CMRO KI QUE TPR QlSE m m m m m Le bureau de la Gauche libérale Le doyen d'age du Sénat cm u - -;i> Sous-Secrétaire d'état aux chemins de fer La grève générale A quand la grève La Procession du St-Rosaire IJAIiliONÜlSSEMEyTl Exposition Universelle de Gand 1913 Mais il nous revient que M. de Broque- ville, chef du cabinet, fera, avant tout, une déclaration, au nom du gouvernement, sur divers problèmes qui sont au premier plan des pre'occupations du monde politique la question de la défense nationale, les pensions ouvrières, les habitations ouvrières et peut-être la question électorale. Cette dé claration ministérielle fera naturellement l'objet dun débat au cours duquel sera soule- vé le problème de la revision constitution- nelle. Peut-être la gauche déposera-t-elle, a la suite du débat, un ordre du jour condam- nant le système électoral actuel. II est cer tain, d'autre part que c'est dès le début de la session que la gauche déposera sur le bureau de la Chambre la proposition de revision constitutionnelle. Cette proposition doit être renvoyée aux sections qui doivent simple formalité en autoriser l'impression elle doit ensuite être imprimée et distribuée enfin, la Chambre doit fixer date pour la discussion de la prise en considération. Toutes ces formalités réglementaires exigent du temps. De plus, le budget des voies et moyens doit être voté avantjes vacances du Nou- vel an. a tenu jeudi après-midi, une réunion pour fixer l'ordre du jour de la séance de la Gau che libérale qui se tiendra la semaine pro- chaine. Elle y procédera a la désignation d'un président, en remplacement de M. Xavier Neujean père, qui, aux dernières élections, n'a pas sollicité le renouvellement de son mandat de député. C'est M. Louis Huysmans, ministre d'Etat et député de Bruxelles, qui recueillera la succession de M. Neujean en qualité de président de la Gauche libérale de la Chambre. M. Piret Goblet, sénateur de l'arrondisse- ment de Charleroi-Thuin, doyen-d'age de la Haute Assemblée, présidera la séance de rentrée. M. Piret fait partie du Sénat depuis tren- te-huit ans c'est un de nos plus anciens parlementaires. Le doyen du Sénat porte le plus allègrement du monde ses 83 ans. Les deux plus jeunes pères conscrits sont M. Struye notre concitoyen le nouveau sénateur catholique d'Ostende-Furnes-Dix- mude, et M. Rolland sénateur provincial socialiste du Hainaut. lis rempliront les fonctions de secrétaires le jour de la rentrée. Les deux autres Benjamins de l'assemblée sont M. Vinck, sénateur provincial du Bra bant, et M. Hubert Speyer, sénateur du Luxembourg. lis feront, eux, office de scru- tateurs. Le bruit court de la nomination d'un sous secrétaire qui suppléerait M. de Broqueville, chef du cabinet, dans l'écrasante charge de ministre des chemins de fer. Nous n'avons pu en obtenir la confirma tion absolue, mais on nous dit que, pour le cas ocette éventualité se réaliserait, la charge serait offerte a M. Paul Segers, dé puté d'Anvers. ft K - Pour adoucir les mceurs 11 est reconnu que la musique adoucit les moeurs. D'après lc Peuple c'est en se pénétrant de cette vérité que M. Carton de Wiart a, comme nous l'avons rapporté, dé cidé la constitution d'un corps de musique et l'achat d'un orgue a l'asile des vagabonds de Merxplas afin que les chemineaux échoués la-bas puissent se distraire honnête- ment Ne pourrait-on pas, de même, ajoute le Peuple installer un orgue au Palais de la Nation t II y a des jours oü cette musique de chambre remplacerait avec avantage l'autre rugissant dans l'hémicycle et, qui sait, pourrait contribuer a l'apaiser. L'organe socialiste s'adressant a ses amis est décidément exquis, remarque le «Patrie». Les députés rouges seront flattés. On les met en parallèle avec les vagabonds de Merxplas on demande pour eux, comme pour ces chemineaux échoués une distraction honnête. Pour se calmer, voila que les socialistes ont besoin d'un orgue de barbarie en effet, ce sont des barbares C'est ainsi du moins que les pères de leurs alliés actuels, MM. Dupont et Neujean les dénommaient dans la célèbre circulaire adressée aux électeurs lié- geois en 1895. La grève générale serait une maladresse. On aura de la peine a la mettre en branie, plus de peine encore a la faire durer assez pour quelle soit efficace. Je crois done que le parti socialiste, qui sera seul a 1 organiser, s'expose a