i
GNRQNIQUEY'PROtSE
du bon Dieu
Standiana
Davidsfonds - Excelsior -
Thuynegilde
Katholieke Wacht
Cercle Syirphonique
Orphéon
Grand Concert de Gala
Le travail parlementaire
Anniversaire
Le tribunal d'hnfants
Golleheke
AOU VELLES
POLITJQUES
L'arriéré Parlementaire
ar. $r.
Le manuel Parlementaire
Le jour de la rentrée
de Chambres,
Les budgets de la Colon ie
Les pensions de vieillesse
Une gloire libérale
«pvmmmam
am>
immortelles espérances tie la vie future,mais
encore par la claire vision de l'influence
prépondérante de la Religion catholique
pour assurer la solution paeifique da la
question sociale en raême temps que le bon-
beur individuel.
Aussi est-il essentiel, tandisque Ton forme
a son métier l'enfant des classes laborieuses,
de diriger son intelligence et de former sa
volonté et son cceur conformément aux en-
seignements de l'Evangile. C'est cette double
tSche que remplissent supérieurement les
fils dévoué8 du vénérable Don Bosco, les
prêtre8 salésiens.
Mais pour leur permettre de remplir
efficacement leur röle et dans une mesure
proportionnée aux immenses besoins de la
société,la coopération des chréthns fortunes
est indispensable.
C'est leur mission a eux, gratifies a la
fois des trésors de la Religion et de la for
tune, c'est leur röle tout tracé, leur devoir
impérieux de soutenir le dévoüment de ces
incomparables ouvriers de la rénovation
sociale.
C'est en vain qu'ils allègueraient, pour
s'en dispenser, la multiplicité de leurs
aumönes et la large contribution qu'ils ap
portent a des oeuvres de cbarité nombreuses.
Une chose certaine, c'est que la notion du
devoir charitable a évolué, de nos jours
comme tout le reste, se rectifiant et s'épu-
rant, surtout a la lumière des directions
pontificales.
Aux besoins nouveaux de la société con
temporaine devait correspondre une forme
nouvelle de la pratique de la charité. Moins
d'aumönes, mais plus d'assistance intelli
gente, conformément a tous les besoins de
l'ouvrier, conformément aux enseignements
mêmes de l'Evangile Beatus qui intelli-
git super egenum et pauperem.
Et quoi de plus facile pour le chrétien
fortune que de s'acquitter de sa mission
nouvelle, maintenant que l'organisme de la
cbarité nouvelle existe ou ?e crée de toutes
parts, notamment et surtout, du moins
pour ca qui concerne l'enfance, grace aux
efforts du vénérable Dom Bosco et des
dignes continuateurs de son oeuvre
La division du travail est aujourd'hui la
règle dans toute industrie. Elle s'impose
également dansles vasteB entrepiisesde la
charité moderne. Aux uns la rude tÉche du
dévoüment incessant pour la formation
morale et professionnelle de l'enfant de
l'ouvrier aux autres la tache facile mais
indispensable de procurer les ressources
nécessaires aux institutions chrétiennes oti
s'exerce ce dévoüment. Pratiqué sous cette
forme, la charité ne se réduit plus a un
secours, souvent mal placé et stérile, sinon
malfaisantmais elle constitue une coopé
ration directe a l'ceuvre la plus sainte et la
plus nécessaire de notre époque la restau-
ration de la vie cbrótienne dans la classe
ouvrière, fondement indispensable de l'heu-
reuse solution de la question sociale.
Nos félicitations a ceux de nos conci-
toyensqui.comprenant ce devoir et «oucieux
de le remplir, se sont rendus, mercredi der
nier, plus nombreux que jamais,a la réunion 1
des coopérateurs de Dom Bosco. En allant
porter leur obole au plateau de l'oeuvre, ces
riches 8e sont payé d'abord une agréable
promenade, une visite a la belle église des
Dames de Rousbrugge, une délicieuse et
bienfaisante conférence du Père Martin, un
régal de musique pieuse servi par la schola
du pensionnat ajoutons même l'intéressant
spectacle de la majestueuse toilette de cboeur
des Dames de l'abbaye. Ils se sont payé
surtout l'incomparable satisfaction d'un
grand devoir social rempli.
