G/zmmuErpMom CONCERT m m m m r» m V m m m. m m m m m Exposition Internationale d'Horticuiture Harmonie Communale cole Industrielle Ecole de Musique Cours de langue francaise Discours du P. P. Kutten Congres d'aliénistes et de neurologistes m m m lort du prince Napoléon Murat m m La sanlé de M. Üeernaert Le nouveau LTn observatoire a Wcnduyne sM d*. safe sül -£#. aM. Poperinghe NOU VELLES DE LA SE MA USE Mort du frère de la Reine M Vanderv 1de plaint les taureaux m m m I n attendant la grèvegénérale En qoatre ans l'aviation a fait 202 viclimes Que seront, écrit-il, les déclarations de M. de Broqueville? On l'ignore, du moins, on na aucunecer titude sur leur portée pratique, mais on assure que le chef du cabinet, après avoir affirmé que le gouvernement ne cédera a aucune pression du dehors, laissera enten dre qu'il est pret a envisager l'éventualitó de la réforme électorale dans un sens démo- cratique. Sur quelles bases Nul ne pour- rait le dire encore, mais certainement le gouvernement ne s'arrêtera pas a la formule du droit de vote pour les femmes comme correctif du S. U. pur et simple. Si la réfor me électoral devait comporter le droit de vote pour les femmes, elle se ferait contre le parti libéral or, il ne peut être question de cela, le parti catholique lui-même, n'ayant pas intérêt a provoquer l'effaeement du parti libéral au Parlement. Dans ces lignes se remarque la préoccu pation dominante de nos adversaires libé raux. Ils róclament une révision, mais ils tracent au gouvernement le devoir de faire une révision qui soit avantageuse au parti libéral. Pour qu'uue révision soit loyale, remarque le Bien Public, la première condition requise est de ne pas se préoccuper des avantages électoraux ou de l'affaiblisBement qui en résulteraient pour tel ou tel parti. Au sur plus, il serait oiseux de vouloir dénicher un Bystème quelconque n'ayant pas pour immé- diat résultat de restreindre encore la puis sance électoral du libéralisme. Le jour oü le suffrage plural serait détruit, on pourrait répéter aux libéraux ce qu'on leur a dit en 1893, taudis qu'expirait le suffrage censiiai- re Saluez ces rives, messieurs, vous ne les reverrez plus Inauguration par M. Van de Vyvere Ministre des Travaux publics et de I'Agriculture L'exposition organisée par la Société royale d'Horticulture de l'arrondissement d'Ypres, a Poccasion du 25ra« anniversaire do sa fondation, dépassera en importance et en beauté tout ce que cette société a réalisé jusqu'a ce jour. Leg envois out affiué en telle quantité que les vastes salles de l'étage des Halles ont été presqu'insuffisantes et que des re- maniements ont dü être apportés aux plans pour arriver a mettre le tout en bonne place, Un jury composé des sommités horticoles du pays et du Nord de la France a décerné Samedi matin les prix affectés aux cent catégories diverses de cette exposition. Un Concert de Carillon a eu lieu le soir de 5 a 6 h. pour anuoncer la fête jubilaire et pour honorer les membres étran. gors du jury. Dimanche matin, a 10 keuros, aura lieu l'irauguration de cette superbe exposition par M. le Ministre Van de Vyvere, accom- pagné des autorités et de la commission organisatrice.Le public sera admis, aussilót après, dans les salles et un concert sera donné, de midi a 1 heure, par l'Harmonie Communale. Un banquet de prés de cent couverts aura lieu 1 h. 1/2, dans les salles des fêtes de l'Hêtel de la CMtellenie. Cette fête horticole ne manquera pas cl'attirer un tres grand nombre de visiteurs. fill 1 tion des trains de voyageurs a une plus grande vitesse. Afin de dégager la station de Wevelghem, il a été construit a Bisseghem, une gare pour grosses marchandises. Cette gare a peine ouverte depuis quelques mois est déja trop petite tant les wagons de lin, origi- naires de la Ilollande et de la Normandie y arrivent nombreux. Aussi Us installations d cette gare vont encore être agrandies. L'érection, a Wevelghem, d'un nouveau batiment de recettes est décidée. Les installations du service des marchan dises de la gare de Menin seront agrandies également. II est question d'incorporer dans le périmètre de la gare de Menin les emplace ments du viciualdeCourtrai-Wervicq Menin. Un autre