Distinction DE GALA SERMON DE l/f pupation épurée. iA *A tA tA tA "5® 5® rA tA '.A Ste falherine et L* Stand v. M ffi Une réunion de mutual stes I e nouvrau projet de loi sur les pensions Enfouissfments civils p* jf' pi p- Harmonie Communale 'tA tA 'tA tA "tA tA tA sSP '<s!P POUR RAPPEL Société Chorale L'Orpheon s# 'JL ï)f Fanfare Royale le Lundi 2 Cécen bre 1912 Mademoiselle Gabrielle Bernard et du quatuor compose' de Programme s# s# ~"j£ 'tA, ïA. *A. tA. sA. tA CEuvre desDames de la Providence Dimanche 1 Décembre 1912 sA sA tA *A. *A. *A sflP. *A. '*A *A Avant tout il importe de mettre les choses au point Le y Novembre le Journal d'Ypres publia un article intitulé Saint Gérard au-dessus du bon Dieu signé F. Le Samedi suivant V répondit a F. Et voila que dans 1t Journal d'Ypres du 2? No vembre F. revient a la charge. Oui, pour quiconque sait lire, fut il obs- cur gratte papier ou inde'soriginalisable, l'ar- ticle ÉPURATION est un essai de re'ponse de F. a V. II n'y a pas que des dévots pour lire'Ie Journal d'Ypreset il ne faut certes pas que, n'importe qui, puisse être porté a croire que la dévotion a St-Gérard soit indiscrète que celui ci ne soit qu'unsaint plusou moins aulhen- tique et que ceux qui l'invoquent soient des pseudo-idölatres. Non, St-Gérard nest pas un personnage légendaire, bombardé saint par le peuple sans que Rome ait entériné sa canonisation. II n'est pas donné a tout le monde comme a Mr F. de connaitre le sens des décrets que Rome prépare 1 Quoi quil en soit, l'Eglise a-t-elle jamais décanonisé un Saint canonisé par elle Or, le 11 Décembre 1904, Sa Sainteté Pie X, a canonisé a St-Pierre de Rome, en présence de soixante mille témoins Saint Gérard Majella. Evitez, Mr F., les rnots couverts, les sous- entendus, les insinuations équivoques. Evitez de suggérer des doutes pénibles dans une matière auasi grave que certaine. De grace, Mr F., épurez l'Epurstion et que restera-t-il 1 énoncé d'un principe peut être mais qui n'est nullement applica ble dans le cas présent. Ce n'est pas une sainte indignation, et encore moins du soupe-au-laitisme qui dicte ces lignes- mais avant tout l'amour de la vérite', surtout en matièie religieuse car personne ne doit être induit en erreur au sujet de l'authenticité d'une culte approuvé et recommandé par l'église elle même. Un autre motif c'est le respect et la recon naissance d'un trés fervent, pas trop fervent) vénjrateur envers un Saint plus ou moins éminent, soit mais dont il n'est pas du tout adorateur, quoique le saint ne soit pas plus ou moins mais absolument AUTHENTIQUE Quant a la facon d'accepter les décrets du Souverain Pontife, soyez convaincu, Mr F., que ce ne seront certainement pas les vrais vénérateurs de St Gérard qui auront la piété ombrageuse et la docilité MULESQUE. A d'autres ce vilain role 1 M. Ilallaert souhaite la bienvenue a Tas sistance et commence l'explication du nou veau projet de loi rc-latif'a l'assurance obli gatoire, qui a été déposé a l'ouverture des Chambres. LéDoncé des grards avantages a produit la mei leure impression. Cependant une difïiculté surgira pour lis personnes habitant la frontière et aliant travailler en pays étranger. 11 serait souhaitable qu'une entente puiese se faire entre les différents pays, afin de régler ces versements. Ajoutons eccore que cette nouvelle pen sion sera accordée aussi bien aux fernmes qu'aux hommes qui se trouveront dans les conditions requises. L'assemblée exprime a l'unanimité les voeux suivants, qui seront adressées en haut lieu 1° que la cotisation des ouvrisrs d'une mutualité reconnue soit réduiteau minimum et que la commune et le bureau de bien- faisance interviennent pour les récessiteux 2° que la pension de 120 francs n'entre pas en ligne de compte pour atteindre le revenu de 2.400 fr. M.Hallaert propose d'envoyer une adresse de remereiement M.De Leest,du ministère, pour sa part contributive dans lélaboration du nouveau projet de loi. Cetle adresse est votée a l'unanimité. M. Huys