CMOMIQUE
Pensées Diverges
TRIBUNE
APOLOGÉTIQUE
Le grand problème
V. a F.
La tousserie a FEglise
Banquet jubiiaire offert a
M. le Bourgmestre Colaert
I Katholieke Wacht
Davidsfoods
Excelsior Thuynegilde
Echos Parlementaires
Pour les cultivateurd
Les chemins de fer Beiges
tout ou en partie, a l'assurance contre l'inva-
liditée prématurée.
A propos de cette intervention patrocale
dans l'alimentation du fonds spéoial, disons
que les patrons contribueront aussi a l'assu
rance roaladie. Cette intervention sera mi-
nime et aura le caractère d'un forfait cou-
vrant la responsabilité, dont on commence
a parler, des maladies professionnelles. II
faut ménager notre industrie et notamment
il faut que nos lois sociale3 ne constituent
pas un engrenage qui la surchargent tou-
jours de plus en plus. C'est bien la une des
préccupations de# auteurs du projet.
S* m if* iA
II a y, dit un auteur anglais, trois choses
auxquelles une femme doit ressembler et
auxquelles aussi elle ne doit pas ressembler:
D'abord, elle doit ressembler a Vescargot,
qui garde constammcnt sa maieon mais elle
ne doit pas, comme l'escargot, mettre sur
son dos tout ce qu'elle possède.
En second lieu, elle doit ressembler a un
écho, qui ne parle que lorsqu'on l'interroge;
mais elle ne doit pas, comme l'écho, chercher
a avoir toujours le dernier mot.
Troisièmement, eaafin, elle doit être
comme 1 'horloge de la villed'une exactitude
et d'un régularité parfaites mais elle ne
doit pas, comme l'horloge, iaire assez de
bruit pour être ontendue de toute la ville.
Soyons forts, a tout prix, car il en coüte
d'etre faible. général Brialmont.
Au fond, la cause de nos malheurs, au de
dans et au dehors est un8 cause morale. Ce
n'est pa» a Sedan, ce n'est pas a Waterloo
que sont nos grandes défaites, c'est a Paris.
C'est ici qu'on s'efForce de faire de nous une
nation de sceptiques, c'est a dire une nation
d'impuisBants. Chaque progrèa du matéria
lisme est une victoire gagnée par les enne-
mis de la France et de l'influence frangaise.
Jules Simon.
II faut dans ce monde, beaucoup de cou
rage pour ne pas se dégoüter des plus
beaux principes, quand on voit, comment ils
sont appliques par les hommes. E. Bersot.
Le ró'e de la Magonnerie est de faire dis-
paraire les croyances. Le Ff m Lanessan.
Un des meilleurs moyens de combattre les
francs-maqons est de les faire connat re tels
qu'ils sont. II y a des sentines qu'on assainit
rien qu'en ouvrant les fenêtres et en laissant
entrer la lumière. Jules Lemaitre.
M 's* s* sJ d* 'J9
II y a quatre ans, un jour de printemps,
nous allames avec Coppóe, au travers des
jardins embaumés, sous la verdure nouvelle,
dire a Sully Prud'hommc qui ne pouvait
guère bouger de Chêtenay, un affectueux
bonjour.
Combien cruelles étaient ses souffrance3 phy
siques On ne pouvait se tromper aux an-
goisses qui passaient sur son noble visage,
l'agitation continuelle de son corps infirme,
aux contractions lamentables de ses pieds,
au temps que prenait se parole baletante
mais plus que le corps, l'ame semblait misé-
rable...
Quelque effort que nous fissions pour atti-
rer la causerie a des sujets qui jadis l'inté-
ressaient. il revenait constammenl a la mort
et au-dela de la mort. II disait comme il
s'était reposé dans la foi chrétienne, comme
il y avait trouvé d'heureuses promesses,
comme il s'en était détaché et comme, de-
puis lore, il avait erré sur les chemins du
doute, sans parvenir, dans son amour pour
le divin, a reicontrer nulle part une certi
tude qui satisfit également son imagination
et sa raison.
II interrogeait et il pressait, voulant sa
voir, si, i nos coeurs, nous portions la mé me
blessure...
Et lorsque Coppée, que jusque-la, dans le
petit cabinet de travail si étouffé, s'efforcait
de remonter Sully et de le distraire, devenu
tout-a coup trè3 grave, répondit dans une
afBrmation convaincue «Moi, Je crois»,
lui, tourné, le regardant de ces beaux yeux
ou passait une admiration jalouse et levant
ses pauvres mains, dit eeulement Ah
Coppée, vou8 ne savez pas comme vous êtes
heureux I (1)
(1) Discours de Fréderic Masson, Directeur de
l'Académie Francaise, le 28 Janvier 1909.