II n'est pas trop tard pour les autres de le
remplir a leur tour, sans attendre pour cela
la prochaine réunion des coopérateurs sa-
léBiens. II leur suffit de porter leur obole au
Biége Yprois de l'oeuvre ou de l'adresser a
l'abbé J. Piplaert, Procureur de l'oeuvre, rue
St Laurent, 31, a Liége.
Leg dons, si minimes soient-ils, en espèces
ou en nature, sont requs avec la plus vive
reoonnaissance. lis rendent participants,
nous le répéton8,del'éminente oeuvre sociale
fondée par Dom Bosco.
Mais quelle bonne foi tune est réservée aux
riches les plus généreux Un don de 7.000
francs assure a perpétuité l'admission gra
tuite d'un orphelin. Est-il rien de plus con-
solant que de songer que, même après votre
mort, votre charité sera toujours agissante
et que le séjour du terrible et inévitable
Purgatoire se trouvera abrégé en raison des
mérites de cette charité ainsi que des puis-
santes prières de l'innocent enfant recueiili
et de tous ses amis
II nous reste a remercier le R. P. Martin
de nous avoir retracé si fidèlement et si
amoureu8ement l'aimable figure du saint
fondateur de l'oeuvre salésienne de nous
avoir charmés par ses anecdotes et d'avoir
ravivé notre confiance en la divine Provi
dence, en nous rappelant celle qui valut a
Dom Bosco tant de faveurs extraordinaires.
N'oublions pas de remercier également
Mr XXX pour le puissant concours prêté
par sa plume a l'ceuvre des orphelins. Con
formément k son seuhait, Ja recette a dü
être exceptionnellement fructueuse, i en
jugei* par l'affluence extraordinaire de coo-
pératrices. Non seulement le R. P. Martin
n'a pas parlé pour des chaises vides, mais il
a vu plutot les chaises manquer a son audi'
toire. Heureusement, les bonnes sosurs
eurent vite fait de réparer leur petite im-
prévoyance et leur peu de foi en la généro-
sité inlassable de nos concitoyennes for-
tunées.
s2| s# sfl! SI SI. SI SI S! SI
St-Gérard au-dessus
Un déplorable travers, trés répandu, il
faut bien le dire, parmi les fidèles, c'est de
mettre St Pierre au-dessus du bon Dieu
et d'hoDorer manifestement avec plus de foi
et de zèle un Saint Antoine ou un Saint
Gérard que la Majesté divine elle-même
Loin de nous la pensée de médire de ces
saints populaires ou des saints en général
encore que l'Eglise, en les pla^ant sur ses
autels et en les présentarit a notre véréra
tion, ait soin de dire de beaucoup d'entre
eux que les exemples qu'ils nous donnent
sont plutöt a admirer qu'a imiter.
Grand saint inconteetablement et puissant
intercesseur que saint Gérard Majeila. Et
le clergé de St Nicolas, entro autres, a infi-
niment raison d'encourager le culte que
spontanémeut lui rendent ses ouailles il a
raison de lui consacrer undes plusdélicieux
gioupes de nos processions de faire venir
un prédicateur étranger pour célébrer les
gloires de ce saint, le jour de sa fête. Mais il
n'entre certes pas dans sa pensée de faire de
St Gérard un dieu, alors que ce saint n'ar-
rive pas a la cheville d'un Saint Joseph, ni
même de quelques autres saints, bien infé
rieurs eux-mêmes en dignité au Chef de la
Sainte Familie.
Le clergé se dit avec raison que la piété
ne surabonde pas, et qu il est bien légitime
et bien opportun de s'emparer de celle qui
se manifeste et de l'encourager.
