A travers la presse
Statistiques
d'horticulture
Choses el Autres
m s* 5* st 's# m b$. b» m
m m
Le Reine Elisabeth
m m m
La grève générale
Le commerce de la Belgique
augmente sans cesse
Le mouvement des ports
Les recettes des
chemins de fer
POLITIQUES
La rentrée parlementaire
Nos honorables
Le S*arlement
A qui le S. I1.
donneraii-il la majorité
Les progrès du... grand
parti libéral
lTn congrès mascarade
La Congregation St-Pierre
A Loo-lez-Furnes
L'anniversaire
de Casieifidardo
La fin de TÊurope
par la fenêtre
I e 20öe anniversaire
du parapluie
en Aulriche
Le timbre de 15 centimes
Congrès
M. Edmond Picard résumé pour les lec-
teurs de la Chronique les articles qu'il a
publiés dans le Moniteur Maritime et
Commercial d'Auvers sur la grève géné
rale.
II y ajoutequelques réflexions et quelques
ohiffres. II montre notamment combien
l'effort dépasse les forces de ceux qui le
tentent.
Que faudrait-il pour réussir 1
Anseele a dit cinquante millions. II
s'agirait, en effet, si le chomage général était
obtenu, de sustenter une population énorme.
Le dernier recensement publié, celui de
1900, constatait que déja a cette époque, la
masse ouvrière comportait 865,357 bommes
et 268,237 femmes, soit 1,133,590, non com-
pris les enfants et les inoccupés En suppo-
sant un salaire moy m de deux francs seule-
ment la perte par jour eüt été a cette époque
de 2,267,180, et pour un mois de 26 jours
de travail'cinquante-huit millions neuf cent
six mille six cent quatre-vingt francs
Aujourd'hui, après douze ans d'augmen-
tation de population et de salaires, il n'y
aurait aucune exagération a majorer ce
cbiffre d'un cinquième, ce qui aboutirait a
environ deux millions sept cent mille lrancs
par jour et soixante-dix millions pour un
mois.
Or, on parle d'un chomage de six semai-
nes au moins 1
M. Picard montre ensuite, d'après les sta-
tistiques du Ministère de l'lndustrie et du
Travail, pour la derniêre période quinquen-
nale, que bien peu de grèves obtiennent le
résultat qu'on en espérait. Des cbiffres ci-
tés, il conclut
La proportion des échecs est done trés
élevée, que l'on considere le nombre des
grèves ou celui des grévistes elle repré
sente prés du cinquième des grèves, tandis
qu'elle ne représente qu'un dixième des
grévistes, ce qui prouve que, non seule-
ment les grèves terminées en faveur des
ouvriers ont été peu nombreuses, mais en
core qu'elles ont été peu importantes au
point de vue du personnel engagé.
On peut cependant admettre que les grè
ves terminées par transaction ne constituent
pas un échec complet, pour les ouvriers,
sans qu'il soit possible de mesurer la part
du succè3 obtenu dans ce cas en se plagant
a ce point de vue, on voit que les patrons
l'emportent sur les ouvriers dans la propor
tion de 6 a 4.
M. Picard estimejque les chiffres sont a
méditer
II sont tl méditer par ceux qui incitent
la clasBe ouvrière beige a se lancer dans
l'aventure d'une Grève Générale. «Joytuse-
ment 1 a dit Lekeu. Dans ma mémoire re-
vient, ce sujet,j,la sioistre fanfaronnade
d'Emile Ollivier au moment d'engager la
France dans la guerre de 1870 Allons-y
d'un coeur léger 1 On sait que devant l'iro-
nie formidable des conséquences, la posté-
rité a marqué l'inconscient minietre de ce
surnom cruel l'Homme au coeur léger 1
Après ce lardon a son joyeux succes-
seur l'ancien sénateur socialiste annonce
qu'il présentera incessamentquelques con-
eidérations générales qui s'impoaent a tout
cerveau raisonnable quand on connaït ces
faits si précis et autrement éloquents que les
verbiages des idéologues et des verbomanes
qui déroutent l'opinion publique.
La prospérité du commerce beige ne cesse
de s'affirmer. C'est ainsi qne pour les huits
premiers mois de l'année, comparés avec les
moiB correspondants de 1911
Les importations, de 2.894.043.000 fr. se
sont élevéas a 3.091 714.000 fr., soit une
augmentation de 197.671.000fr., ou 6.8 p.c.
Les exportations, de 2.239.426.000 fr.,
sont montées a 2.477.480.000 fr., soit une
progression de 208.054.000 fr., ou 9.3 p. c.