emplacement devra être cherché pour y transférer les installations de ce vicinal. Un plan d'anaénagement de la gare de Wervicq est a l'étude en vue d'exploiter celte gare a double voie. Les agrandissemsnts de la station de Comines sont approuvés. Par suite du développement du tratic, la cour aux marchandises de la station d'Ypres est devenue insuffisante. Cette cour étaut enserrée entre la bifurcation des lignes de Poperinghe et de Cortemarck, la chaussée d'Ypres a Poperinghe et le eanal de la Lys a l'Yperlée n'est pas susceptible d'extenrion. Une nouvelle cour sera construite a un emplacement sis le long de la ligue de Courtrai a Hazebrouck et les bétiments seront agrandis. En vue de supprimer les passages a niveau de la chaussée de Comines a Ypres, de la chaussée de Lille et de la chaussée d'Ypres a Kemmel, on construira un viaduc supérieur qui coutera 570.000 fr. Le pont etijambant !e can d de la Lys a l'Yperlée sera renouvelé en vus de détour- ner les lignes de Poperinghe a Cortemarck. Les projets prévoient le remaniement de toutesles installations. Les cours de l'ancée scolaire 1912-1913 s'ouvriront le Lundi 7 Octobre, a 6 heures du soir. Inscription a l'établissement, rue Notre-Dame, Dimanche 6 Octobre, de 10 a 11 heures. Les cours de l'année scolaire 1912-1913 seront ouverts a partir de Lundi 7 Octobre, aux jours et heures habituels. Inscription a l'école, rue des Chiens, 69, le Dimanche 29 et Lundi 30 Septembre, de 11 h a midi. Les cours de langue francaise pour adul- tes seront repris ainsi qu'il suit pour adultes du sexe masculin, le Dimanche 13 Octobre, a 10 h. du matin, a l'école indus trielle, rue Notre-Dame pour adultes du sexe fémioin, le Dimanche 6 Octobre, a 8 h. 1/2 du matin, a l'école communale pour filles, rue de Lille. au Congres de la l iguo Democratique ten o k Ncimur (es 22 et 23 Septembre 1912. Dimanche 29 Septembre 1912 a midi aux Halles (Marché Bas) Exposition horticole PRGGRA MME 1. Allegro militaire 2. Si j'étais Roiouverture 8. Badinagebluette 4. Marche aux flambêaux 5. Fiancailles, valse Adam. Montagne. Manus. Wesly. Samedi s'est tenu en notre ville le Congrès des Aliénistes et Neurologistes Beiges. Nous donnerocs dans notre prochain nu méro une relation de celui ci. Modifications qui seront apportécs au ehemin de fer de Courtrai d Hastebrouek. La ligne internationale de Courtrai a Hazebrouck a été renouvelée et renforcée réeeinment en vue de permettre la circula- Les hommes d'oeuvre se réjouissent, plus qu'ils ne le peuvent dire, de constater qu'après la journée iriomphale du 2 juin, aucun de nos militants n'a songé a dormir sur ses lauriers. Que dis-je? Ceux qui, depuis trois mois, ont senti passer sur nos re'unions de propagandistes et sur nos congrès estu- dianlins, je ne sais quel frisson d'enthou- siasme, savent que Ie succes n'a fait que sti- muler les énergies et intensifier les efforts. Ne semble-t-il pas, qua l'heure actuelle, l'audace croissante des ennemis du christi- anisme se trouve surpassée par l'ardeur juvénile de ses défenseurs et n'apparait il pas clairement que, par dessus l'amour- propre de parti et l'intérêt électoral immédiat. nos militants, plus fréquemment unis a celui qui réjouit et conserve leur jeunesse, entre- voient mieux le but final et surnaturel de leurs efforts le salut éternel des ames de nos frères Non, mille fois non, si nous travaillons et si nous luttons, ce n'est pas pour confondre ni pour persécuter ceux qui ne pensent pas comme nous c'est paree que le Christ e'ten- dit sür eux comme sur uous ses deux grands bras crucifies c'est paree que nous sentons que, dans la Wallonnie industrielle surtout, des milliers de nos frères reviendront a nous le jour oü nous leur aurons mieux fait con- naitrel'incomparable ampleur du programme so.ial catholique. C'est pour cela que je me fais un devoir d'attirer aujourd'hui votre attention sur deux grands obstacles aüxquels se heurte plus que jamais l'oeuvre préférée de la Ligue démocra- tique beige les unions professionnelles chrétiennes. Ce sont d une part, i'opposition persistante et indéniable d'une partie encore considérable du patronat beige et, d'autre part/J insuffi sance absolue de nos moyens de