un grave échec qui le déconside- rera. Du reste, le jeu, pour l'instant, n'en vaut pas la chandelle, car il est vraisemblable qu'en présence de l'excès de socialisme qui se ré^élerait ainsi, la moyenne de notre popu lation, trés laborieuse et trés amie du calme nécessaire au travail, voterait, sous le régime du suffrage universel pur et simple, comme elle l'a fait ce printemps, e'est-a dire dans un sens plutót conservateur Cette grève risquerait elle d'amener, com me en 1902, des troubles sanglants J'en ai grand peur. Un de nos députés ouvriers, d'intelligence trés nette et qui ne mache pas ses mots, a dit qu'il était grotesque de croire a une grèvre générale pacifique. Edtnond PICARD. s# s* &K s« M On réclame.., La situation des Ingénieurs des chemins de fer de I'Etat On nous écrit Malgré la légère modification que M. le Ministre y a récemment apportée, et qui n'a atteint d'ailleurs qu'un certain nombre d'entre nous, la situation qui nous nest faite a nous, ingénieurs des Chemins de fer de I'Etat, diffère encore notablement de celle de nos collègues des Ponts et Chaussées ou des Mines. Cette difference se justifie d'au- tant moins que nous avoris fait les mêmes études universitaires, conquis les mêmes di- plótnes et participé a des concours d'entrée tout aussi difliciles que nos camarades de ces^administrations nos fonctions sont ana logues et nos responsabilités sont tout aussi grandes. 11 ne se comprend dès lors pas, non seule- ment qu'un irgénieur des Ponts et Chaus sées regoive un traitement plus élevé que son collègue du Chemin de fer de mêmej grade que lui, mais encore qu'il soit d'un rang hié- rarchique supérieur. La différence entre nos traitements et ceux de nos collègues des Ponts et Chaussées ou des Mines varie entre 409 et 2.200 francs suivant les grades. Elle est tone loin d'etre négligeable. Quant aux rargs hiérarchiques, le tableau ci-dessous est suggestif a eet égard GRADES S| a §3 Rang Rang Directeur Général ou administrateur I I Inspecteur général ou directeur d'ad- ministrationI II Ingénieur en chef directeur II III Ingénieur principal de lre classe Ill IV Id. id. 2« classe Ill V Ingénieur de lre classeIV VI ld. 2' classeIV VII Outre le caractère humiliant qui s'attache a cette différence de rang hiérarchique dans nos rapports avec nos collègues des Ponts et Chaussé s ou des Mines, ceile-ci constitue une puissance dans notre administration même. En effet, ce classemenf privé les in génieurs de lre et de 2e classe de certains avantages accordés, au Chemin de fer, aux fonctionnaires de rang V et au-dessus, et doune lieu a des anomalies incompréhensi- bles au point de vue de l'exercice de l'auto- rité. C'est ainsi qu'un ingénieur, de rang VI ou VII, peut être amené, par interim, a commander, paree qu'ingénieur, a des fonc tionnaires non ingénieurs de rang hiérarchi que plus élevé que le sien De plus, il ne peut voyager qu'en seconde classe, tandis que ceux auxquels il commande, voyagent en réservé L'origine de tout cela réside dans le fait qu'alors qu'aux Ponts et Chaussées, le per sonnel technique forme un corps a part au- quel est adjoint le personnel administratif, au Chemin de fer, au contraire,le personnel technique est assimilé au personnel admiDis- tratif au milieu duquel il est comme noyé.Il en résulte que toute modification qu'on veut ou voudrait apporter a la situation des in génieurs a sa repercussion sur une pléiade de fonctionnaires administratifs. La dépen- se qui en est la conséquence augmentant.par ce fait, dans des proportions considérables, empêche ou retarde indéfiniment la réalisa- tion de l'amélioration projetée. Eu outre, toutes les questions relatives au personnel technique sont examinées et tranchées par les fonctionnaires administratifs. Loin de nous de vouloir méconnaïtre les services rendus par le personnel administra tif, mais nous ne voyons pas pour quel motif les techuiciens doivent être régis par lui et 8ubir les conséquences d'une assimilation iDjustifiable. Recruté en effet d'une manière toute différente, saus aucun diplome univer sitaire, le personnel administratif ne peut être mis sur le même pied que le personnel technicien et n'a pas k s'occuper de celui- ci. Ce que nous demandons done tout d'abord, c'est que le personnel technicien forme un corps autonome, parfaitement et compléte- ment distinct du personnel