AU PARLEMENT J Téléphone 59 Téléplione 52 jk' 01 #5' m üs «5 vt m m RÉ UNION m, 1. w Samedi 7 Décembre S912 le Nö 10 centimes 47e Année N° 4763 royaume. La question Militaire parti libéral DE LA DROITE La question militaire La Chambre Le Séaat '.v ~:.VS-k fWMasr.. W5& On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tous les bureaux de poste du Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal to OCPtlmw la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentalres irHtlMt 10 francs les cent exemplaires. 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A en croire certains libéraux, l'ceuvre de la defense nationale est le monopole de leur parti eux seuls s'en sont préoccupés sérieu- sement, eux seuls ont manifesté des sym pathies a l'armée, eux seuls ont veillé a per- iectionner notre outillage militaire eux seuls ont sauvé la patrie a eux seuls revien- dra l'honneur de la réforme de demain. ChezTes nigauds qui ne connaissent rien de notre histoire politique, ces affirmations peuvent [obtenir'[certain succes mais chez ceux qui ont quelque mémoire des faits elles ne provoquent que de l'hilarité. II est k coup sfir étrange de voir se poser en défenseurs de la patrie ceux qui hier encore s'alliaient a ses pires enuemis mais n'insistons pas sur ce chapitre puisque le car tel est provisoirement condamné. A quoi serait done réduite la defense na tionale si, pour l'assurer, le pays n'avait que ce que les mandataires libéraux ont bien vou- lu lui accorder. Nous possédons trois places fortes, Liége, Namur et Anvers, qui sont la base de notre système de defensequand ïl s'est agi de voter les défenses nécessaires pour l'arme- ment de ces positions de première importan ce, la Gauche s'y est tormellement refusée. Quand des améliorations ont été reconnues indispensables dans les caserneB, laJGauche n'a pas voulu davantage accorder les crédits. Quand on a jugé que notre artillerie n'était plus a la hauteur des perfectionnements mo- dernes, e'est encore la Droite seule qui en a voté la transformation. Si la défense natio nale avait été confiée a la Gauche, nous n'au- rions done ni forteresses, ni casernes, ni ca nons convenables. Ajoutons que nous n'au rions même ni fusils, ni chevaux, ni soldats puisque Messieurs les libéraux votent contre l'ensemble du budget de la guerre. Voyez d'ailleurs quel cas ces bons patriotes font de la question militaire s'il est vrai qu'ils ont a coeur le reniorcement de notre armée, n'auraient-ils pas dü applaudir sans réserves aux promesses du chef du Cabinet et apporter un concours loyal et désintéressé a a la réalisation d'une réforme qu'ils récla- ment depuis qu'ils sont dans l'opposition Mais il n'est aucune question, pas même une question nationale, que les libéraux sachent envisager a un point de vue élevé. Au iieu de collaborer généreusement a cette oeu/re pa- triotique, ces politiciens sectaires n'ont vu dans les circonstances que l'occasion d'un marché. Un journal du Hainant a proposé de troquer la réforme militaire contre le S. U. ses grands confrères de la capitale se sont fflehés, ils ont morigéné rudement l'en- fant teirible qui compromettait ainsi ladigni- té du parti l'idée cependant a fait son che- min, cette semaine deux associations libéra- les, a Anvers et a Ostende ont donné a leurs mandataires la consigne de ne voter la réor- ganisation de l'armée que s'ils obtenaient du gouvernement la promesse formelle de son ralliement au S. U. II y a bien encore des rédacteurs de l'« Etoile ou de l'« Indépen- dance qui soutiennent courageusement que le pays doit être défendu quel que soit no- tre régime'éiectoralmais le mouvement en sens contraire dans l'opinion libérale est in- déniable. Dés lors, de'deux choses l'une ou bien tout ce que les libéraux ont dit depuis plu- sieurs années, sur l'insuffisance de notre système de défense n'est que mensonge, ou bien ces soi-disant patriotes sont d'infames intrigants qui ne consentent a défendre leur pays que pour autant qu'on leur accorde la réalisation d'un programme politique con damné par le corps élecioral. j En somme les libéraux en sont venus a appuyer, eux aussi, d'une menace de grève, leurs revendications politiques si on per- j siste a leur refuser l'égalité politique, ils refusent de travailler a une réforme dont eux-mêmes ont proclamé l'impérieuse né- cessité C'est, avec un peu de raffinement, le procédé mis en honneur par les socialises. f Mais qu'elles viennent de gauche ou d'ex- trême-gauche, les menées révolutionnaires j sont vonées au même mépris et au même I Le nombre "des jeunes gens inscrits est, a présent, d'environ 60.000. Déduction fai- te des déchets, ce chiffre se ramène k 40.000 II y aura done environ 