Malgré tout, cela m offusque de voir en-
tourer de tant d'honneurs un St Gérard, au
détriment du culte suprème qui revient a
Dieu de voir imiter a l'église le mauvais
exemple donDé a l'hötel de ville, et de voir
afficher Ie oom de St Gérard en caractères
kilométriques, a la faqon dont nos édiles
mettent en relief, sur leur affiche de Tuin
dag,le nom d'un aéronaute ou d'un acrobate,
tandisque celui de N. Dame de Tuine est a
peine lisible a la loupe.
Ce qui m'offusque surtout c'est de voir
qu'un lundi par exemple, on gratifie Saint
Gérard d'une messe chantée solennelle, et
que l'église regorge de monde, alors que du
Saint Esprit il n'est pas même question Pas
même a l'arrière plan mais aux oubliettes
'Auteur de toute grace et de toute sanctiii-
cation, Auquel le lundi doit être consacré
aujourd'hui plus que jamais
Sans l'Esprit Saint, le grand St Gérard
n'eüt pourtant été, toute sa vie, qu'un hon.
nête bandit, et ses fidèles dévots, qui sou
vent ne l'imitent déja pas en piété vraie, De
l'iuvoqueraient, a la facon de certains bri
gands de Calabre, que pour le bon succes de
leurs exploits d'apaches.
Nous le savons, la foi et la piété dévient
et dégénèrent aisément chez les gens simples
et peu i: struits. Mais, justement a cause de
cela, il faut éviter d'eucourager, füt-ce trés-
indirctement, des dévotions et des pratiques
relativement indiscrètes sinon superstitieu-
ses.
Render s hommage, a ce propos, a la
vigueur avec laquelle le clergé de St Nicolas
dénoccait naguère une prière superstitieuse
et la superstition en général.
A
Nous dénon^ons d'ailleurs l'abus en ques
tion sans songer k le voiler pour la galerie
méci éante. Ceux qui parient volontiers de
superstition a propos des pratiques reli
gieuses les moins superstitieuses, ont tout a
gagner a se taire, car ils ont des points k
rendre, en matière de déviation inteliectuel-
le, aux croyants les plus simpLs.
S'il est des gens superstitieux, ce sont
certes ces fiers esprits-la. C'est chose inouïe
comme ceux qui ne croient pas sontcrédules
et superstitieux. II faut aller a Paris et dans
les villes-lumières en général pour se rendre
campte du degré de ridicule, de na'iveté et j
de poltronnerie qua peuvent atteindre la
superstition et la foi aux Madame de Thèbes
chez les esprits soi-disant les plus cultivés 1
et les mieux affranchis. j
Quant a mettre Saint Pierre au-dessus
du bon Dieu n'est-ce pas le fait surtout de
ceux qui ne se soucient guère d'honorer les
saints
Ce n'est pas mêire St Gérard qu'ils
mettent au-dessus du bon Dieu, ceux-la.
C est une femme quelconque, voire une
hétaïro ce sont les trente deniers de Judas
quelques centimètres de ruban dont ne peut
se passer leur boutonnière jusqu'a un bout
de saucisse dont leur ventre n'a pas le cou- I
rage de se passer, un vendredi
Esprit-Saint, éclairez les
St Gérard, priez pour eux I... Et pardon-
nez moip.
Sous le litre significatif de Menaces
nouvelles du Minotaure guerrier le Pa-
triote profeste contre l'aggravation de nos
charges militaires, qui est actuellement dans
l'air, et il fait l'éloge, a ce propos, du sys-
tème militaire Suisse.