administratif, sans aucune assimilation, ni ÏDgérence de celui-ei dans les questions concernant les techi iciens. Cette mesure separative, qui peut être prise du jour au lendemain, ne coüterait pas un centime au trésor. Cela étant, nous nous permettons de de mander instamment que, a l'exemple de ce que M. le Ministre du Travail a fait récem ment pour le corps des ingénieurs des Mi nes, M. le Ministre des Chemins de fer ac- corde a son corps d'ingénieurs la même échelle de traitements, les mêmes délais d a- vancement et les même rangs hiérarchiques que ceux dont joulssent nos collègues des Ponts et Chaussées. Cette mesure ne serait que conforme a la simp'e équité Dans un autre ordres d'idées, nous ajoute ron8 qu'il ne se comprend pas que, de tcus les fonctionnaires supérieurs de l'Eiat, ce soient ceux qui ont fait les plus fortes étu des uuiversitaires et qui ont conquis leur position a la suite de concours trés diffici- les, qui jouissent annuellement des moindres vacances. En effet, les professeurs d'ÜDiversité ont en moyenne trois mois de congé par an les magistrats et les officiers de tout grade ont droit k un mois seuls, les ingénieurs de I'Etat—et ici, malheureusement, c'est le seul point sur kquel nous nous rencontiions avec nos collègues des Ponts et Chaussées et des Mines seuls, ils n'ont droit qu'a quiaze jours par an. Les fonctioDS des ingénieurs étant tout aussi absorbantes que celles des magistrats ou des officiers, il y a la une inégalité qui ne se justifie pas et qui demande a disparaitro. Rien n'empêcherait, en effet, l'octroi d'un mois de congé par an a tout ingénieur de l'une des administrations prénommées, a la seule condition que deux ingénieurs d'une même direction ne puissent en jouir en mê me temps. Cette mesure, appliquée exclusi- vement au personnel technique pour les motifs déja indiqués, n'aurait alors aucune conséquence budgétaire. Nous soumettons ces justes reflexions a la bienveillante attention de M. le Ministre des Chemins de fer, persuadés que son grand esprit d'équité, joint Ason désir d'améliorer la situation de ses fonctionnaires, l'incite- ront a s'en occuper personnellement et a faire cesser le plus lót possible uu état de choses qui n'a que trop duré et qui consti tue une atteinte permanente a la dignité de ses ingénieurs. Jjf. S# 2# 'st$ Le «Peuple» a, il y a plmieurs mois déjS, donné k entendre que la grère n'aurait pas lieu en novembre. Voici une nouvelle indi cation dans le même sens annoncant le dé pot de la proposition de revision cc nstitu- tionnelle pour le début de la seesion, l'orga ne socialiste écrit (numéro du 16 octobre) A quel moment s'engagera ce premier débat autonrduS U. Quelle sera la ré- ponse du gouvernement a ce premier appel II est difficile de rien préciser a cette heure. Ce que nous pouvons afflrmer, c'est que le3 gauches choisiront l'instant le plus favo rable au succès d8 leur effort ioitial et nous demandons a la clas e ouvrière,de leur faire confiance. Ce qu il importe de répéter aussi, avec insistance et vigueur,c'est que, si le gouver nement s'opposait a la prise en considéra tion de la r vision constitutionnelle, rien ne serait perdu, il ne faudrait aucunement dé- sespérer, et ce non possumusmomentané Tenant den haut, ne seraiten aucun cas, le signal de la grève générale. Ce n'est pas au gouvernement, c'est au Parti ouvrier, c'est a la masse des travailleurs qui s'en sont remis, le 30 juin dernier, au Conseil natio nal de la grève, qu'il appartient d'assumer cette responsabilité et de decider du jour oü commencera, s'il le faut, Je blocus de notre marché induetriel et commercial. La grève avait éclaté spontanément au lendemain du 2 juin on ajourna toute dé- cision au 30 juin le Congrès général ajour na, lui aussi voici qu'on ajourne encore... Peut-être, en dépit des fanfaronnades des Lekeu et autres virtuoses du bluff, la caisse de la grève tarde-t-elle a se remplir Le Patriote donne a ce sujet d'intéres- santes indications Les souscriptioos en faveur de la grève générale font long feu. On sait que le libéral Journal de Mons a clóturé la sienne après deux mois d'infructueux appels il ne recueillait pas cent sous par jour 1 Celle du Vooruit se tralue aussi. L'organe du citoyen Anseele a ouvert une souscription le 28 juillet elle atteint péni- blement 1.330 francs Si l'on analyse ces dons on y remarque 