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HORTICULTURE
Nouvelles Politiques
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Samedi 28 Septembre 1912
Ie N° 10 centimes
47 Année IV 4753
Bévision
des Listes électorales
Pour les conscrils de demain
Les conférences
de St-Vincent de Paul
Président et Vice-Président
de la Chambre
Beaucoup de bruit pour un
rien
Le cartel écartelé
Comment on veut causer
On s'abonne rue au Beurre, 36, ft Ypres,
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Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser 1 l'Agmêc
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Les -nouvelles listes électorales
viennent de paraitre. Nous enga-
geons vivement nos amis a en pren
dre connaissance et a s'assurer s'ils
y sont inscrits avec les voix auxquel-
les ils ontdroit. Onpeut consulter les
listes au secrétariat de chaque com
mune. Les listes, tant de la ville
d'Ypres que d'autres communes de
l'arrondissement sont déposées au
Cercle Catholique, rue de Menin,
Ypres.
Nos amis qui croiraient avoir des
titres a des voix supplémentaires
sont invités a s'adresser sans tarder
au bureau électoral de 1'Association
Catholique de l'arrondissement,situé
au Cercle Catholique (ier étage), rue
de Menin, Ypres, ouvert tous les
jours ouvrables de 9 a 12 heures et
de 2 a 7 heures.
Cet avis s'adresse spécialement
aux nouveauxpropriétaires, aux per-
sonnes qui posséderaient des biens
situés dans les communes autres
que celle qu'elles habitent, a celles
qui seraient propriétaires d'une part
d'immeubles,par suite de succession,
a celles qui auraient un diplome
pouvant leur conférer un triple vote,
ou a celles qui posséderaient un car
net de Rente Beige, d'au moins
100 fr. et surtout aux jeunes gens
qui auront 25 ans le ier mai 1913.
Le bureau électoral de l'Associa-
tion Catholique se charge volontiers
et gratuitement de réunir les pièces
nécessaires et de produire les récla-
mations devant les juridictions com-
pétentes.
s# s# s# Is# 2# a#
Société Royale d'Horticulture
de l'Arrondissement d'Ypres
pendance helvete, je voudrais toutefois,
glisser furtivemeot, darm les colonnes hos-
pitalières du Journal d'Ypresdeux mots
pour signaler un excellent palliatif a l'an-
goisse si légitime de certains parents que
trouble a son tcur la pensee de voir demain
leur fils chéri, objet constant depuis prés de
vingt anne'es d'une sollicitude toute chré-
tienue, éehapper A leur vigilancje.pour s'en
aller couiir, sans transition, les risques de
la vie de caserne.
mairite occasion, une'excellente référence.
Ces re'unions d'honnêtes compagnons du
mêine village ou de la même ville, travail-
lant jadis au même champ, ou s'entr'aidant
au même métier, tous fils d'une même
croyance.'quoi de plus'propre a donner du
courage et de la force pour affronter le res
pect humain? Seul, l'on n'ose rien n'en
nombre on ne craint plus la raillerie.
lis sont done bien inspires, M Mles Curés,
qui envoientaux directeurs des oeuvres mi-
'arents pleutres, par trop sensibles, litaires lesnomsde leurs paroissiensenvoyés
1
INTERNATIONALE
les Dimanche 29,
Lundi 30 Septembre
et Mardi r Octobre 1912
aux Halles d'Ypres.
Inauguration par M. Van de Vyvere
Ministre de 1'Agriculture
et des Travaux Publics
Au lur et mesure que se fond le mois de
Beptembre, la perspective des diverses ren-
tróts, rentrées scolaires, rentrees des classes
de milice, des tribunaux, du parlement, se
fait de plus en plus precise, ineluctable.
Et les avenues qui mènent a cet horizon
plutöt sombre, sont généralement encom-
brées d'un tumultueux cortège de soucis.
Sans m'arrêter aux apprehensions des
politicians eu mal de projets, non plus
qu'aux f'uturs embarras des querelles judi-
ciaires de demain, ni même aux angoisses du
gcsse a qui les premiers jours d'automne
raviront une liborté plus chère que ne fut
amais au öuillaume de la lerende l'indé-
qu'affole un vain épouvantail, m'objecte
aussitot quelqu'un dont la délicatesse de
conscience n'est point, certes, la caractéri-
Btique.