propagande Ce ne sont pas les seules difficultés a vaincre mais de toutes les autres cbacun de nos propagandistes ose dire fièrement Je rn'en charge. Peut-être trouverez-vous étrange quau moment oü nous enregistrons le chiffre si consolant de 82,000 syndiqués, et alors que nous avons la certitude d'arriver dans deux ans au chiffre de cent mille, j'ai presque l'air de me plaindre. Je ne veux pas me plaindre, Messieurs, mais dire trés simplement el trés rapidement les choses qui doivent être dites Au surplus un propagandiste qui s'attarde a se réjouir des résultats acquis, est un rnauvais propagandiste. Sa mission a lui est d'avoir l'oeil constamment fixé sur les progrès a réaliser, parfois même d'enfoncer une porte. lorsqu'elie ne veut pas s'ouvrir. Dieu me garde de généraliser, et de ne pas rendre hommage aux patrons catholiques qui reconnaissent loyalement, dans la pratique comme en théorie, le droit syndical de l'ou- vrier. Ils savent que nos ouvriers ne veulent être a aucun prix ce que nos adversaires appellent des jaunes, c'est-a-dire des instru ments dociles dont se servent les patrons pour briser les grèves. Ils savent que nos ouvriers n'entendent pas se laisser imposer de tutelle patronale dans un organisme oü ils veulent étudier et discuter entre eux leurs intéréts professionals. Mais ces patrons se rendent compte aussi de la force incoërcible dn mouvement syndical dans tous les pays, reconnaissent que les syndicats chrétiens ré- pudient énergiquement le dogme socialiste de la lutte dos classes et n'ont jamais cessé de rappeler a tous leurs adhérents la nécessité de tenir compte dans leurs revendications, de la situation si spéciale et si complexe de l'industrie beige. Maie a coté de ces industriels clairvoyants, il en est d'autres et je regrette hélas de compter parmi eux trop de catholiques in fluents pour qui les principes les plus élémenfaires de la morale sociale catholique, les enseignements pontificaux les plus précis, les déclarations les plus explicites des pre mières autorités religieuses et civiles da notre pays, restent toujours lettre morte. Pie X confirmait magnifiqu-- ment la doc trine syndicale de son inoubliable prédéces- seur lorsqu'il écrivait ces lignes si formelles: L'Eglise, qui n'a jamais frafi le bon- heur du peupie par des alliances compro- mettantes, n a pas a se dégager du passé..., il lui suffit de reprendre, avec le concours des vrais ouvriers de la restauration sociale, les organismes brisés par la [Revolution, et de les adapter, dans le meme esprit chrétien qui les a inspirés, au nouveau milieu créé pai 1 évolution uiatérielle de la société con temporaine, M Je vous en coDjure, Messieurs, méditons ces belles paroles qui nous remettent sur la voie d une application judicieuse des princi pes de la morale sociale. En ttarchant les liens naturels, formés par la communauté des intéréts, des droits et des devoirs, qui unisseDt les hommes au sein de la familie, en rompant cette force unissante instituée par Dieu, pour lui sub- stituer le jeu des volontés isolees, générale- ment livrées de part et d'autre a l'égoïsme et aux passions, ne voit-on pas que l'on s'a- chemine vers un état d'opposition et de guerre vers la lutte des classes Oa a vu des populations autrefois ro!ligieu'"es, mais 011 l'orgamsation syndicale était i concue, ravage, s par le sooiahsme. On ne cite pas un example de masses ouvrières a la fois religieuses et fortement organisées en syn dicats animós d'un esprit chrétien, qui aiect passé au socialisme... Messieurs, fallüt-il froisser des hommes par ailleurs trés méritants, parfois même sacrifier momentanément des amities qui nous sont précieuses, le moment est venu de le dire bien hautaux industriels. s'obstinant a menacer ou a punir des ouvriers, unique- ment paree qu'ils veulent entrer dans un syndicat chrétien Messieurs, vous com mettez non seulement au point de vue social une trés mauvaise action, mais vous vous recdez coupable au point de vue moral d'un véritable déni de justice,Le pauvre ale droit comme le riche, d'user de tous les moyens légitimes pour améliorer sa situation mieux assurer celle de ses enfants. L'abus ne prouve pas contre le droit, et s il fallait