420 fr. donnés par les conseillers des prud'hommes en faveur du S. U. depuis 1901 fr. 100.42 mon- tant du 1 sur les salaires des ouvriers et employés du Parti, fr. 405.11 de la même source dans la liste du 5 octobre fr. 21 produit d'un bal fr 72 produit d'une séance cinématograpbique, etc... Les dons personnels sont insignifiants. L'élant est nul. Le citoyen Anseele a jusqu'a présent oublié de verser son obole... A ceux qui s'étonnent de ne pas voir le nom de son maitre arparaitre dans ces üb- tes, le Vooruitexplique que le citoyen Anseele sacrifiera tout au moment décisif. Ce moment décisif viendra-t-il jamais? Constatons qu'on le recule toujour par des ajournements successifs. s# sïP st& st$ s/9. s9 t9 s0. Dimanche dernier s'est déroulée en notre ville la manifestation annuelle de piété en l'honneur de la Reine des Cieux. Les membres des Confréries et des diffé- rentes sociétés catholiques avaient tenu a escorter, porteurs d u a flambeau, le Saint Sacrement dans sa marche triompbale. Noui ne pouvons que fé ici ter ces hom mes, appartenant a toutes les classes de la société.qui bravant le respect humain, afflr- maient devaut tous, leur foi, leurs principes et leur confiance en la Mère de Dieu. Signalons pour la blamer comme elle le mérite, la conduite de eet esprit fort un jeune homme de 25 aos, étranger a notre ville qui au passage de la precession a trouvé ties intelligent de tirer sa pipe de sa poche et de l'allumer précisément au mo ment oü le Saint Sacrement arrivait prés de lui. Cet acte d irrévérence voulue témoigne de la haute corruption d'esprit et de l'excel- lente éducation de ce pauvre déséquilibré, qui une fois de plus a fait mentir la préten- due affirmation, que les incrédules. les anti- cléricaux ne sont pas ennemis de la Religion. La lreConférence du«!)avidsfonds» de l'Exelsior et de la Thuynegilde Lundi dernier, comme n rus l'avon3 an noncé dans notre numéro du Samedi 12 courant, a été donnée en la Salie Iweinsla lre conférence de l'hiver 1912-1913. Le Conférencier, le R. P. Van Trie), que nous avons eu le plaisir d'entendre au mois de Mai dernier, avait choisi pour sujet la these suivanteL'Eglise Catholique est l'Eglise du Christ. Après avoir rappelé que Notre-Seigneur a dit qu II serait avec son église jusqu'a la consommation des siècles, le R P. Van Triel expose que cette parole ne peut B'ap- pliquer qu'a l'Eglise Catholique. En effet la véritable église du Christ doit se reconnaitre aux caractérisfiques suivan- tes unité, sainteté, catholicité. apostoli- cité. Le conférencier montre, preuves a, l'ap- pui, et en un langage élevé et littéraire que seule l'Eglise Catholique. a l'exclusion de toute autre, poBsède ces qualités, que par conséquent elle est bien celle qui fut insti- tuée par Notre Seigneur Jésus Christ. Malgré la renommée du conférencier, avouons que le public était un peu clair- seffié et moins nombreux qu'aux conférences de l'an dernier. Ne doit-on pas rechercher la cause de ce manque d'empressement d'assister a la lre réuüion de l'année, dans ce fait que toutes les conférences annoncées se donneronten langue Flamande On n'aurait, me semble- t-il, pas dü oublier qu'une société Frangaise, a 1 Excelsior fait partie de la trilogie qui a organise le programme de cet hiver. Ne pourrait-on pas faire en sorte que deux au moins des conférences prévues, soient donLées en langue Frangaise, de fagon a contenter tous les membres des différents sociétés On a brusquement mis fin a, toute réunion en cette langue, alors que depuis tout un temps le public Yprois était habitué et en- tendait avec plaisir chaque hiver des con férenciers Frangais qui ont eu toujours les sympathies et les applaudissements de leur auditoire. Le succès qu'a remporté en notre ville la conference de Mr le Ministre d'Etat Van den Heuvel est encore présent a la. mémoire de tous ceux qui out assisté a cette séance d art et il serait trés regrettable que nous serions désormais privés, je ne sais par quel chauvinisme exagéré, de toute manifestation littéraire, artistique musicale Frangaise. On ne doit jamais oublier le proverbe Qui veut trop, n'a rien. 