Les droits de douane pergus donnent une
plus-value de 4.612.304 fr., ou 10.7 p. c.
Le mouvement de la navigation maritime
n'est pas moins satisfaisant a l'entrée, il y
eut 10.858.867 tonnes contre 10,513.115 en
1911, soit en plus 345.752 tonnes ou 3 3 p.c.;
a la sortie, 10.870.475 tonnes, contre
10.488.833 tonnes en 1911, soit un accrois-
gement de 421.642 tonnes ou 3.6 p. c.
Pendant le mois de juin écoulé, il est en-
tré dans le port de Zeebrugge 103 navires,
jaugeant 60 041 tonnes Moorsom. Pour les
six premiers mois de l'année, le mouvement
a été de 499 navires, de 297,045 tonnes de
jauge, avec une charge de 296 48 tonnes a
l'entrée et 212.908 tonnes a la sortie Pen
dant la période correspondante de 1911, il
y avait eu 520 navires, de 267,876 tonnes
de jauges, avec une charge de 391.590 ton
nes a l'entrée et 212.900 tonnes a la sortie.
Quant au portjjd'Anvers voici quel est
l'état comparatif du nombre et du tonnage
des navires de mer arrivés pendant le mois
de juillet
191120 voiliers, 8570 t. 524 steamers,
1,122,305 tonces. Totanx 552 navires
1.130.8751.
1912 22 voiliers, 10,116 tonnes; 594 stea
mers, 1,203,420 t. Totaux 616 navires,
1,214,036 t.
Pour les 7 premiers mois des mêmes an-
nées
1911 219 voiliers, 10,616 tonnes 3 809
steamers, 7,614,3771. Totaux:4028 navires,
7,752,920 t.
1912 177 voiliers, 87,585 tonnes 3.091
steamers, 7,977,918 t. Totaux 4.078 navi
res, 8,065,503 t.
Les pavilions représentés a l'entrée sont
Américains, 4 beiges, 42; chilien, 1 da-
nois, 27 allemands, 154 aDglais, 286
frarsgais, 14 grec, 1 hollandais, 13 ita»
lien, 1 japonais. 6 norve'giens, 26 autri-
chiens, 7 russes, 5 espagnols, 5; suédois,
24. Totaux 616 navires.
Les provenances des navires arrivés en
juillet étaientAngleterre, 207 Nord, 186;
Hollande. 18; France, 13; Espagre, 30;
mer Méditerranée, 16Turquie et Mer
Noire, 26Afrique, cote occidentale et
Congo, 3 Le Cap, 3 Afrique, cote oricu-
tale, 1 golfe Persique, 1 Grandes Indes,
24 Extreme Orient, 11 Java et Ocóan
indien, 1 Amérique du Nord, (Océan Atlan-
tique), 24 Mexique, 3 Indes occidentals,
2 Brésil, 3 Rio de la Plata, 28 Océan
Pacifique, 6 Australië, 12 de l'intérieur,
3; navire neuf laccé, 1. Totaux: 616 navires.
Les tonnage moyen des navires entrés a
été de 1,971 tonnes.
La statistique des recettes pour les huit
premiers mois do 1912 comparés avec les
mois correspondants de 1911 vient d'être
arrêtée.
II en résulte que
Pour les voyageurs, les recettes se sont
élevées de 66,026,000 francs en 1911 a 69
millions 676,000 francs en 1912, soit en plus
3,650,000 francs.
Pour les marchandises, elle onf passé de
134,932,000 francs a 144,102,000 francs,
soit en plus 9.970 000 fr.
Autotal, 1'augmentationatteint 12,820,000
francs.
2# ia* ss*. *at ia* .ia* «a* .ia* ia* 2#
NOU VELLES
II n'_y aura pas de discours du Tröne
On dit qu'il n'y aura pas de discours du
Trone a la rentrée parlementaire du deu-
xièmo mardi de novembre prochain.
La Métropole qui l'a nonce croit en
trouver laraison dans le fait que ia plupart
des points du programme tracé par le Roi
Albert lors de son discours d'avènement
n'ont pas encore été réalisés.
Sait-on combien il y a encore de députés
a la Chambre qui furent élus en 1887
Sept en tout, a savoir MM. Beernaert,
de Roulers-ThieltWoeste, d'AlostVisart,
de Bruges Begerem et Van Cleemputte, de
Gand C'olaert, d'Ypres et Fléchet de Liége.
Veut-on savoir quelle est exactement,
après la consultation électorale du 2 Juin,
la composition du Parlement. Voici
Chambre des Représentants 186 mem
bres dont 100 catholiques 1 indépendant,
M. Theodoor 44 libéraux 39 socialistes
enfin MM. Daens et Fonteyne. Majorité
catholique, 16 voix.
