COMINES
- j
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LA
NOUVELLE ÉGL1SE
DE
#2 m ift #5 m vl m m
"M-
Samedi 9 Novembre 1912
ie N° 10 centimes
47° Année N° 4759
RET YPERSCHE VOLK
NIEUWSBLAD van YPEB
La Vermine Noire
«at M M «at «at. 'jat -M «at. «at ft
Une importante réunion
de la Droite
Pcnsées Diverges
La coopération salésienne
a Ypres
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KATHOLIEK VOLKSGEZIND
Le Journal d'Ypres a vu avec une
réelle satisfaction la fusion des deux jour-
naux catholiques Flamands de notre arron
dissement, «l'Ypersche Volk» et le Nieuws
blad van Yper
Tous deux défendaient lesmêmes principes,
tous deux luttaient vaillamment pour la
propagation des mêmes idees, tous deux, l'un
depuis 47 ans, 1 autre depuis 3 ans. ont
contribué pour une bonne part a nos succes
tant dans l'arrondissement que dans la ville
d Ypres.
Les deux rédactions ont jugé avec raison
que devant l'ennemi commun il ne failait pas
éparpiller les forces d'un partiqu'il était
preferable d'unir tous les efforts, toutes
Lss figures crispées se détendirent et un
murinure d9 remerciement courut le long
des lits.
Oh oui 1 elles nous soignent bien
L'un d'eux, qui devait être le chef des
autres, ajouta
Ni notre père, ni notre mere ne nous
soigneraient mieux.
Eh bien, leur dis-je, quand vous re-
tournerez la-bas, dans vos montagnes, dites
que ces femmes qui vous ont soigt ées, com-
rae ne l'aurait pas fait votre mère, venaient
de France. Répétez tous maintenant le mot
Fiance.
Les figures blêmes re'pétèrent le nom de
la France et le chef encore ajoula
La France est généreuse. Merci k la
France
Je regardai eet bomme qui avait les traits
durs et un reflet brutal dans Foei!, mais
les dontla voix ranque avait pris une inflexion
Nous avons relaté dans un précédent numéro la cérémonie de la béné-
diction de la nouvelle église de Comines. Aujourd'hui nous avons le plaisir
poursuit i'étude envisagera l'insti de pouvoir reproduire la photographie de ce petit joyau architectural, dont
l'un 4« degré et réglera l'organisation les Cominois sont a juste titre trés fiers.
bonnes volontés, plutöt que les de'sséminer j
sans cohesion, sans union.
Nous ne pouvons que féliciter ceux qui ont
eu l'initiative de cette fusion et qui, en faisant 1
application de notre devise nationale, ont j
rendu un grand service a notre parti.
Le ir numéro de «l'Ypersche Volk, Kaiho-
liek Volksgezind Nieuwsblad van Yper j
paru Samedi dernier a certainement dü con-
tenter les plus difficiles.
Imprimé sur un jo'i papier qui fait tiès
bien ressortir les clichés, le Journal se pré
sente d'une facon trés agréable et trés attray-
ante, on peut y lire des articles trés intéres- j
sants se rapportant aux questionsreligieuses,
sociales, économiques, a la politique tant
extérieure qu'intérieure on y trouve toutes
les nouvelles intéressant la ville d'Ypres et
les différentes communes de l'arrondissement,
on y voit également tous les renseignements
concernant les fêtes, les marchés régionaux,
l'état civil des communes etc. bref, c'est le
résumé de la vie hebdomadaire dc notre
arrondissement.
Nous sommes persuadés que la transfor
mation survenue dans la presse flamande
sera bien accueillie et nous faisons des voeux
bien sincères pour le plus grand succes de
notre confrère. i
da douceur ïncocnue pour pronoccer ces
mots, et je m'enquiede sa ville natale.