Pour toute iéponse, j'appuie sur les mots
aDgoisse légitime Je n'ignore pas que
nos gouvernants catholiques ont beaucoup
fait c'est un de leurs titres a ia gloire
pour relever la moralité jadis trés inférieure
des bataillon8. Je crois même qu'ils y ont
pu léussir, au moins jusqu'a un certain de-
gré. Mais cela n'empêche qu'aujourd'bui
comme préeédemment, les entrainements
deB soi-disants amis pervers (dans quelle
société n'y en a-t-il pas, et n'est ce pas le cas
de rappeler qu'un seul fruit pourri gAte une
eorbeille de même qu'une liberté presque
illimitée, accordée soudain a qui n'en a guère
eu l'usage et jointe a de fréquents loisirs, au
milieu de la corruption de plus en plus gran
de des villes,plus spécialement de l'entourage
immédiat des casernes, ne constitue un péril
vraiment redoutable pour 1 óme des recraes
demeurées jusque la intacte.
Ces dangers, malheureusement trop réels,
ne pouvaient demeurer inaprrcus deceux qui
a l'exemple du Rédempteur, ont assumé la
mission auguste tant da préserver que de ré-
générer les Ames. C'est une consolation pou
nous, les cbrétiens, de noter que I'apostolat
missionnaires, toujours si fertile en ressour
ces, lorsque l'avenir spirituel d'une partie de
l'bumanité estcompromis que cetapostolat,
dis-je, a su instaurer pour la sauvegarde de
nos conscrits, deux oeuvres essentielloment
préservatrices. Je veux dire la Messe et
Cercle mi'itaire
Bon nombre d'entre nos lecteurs n'igno-
rent aucunement l'existence voireconnaissent
les t ouages, de ces dtux institutions si émi-
nemment utiles* nos «blers».Qu'ils veuillent
bien m'être indulgents et considérer que si
j'en retrace a grands traits ici l'organisation,
telle qu'établie dans laplupatt des villes de
garnison, c'est aux fins d'initier ceux qui
l'ignorent ou Tauraientplusou (noi3 perdue
de vue.
Ghaque dimanche, dans le chapelle du
Cercle Militaire unejmesse est dite pour les
soldats de la garnison. Au cours de la messe,
le directeur de l'ceuvre prononce une petite
allocution.
La chapelle est strictement et ligoureu-
semcnt re'servée aux militaires. Vers le
temps pascal en vertu d'une automation
spéciale, tous peuventy y remplir leurs de
voirs. De plus, toute facilite est prccurée a
ceux qui, dans le'courant de l'ancée vou-
draient s'approcffi r plus fréquemment de la
Sainte Table.
Le Cercle militaire est ouverts tous les
jours. Les soldats y trouvent, outres les
corsommations excellentes et a trés bon
compte, une foule de jeux et amusements
honnêtes qni les retiennent loin des maisons
mal famées si nombreuses dans certaines
villes et qui leur offrent des tentations mul
tiples auxquelles il est néc ssaire d'opposer
un dérivatif.
L'ceuvre militaire est dirigée avec beau-
coup de zèle et de dévouement apostolique
par l'aumonier, seconde par un comité de
messieurs et de jeunes gens de la ville qui
se tiennent toutel'année a Ja disposition des
soldats
Ceux qui restent fidèles aux pratiques
reli ieuses de leur enfance, durant leur ter-
me entier, re§oivent, avant de partir en
congé illimité, un superbe diplome oucerti-
licat, lequel, dans l'avenir, constituera en
en garnison ou bien a leur départ donnent a
ceux-ci une lettre de recommandation a
I remettre personnellement au directeur,
j Bien inspires aussi les parents qui agissent
de même et qui ne prêtent pas 1'oreille a
ceux qui disentII y a dans chaque ville
tant d'églises, et dans cbaque église il y a
tant de messes le3 jeunes gens ont done
tant d'occasions pour entendre la messe
ailleurs. Pourquoi les ofcliger a se rendre A
la messe militaire
Raisonnement dont l'indigence éclate
devant une constatation de fait, celle-ci
qu'une expérience de vingt années a appris
aux promoteurs.de l'CEuvre, qu'a part de
rares exceptions, le soldat qui ne fréquente
pas la messe militaires, ne va nuile part
ailleurs.
Que Messieur les Directeurs de Patrona
ges, Presidents et Professeurs des Cercles,
Ligues ou Ecoles de Miliciens se le persua-
dent bien, s'ils ne veulert v ur s'évanouir en
quelques semaines, tout le résultat des soins
assidus dont, pendant de longues années, ils
ont entouré leurs patronnés, il faut qu'ils
leur montrent !e chemin de la messe mili
taire.