Sénat120 membres dont 69 catholiques
1 indépendant, M. le comte de Marnix de
Ste-Aldegonde 85 libéraux: 15 socialistes.
Majorité catholique, 20 voix.
II y a dix ministresChemins de fer,
Postes et Télégraphes et présidence du
Conseil, M. le baron de Broqueville Justice
et Cultes, M. Carton de Wiart Intérieur,
M. Berryer Affaires étrangères, M. Davi-
gnon Sciences et Arts, M. Poullet In
dustrie et Travail, M. HubertAgriculture
et Travaux Publics, M. Van de Vyvere
Colonies, M. Renkin Finances, -M. Levis
Guerre, le Général-Major Michel.
Peux membres du gouvernement appar-
tiennent la Haute Assemblee MM. Hu-
bert et Berryer. Les autres ministres, sauf
bien entendu le ministre de la Guerre, ap-
partiennent a la Chambre des députés.
Pour répondre a une autre question, di_
sons quels arrondissements représentent les
ministres M. de Broqueville (Turnhout)
M. Carton de Wiart (Bruxelles) M.Berryer,
(Liége) M. Davignon (Verviers)M. Poul
let (Louvain) M. Hubert (Mons) M. Van
de Vyvere (Roulers-Thielt)M. Renkin,
(Bruxelles) M. Levie (Charleroi).
Aux cléricaux»,répond le libéral «Jour
nal de Liége qui declare que c'est une
illusion de croire que le S. Upur et simple
amènerait le renversement du gouverne
ment, d'autant plus qu'en reuforgant le
parti socialiste, il ne calmerait pas les crain-
tes de le bourgeoisie.
Le «Journal de Liége» fonde cette opinion
sur un travail trés documenté d'un de ses
lecteurs, M. l'ingénieur Philippart.
Celui-ci a étudié la question au moyen de
documents officiels et conclut de ses calculs
que des é'ections faites sous ie S. U. pur et
a 25 ans donneraient une Chambre compfant
95 catholiques contre 37 libéraux et 52 so
cialistes, au lieu des 101 catholiques, 44
libéraux et 39 socialistes dont elle se com
pose actuellement.
Le Journal de Liége estime que ca ne
vaut pas la peine de changer. Nous com
prenons cela.
Si s isa a a
L' Etoile Beigecommente (13 septem
bre) un article oü le libéral Matin d'An-
vers disait rondement leur fait aux hommes
d'Etat qui entrainèrent le parti libéral dans
l'impasse du Cartel. Citons
Ces réflexions du Matin sont, hélas
trés justes. Notre confrère a eu le courage
de mettre le doigt sur une pJaie dont le par
ti libéral souffre depuis quelque temps, et
cette plaie, ce n'est pas la réunion d'un
congres qui la cicatriserait,au contraire.
La vérité est que les politicians, qui ce
sont plus guère en communication avec le
gros du parti, at qui s'imaginent que le gros
du parti n'a d'autre devoir que de le3 suivre
aveuglément, tirent d'un coté, tandis que le
gros du parti tire de l'autre. La vérité est
aussi que les libéraux qui ne s'occupent pas
activement de politique negligent par trop
les occasions de faire connaitre leurs senti
ments aux politiciens du parti. Ainsi s'ex-
pliquent des mécomptes électoraux lamen-
tables, succédant a des campagnes enthou-
siastes.
II serait grand temps que le parti libéral
s'inspirat de l'exemple des politiciens cléri
caux, qui sont en communication constante
avec le gros de leur armée. En d'autres ter
mes, notre organisation qui remonte a 1870,
ne correspond plus aux nécessités de la
situation présente.
Faudra-t-il encore une défaite pour
ouvrir Iss yeux a nos amis
Conclusion le parti libéral, qui prétend,
aujourd'hui, ayl'honneur de gouverner le
pays, n'est pas même en état de se gouver
ner lui-même. Ce n'est pas seulement un
état-major sans troupes. C'est un état-major
aux prises avec ses troupes. Avant de guérir
le pays, que ce malade se guérisse. Avant de
sauver la patrie.que le parti libéral s'arrête
sur lechemin du tombeau
25* 2?i 25* 25* 2& 2-**. 2?* s!*
La plupart des journaux libéraux conti-
nuent a témoigner un vil ennui de ce que
des membres de jeunes gardes progressistes,
poussent a la convocation d'un congrès
libéral. Voici sur ce chapitre l'avis de i'or-
gane libéral de Namur
Le dernier congrès progressiste.convc-
qué avant élection: de juin, ne fut guère
heureux on y vit des gens qui, devant
lennemi amuse', tiraient dans le dos des
députés libéraux et qui exécutaient de folks
sarabandes sous l'oeil narquois des journa
listes cléricaux invités a cette mascarade 1
On coDgoit que dans ces conditions on ne
soit guère preBsé de voir se renouveler ces
divertissements comiques et regrettables,
d'autant plus qu'un conrrès national réuni-
rait les représentants de toutes les fractions
du parti libéral.