supprimer tous les droits pouvant entrainer des abus, je me demande lequel subsisterait. et indépendants. Ces propagaudistes n'ont pas encore trouvé le moyen do vivre sans ressources et ce ne sont pas les syndicats futurs ou les syndicats a peine nés qui peuvent se charger de les leur assurer. Dans ces conditions,n'ost-il pas nécessaire que tous ceux qui se préoccupent de l'avenir et de l'indépendance légitime et nécessaii e de nos oeuvres ouvrières,étudient plus a foad les questions des voies et moyens C'est mal servir les intéréts des classes moyennes, si cbères au parti catholique et si utiles pour le maintien de l'équilibre social que de De pas leur déconseiller de lutter sur un terrain oü l'éehec est certain, au lieu de coneentrer leurs forces sur les positions qu'il est facile de conserver ou de conquérir. La boulangerie, par exemple, terd a de- venir dans tous nos centres populeux de la grande industrie, et n'est-ce pas pratiquer la politique de l'autruche que de persister a ne pas vouloir tenir compte d'une évolution inévitable I! y a quelques jours, le Moniteur officiel du socialisme beige publiait en première page cette déclaration très'précise «/Chez nous ce sont avant tout les coopératives qui formant la base écoromique du Parti, qui alimentent ses oeuvres, lui procurent des locaux, rendent indépendants ses;mi!itaits. (Le Peuple du 12 septembre 1912,1 le page, la colonne.) L'auditoire d'hommes d'ceuvres auxquels je m'adresseestassez averti en cette matière, pour que je puisse le prier de tirer lui-même la conclusion qui s'impose. Un dernier mot, Messieurs, et j'ai fini. En ces derniers temps on a egsayé de nous faire croire que la majorité catholique, sou- cieuse avant tout de se ménager l'appoint de ceux qui sont venus a nous uniquement, dit-on, par peur du socialisme, s'attachera a ne les point froisser par une politique j' sociale trop démocratique et nous savons I ce que veut dire cette fagon de parier I Sans doute, messieurs, nous sommes de ceux qui se réjouissent de voir nos amis com- prendre cbaque jour davantage que la doctrine catholique est comme le dome céleste, s'étendant bien au-dessus et au dela des frontières de parti et de race, et qu'il ne i faut par conséquent jamais vouloir l'encercler dans les limites d'un parti politique. II en est j parmi nous que la nature de leurs travaux ne I Luudi rnatin, un nouveau télégramme arriva a Bruxellcs, annongant Ia mort du jeune due. Né a Tegernsee, en Bavière, le 23 mars 1888, il n'était done agé que de II assista aux funérailles de Léopold II, le 22 décembre 19u9, et, le lendemain, a la joyeuse entrée du Roi Albert dans lacapitale. C'est au chateau de Ptssenhoffen, qu'ü J succombé le due Francois-Joseph. Le Roi et la Reine des Beiges ontappris la triste nou velle a Bazen dans le Tyrol oü ils excursion- naient. Ils sont immédiatement parti pour Possenhoffen. Le prince Louis-Napoléen Murat, petit- fils du roi Murat, est mort dans une maison de santé des suites d'une opération, a l age de Cl anB. II était le neveu de Timpératiice Eugénie et avait épousé la priecesse Alexandra Orliani. M. Beernaert, dont Tétat est rassurant, a quitté Geuève et s'est rendu a Streza, en Italië, oü il se reposera pendant quelque temps. S> 0 Mikado Le couronnement, ou pour parier plus exactement, la cérémonie de Tinstallation solennelle du nouvel empereur du Japon, n'auia lieu qu'a Tautomne de l'année 1914. Comme on a l'intention de célébrer l'avè- nement du nouveau monarque avec une pompe extraordinaire, on a remis ia céré- monic en 1914 afia de pouvoir faire loisir les formidables préparatifs. ag se je On annonce, dar.s les milieux Hen infor- més que 1 on va établir a Wenduyne un poste observatoire météorologique. Cet établisse- jettent pas dans l'apre mêlée de nos luttes msnt'e'onS c°tê rendrait certainement politiques, et qui, sans le moins du monde s'en désintéresser, tachent pourtant de les regarder de haut. lis apercoivent, a cöté des sectaircs étroits I et des monomanes de Tanticléricalisme, des hommes de bonne volonté, éloignés de nous S par leur education ou par des préjugés sou vent invo'ontaires, mais qui ne nous refuse- ront pas un concours loyal a