Notre confrère le Progrès qui ne voit
de salut pour la patrie que par le moyen
des stands, ne pourra manquer d'applaudir
militairement et d'honorer la citation d'une
salve tirée par toute sa patriotique rédac-
tion. Laissou3 la parole au Patriote
Mais s'il était vrai que nos garants
nous menacent et que véritablement nous
vivons en Apacherie internationale, ce n'est
pas seulement une augmentation d'effectif
qu'il conviendrait de rechercher. On devrait
abandonner une fois le systême, beaucoup
trop coüteux, d'organisation suivi jusqu'a
présent. Pourquoi, dans un pays neutre,
surpeuplé et outillé aussi richement que le
notre en voies de communications multiples,
conserver un outillage tel que notre armée
pourrait convenir a des expeditions au loin
Notre organisation devait être purement
défensive nous devrions imiter d'avantage
la Suisse et la Ilollande, ei, tout en augmen-
tant l'effectif de guerre, réduire notre budjet
au lieu de l'augmenter. La plus grande
partie de eet effeclif devrait se composer de
troupes régionales. excercées chez-elles avec
le minimum d'encasernement ce n'est pas
en dormant dans des chambrées communes
qu'on devient bon tireur comme les Suisses
et les Boers. L'empereur Guillaume II vient
de prociamer après tant d'autres, que les
Suisses font leur devoir et couvrent suffi-
sammeLt leurs frontières. Or ils n'ont que
175.000 hommes d'infanterie de campagne,
dont 108.600 soldats de 20 a 32 ans et 66.800
de 33 a 44 ans plus une cavalerie compre-
nant de même deux cinquièmes de miliciens
d'au-dela 32 ans.
Notre effeetif de guerre, avec un tel pro-
longement du temps de service, dépasserait
deux cent cinquante mille hommes.
Eu suisse on ne demande aux milices
que 65 a 90 jours de présence sous lesarmes,
avec ks rappels annuels de onze jours seu
lement. Mais on les exerce tous les ans au
tir dans tout le pays.
En Hollaude, Ie temps de service est de 4
ou de 8 mois.
Moins d'encasernement et plus de soldats,
car c'est la caserne qui est odieuse, telle est
la formule qui ra'lierait le pays.
S# sJf s!| t!§
La seconde conlérence de R. P.Van Triel,
aura lieu a la salle Iweins le Lundi 11 No-
vembre a 8 heures du soir.
Le conférencier pariera de la l'ranc-ma-
qonnerie.
Dimanche 10 Novembre.une messe solen
nelle 88'a chantée, en l'Eglise St Jacques, a
9 heures du matin pour les membres défunts
et vivauts de la K. Wacht et le soir, a 7 h.
au Volkshuis, aura lieu le banquet annuel.
LaK. W. fêtera cejour la, le vingt-cin-
quième anniversaire de l'entrée de M. le
Bourgmestre Colaert, au conseil communal
d'Ypres.
i i i
Voici le programme du concert que le
Cercle Symphonique Yprois, sous la direc
tion de M. Albert Van Egroo, donnera le
Dimanche a 4 heures dans la Salle des fêtes,
avec le concours de l'Orphéon
1. Deuxième SymphonieJ. IIaydn.
2. Concerto en ut ninenr (piano
et symphonic), Mozart.
3. La flüte enchantée,ouverture, Mozart.
4. Morceau de concert, Schumann.
5. Landerhunung (choeur et sym-
phonie), E, Grieg.
.35 m
La fête de Ste Cécile de l'Orphéon »,est
remise et fixée définitivement au l«r Décem-
bre.
Comme doub l'avons déja annoncé, les
choeurs suiva ts seront interprêtés sous la
direction de Mr Albert Van Egroo, durant
la messe de II heures et demie k St Martin
Panis Angelicus de Baini Quotiesumque de
L. Van Houtte O Verum d'Oscar De-
puydt.
SB. .35 32
oiganisé par la Symphonie Muziekkring
sous la direction de M. Lucien Verhaeghen,
iP. if*. iP. if*. if*
M. Hubert, ministre du Travail, repré-
sentera dès la rentrée des Chambres le projet
de loi sur la police du commerce qui est
tombé par suite de la dissolution.
II déposera ensuite le projet de loi sur
l'arbitrage obligatoire dont il fut question
déja l'an dernier, le projet Sur les habitations
a bon marché en collaboration avec M.
dans la Salle des Fêtes, le Lundi 2 Décem-
bre prochain.
Plusieurs artistes renommés prêteront
leur concours.Nous publieronsleprogramme
dans le prochain numéro.
