ce Monsieur une
manifestation politique.
Oü done la politique ira-t-elle encore se
nicber
Chaque fois que les chrótiens donneront
un lémoignage public de lours sentiments
religieux, ce sera de la politique.
Toutes nos processions sont de la politi
que.
Nos administrations de moribondsetde
ibalades, de la politique.
Les Congrès Eucharistiques célébrés avec
une pompe roya'e dans les différents pays
du monde a Paris, a Londres, a Madrid, a
Cologne, a Montreal, de la polilique.
Le congrès de Vieune qui aura lieu en
Septembre et qui se clóturera par la proces
sion solennelle a laquelle prendra part l'Em-
pereur d'Autricbe avec toute sa cour, de la
politique.
La ïécitation publique du Pater devant la
tente de i'Empereur de Russie et la sonnerle
de la même prière devant 60.000 hommes
qui se découvrent, de la politique. Et dire
que c'est la scbismatique Russie qui ne
craint pas de lafaireenprésencedu miuistre
de la France persécutrice, son alliée.
La plupart des libéraux d'Ypres ont
compris que la politique n'avait rien a voir
dans une manifesiation purement religieuse
a laquelle ils ont voulu participer paree
qu'ils sont chrétiens.
Et d'une 1
i'aiministrati; n communale
a fait des dépenses folies pour
planter A c tie occasion les mats
de la ville,arborer les drapeaux de
la ville,faire travailler les iuvri rs
de la ville aux frais de la caisse
communale,
Jusqu'a quel point c tte affirmation est
elle exacte Si elle l'est, ne faudrait-il pas
louer l'admiris 1 ration plutot que de la
blümer
Cs n'est pas Ie moment d'examiner Bi la
ville a le droit ou le devoir de participer au
point de vue financier et officiellement a une
manifestation religieuse dans le genre de
celle qui eut lieu Dimanche mais si les
subsides de la villo servent a rekausser ies
fêtes dans le but d'attirer les étrangers et
de favoriser ainsi les habitants de Ia ville
l'octroi du subside se justiüe-t- ii oui ou
non
L'afïluence d'une immense ioule comme
depuis de longues années on n'eu vit pas
dans nos mars aura largement fait béuéficier
Tina r>.-.mnic.r<;ftnts, boutiquiers, boulangers,
brasseurs.
Et de deux
On a promené par les ïues de
la ville DIX MILLE paysans
comme il n'y en a p s au Congo.
C'est bien entendu n'est-ce pas Dix mille
hommes ont participé au cortège
C'est vous qui le dites ne venez pas
demain eontester nos cbifïres et débladérer
dans les trains et les cafés contre les Btatis-
tiques mensongères des journaux.
Dix mille PAYSANS 1
Des paysans, sans doute il y en avait et
beaucoup les sentiments religieux sont
profondémeiit enracinés chez eux aussi ils
en sont fiers et ils ont le droit de l'être. Il y
avait encore un grand nombre d'ouvrieis
beaucoup de pauvres même.
Mais dites done pourquoi, Monsieur, ils
sout moins bonotables que vous Nous
n'avons pas a comparer leur intelligence a la
vötre, soit, tous les Yprois savent que celle-
ci dépasse toutes les autres mais il n'y a
que vous pour le dire 1
II est permis d'ajouter que la bourgeoisie
marcbait coté k cöté avec ces paysans.
Nous avons/encore vu dans ce cortège la
très-haute bourgeoisie etla partiedirigeante
a la tête de ces paysans de toutes les com
munes et de toutes les villes des trcis doyen-
nés d'Ypres, Poperinghe et Menin.
L'arisiocratie n'a pas rougi de s'acoquiner
avcc eux et nous avors pu voir les Bruneel
de Montpellier, les d'Ennetières, les de
Vinck, les du Pare, ies de Tbibault de Boe-
singhe, les van Morris et d'autres encore
peut ê;re, nous citons au basard, marcher
le flambeau k la main a la tête de ces pay
sans.
II n'y aque vous pouren rougir,Monsieur,
surtout quand vous n'avez pas besoin d'eux
pour votre commerce.
Et de trois
Fi du Congrès Eucharistique!
les prêtres savent bien que les
deux tiers de It population ïproise
ne vont pas ct li rnessc le Diman
che. Et cela leur est bien égal.
Cette dernière insanité démoutre bien que
le farceur n'y va pas lui-même. II s'en vante
peut-être, soitmais s'il veut s'assurer do la
vérité qu'il aillt uu dimanche danB nos
églises et nos cliapelles publiques et le
monde qu'il y verra lui démontrera sufllsam
8rfWCaK.71-r.tt. Vtagggfcy
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©rgane Cathollque
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