II me jeta
Adana Pourquoi ce mot me fit-il tres-
saillir et évoqua-t-il dans ma pensee toute
ure bistoire de meurtre et de sang au ford
des montagf.e8 d'Arménie
Adana Ce nom, la petite socur de charité
aussi l'avait bien entendu, car se tournaut
vers moi, elle me dit
Adana... il y atrois aas, nous avons
eu une de nos soeurg qui a failli être tuéa
dans le massacre.
Mais elle, la vaillante fille, elle n'avait pas
de frisson. Elle se pencha, au contraire,
tres materuelle, vers le ble sé et le borda
comme uu enfant, tandis que le chapelet,
qu'elle portait eu sautoir, heurtait douce-
ment la barre de fer du lit et que, sur la
blancheur du drap, je voyais se détacher
une petite croix oü un Christ étendait sur les
haiiits des hommes ses grands bras de
pitió...
St9 S# b# «J# s# s# sflP iü#
On se souvient du cri de guerre A bas
les couvents A bas la Vermine coire 1
que poussaient les cartellistes en marchant
a la bataille du 2 juin dernier; on se rap-
pelle aussi les vaincus surtout la ré-
ponse fiére et concluante que le corps
électoral Beige leiir a donnée, preuve évi
dente de son affection, de son estime, pour
ceux et celles qui instruisent les jeunes
enfants, qui se dévouent dans les hospices
et hopitaux, qui portent le bonheur et la
consolation aux miséreux el déshérités de
ce monde.
La campagne qui fut alors menée en Bel-
gique coutre ceux qui ont le grand tort aux
yeux des anticléricaux, de sacrifler leur vie
pour le prochain, n'était que la repetition j
de celle commencée, il y a plusieurs années
en France et qui se poursuit encore
aujourd'hui d'une manière cynlque au mé
pris de toute liberté.
Un des journaux francais qui approuvè-
rent le plus chaleureusement les expulsions
de religieuses par M. Combes et ses succes- j
seurs est certainement le «Matin de Paris.
Or, un rédacteur de ce journal vient de
voir ces pauvres femmes a l'oeuvre, non plus
dans la France qu'elles ont dü fuir, mais... j
a Constantinople, oü elles prodiguent leurs
soins dans les hopitaux, qui regorgent de
blessés Turcs. Et voici ce qu'il raconte dans
son 'ournal
Trés bien 1 Mais pourquoi les rédacteurs
du Matin ne parlent;ils ce langage que
quand il s'agit de soeurs de charité exer-
Caut a l'étranger cette vocation naturelle et
religieuse d'un dévouement qui, dans sou
principe comme dans ces manifestations n a
plus nen d'humain
I La-bas, on les admire. En France on les
chasse. Etonnante et douloureuse contra
diction.
i En Belgique, il en est de même chez les
libéraux et socialistes on souhaite leur dis-
parition du pays, on rêve d'avoir un gouver
nement qui leur montrera le chemin de la
frontière, mais, dés que nos riches bourgeois
anticléricaux sont malades, dés qu'ils doi
vent subir quelque difficile ou délicate opé-
rafion, on s'empresse d'aller quérir les bon
nes soeurs, qu'on voudrait refuser aux pau
vres, aux déshérités de ce monde.
Quelle logique et quelle justice
L'honorable chef du Cabinet a annoncé
aussi qu'il saisirait le Parlement d'un projet
de réforme militaire dont il indiquera la
portée au cours d'une prochaine réunion.
Enfin il a déclaré qu'il comptait donner,
au cours de cette session, une solution a la
question scolaire. Le projet dont le gouver
nement
tution d'
de l'enseignement technique.
M. de Broqueville, avant de terminer son
exposé, a déclaré que le Gouvernement, dans
le but de faire face aux charges qu'entrai-
nera la mise a exécution des réformes proje-
tées, s'était préoccupé de' chercher des res
sources nouvelles. II s'est déjè, livré a une
enquête au sujet des sources auxquelles il
pourrait éventuellement puiser et du rende
ment qu'on peut en attendre. Mais jusqu'a
ce jour aucun projet quelconque n'est anê
Le discours de M. de Broqueville a été
souligné a différentes reprises paries applau-
dissements de l'assemblée.