Tout homme porte au coeur la blessure de
Snlly-Prud'homme.
Vous pouvez parfois.pour la galerie, faire
le fort, l'incrédule, le tranquille, l'apaisé...
il n'en reste pas moins qu'au fond de voire
conscience, aux heures de calme la question
se pose, pour vous, comme pour moi, com
me pour nous...
Ce n'est pas vrai qu'on puisse vivre,
Sans jamais regarder la-haul
LE BESOIN DE SA VOIR enivre
Et-je saurai, car il le faut(i)
Renan disait magnifiquement un jour
L'honmie, qui un moment
s'est assis pour réfléchir sur sa
drstinée, porte au coeur une flèche
qui ne s'arrache plus.
C'est celaSi, par impossible, il était
vrai que la question ne B'est jamais posée
pour vous, c'est que jamais vous ne vous
êtes assis pour réfléchir
Et c'est plus indigue encore I L'animal,
lui non plus, ne s'est jamais assis pour
réfléchir. II se laisse vi.re stupidement
il va comme ses instincts le poussent, les
yeux fixés a terre. S'il fouvait penser et
parler, il ne penserait sans doute ni n'écri-
rait autrement que M. Zadig A prés
tout, qu'imp. rte, pourvu qu'on
rigole, n'est-ce pas le fond de toute
vie
Que M. Zadig rigole etqu'il y trouve
le fond de toute vie grand bien lui fasse I
Mais ce n'est ni pour lui ni pour ses pareils
que j'écris
J'écris pour dis hommes qui
veulent vivre en hommes
Et c'est abdiquer sa dignité d'homme, et
c'est se ravaler £au rang de la béte que de se
laisser vivre stupidement comme elle, sans
s'arrêter jamais un instant pour se dernan-
der d'oii l'on vient, qui l'on est, oü l'on va...
Quest ce done que le monde et qu'y venons
\nous faire,
Si, pour qu'on vive en paix il faut voiler
[/es cieux
Passer comme un troupeau, les yeux fixés
a terre,
Et renier le reste,est-ce done être keureuxl
I^on, c'est cesser d'etre homme
et dégradcr son a me (3)
f? #5 0s
Je pense être l'inteprète de beaucoup de
lecteurs du Journal d'Ypros en expri-
mant hautement ma stupéfaction au sujet
d'un article paru il y a huit jours et signé F.
dont les correspondances revêtent générale-
ment un caractère ravissant de spiritualité
et de charme littéraire I
Si de fait, Mr F. eet blessé dans ses senti
ments religieux s'il s'offusque de voir
entourer de trop d honneurs un St Gérard
AU DÉTRIMENT du culte suprème qui
revient a Dieu si le nom de St Gérard se
trouve imprimé en caractères qui dépassent
les prescriptions liturgiques ou sa concep
tion personnelle si Mr F. s'offusque de
voir gratifer St Gérard d'une messe solen-
nelle chantée et qu'a cette occasion l'église
regorge de monde qui y va pour participer
au sacrifice offert a Dieu sur l'autel.
Si Mr F. s'offusque qu'il ne Boit pas ques
tion ce jour la du St Esprit que l'on ne met
pas même a barrière plan mais aux oubliet
tes.
SiMrF. juge que le curé de St Nicolas
n'évite pas d'encouragerfüt ce trés indi-
rectement des dévoiions et des pratiques rela
tivement indiscrètes sinon superstitieuses
eh bien qu'il dénonce le curé en question a
l'Evêque de Bruges celui-ci sau a bien
comme on dit vulgairement lui donner sur
ses ongles et franchement il ce l'aura pas
volé dans 1 hypothèse.
Mais que Mr F. ne nousemb pas, nous
lecteurs d'un journal, avcc des questions de
curés et d'église, qui de fait ne nous regar-
dent pa3.
Ne sutor ultra crepidam.
Peut être que Mr F. avant d'écrire son
article n'aura pas invoqué oette fois ci le
St Esprit
Qu'il me pardonne la franchise avec la-
quelle je me permets de le renvoyer a sa
dévotion de prédilection pour le Lundi I
Je suis convaincu qu'il ne m'en voudra
pas d'avoir exprimé d'un fagon un peu ori-
ginale ma manière de voircar il doit bien
savoir qu'un original, bien originalisé ne se
désorigicalisera jamais V.
35 3>
(1) Richepin. Les blasphémes. La priére de
de e'athée.