croit être l'in- terprête de toute l'assemblée en remerciant M. le président Hallaert pour son zèle et sen dóvouement envers les mutuelles. Ses pa roles sont couvertes d'applaudissemeDts. La réunion piend final heures et demie. CM/lOmOE rPM/S Le Moffiteur a annoncé cette semaine la nomination de notre concitoyen, MrAlbert Ligy, Major Commandant la Garde Civique d'Ypres, au grade d'oöScier de l'Ordre de Léopold. Cette haute distinction accordée par Sa Majesté le Roi Albert, mortre combien le Gouvernement apprécie le talent, 1 intelli gence, l'habilefé, avec lesquels le Major Ligy commande notre milice urbair.e. L'estime et la considération unanimes dont il jouit tant prés du corps des officiers que prés des gardes, sont dues a sa parfaite loyauté vis-a-vis de tous, a l'affabilité de ses rapports et de ses relations, a sa grande compétence et a ses excellentes qualités de direction. Mardi, a Tissue du Te Deum alors que la mort de Sou Altesse la Comtesse de Flandre n'éffiit pas encore connue en ville, le Consei! communal,les officiers de la Garde Civique, des officiers dé égués de l'armée et du corps des pompiers et THarmonie Com munale sont al és féliciter en sa demeure, le Major Ligy. Aprés que M. Colaert se füt fait l'inter- prête de tous, pour expr:mer au héros de la fête, les félicitations et l s souhaits de toutes les personnalités présentes,THarmonie Com munale exécuta en l'honneur du nou vel Officier, différents morceaux de son réper toire. Le Journal d'Ypres est heureux d'ap- plaudir au geste de Sa Majesté le Roi, qui a leconnu les grands services que le Major Ligy a rendu a la Garde Civique d'Ypres, en le nommant Officier de l'Ordre de Léopold. Mardi, a 3 heures de Taprès midi, a eu lieu, a la Salle Iweins, a Ypres, la réunion des délégués des sociétés de secours mutuels et de retraite de l'arrondissemcnt d'Ypres. Elle était présidée par M. Hallaert, inspec teur diocésain et Président de la Fédération des Mutualistes Catholiques de l'arrondisse ment Le standiste du Progrès craignant de voir le projet de Stand coiffer Ste Catherine, vient d'y aller d'un discours Malheureuse- ment. la neutralilé de ce journal en matière religieuse n'a pas permis au corres- pondant d invoquer Ste Catherine, patronne des rbéteurs, et il a raté absolument ses effels d'éloquence. Son morceau oratoire n'est qu'un tissu de plates plais3nteries et de maladroites allu sions a un prétendu péchc migron de M. Colaert. Combien il cut été mieux inspiré s'il s'était souvenu qu'on prend plus de mouches avec du miel qu'v/ec du vinaigre un proverbe qu'aimail a rappeler leioquer.t Patron des journalistes catholiques. Mais le stan liste du Progrès ignore naturellement aussi ce protecteur-Ia S'il tenait absolument a prêter de la sotte vanité a ï.otre digne bourgmestre, il pouvait trés habilement le prendre plutot par son préteudu faible et faite parler tout autrement Tinterprète de la Garde civique, en delegation auprès de M. Colaert, a l'occasion du jour de Tan. Voici, a peu prés, le langage qu'il eüt pu mettre dans sa bouche M. le Bourgmestre Je regrette de ne pas posséder votre bouche d'or pour présenter dignement les voeux de la Garde civique yproise a l'éminent gardien de nos remparts et pieux conservateur de nos murs en général. Car vous rendez inutiles les services que nous nous préparons a rendre a la Patrie, en jouant soldat, souvent au détriment de nos affaires. Grace a vous, en effet, la ville d'Ypres est devenue un four a briques et une carrière de pierres que les tromblons ennemis mitraille- raient en vain. Aussi attendons-nous avec impatience l'é- rection d'un monument a Jules Malou, notre illustre concitoyen, ennemi des exagérations militaristes, ainsique le buste a eet autre enfant d'Ypres, Timmoi tel Louis Van Houtte, Pèrede Thorticulture beige. N'est-ce pas, en effet, sous Tinspiration de ce grand ami des jardins que vous avez ajouté a tous les autres attraits de la ville d'Ypres celui de son décor horticole, protégeant