Comme peinture du désarroi qui règne
présentemont dans le camp libéral, eest
réussi.
Dimatche dernier, la Congrégation St-
Pierre a célébi'é en grande pompe la fête
patrorale de son bien aimé Directeur, le
Révérend Monsieur René Leys.
A 6 heures du soir, les jeunes géns de la
congrégation, accompagnés de la Fanfare
St Pierre se sont rendus devant la demeure
du héros de la fête et après I'exécution de la
Brabangonno l'ont conduit au local
ordinaire des reunions.
La, l'un d'entre eux, M' R. Verhaeghe,
en termes choisis et élevés, dit toute la
reconnaissance des jeunes gens pour leur
dévoué Directeur ot ofïrit en leur nom une
superbe gerbe de fleurs.
Trés ému, le Révérend M. René Leys
remercia de teut coeur les membres de la
Congrégation de la belle manifestation de
sympathie dont il venait d'être l'objet et les
exhorta a rester toujours fidèles a leurs
devoirs religieux et a ne jamais se laisser
dominer par le respect humain.
On passa ensuite a la Balie des fètes oü le
drame De Fauzelijke Zouaafet la comé-
die De piotten van 't 3e Ligne furent
interprêtés avec talent et avec grand succès
par de jeunes acteurs.
Au cours de la fête, différents mcrceaux
de musique furent exécutés par la Fanfare
St-Pierre qui avait apporté gracieusement
son excellent concours.
Proficiat les jeuneB et en avant
'J* 2# b$. 2^. '25* b$. t&. 2?*. 25* 25*
Société Royale d'Horticulture
de l'Arrondissement d'Ypres
INTERNATIONALE
les Dimanche 29,
Lundi 30 Septembre
et Mardi ir Octobre 1912
aux Halles d'Ypres.
V1* 'si* 2?* 2?* 25* 2?* 25* 25*
Précieuse d^eouverte
On procédé en ce moment a la restauration
de l'Eglise de Loo, une des plus vieilles et
des plus belles églises des campagnes fla-
mandes. En grattant les murs on a déja mis
a nu plusieurs tableaux, dont l'un, repi'ésen
t&nt le Christ mourant sur le Calvaire, est
attribué a Van Dyck. Ce tableau avait été
commandé au grand peintre Anversois par
leprieurde l'époque (1630) de l'abbaye de
Loo.
j0S fjS ff. jf* jf. jf. ff. jf.
On inaugure a Castelfidardo, un monu
ment commémoratif de la journée du 18
Septembre 1860 oü les troupes du gécéral
Cialdini écrasèrent la phalange des soldats
pontificaux commandés par le général de
Lamoricière et le général marquis de Pimo-
dan. Pendant quatre heures les soldats de
Lamoricière résistèrent aux 35.000 hommes
de Cialdini, qui occupaient toutes les issues
du champ de bataille. Le marquis de Pimo-
dan fut mortellement blessé. Sa brigade, oü
figuraient des troupes toutes jeunes et le
2e demi-bataillon des franco-beiges, fut dé-
cimée par les balles italiennes. Le reste de
l'armée pontificale se replia surLoretteet
Accone, oü Lamoricière dut capituler.
25* 25* 25* i5? b». 'i£
Les négoeiations diplomatiques
ent re le St Siège et la France
Etant au Congrès Eucharistique de Vienne,
interrogé par le journal catholique la
Reichspostle Cardinal Amette, archevêque
de Paris a dit qu'en France il faut distinguer
entre les cercles dirigeant et la nation. Les
premiers veulent a tout prix être anticléri-
caux; pourtant la France présente aujourd'hui
le tableau réjouissante d'un mouvement crois
sant du réveil religieux. Mgr Amette a insisté
particulièrement sur le de'veloppement des
oeuvres catholiques dans le monde ouvrier.
A la question de savoir si un rapproche
ment entre la France et le Saint-Siège sera
possible, Mgr Amette a répondu que les
hommes compétents auxquels le bien-être de
la France tient vraiment a coeur, même ceux
qui ne partagent pas ses vues religieuses,
sont convaincus que la reprise des relations
diplomatiques avec le Vatican serait bienfai-
sante et même nécessaire. Une autre question
est pourtant de savoir si le gouvernement
aura le courage ou mieux la force de réaliser
ce plan.