MM. Woeste et Vandenpeereboom ont
ensuite présenté quelques bièves observa
tions auxquelles M. de Broqueville a répon-
du.
M. Hubert, ministre du travail, a pris en-
suite la parole et a exposé duns les détails
le sy8tème qu'il compte proposer pour assu
rer une pension a tous les travailieurs. Son
projet sera basé sur le principe de la cotisa
tion obligatoire des ouvritrs et des employés
des deux sexes de l'industrie, du commerce, Commence
de l'agriculture et des services publics ga- octobre 1912.
gnant moins de 2,400 francs. La nouvelle construction est bien digne de l'admiration qu'elle suscite et
M. Hubert a fait connaïtre aussi quelles il nous est agréable de rappeler les éloges qui ont été décernés ces jours
seraient les bases de l'mtervention de l'Etat. dernters a l'architecte, notre concitoyen Mr Coomans, qui est passé maitre
IYhonorable ministre a annoncé le dépöt dans ce genre de travaux et a qui notre Flandre doit dé\k plusieurs belles
d'un projet modifiant la lot sur le travail des églises gothiques. L'entreprise avait été confiée k la maison Vve Lam-
femmes et des enfants et étendant le reg.me bin-D'Hondt de Comines-France, qui, en moins de trois ans, a mené k
delaloide 1889 aux ateliers. Ce projet de bonne fin et avec grand soin eet important et magnifique travail L'im-
loi aura notamment pour effet dinterd.re pression que toute personne a en franchissant le portail, c'est d'être en
présence non pas d'une simple église, mais d'une petite cathédrale.
La délicieuse et claire perspective qu'offre aux yeux émerveillés l'en-
semble imposant de l'édifice avec ses lignes gothiques si harmonieuses,
frappe immédiatement la vue et on reste en admiration pour les nefs hautes
et profondes, les voütes ogivales, la majestueuse enfilade des piliers, les
voussures bien marquées sur le fond blanc, les vitraux au centre brisé les
colonnes et colonettes montant en ligne directe jusqu'au plus haut point
du choeur.
le 3 novembre 1909, l'église fut ouverte au culte le 21
session
accepte
Je leur montrai les guimpes blanches des
soeurs qui mettaient dans cette obscurité je
ne sais quelle douce lumière.
Est-ce que ces femmes vous soignent
bien
Le programme de la prochaine
parlementaire. M. Schollaert
la présidence de la Chamhre.
La droite parlementaire s'est reünie lundi
matin en assemblée plénière, dans la salie
des séances du Sénat, sous la présidence de
MM. le baron de Favereau et Cooreman. La
réunion était trés nombreuse. Le général
Michel, ministre de la Guerre, y assistait.
Dés le début de la séance, M. de Broque
ville s'est levé pour faire part a l'assemblée
des intentions du gouvernement concernant
l'ordre du jour de la prochaine session. II a
annoncé qu il ferait, a la réouverture des
Chambres, une declaration indiquant les
projets dont le Gouvernement compte saisir
le Parlement. Ces projets concernent notam
ment la petite bourgeoise, la police du com
merce, les pensions ouvrières et les habita
tions a bon marché.
l'emploi dans les établissements industriels
et les ateliers d'enfants ayant moins de 14
ans.
Après quelques observations de M. de
Ghellinck, la droite du Sénat s'est retirée.
La droite de la Chambre restée seule en
séance s'est occupée da la succession de M.
Cooreman a la présidence de la Chambre.
M. Schollaert ayant accepté la haute charge
pour laquelle on réclamait son dévouement,
cette nouvelle a été accueillie par des accla
mations nourries.
La séance a été levée a 1 heure.
Cette réunion a fait excellente impression
chez tous les sénateurs et députés et il ressort
des délibérations qui ont en lieu que la Droite
est plus unie que jamais, qu'elle a la confian-
ce la plus entière dans le chef du gouverne
ment et qu'elle saura réSoudre la question
militaire elle-même et a elle seule s'il est né
cessaire.