nos arbres et nos fleurs et transformant nos remparts militaires en pares et en jardins suspendus, ou nos guerries trouvent mieux que les déliees de Capoue Nous le savons, M. le Bourgmestre, vous tiendrez, dans votre grand souci de rendre heureux tous les enfants d'Ypres, de satisfaire tout le monde et de ménager toujours la chèvre et le chou, vous tiendrez, pour faire plaisir au amateurs du noble sport du tir, a nous promettre un joli stand, Vous tiendrez a nous répéter, a 1 oree de 1913, que votre dévoument patriotique s est encore et toujours heurté, lamentablement brise' contre ce roe les stands, vont devenir inutiles. On vient, en effet, de nous gratifier du Mauser; et, d'autre part, notre patriotique gouvernement s'apprête a gratifier la Belgique du service général qui doit lui procurer dix fois plus de défenseurs qu'il n'en faut. Le nombre des soldits et la perfection de leurs armes sup- pléeront amplement a la pénurie de tireurs diplomés. Non, ne parions plus de stands. Aussi bien ces établissements-la méritent-ils done l'at- tention d'un pacifiste et d'un estbète, dun protecteur des arts, des sciences et de la foi de nos pères Peut-on songer a e'riger des établissements sportifs tant qu'il reste a reconstruire... par dot), a restaurer artistiquement des asiles de la foi et de la science, des temples, des cloitres, des musées et des bib'iothèqucs. sans parler des boues a musique aérienne et autres besoins d'un peuple artiste et musi- comane Et quoi 1 Nous songerions a effrayer Té- tranger par des institutions guerrières, tan- disque vous ne songez qu'a Tattirer ici, au grand profit de nos restaurateurs vos amis, par la splendeur nouvelle de nos joyaux d'art Par votre obstination géniale, vous avez triomphé de regrettables préjugés, ancestraux et barbares. Nous vous présentons, M. le Bourgmestre, en guise d'étrennes. l'aveu de votre triomphé sur nos préjugés militaristes, car nous sommes prêts a brü'er ce que nous avons adoré jusqu'ici. Nous adorons même déja ce que nous méconnaissions naguère. Vous avez su inspirer a i'Etat Major de notre Garde lui-même vos gouis d'esthète et de b&tisseuret alors que nous rêvions encore de combats et de casse plutöt que de joutes artistiques et de restaurations savantes, plu- siesrs d'entre nous, touchés par la grace, ont restauré, voire reconstruit la facade de leur logis civique. Vous ne perdez pas de vue cependant, illustre maitre, que si notre Auguste monar- que, neveu de Léopold-le-Bêtisseur, est, lui aussi, un esthete, jaloux, comme vous, de conserver a la Belgique les trécors artistiques que nous ont légués nos encêtres, il A l'hcure des toasts, M. Iweins d'Eeck- houtte se leva et porla, en termes patrioti- ques.la santé du Roi Albert et de la Familie Royale. Les convives Tapplaudirent cbaleu- reusement. M.Iweins d'Eeckboutte s'adressa ensuite aux membres ^du collége échevinal et du consml communal et les remercia du corcours bienveillant qu'ils apportent conti- nuellement a la Fanfare Royale. Au nom de ceux-ci, M. le Bourgmestre Colaert félicita M. Iweins d'Eeckboutte du dévouement per manent et inlassable avec lequel il s'occupe de sa chère société. M. Julien Antony leva ensuite son verre au président d honneur, M. le Baron de Vinck, au dévoué secrétaire, M. Robert Colaert, et a Texcellent chef, M. Arschodt. Celui ci répondit eD affirmant qu'il conti- nuerait a UDir tous ses efforts a c ux des mu icie s, pour maintenir la réputation musicale, dont jouit actuellement la Fanfare Royale, qu'il a le plaisir de diriger. La Ste Cécile a été fêtée Lundi dernier par THarmonie communale. Un banquet auquel assistaient presque tous les membres du Conseil communal a été servi a 1 heure et demie en la salie bleue de l'Hotel de ville. CoTégiale St-Martin, Dimanche 1 Décetr.- bre, messe de Sainte-Cécile a 11 1/2 heures. 1. Qucties cumque L. Vanhoutte. 2. Panis Angelicus Bciini. 3. Ave Verum O. Depuydt. 