Av.mt soixante ans, l'Europe n'existera
plus. C'est ce que vient d'annoncer un pro-
fesseur américain, le'docteur Albert Nobles,
qui enseigne les sciences sismiques a Phila-
delphie.
Ce savant prétend que l'Europe doit dis-
paraltre a la suite d'une violente explosion
volcanique.
Les volcans, les courants maritimes et le
pöle Nord, avec un accord vraiment touchant,
j bouleverscront le monde pour le plus grand
bien des Etats-Unis.
Nous pouvons nous consoler en pensant
que l'éminent sismologue est un Améri
cain.
.as. 0
Cinq mille femmes
Voici un curieux document. II est d'origine
allemande. II s'agit des femmes qui tombent
sur le sol en nettoyant leurs fenêtres. De
janvier a décembre 1911, ie nettoyage des
vitres a fait dans tout l'empire prés de cinq
mille victimes (exactement 4.751). Ont été
tuées sut le coup952 femmes. Blesse'es
mortellement 285. Blessées grièvement
1 012. Blessées légèrementi,5o2.
L'énormité de ces chiffres est telle qu'on
se refuse a croire le docte statisticien qui
jes a relevés, avec le concours des pouvoirs
publics. lis sont pourtant de la plus rigou-
reuse exactitude.
se m m
II est intéressant de rappeler, par ce temps
de drache nationale le 200° anniversaire
du parapluie. C'est, en effet, au mois d'aoüt
de 1 année 1712 que celui-ci a été exhibé pour
la première fois dans les rues de Londres.
Ce fut un acte de grand courage de la part
de M. John Honvay d'oser le premier se
montrer dans les rues de Londres avec un
parapluie. II fut la risee de tout le monde et
onallajusqua le traiter de lache, car on
considérait dans ce temps-la comme une
la:heté de ne pas vouloir s'exposer a la pluie.
II faut ajouter que le parapluie de l'époque
ne ressemblait pas beaucoup au pépin
moderne. II pesait dix livres et était couvert
d une toile huilée. Mais Honvay était entêté;
il préférait s'en servir, même poursuivi par la
populace, plutot que d'être mouillé. Finale-
ment, il triompha, et avant sa mort, en 1786,
il put constater que le parapluie était devenu
d usage courant en Angleterre et avait même
traverse le détroit.
Un groupe de Beiges se rendant an Con
grès Eucharistique de Vienne, a rencontré en
gare de Salzbourg, la reine Elisabeth avec
les jeunes princes. Nos compatriotes les ont
chaleureusement acclamés et la Reine s'est
montrée trés touchée de cette manifestation.
Une dame traversa la foule pour photo-
graphier la familie royale. Le prince Charles
l'apercut et, tirant sa mère par la robe, il lui
dit Maman, on va nous photographier.
La familie royale se pla^a a quatre mètres
devant le photographe, et la photo prise, les
applaudissements se multiplièrent jusqu'au
départ de la Reine.
je m m
Le question de la création de ce timbre est
discutée dans la monde des commercants, et
d'excellents arguments sont produit's en 'fa
veur de cette innovation.
La taxe d'affranchissement des lettres des-
tinées a l'étranger est de 25 centimes pour les
premiers vingt grammes et de 15 centimes
pour les vingt grammes suivants. La consé-
quence naturelle de ce tarif récent est qu'il
nous faudrait un timbre de i5 centimes,
constituent 1 unité de port supplémentaire
pour les lettres pesant plus de vingt gram
mes. Actuellement pour recourir a un affran-
chissement supplémentaire dépassant 25 cen-
timètres il faut deux timbres.Créer un timbre
de 15 centimes aurait, quand la lettre pèse
plus de vingt grammes, les avantages sui
vants affranchissement plus rapide occu
pation, sur les enveloppes, d'un moindre
espace pour les timbres, ve'rification plus
aisée par les expéditeurs et par les employés
des postes légère économie pour l'Etat
puisque le prix de revient d'un timbre a i5
centimes est inférieur a celui de deux tim
bres, nn a io et un a 5, actuellement utilisés
pour l'affranchissement supplémentaire.
Cinquante-deux congrès, tam nationaux
qu internationaux, sont actuellement annon
ces pour se tenir Gand en igi3, pendant
a durée de l'Exposition universelle et inter
nationale.
Mi
zvr .cor öïf Cts -G» <Cïr dï OT Cïï?