Elle est sainte et ealutaire la pensée de
prier pour les morts afiu qu'ils soient déli-
vrés de leurs péchés. Macch.
C'est une grande faveur que Dieu fait
a une ame, quand elle est en état da grüce,
que de la retenir de la terre oü elle peut
changer et perdre son amitié Mon coaur
est brisé, disait un pauvre père a qui on
rappelait la mort de son fils, l'unique sou
tien de sa vieillesse, mais j'ai tout da même
une grande joieMon enfant est sauvé
Vous savez ce qu'il était pour moivous sa-
vez comme jo l'aimais et comme il m'aimait
Eh bien 1 si le bon Dieu me proposait de
me le rendre, je n'accepterais pas. Mon fils
est sauvé, sauvé pour l'éternité. Tout le
reste n'est rien St. Alphonse. I
Construite au bout de la Grand'Place, au point le plus élevé de la ville,
l'Eglise peut être apergue de tous les endroits de la localité. Sa tour, haute
de 75 mètres, placée sur le cóté droit de l'entrée, a un aspect gracieux,
élancé, qui bien en proportion avec le reste de l'édifice, contribué beau-
coup A la beauté extérieure de celui-ci.
Dans tous ses détails, la nouvelle construction se présente comme un
travail soigné, fini et parfaitement réussi.
Les biens ne valent que ce que vaut Fame
de ceux qui les possèdent. Térence.
Faites ce que vous voudrez, cela m'est
égal, pourvu que vous ne fassiez pas de
péché. St Philippe de Nér.
L'instruction n'est qu'un accessoire, com
me les jeux le savoir ne fait point l'homme,
car il ne touche pas directemeat a son coeur
le savoir rend l'homme plus puissant dans
l'exercice du bien ou dans celui du malle
savoir est une arme indifférente par elle-
même, et qui vaut ce que vaut le coeur,
comme l'épéo vaut ce que vaut la main qui
la tient; mais le savoir ne crée pas le goüt et
l'habitude de la vertu. Dom Bosco.
<J$ i&>
S'il est des oeuvres d'une utilité primor
diale, d'une absolue nécessité, a notre
époque, ce sont certes les oeuvres de pa
tronage de la jeunesse ouvrière, et parmi
elles surtout les ateliers d'apprentissaae
Que sert a 1 insense d'avoir beaucoup de chrétiens.
ïichesses, puisqu il ne peut acheter la Des institutions modèles sous ce rapport,
sagesse f Prov. ce sont incontestablement ces orphelinats
♦-* salésiens oü la jeunesse est préparée, de
maitresse fa$on, a une vie laborieuse et
honnête au respect des lois.des institutions
et de la propriété, au souci de la fraternité
sociale, a l'accomplissement zélé de tous ses
devoirs.
Les fils de dom Bosco sont passés maitres
dans la formation de la jeunesse ouvrière
conformément k eet objectif. Aussi le bien
social que réalisent leurs institutions est-il
immense, inestimable.
Un rédacteur de la Gazette de Liége
écrivait, au Bortir d'une visite a une maison
salésienne En voyant ces jeunes gens si
heureux, si bien préparés a devenir des
membres utiles de la grande familie hu-
maine, je me demandais combien d'entre
eux, sans cette admirable institution, ne
seraient pas devenus la proie du vice et du
crime,et n'auraient pas été grossir les rangs
déja si nombreux de ces révoltés qui trou-
vent que leur part est mal faite et qu'il faut
larefaire.
C'est que la foi seule est capable d'éclairer
pleinement les humbles et les déshérités
de leur donner la notion exacte de leurs
droits et de leurs devoirs de leur montrer
la noblesse et les avantages réels sinon
apparents, de leur condition de leur faire
aimer leur sort, souvent rude de préciser
les limites dans lesquelles ils peuvent en
poursuivre l'amélioration de les soutenir
enfin dans la lutte, non seulement par les
JOURNAL D'YPRES
©rgane Catholique
de I'Arrondissement
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