'ff* Pi V* 9% Vt 95 #5 §0§ CH HOM QUE DE Gheluwe La pose du coq au nouveau clocher C'est lundi dernier qua eu lieu la pose du coq au nouveau clocher de öheluwe et cette périlleuse et délicate opération a été l'occasion d'une charmante fête, qui mar- quera dans le souvenir des habitants de la commune. C'est en présence d'une foule trés nom- breuse accourrue de .toutes parts, qu'a 3 heures, le jeune MauricejJVerhaeghe, fils de M. Edmond VerhaegheJJ'entrepreneur des travaux est grimpé, k l'aide d'une échelle, au sommet de la[flèche, et posa a l'extrémi- té de la croix le coq tout flambant neuf. Parmi la foule, aucun bruit ne se produit pendant l'opération et ce ne fut que lorsqu' elle fut achevée que les aplaudissements éclatent. A sa descente, M. Maurice Verhaeghe est regu par M. Henri Pype, bourgmestre et ses adjoints. MM. Dewaele et Taaghe, le clergé et les membres du conseil defabrique. On conduit le jeune homme jusqu'au kios- que, oü il regoit avec les félicitations d<- M. le bourgmestre, une magnifique gerbe de fleurs et les applaudissements de l'assistance La musiquefait entendre la «Brabangonne». Puis, sous la direction de M. Remi Ghes- quière, une cantate, composée par celui-ci, pour la circonstance, est chantée par un cboeur mixte de plus de 100 personnes. Aprèsquoi, on tire un feu d'artifice japonnais et, on lance des montgolfières. La fête s'est terminée par une couree cycliste. Comines La nouvelle Église. C'est lundi prochain, 21 octobre, qu'aura lieu, a 9 heures du matin, la bénédiction de la nouvelle église. Cette cérémonie sera cé- lébrée par M. le chanoine Dupan, doyen de Menin, et sera suivie d'une messs solennelle. La consécration de l'église n'aura lieu qu'a une date ultérieure. Réunion de Ia Jeune Garde Catholique Mardi, a 8 heures du soir, a été donnée, au local de la Jeune Garde Catholique de Comines, une conférence par M. l'avocat Begerem, du barreau d'Ypres. En l'absence du Président, c'est le vice- président qui présente le conférencier. Mr Begtrem remercie les membres des souhaits de bieuvenue qui viennent de lui être présentés en leur nom et il leur annon ce qu'il traitera ce soir des devoirs de la jeunesse catholique dans le monde moderne. Laróle de la jeunesse catholique dans notre monde moderne, dit le conférencier, consiste a travailler de commun accord au triomphe du parti catholique. Aucun siècle n'a écbappé a la bataille des idéés et des doctrines la lutte sociale et la lutte économique ont toujours existé tou jours il y a eu des agitations. Mais depuis quelque temps, une nouvelle lutte s'est dé- darée en Belgique c'est la lutte contre la foi religieuse. Pourtant en dehors de la reli gion il n'y a pas de vraie morale et celle-ci doit être basée sur quelque choses qui ne disparait pas c'est la religion catholique. C'est aux Jeunes gardes, continue-t-il qu'il faut faire appel pour empêcher que les ba- taillon8 antisociaux n'atteignent leur but et pour maintenir haut et ferme le drapeau catholique qui flotte depuis 1884 c'est la jeunesse catholique qui renferme l'avenir de la Belgique. M. Begerem parle longuement sur la voie que les Jeunes gardes doivent suivre ils doivent mettre en pratique le conseil de M. Roosevelt a la jeunesse américaine Que chacun de vous soit le gardien de son frère» et faire de la charité chrétienne. II ne faut surtout pas perdre de vue, dit-il, les belles paroles de l'Evangile Aimez-vous les uns les autres Les J. Q. C. doivent a toute occasion se montrer entiérement catholiques, sans craintede manifester au grand jour leurs principes chrétiens. Ils doivent faire des ef forts pour que ces principes se développent et que pour tout le monde les mette en pra- tique.Ce sont ces principes, conclut le confé rencier, qui peuvent transformer des mondes et en particu.ier la Belgique. La péroraison de cette brillante conféren ce a été acceuillie par des applaudissements entbousiastes et les membres se séparèrent, après qu'il eüt été protnis en leur nom de suivre fidèlement les conseils qui venaient de leur être donnés. Avec méthode, avec ensemble, la grande cite internationale quo sera l'Exposition de Gand 1913, élève ses palais, développe ses halls, dessine sur l'horizon ses grandes lignes architecturales; et l'on peut se rendre compte dès a présent de ses proportions grandioses, dépassant de beaucoup celles des plus vastes expositions organisées en Belgique. II est malaisé de traduire l'impression de surprise admirative qui saisit actuellement le visiteur de la future Worlds'fair gantoise;

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2