lelaboration de réformes sociales, dont aucun patriote éclairé ne peut se dissimuler l'urgente nécessité. Plusieurs d'entre elles furent mentionnées dans le discours du Trone de 1910, vaste programme que nous sommes loin d'avoir épuissé. Ce qu'on appelle la politique du centre ne peut avoir pour nous de signification accep table que celle que je viens de vous rappeler. Et la Ligue Démocratique Beige, sans renoncer le moins du monde a rester a l'avant-garde de l'armée sociale catholique, voudra attester, un fois de plus, sa confiance en des chefs aime's, comprenant comme nous la nécessité d'une politique sociale énergique, progressive, dédaigneuse de surenchère et de popularité facile, soucieuse de tous les inté réts, profondément chrétienne et résolument démocratique. Quand les applaudissements qui saluent le discouisduR. P. Rutten se sont tus, Mgr Heylen bénit l'assemblée et la séance est levée a 6 heures. et Uest ubg mauvaise plaisanterie de recon- naitre le droit syndical au point de vue pu- rement théorique, mais d'être bien résolu a entraver toute influence syndicale, en se refusant éneigiquenaent a roconnaltre le syn dicat et a entrer en rapport avec lui. Messieurs, je ne vous dirai qu'un mot de l'insufflsance de nos moyens de propagande. L experience de douze années de propagande na a appris que les discours et les écrits ser vent a peu de chose da :s toutes les regions oü nous ne possédons pas encore de secréta- riat social et des propagandistes permanents Exposition régionale de Houbions. LaFédération houblonnière du Pays de Poperinghe organise a Poperinghe, le Ven- dredi 4 Octobre, une exposition régionale de houbions primés et de variétés exotiques. Tous les ans de nombreux brasseurs et négocianfs beiges, frangais, alsaciens et hollandais viennent visiter cette intéressante exposition afin d'encourager les pianteurs progressistes et de s'assurer de la valeui dts produits sélectionnés. S® tA. -J*. Un nouveau deuil frappe la familie j royale le due Frangois-Joseph en Bavière, frère de la Reice, est mort. Dimanche matin, parvenait au palais de I Btuxelles un télégramme annongant que le due Frangois-Jcsephétaitgravementmalade. de grands services. 35 M. Vandervelde a assisté le dimanche i5 septembre il Madrid a une Corrida de toros». II y a été conduit dans un carrosse d ambassadeur affrété par le syndicat des cochers socialistes. II déclare dans le Peu ple que le spectacle (de la Corrida, pas du carrosse) était répugnant, qu'on ne l'y re- verra jamais plus (a la Corrida mais bien dans le carrosse). Brave grand coeur va Pleure sur les plaies des taureaux, si cela te va, clamait ironiquement un brave lecteur du Peuple mais pense d'abord a nos misères a nous, quand tu te pre'lasses dans les carrosses et dans les sleeping cars. La menace de la grève générale me fait payer i fr. 80 au lieu de 1 fr. 60 le sac de charbon toutes les denrées vont augmenter a cause de la propagande stupide des meneurs. Le taureau espagnol mourant rc- cueille la larme attendrie du leader rouge; nous autres, nous avons ses encouragements a nous serrer la ceinture chaque jour plus pres 1 On écrit de Montreux Les bons ouvriers, a qui Ton conseille de se serrer le ventre en vue d'économiser pour la grèvre, apprendront avec plaisir que le pauvre députe' prolétaire Terwagne a été apergu ici, sortant d'un de nos plus élégants hotels. II avait bonne mine. t-* '-M, s* 'Jk «ijl La mort du pilote anglais Astley a porté a 202 le nombre des victimes de l'aviation. La premiere, le lieutenant américain Selfridge, passager d'Orville Wright, date du 17 Septembre 1908, il y a done un peu plus de quatre ans. Le.lieutenant Selfridge fut le seul mort de 1908. Le 17 Septembre 1909, exactement, le Francais Lefebvre se tuait a son tour, second martyr de laéro- plane, 1909 voyait 4 aviateurs tomber au cbamp d'üonneur. En 1910, iri étaient 29 Le chiffre s'élevait a 77 en 1911, et, cette annee, 93 ont déja payé de leur existence leur audace. Voici comment se rópartissent, par na- tionalité, les 202 victimes France 57 dont 31 civile, 26 officiers (2 aviatrices, 5 passagers). r* j *i r«i 24 ans. JOJ 3Y> .an i 1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2