C'est aujourd'hui Samedi, a 7 h. du^soir,
que les conseillers communaux offriront un
banquetiutime a M. le Bourgmestre Colaert,
a l'occasion de son jubiléjde 25 ans de con-
seiller communal.
m 35 35
a fonctionné Lundi, pour la première fois,
en notre ville. Cette audience est présidée
par M. lejuge VeysM. le substitut Van
der Heyde exer^ait Rb fonctions de minis
tère public et M. Bouquet celles degreffier.
Différents enfants, qui avaient été pris
en contravention par les agents de police
pendant les vacances, ont eu a répondre
principalement de déprédations commises
aux plantations de la ville.
I I S
AU CANAL. Des bruits erronés cir-
culaient Samedi au marché d'Ypres, au sujet
de prétendus éboulements qui compromet-
traient fortement le nouveau pont bati a
l'endroit oü se trouvait l'aucien tunnel. II ne
s'agirait, en réalité, que de petits tassements
qui se sont produits dans le terrain prés du
bureau des entrepreneurs. Ces tassements
ont produit des crevasses dans le perré sans
quecelle8-cipuisseDtcompromettrela solulité
du pont. Il y aura lieu de renouveler cette
partie du perré, travail bien minime eu
égard a l'importance totale des travaux.
r- ih'
Par suite de la dissolution des Chambres,
toutes les propositions de loi dont le parle
ment était saisi sont a représenter.
Seuls, les projets de loi sur lesquels il a été
tait rapport par la section centrale demeurent
au tableau de l'arriéré parlementaire, ainsi
que les projets venant du Sénat.
Ces projets sont au nombre de douze il
en est un qui date de 1815, c'est le projet
relatif a ^interpretation d'un article régle
mentaire sur la police des constructions. Un
autre remonte a 1876 et concerne des modi
fications a la loi du 25 ventose an XI sur le
notariat.
Voici les autres projets qui restent k l'ordre
du jour de la Chambre interdiction aux
administrations publiques d'ouvrir des mai-
sons de jeux dans leurs immeubles repres
sion du duel (transmis par le Sénat en aoüt
1892^); paris et jeux de Bourse modification
des lois sur les sociétés commercialesmodi
fication au régime de la séparation de corps
exploitation des paris autres que les paris de
Bourse Ia circulation des automobiles
(transmis par le Sénat en 1909)abrogation
de Partiele 18 du Code pénal enfin intro
duction d'un article additioneel a la loi du
rojanvier 1824 concernant les empbycéoses.
Les deputes trouveront, le jour de la
rentrée, sur leur pupitre, une nouvelle édi-
tion, complétée et entièrement mise a jour
du Manuel parlementaire a l'usage des
membres du Sénat et de la Chambre.
Cette réédition était d'autant plus néces
saire que depuis quelques années les règle-
ments de la Chambre et du Sénat ont subi de
multiples réformes.
IP. 8»* 8»* é8'* 8»* i»* if' if*
annonce un confrère, un cortège conduira
jusqu'au Tr renberg les trente-neuf députés
et les quinze séaateurs socialistes. A l'entrée
de la zone neutre, les mandataires du parti
ouvrier prendront congé de leurs amis et
pénétreront au Palais de la Nation.
Levie, le projet sur les pensions ouvrières et
un projet relatif aux pensions de vieillesse.
Le projet concernant les pensions ouvrières
s'appliquera tous les travailleurs, les hom
mes comme les femmes, y compris les agri-
culteurs et les employés dont le traitement ne
dépasse pas un chiffre a déterminer. Le prin
cipe de l'intervention patrionale serait inscrit
dans la loi et l'ouvrier de son cöté aurait a
faire l'effort de prévoyance indispensable.
La retenue obligatoire sur le salaire serait
la même pour toutes les catégories de travail
leurs elle sera nécessairement assez réduite,
certaines catégories d'ouvriers étant loin de
gagner ce que touchent par exemple les
ouvriers mineurs qui abandonnent jusqu'a
24 fr. et 3o francs par an pour leur pension.