Que les milliers d'anciens militaires, dis-
persés par foute la Belgique, dans nos villes
comme dans nos campagnes, instruits par
leur expérience personnelle da la salutaire,
influence de l'CEuvre militaire, et se ressou-
venant avec allégresse des moments heureux
passés a la messe et aux Cercle militaire,
procurent aux autres le bonheur dont ils ont
joui jadis oux-mêmes, en recommandant,
i l'ceuvre de la messe.
Jeunes reciues, permettez moi de vous
donner en terminant ce petit conseildés le
premier dimanche qui Buivra votre enróle-
ment,'allez en groupes compacts a la messe
militaire affichez ainsi au debut, craoe-
ment, l'étendard de vos croyances, plus
honorés encore d'être de fervents chrétiens
que de bons soldats.
Et vous, fils de la bourgeoisie, quo la le
gislation récente appelle aussi sous les
drapeaux, puissiez-vous avoir l'intuition
bien'nette de la mission si importante qui
vous incomble a la caserne: donner l'exemple
aux compagnons moins favorisés par la
fortune ou l'instruction. Loiu de vous iso-
ler/prenez contactentrainez, Btimulez vos
camarades dans l'accomplissement du pré-
cepte dominical.
Tant de fois, peut être, dans vos cercles
et reunions vous avez jurérfidélitó a l'idéal
Chretien. Or, le moment est venu d'affirmer j
a l'occasion de'vos premiers pas dans la
vie réelle, autrement que par des resolu
tions, votre attachement a cet idéal sacré.
"Apótres d'un genre particulier, ne ména-
gez aucune instance pour contribuer par
Taction individuelle a ce que votre armée
soit vraiment grande, grande par Tamour
de son Dieuyde sa Patrie et de son Roi 1
LINUS.
Commencées a Paris, dans des conditions
bien xnodestcs, par quelques jeunes gens,
les conferences de Saint-Vincent de Paul, ont
étendu partout leurs rameaux, et ont pris
bientöt une extension si considérable,qu'elles
ne connaissent aujourd'hui aucune frontière.
La société de Saint-Vincent de Paul,
compte, en ce moment en Belgique, 1 242
conférences, et le nombre de ses membres
s'e'levait au 3i décembre 1911,0 18,311
Elles visitèrent en igu, 24,792 families
beiges, et distribuèrent en secours un million
506,408 fr.
I Cette somme n'est rien en comparaison du
bien moral fait par la société de Saint-Vin
cent de Paul, qui non contente de donner,
s'efforce comme le recommandait Bossuet,
de relever le prix de ce qu'elle donne, par la
manière et les circonstances de l'offrir aussi
TEglise voulant encourager cette ceuvre, a,
par de nombreux brefs, permit a ses mem
bres de gagner un grand nombre d'indulgen-
ces.
L'an procbain, on célébrera le centenaire
de la naissance de Frédério Ozanam, le glo-
rieux initiateur de cette oeuvre si remarqua.
ble.Puisse cette circonstance donner un nou-
vel essor aux conférences de Saint-Vincent de
Paul. Puisse a cette occasion, la Providence
donner a des hommes de cceur, Ténergie
pour fonder un peu partout de nouvelles con
férences, nous souvenant, que c'esUla, 1'ceu-
vre qui peutréaliser de la fagon la plus par-
faite, le voeu que l'iilustre pontife Léon XIII,
dans son admirable encyclique Rerum no-
varum adressait aux catholiques en disant:
allez au peuple.
Pour fonder une conférence, il suffit en
effet, de quelques personaes de bonne volon.
té, la première conférence de Paris, la mère
de toutes les autres a commence par 7 mem
bres, celle de Londres par 13, celle,' de Caen
par 3, et toutes aujourd'hui'sont florissantes.
Ce n est pas non plus, la question du plus
ou moins d'opulence qui doit arrêter le zèle
les conférences de Saint-Vincent de Paul,
suivant le passage des livres saints, si elles
ont beaucoup. donnentjbeaucoup, si elles ont
peu donnent peu, mais le peu qu'elles ont,
elles Ie donnent de bon coeur.
Ce que saint Vincent de Paul souhaitait
a ses missionnaires, ce n'était pas beaucoup
d'argent, mais l'espritdu zèle, avec lequel on
est toujours riche. II n'est done pas néces
saire que les conférences de Saint-Vincent de
Paul, soient créées par des personnes d'une
condition élevée. Les débuts les plus humbles
ont presque toujours été les plus solides.
Lorsque le Christ est venu civiliser le monde,
ne s'est-il pas servi de 12 pauvres pêcheurs de
la Galilée pour répandre partout sa doctrine.