1$ t* 'J* 'J* 'J* SALLE DE SPECTACLE estime loutelois que le meilleur moyen de les lui conserver c'est de mettre le pays a même de ^j-RAND P j les défendre efficacement contre les ravisseurs étrangers qui les reluquent. Comme nous, mieux que nous, vous vous rendez compte, M. le Bourgmestre, que jamais Sa Majesté ne se décidera a venir admirer vorre grand oeuvre et a vous apporter un gage de sa reconnaissance et de sa haute estime, s'il ne doit trouver a Ypres un stand plus perfectionné qu'ailleurs, attestant que les descendants des héros de 1383 n'ont point dégénéré et ne démolissent leurs remparts oh I de la largeur de leur langue seulcment que pour en faire servir les pierres a Tédification d'un stand. Vous laisserez a Sa Majesté l'honneur de poser la première pierre de la gendarmerie nationale et la dernièrs ardoise du cloitre St-Martin mais c'est vous même, M. le Bourgmestre, qui, en cette année 1913, dé- daigneux des présages de ce chiffre fatidique et inaccessible aux craintes superstitieuses, tiendrez a poser la première et la dernière pierre du stand. La voix des Mauser qui scandera alors votre vibrante et patriotique éloquence ne pourra manquer d'être percu a Bruxelles, et l'inauguration du Stand hatera, sans aucun doute, la joyeuse entrée de nos Souverains dans votre cité. Nous sommes prêts a mourir pour vous procurer ce jour de gloire et demain nous irons appuyer de nos Mauser l'ultimatum que vous irez porter aux bureaucrates de la capitale. Salve orgam'sé par la symphonie «Müziekkring sous la direction de M. Luc. Verhaeghen a 7 1/2 h. du soir avec le bienveillant concours de Cantat ice ltr Prix avc.c la plus grande distinction du Conservatoire de Bruxelles. Prix de S. M. la Reine des Beiges MM. Lucien Verhaeghe Jean Miquel Jules Clais, altiste Adolphe De Vlaemynck, celliste ler Prix avec la plus grande distinction du Conservatoire Royal de Bruxelles, Professeurau Conservatoire de Bruges. i" PARTIE i. Marche Turque violonistes W.-A. Mozart. Ouverture de l'opéra Joseph undseine Brüder Mehul. 3. Polonaise de Mignon, A.Thomas, chanté par Mile Gabr. Bernard. 4. L'été, andante symphonique. M. Baggers. 5. Quator Haydn. 6. Katarina Gardas Michiels. de ,a bureaucratie, terreur des hommes d'action. Vous tiendrez a ajouter que la malignité de la presse mécreante n'y est pour rien, parce- que vous savez planer bien haut au-dessus des petites misères de la politique. Hatons nous de dire, M. le Bourgmestre, que, non moins que vous-même, nous avons en horreur la politique et que nous dédaig- nonsson arsenal. Notre qualite' de guerriers nous place en dehors et au-dessus des partis qui divisent la Patrie. Nous combattons par l'épée et non pas par ia plume. Mais ne parions pas de cela ne parions plus même de stand, aujourd'hui surtout que Dimanche dernier la Fanfare Royale a célébié la fête de Ste CéciF. Après avoir assisté a la messe de 11 heures et demie a St Martin, la société a parcouru différentes rues de la ville, en exéculant de joyeuses et entrainantes marches. A 5 heures et demie, un Conceit Artisti- que tut donné en la salie Pauw els des Halles, brillamment illumitjée. Les différents mor- ceaux qui furent exécutés sous l'habile et intelligente direction de M. L. Arschodt ont charmé les nombreux auditeurs et tous ont été unanimes rendre hommage aux progrès incessants réalisés par Texcellenfe société. II nous faut surtout relever l'exécution du n" 0 du programme, la Kermeese Flamun- de du ballet Milenka de Jean Blocks qui a obtenu, a juste titre, ud trés vif succès. Le soir, les musiciens,fidèle3 a la coutume Beige, se réunirent en uu banqueL A la table d honneur avaient pris place, MM. H. Iweins d'E ckhoutte, Baron G. de Vinck, respectivement Président et Président d'hon- neur de la Fanfare Royale, Colae.t, bourg mestre, braeijs de Veubeke, séaateur, air si que plusieurs conseillers provinciaux et communaux 2* PARTIE 1Lakmé, fantazia 2. Le Cygne Leo Delibes. a— St-Saëns. soliste M. Ad. De Vlaemynck. 3. a) Louise Charpentier. b) Chant'Hindon Bemberg. par Mile Gab. Bernard. 