7 000 jeunes gens qui devront encore être exemptés. La loi déterminera sept ou huit catégories d'exemptions nouvelles, en dehors d'exemp- tions d'ordre moral, qui sont déja acquises. II y aura d'abord les indigents, en dehors des secourus de la bienfaisance il y aura ensuite ceux dont un frère est mort a l'armée: ceux dont un frère a fourni le service militaire dans une arme de long termecavalerie, artillerie, etc. M. Berryer a indiqué les garanties que la loi contiendra a eet égard et qui auront pour effet de mettre la loi au-dessus de tou- te suspicion. II a exposé ensuite la réforme qui sera apportée au fonctionnement des juridictions contentieuses. M. Berryer a indiqué enfin, les dispositi ons qui permettront d'admettre, au volonta- riat d'un an, les miliciens justifiant de condi- insuccès. Le Gouvernement fera son devoir, tions déterminées d'aptitudes et qui permet- avec l'appui de ses amis, sans donner aux tront, d'autre part, d'accorder, aux miliciens ayant justifié d'une instruction militaire suffisante, le renvoi, dans leurs foyers, après un an de présence sous les drapeaux. Le gouvernement estime qu'il serait sou I haitable que la réforme püt être appliquée au contingent de 1913. La loi ne contiendra aucune disposition qui serait de nature a modifier le régime des compagnies univer- sitaires. Un échange de vues a suivi. M. Verhaegen a félicité le gouvernement de son initiative courageuse et de la haute compréhension qu'il montrait des nécessités de la défense nationale. M. Coifs a déclaré qu'il ne s'opposerait pas aux mesures qu'il jugerait indispensables a la défense nationale, mais il a signalé, parmi les améliorations, la réduction du temps de service et l'amélioration du caserne- ment. Mle sénateur de Ro a demandé que le gouvernement examine la possibilité de per- mettre aux jeunes gens de faire leur service militaire tout en habitant chez leurs parents. M. Hendrickx a fait de formelles réserves et a exprimé ses appréhensions en ce qui concerne l'augmentation des dépenses de casernement qu'entraïnera le nouveau projet. II estime que ces dépenses se monteront de 20 a 3o millions. M. Borginon a demandé que l'égalité des langues soit mieux respectée a la caserne, et que les officiers, ayant a diriger des soldats flamands, connaissent la langue flamande. Enfin, l'assemblée a chargé le chef du gouvernement d'exprimer au général Michel sa gratitude pour la part qu'il a prise a l'éla- boration du projet. La séance est levée a midi et demi. aux pêcheurs en eau trouble l'occasion de se sig naler. Quant aux libéraux, si nous avions un conseil a leur donner nous leur recom- manderions de se tenir cois et de laisser en silence passer les évènements. Après s'être sali au contact des ennemis de l'ordre, de l'armée, de la patrie, après avoir, dans un mesquin esprit de parti, refusé au gouvernement ce qui lui. était nécessaire pour protéger notre neutralité et notre indé- pendance, après avoir trainé la question de la défense nationale dans des projets de mar- chandages politiques, le parti libéral n'est vraiment plus qualifié pour jouer un role dans l'accomplissement d'une réforme mili taire. Les efforts clow-nesques auxquels il se livre aujourd'hui pour se rendre indispensa ble n'ajoutent k sa situation qu'un peu de ridicule. Les Droites de la Chambre et du Sénat se sont réunies ce matin, sous la double pré- sidence de MM. de Favereau et Schollaert. M. Woesteretenu a la Cour de cassation, s'était fait excuser. M. le baron DE BROQUEVILLE a fait tout d'abord a l'assemblée, diverses commu nications concernant la politique internatio nale, puis il a abordé l'exposé de son Projet de réforme de la loi de milice. II a déclaré notamment, que la loi actuelle avait produit tous les résultats escomptés mais que des difficultés nouvelles avaient surgi. Le gouvernement estime que, suivant la parole de M. Beernaert, la Belgique doit posséder une armée assez forte pour qu'elle ne doive jamais se battre. Le projet qui sera soumis aux Chambres, aura pour conséquence, d'assurer la défense compléte des positions fortifiées, dont le front s'est notablement développé, par une armée de première ligne de i5o.ooo hommes, par des réserves d'alimentation et par l'appoint d'une territoriale. En ce qui concerne la durée du temps de service, l'enquête a laquelle le gouvernement s'est livré, a démontré qu'il était impossible d'admettre une réduction sans compromettre l'instruction militaire. Après eet exposé, M. BERRYER, minis tro de l'intérieur, a développé, grandes lignes, le nouveau projet. Celui-ci a été établi dans le but da four- nir une armée de 333.000 hommes par i3 contingents annuels. L'honorable ministre a énuméré les régies d'exemptions qui seront appliquées en vue d'amener la réduction du chiffre des inscrits a concurrence du chiffe de la levée annuelle. 