Soutenir que dans un endroit, il n'y a pas j
de pauvres, ou qu'il y a assez d'autres oeuvres
préexistantes, n'est pas non plus une objec
tion sérieuse, car nous n'avons qu'a regarder
autour tie nous, partout nous trouvors des
misères a consoler, et des pauvres ajsoulager.
Peut-on d'ailleurs trouver un usage plus
noble de son temps, que de le consacrer au
service de ses frères miséreux, sous les hail-
lons duquel, le chrétien voit la personne du
Christ.
Heureux de^la vie, en voyant les souffran-
ces du pauvre (vous apprécierez davantage
votre propre situation, vos difficultés vous
paraitront plus légères, et dans ces époques
troublées, ne sera-ce pas, par la charité et le
don de vous-même que vous (résoudrez le
mieux la question sociale, en contribuant
ainsi a la difficile réconciliation du pauvre
avec le riche, de celui qui souffre avec les
heureux du monde.
Un confière anversois agite, encore une
fois, la question de la présidence et de la
vice-présidence de la Chambre, écrit le cor-
respondant bruxellois de la Presse
d'Anvers. Selon lui, la chose est faite
c'est M. Schollaert qui succédera a M. Coo-
reman M. Segers sera le lei' vice prési
dent, M. Nérincx se retirant'pour des rai-
sons... qu'on ne dit pas.
J'ai été prendre, hier soir, I'avis d'une
trés haute personnalitéjdu parti catholique.
Et voici ce qui m'a été répondu.
Ces nouvelles sont des racontars de
journaliste en mal de copie."Aucune"déci-
sion n'a été prise a ce sujet. On n'en prendr.i
d'ailleurs pas avant la reunion de la droite
qui aura lieu k la rentrée de novembre.
M. de Brocqueville a, naguère, pressenlï a
ce propos M. Schollaert, qui n'a dit ni oui
ni non et a simplement réponduj'qus la
question était prématurée Et c'est tout
Je pense que M. Segers [ferait un bou
vice-président Mais M. Neyrincx, n'a nul-
lement que je sache témoigné de son
intention de.renoncer Ada vice-présidence-
Dè3 lors...
Poussa-dmon enquête^ jusqu'au bout, j'ai
été demander A M. Nerincx, lui-même, ce
qu'il fallait penserj de la nouvelle qu'il
abandonnait le fauteuil de premier vice-
président.
Je n'ai fait part a qui que ce soit de
cette intention, m'a déclaré Thonorable dé-
puté de Bruxelles. Et je ne songe pas a re-
noncer a la vice-présidence de la Chambre.
Au surplus, je me liens A la disposition de
mes amis.
C'est clair, n'est-ce pas!
Un mot encore je tiens de source auto-
risée également qu'aucun conseil de cabinet
n'a été réuni au sujet de la présidence de la
Chambre.
Le Peuple fait grand ét-at d'une infor
mation »'{l) publióe par le Réveil du Nord
d'après laquelle le gouvernement, rallié au
principe de la revision, se prononeerait pour
le S. U. avec double vote dos pères de fa-
miile et vote des femmes.
Faut-il couper les ailes a ce canard fran
co-beige
Le parti socialiste a sommé le gouverne
ment, sous peine de grève générale, d'ac-
cepter la revision. Le gouvernement n'en-
tend pas Jcéder a la menace. Un point, et
c'est tout.
Nous li-ons dans le liberal Journal de
Liége
Un ardent propagandiste du Ilainaut
nous affirmait hier que le cartel n'avait plus
aucune chance d'être conclu en 1914, A
Soignies, Thuin et Charleroi. A Tournai, il
sera renouvelé pour des raisons plutöt per-
sonnelles que Ton peut même dire étrangè-
res A la politique.
En dehors de Tournai, chaque arron
dissement hennuyer présentera une liste
libérale autonome.
On lit dans le socialiste Avenir du Bori-
nage (24 septembre)
C'est le S. U. pur et simple, a 21 ans que
nous voulons et non pas une nouvelle chinoi
serie qui assurerait le pouvoir aux cléricaux
alors que la majorité du pays estcontre eux.
Quand on invite le gouvernement a ouvrir
une conversation avec Topposition sur
la réforme électoral, on le somme done tout
simplement a se rallier illico au programme
intégral du parti socialiste.
Reconnaissons toutefois que nos adversai-
res ne sont pas aussi exigeants. Le oorres-
pondant bruxellois du Matin d'Anvers et du
Temps de Paris se contenterait de voir la
conversation aboutir A une réforme qui fa-
vorise les libéraux
2cJÜ.
JOURNAL D'YPRES
©rgane Catholique
de l'Arrondissement
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1# S# 5# 1# s#
1# 1# S# i# J# 1#. S#
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