4. Andante, de la Symphonie Italienne Mendelssohn. 5. Judex (Mors et Visa) Gounod. Des cartes sont en vente chez MM Wer- rebrouck, rue des Chiens, Igodt, Rue de la Station, Ghys, rue des Halles et a l'entrée de la salie le jour du Concert. On peut faire ré- server ses places moyennant un supplément de o.5o fr. Le plan de la salie se trouvera a la disposition du public h Dimanche 1 Dé cembre chez M, Noël lgodt, Rue de la Sta tion de 11 a 1 h. On est prié de se munir de ses cartes. par le Révérend Père HOFFMANN de l'ordre des Frères Prêcheurs a 4 h. du soir, en l'église de St Martin, as ai sla Malgré les efforts déployés par les satellite s de la librt pensée pour donner aux funéraillcs civiles un caractère de dignité et de respect, elles restent aux yeux des braves gens une tache, ou plutót une tare pour les families qui ont le malheur d'avoir a inscrire un de ces enfouissements dans leurs archives fami liales. Sur certains points du pays ou Tanticléri- calisme est eniretenu par une culture inten sive, on constate, a certaines époques, une recrudescence de ces manifestations impies sur le cerceuil de geus parfaitement nuls. A de rares intervalles, ces corteges blasphé-< matoires ont pour centre d'attraction des hommes remarquabhs par certaines aptitu des, et certains talents que nous ne leur con- testons pas mais remarquables surtout par l'orgeuil avec lequel ils ont envisagéet voulu résoudre a l'aveugle le grand problème de la desiinée hum.ine. Eiudiezle caracière de ces hommes qui ont voulu voir le ciel éteint et muet, et vous n aurez pas de peine a vous convaincre qu'ils ont tous, au front, lestigmate de Torgueil. II ne faut pas être un psychologe bien profond pour saisir cette vérite' qui emerge de la conscience populaire. Une familie sans religion, c'est une familie sans mosurs, cst un centre de perdition pour ceux qui y vivent et pour ceux qui en approchent. Dès lors, les parents soucieux de la vertu et de Tavenir de leurs enfants, les tiendront avec soin éloignés de ces centres de perver sion intelleciuelle et morale que sont les foyers sans Dicu et sans religion. II n'y a pas a se faire illusion, le peuple même dans les milieux les plus contaminés par la libre- pensée, reste quelque peu croyant et attaché a la religion des aïeux. Ce serait une erreur de croire que la mode des enfouissements civils durera elle passera comme toutes les modes il n'y a pas mal de families qui voudraient rayer des annales de leurs foyers la date oil un de leurs mem bres a été l'objet d'une de ces manifestations d anticléricalisme qui éroeurent le peuple et ne réjouissent que les agents de la libre- pensée sectaire. Les families savent en effet que du jour oü un des leurs a brave Dieu au lit de mort, un poids de malédictions s'est accumulé contre elles elles savent aussi que le peuple, dont Fame est pétrie de la vieille". foFchre'tienne, méprise et apprécie a leur juste valeur les impies qui meurent en blasphémant les Croyances dont il vit et qui lui sont chères. Pénétrez dans un de ces foyers d'oü un mort est sorti au son d'une musique profane, cstoric par unc foulc d'iudifféreniH, de for- malistes sans coeur comme sans idéal, de sceptiques égoistes et utilitaires, de jouis- seu's, d imbéciles contents, et voyez cetle familie, plongée dans un deuil sans espoir, dans une douleur sans adoucissement, dans un chagrin d'enler. Quand un enterrement civil a pris fin, la familie a perdu de son renom, de sa consi dération elle a baissé dans l'estime publi- que. L'impiété seule receueille les profits de la journée pour continuer avec plus de rage, de malice et d'astuce, la guerre sans trêve ni repos qu'elle a déclarée a la Religion du Christ, cette grande consolatrice des émes en délresse et des families en deuil. BURGERSTAND YPER Geboorten f Cottegnie Antoinette, Kaltraart Decraraer Maurits. Tegelstraat.— Dcsweerdt Gerardiue, Pennestraat Duplacé Marie, Wieltjestraat. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2