Ce système donnerait a l'ouvrier la faculté
soit d'augmenter sa pension par des verse-
I ments volontaires, soit de contracter une
assurance sur la vie.
I On annonce également que M. Hubert
aurait 1 intention d'augmenter l'allocation de
j 65 francs actuellement accordée aux vieillards
nécessiteux.
j -J* 'j*
Les comptes des quatre années écoulées
d administration du Congo par la Belgique
se terminent par un boni total de douze
millions.
C'est la un fort beau résultat, qui re'pond
puissamment aux criailleries de ceux qui,
quand même, restent anticoloniaux, écrit le
Journal du CoDgo
rfl 2# iA 'J§ 'J$ >J$ ssp ssp
On sait que d' >près la loi du 11 mai 1912,
une allocation annuelle de 65 fr. est accordée
a tout Beige ayant une résidence en Belgique,
néavantle 1 re janvier 184? et se trouvant
dans le besoin.
Cette nouvelle loi n'impose done plus la
qualité d ouvrier ou d'ancien ouvrier il
suffit désormais que le requérant soit Beige
et se trouve dans le besoin.
D'après l'arrêté rsyal qui règle Implication
de cette loi sont considérés comme se trou
vant dans le besoin ceux dont les ressources,
mises en rapport avec leur charges, sont
ordinairement insuffisantes pour qu'ils puis
sent pourvoir a leur subsistance.
Pm aucun cas ne sont considérés comme
se trouvant dans le besoin ceux dont les reve-
nus atteignent 36o francs pour un vieillard et
720 fr. pour des conjoints habitant ensemble,
dl s* s9| s# ssp rjf ,jg
Nos lecteurs connaissent par les journaux
quotidiens l'aventure fantastique du fameux
Nestor Wilmart, qui a touché, depuis quel-
que quinze ans, plus de 5o millions sur dé
pot d'obligations truquées
Mais ce que les journaux libéraux et socia
listes omettent de signaler, c'est que Wilmart
appartenait au parti libéral, qu'il était un an
ticlerical militant.
Ce point est acquis pourtant. Wilmart
comptait parmi les personnalités les plus ré-
pandues du monde maconnique beige.
Le 5 juillet 1896, il se portait fur la liste
libérale aux elections de Philippeville et se
faisait battre d'ailleurs a platte couture.
Depuis lors Nestor Wilmart et ses frères
n ont pas cessé de s'occuper trés activement
des luttes politiques dans l'arrondissement.
Ils payaient de leur bourse et de leurs person-
nes. A chaque réunion du Comité de 1'Asso
ciation libérale ce bon Nestor et les siens
s amenaient en autos. Et c'étaient pour les
recevoir des salutations, des prosternations
sans fin. II fallait voir tous les délégués du
parti libéral ee confondre en salamalecs de
tous genres devant leur brave et cher ami
Nestor, le libéral le plus opulent, le plus
généreux, le plus pur, le plus dévoué et dés-
intéressé de l'Entre-Sambre et Meuse et pays
circonvoisins
Nous savons de source sure 1 'Express
le rappelait cette semaine que ces diri-
geants de l'Association libérale de Philippe
ville lui offrirent en 1908 un siège sénatorial.
Aux dernières élections de juin, les Wil
mart assistèrent a plusieurs reunions du
Comité libéral 'pardon carteliiste et
Nestor casqua la tres forte somme au denier
de la Délivrance d'hilarante mémoire.
On n'ignore pas que Nestor est le
principal actionnaire et président du conseil
d administration de la Chronique.
Tout le monde sait dans le pays de Philip
peville que les intimes amis du bon
Nestor ceux qu'il invitait a toutes ses par
ties de chasse et autres..., ceux qu'il recevait
a sa table et qui faisaient perpétuellement
honneur a ses truffes lippaient ses plus
grands crüs et humaient ses purs havanes,
étaient les principaux libéraux des alentours.
C'était done bel et bien un libéral, tout ce
qu'il y a de plus libéral.
W55SSO»
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