(2) Renau. "siscours de réceptiou l'Acadé
mie Frangaise, 3 Avril, 1879.
(3) De Musset. Espoir en Dieu.
Voici la saison de rbumes qui commence
on tousse, on crache, on se inouche a lenvi.
C'est le moment de rappeler que le code
du savoir-vivre prescrit de faire le plus dis-
crètement que l'on peut le bruit que provo-
que l'accès de toux, en se couvrant la bouche
de la main, ou, mieux encore, du mouchoir
de même pour le mouchage, qu il faut évi,er
de transformer en une sonnerie de trompette,
plutot inharmonieuse. Item pour 1 expecto
ration.
Est-il besoin de dire que ces prescriptions
du savoir-vivre s'appliquent avec une rigueur
toute spéciale aux concerts, representations
dramatiques, conférences, sermons, etc.
Or, il se fait qu'elles ne sont nulle part
plus méconnues que dans nos églises, alors
que c'est la surtout quelles devraient être
observées religieusement.
La chose s'explique, il est vrai, dans une
ceitaine mesure, par le fait du mélange de
tous les êges et de toutes les conditions.
Toutefois, comme la poiitesse et la bien-
séance s'alimentent surtout a la charité, et
que, d'autre part, le mal est imputable a
l'ignorance et a l'inadvertance plus qu'a toute
autre cause, il ne faut pas désespérer de voir
s'améliorer la situation, -a condition, de faire
les rappe's nécessaires.
Que maitres et mattresses d'éco'e s y
emploient, a défaut des parents, auprès de la
jeunesse. Quant aux adultes, qu'on leur fasse,
de temps en temps, la recommandation du
haut de la chaire.Au besoin, que nos orateurs
sacrés imitent l'exemple du Dr Brown,
l'évêque protestant de Bristol, lequel menace
de donner sa démission et en tout cas se
refuse a prêcher encore tant que les fidèles
ne s'abstiendront pas de tousser aux offices
et d'y mener des enfants en bas-age qui ne
cessent de crier et de troubler l'exercice du
culte.
II est d'autres mauvaises habitudes qu'il
faut essayer de faire perdre a beaucoup de
fidèles, notamment celle de déplacer les
chaises bruyamment. Un moyen plus prati
que, toutefois, d'arriver au résultat désiré,
c'est de munir le pied des p: ie-dieu de ron
delies de feutre, de caoutchouc ou de carton,
ainsique cela se pratique déja dans quelques
églises. Malheureusement, si minime que
soit la dépense, cela coüte toujours quelque
chose.
Est ce bien le moment de parler de cela a
nos labriciens, tandisqu'on les supplie, de
toutes parts, d'abolir la taxe chaisière, sauf a
chercher d'un autre coté les ressourses néces
saires 1
S0 SflP «at
Un banquet d'un caractère tout intime a
été offert Samedi soir par MM. les échevins
et conseillers en l'honneur de M. la Bourg
mestre Colaert, a l'occasion de son jubilé de
25 années de mandat communal. C'était la
partie gaetronomique accompagnement
obligé de toutes nos fêtes beiges suivant
la partie oratoire célébrée quinze jours
auparavant.
La Salie du Tróne, avee son abondaut
luminaire de bougies et son feu de bois
flambant dstns la cheminée, présentait eet
aspect cossu des salons d'autrefois.
Le menu, orné de la reproduction du
portrait deM. Colaert peint par Louise de
Hem, était d'une suprème distinction, et
toute sa composition, qui était denature a
flatter les palais les plus délicats, fait lion-
neur a la maison Vermeulen, Au petit
Va tel
A l'heure de St-Marceaux, M. l'échevin
Fraeijs de Veubcke a bu a la santé du ju
biiaire et lui a fait la remise d'une plaquette
commémorative en argent, oeuvre de J. De
Keyser. La face représente une Renommee
qui, du haut des degrés d'une estrade, lend
au jubiiaire au bene merenti une pal-
me et une couronne. Un entourage art
nouveau encadre cette délicieuse figure
allégorique dont les lignes pures rappeilent
les belles oeuvres de l'antiquité grecque.
L'inscription du revers porte le nom du
jubiiaire avec les dates 1887-1912, ainsi que
les noms de tous les membres du conseil qui
ont offert cette plaquette. Un exemplaire en
bronze patiné a été rensis a chacun des con
seillers et un exemplaire des deux métaux a
été déposé au Musée.
M. Colaert, visiblement ému de cette dé
licate attention a laquello il ne s'attendait
guère, répondit au toast de M. Fraeijs en
termes empreints de Ia plus grande cor-
dialité.
A ces toasts officiels en succédèrent
d'autres, humoristiques et spiritualsNotre
bilinguisme national no suffisant plus a
exprimer les sentiments de gratitude qui
débordaient de tous les coeurs, la langue de
Virgile, chère aux disciples de Cujas, vint
a la rescousse, et le3 us et les «urn»
ébraalèrent les stucs du plafond. Et il régna
ainsi jusqu'a une heure avancée un véritable
entrain d' agap8 fraternelle.
Au cours du banquet, le té'égramme sui
vant de Mr le Ministro de 1'Intérieur e*t
parvenu a l'adresse de Mr le Bourgmestre
Colaert.
Je m'associe de tout coeur a Lhommage
de sympathie si profondément mérité que
vos concitoyens rendent aujourd'bui a votre
belle et ptofonde carrière.
Le Ministre de l'Intérieur,
Berryer.
Dimanche dernier,la «Katholieke Wacht»
célébrait sa fête annuelle.
A 9 heures du matin une messe fut chan
tée en rEglisff St-Jacques,'par le R. M.
Dassonneville, prévöt de la scciété, a la-
que'le a^sistèrent" la plupart des membres.
La messe était dite pour le repos de lame
des défunts et pour le bien spiritual et tem-
porel des vivants.
A 7 heures du soir, une table de cinq cents
couverts était tlressée dai s ia grande salie
du Volkshuis et les membres s'y réunirent
en agapes fraternelles.
Au dessert, Mr le Doyen, Cbanoine De
Brouwer porta en termes choisis et élevés
le toast traditionnel au Pape et au Roi.
Lecture fut ensuite donnée, au milieu de
cbaleurenx applaudissements, du télégi am-
me adressé a Sa Majesté Albert.
M. Bouquet, vice-Président de la Katho
lieke Wacht, se leva ensuite et après avoir
excusé le Président, M. H. Sobry, retenu
par un deuil de familie, félicita au nom de
tous les membres, notre bien-aimé Bourg
mestre, M. R. Colaert, a l'occasion du vingt-
cinquièmejanuiversaire de son entree au
Conseil Communal d'Ypres ct le remercia
pour tout le bien qui avait été fait par lui.^
Une magnifique gerbe de fk-urs est offerte
au vénéré jubiiaire.
M. le Bourgmestre, trés touché de cette
manifestation de sympathie, rem. rcie les
membres de la Katholieke Wacht des
éloges qui viennent de lui être décernés en
leur nom. II rappelie que la victoire de 1887
est due en grande partie a i'activité inlas-
sable des membres de la soeiété et il les piio
de continuer a apporter tous leurs efforts
pour assurer de nouvelles victoires.il ajoute
que de son cöté il ne so lassera pas de tra-
vailler pour le bonhcur et la prospérité de
ia Ville d'Ypres et daises habitants.
Cette réponse fut frénétiquement ap-
plaudie par tous les convives et]le rep as se
termina dans la plus franche cordialité et
dans le plus grand entrain.
Lundi dernier en la salie Iweios, le R. P.
Van Ti iel, dont la reputation de conféren
cier n'est plus a faire, a donné sa seconde
conférence.
L'orateur avait pris pour sujet la Franc-
magonnsrie et c'est avec le talent qu'on
lui connait, qu'il traita cette question de-
vant son auditoire.
Fortement documenté, s'appuyant sur des
données sérieuses et certaines, il a montré
les buts que poursuivait la Franc magon-
nerie
Le premier, ce n'est pas seulem. nt le ren-
versement de tout l'ordre surnaturel, mais
aussi !a disparition de l'ordre naturel.
Le second, l'anéantissement de toute so
eiété humaine basée sur Dieu, pour la rem-
placer par une soeiété appuyée sur la sou-
veraineté du peuple.
Le troieième, la destruction de toute fores
en dehors de la sienne.
Les Franca-magons veulent l'abolition de
tout sentiment religieux chez !e peuple, par
haine de la Religion Catholique.
Ce magnifique exposé, corroboré par les
affirmations, par les aveux échappés dans
un moment de sincérité aux grands maitres
des loges, a produit une forte impression sur
l'auditoire qui u'a pas ménagé ses applau
dissements au vaillant conférencier.
J fi fffi p-. pi pi pi pi
SALLE DE SPECTACLE
C^-RAND CONCERT
DE GALA
orgauisé par la symphonie Muziekkring
sous la direction de M. Luc. Verhaeghen
le Lundi 2 Dëcembre 1912
a 7 1/2 h. du soir
avec le bienveillant concours de
Mademoiselle Gabrielle Bernard
Cantatrice
I" Prix avec la plus grande distinction du
Conservatoire de Bruxelles.
Prix de S. M. la Reine des Beiges
et du quatuor compose de
MM. Lucien Verhaeghe
Jean Miquel j vi°lonistes
Jules Clais, altiste
Adolphe I)e Vlaemynck, celliste
1C1 P^rix avec la plus giande distinction du
Conservatoire Royal de Bruxelles,
j^Professeur au Co' servatoire de Bruges.
'J§ sjP «j? >j§ *j§
La proposition do ievision
déposée sur le bureau de la Chambre par M.
Vandervelde, et portant sa signature, est con-
tresigne'e par'MM. Furne'mont, Terwagne,
Destre'e, Denis et Anseele. Elle est ains'i
congue
Les deputes soussigne's ont l'honneur de
proposer a la Chambre des représentants
d'adopter la declaration suivante:
II y a lieu a re'viser les articles 47, 53, 54,
55, 56, 56bis 57, 58 et 5g de laConstitution.»
L article 47 vise le droit de vote pour la
Chambre Particle 53, l'élection des séna-
teurs1 article 54, le nombre des sénateurs
Particle 55, la dure'e de leur mandatParticle
56, les conditions d'éligibilitéParticle 56bis,
les sénateurs provinciaux Particle 5y stipule
que les sénateurs ne recevront ni traitement
ni indemnité1 article 58 parle du droit
qu ont les ills du Roi de siéger au Sénat
Particle 59 dit que toute assemblée du Sénat
qui serait tenue hors du temps de la session
de la Chambre des représentants est nulle.
a reorganisation Militaire
Le bruit a couru que le projet de reorgani
sation militaire comporte une diminution du
temps de service. On annonce de source
autorise'e qu'il n'en est rien et que ie projet
maintiendra Is minimum pour l'iofantcric a
15 mois de service.
La flamandisation de
l'Lniversité de Gand
Le gouvernement opposera au projet Van
Cauwelaert, Huyshauwer, Anseele, Franck,
Persoons un amendement transactionnel,
tendant a dédoubler les cours de l'Université
de Gand. Ainsi les étudiants auraient le
choix de suivre les cours qui leur plaisent.
Les documents de Ja Chambre
La questure de la Chambre, dans le but de
faire des économies de papier et d'impression
vient de prier Messieurs les députés de lui
faire connaitre quels sont les documents
qu ils désirent recevoir exclusivement a tous
autres. On espère.[par IA, réaliser un sérieux
benefice sur la paperasserie legislative, dont,
le développement, chacun le sait, atteint des
proportions gigantesques.
'ïJ® *5l «8 jjp jyf
Une proposition de loi sur le contract
de louage
M. Van Ormelingen député catholique
vient de déposer la proposition de loi suis
vante
L'article 1774 est remplacé par la dispo
sition suivante
A défaut de stipulation contraire, le bail
des terres Iabourables est censé fait pour trois
ans.
L article 1775 sera rédigé comme suit
S il nexiste pas de contract de bail par
écrit dun fonds rural, le fermier qui désire
abandonner le lieu loué, ou le bailleur qui
veut mettre fin a la location, donnera congé
a 1 autre partie un an avant l'expiration du
terme triennal.
i) Si cela n est pas fait, une nouvelle relo
cation tacite pour trois ans commencera a
l'expiration du terme.
Van Ormelingen, Maenhaut, Fernand
de Wouters, J. Maes, W. Buys, Em.
Boval.
'J$ sflP sflP sflP sflP.aflP WsflP sdP'
Le ministre des chemins de fer vient de
deciier 1 introduction dans les larifs beiges
des mesures suivantes, a partir du 10 cou
rant
Trains spéciaux. Lorsque la demande
en est faite au chemin de fer 48 heures d'a-
vance, les transports de toute nature (mar-
chandises, animaux vivants. etc.) peuvent
être effectués par train spécial, aux prix
nouveaux de la petite vitesse, sans que le
minimum de perception, pour le parcours
total du train puisse être inférieur a 160 frs
ni a une somme représentant 5,25 fr. par
kilomètre. Ce minimum est augmenté des
frais accessoires et, notamment, des frais de
désinfection.
Des trains spéciaux peuvent aussi être
organisés, a la demande des expediteurs
pour les transports comprenant, en même
temps, des voyageurs et des marchandises,
animaux vivants, etc.Ces transport sont régis
par les conditions réglementaires par le
1