2Ü S# sS| 5# S# 5# S# jfl? Mar dl 3 Décembre. M. Vandervelde propose de fixer a mercredi en huit la discussion Bur la prise en considération du voeu de revision consti- tutionnelle. M. le président d'accord avec M. de Bro- quevillecombattent cette motion et propo sent qua ce débat soit remis au mois de jan vier, après le vote des principaux budjets. La discussion pourra de cette fa^on avoir dans ses j toute l'ampleurnécessaire. La proposition Vandervelde est rejetée par 84 voix contre 60. Le citoyen Troclet interpelle M. le ministre de l'intérieur au sujet de la fusilla de du 3 juiB 1912 dirigée sur la Populaire de Liége. A l'entendre, cette fusillade aurait été organisé9 Ja dessein, elle se serait faite sans raison et sans somnation préalable. M. Berryer,"ministre de l'intérieur, s'in- cline avec respect devant les 4 malheureuses et innocentes' victimes quijjont payé de leur vie la défense de la collectivité liégeoise. M. Troclet ne pouvant interpeller" le bourgmestre de Liége qui ga "requis l'inter- vention de la gendarmerie, s'en prend au ministre de l'intérieur qui a nommé ce ma- gistr&t communal. Jerépondrai en son lieu et place. Je vous dómontrerai que les gendarmes se trouvaient en état de 2égitime(défense. Mercredi 4 Décembre. Suite de la discussion des articles du pro- jet de loi modifiant la loi sur les sociétés commercialee. Après un long échange de vues, un amen dement de M. Royer créant une incompati- bilité entre les mandatsd'administrateurs de sociétés commerciales et les fonctions 'de membre de la Chambre ou du Sénat est déclaré noc-recevable. 1 A la demande de M. Gillès de Pélichy, le projet de loi sur la police du commerce j est renvoyé une commission spéciale, de faQon a en hater Texamen. La Chambre continue ensuite la dis- cussion et le votej des articles du projet de loi sur les sociétés. Jeudi 5 Décembre. Suite de la même discussion et spéciale- meni des articles destinés a créer des ga ranties au projet des obligataires. lous les articles du projet sont successi- vement adoptés.^Le 2e ?ote aura lieu après la rentrée du nouvel an. M. de Broqueville, ministre de la guer re, déposo un projet de loi portant modifi cation aux lois sur la milice. Mercredi 4 'décembre. 1 M. le Président, M. de Broqueville, au nota! du Gouvernement', MM J. Vanden- p cere boom, Goblet d'Alviella et Coppie- ters, au nom! de leurs partis respectifs1, renden t hotajmage a la mémoire de M. Aug. Cools, sénateur provincial pour Ia province d'Anvers. Sur le rapport de M'. Claeys Bon- naert, le Sénat valide: rélection de M. Lambiötte. La declaration du gouvernement est mise en discussion. iM. Vandewalle (lib.) invité: Ie gouver nement a ne pas répondre par un refus eatégorique la' demiande de révision ccnslilutioniielle. Mgr KeCsen s'occupc successivement de la question scolaire et de la question] militaire. Dians la première, il' réclame la lïbebt'é qui ne peut être assurée que par l'égalité budgétaire. Son program- me en matière militaire se résumé eu ces m|ots dépenses strictement néces saires Mais ce qui était suffisant hier peut ne plus suffire aujourd'hui En présence de la situation nouvelle, l'ora- teur croit que nous dqvons nous ren forcer notablement pour assurer l'in- d'épendance du pays. M. Lé Clef declare, au nöm de ses ccllègues catholiques d'Anvers, que, s'il est démontré que des sacrifices nou- veaux en botames et en argent s'im- posent, pour l;a dépense de la patrie, les Anversois sauront faire patriotique- ment leur devoir, mais sans' jamais sous- crire a des 'mCsures successives, ni a des dépenses qui ne seraient pas absolu- tafent 'justifié'es. M. Coppieters (soc.) paraphrase le dis cours fait par M. Vandervelde a la Chambre au sujet de la grève générale. M. Wiener (lib.) est hostile a la grève générale; la revision ne peut êtrepour- suivie que par les ïnoyens constitution- nels et légaux. Nous désirons que le gouvernement fasse oeuvre de sagesse en eau sant avec les différents partis. Jeudi 5 décembre. M. Wiener, abordant l'exataen du pro- blètae militaire, reconnait que le gou vernement fait un effort loyal pour ren dre le parlement et le pays conscients! de leurs devoirs et de leur respousabi- Lés traités n'ont de vaieur que sl bn a Ia force de les faire respecter, Dé l'avis de tous les stratégistes étran-. gers, en cas de guerre entre la France et rAUemagne, notre pays serait1 enva- hi par, lés armées de: ces deux puis- jsances. f Cette événtualité ne peut être Bviféi que si nous avons: une armée capable de repousser les: envahisseurs. Neus ne tlevons pas Li-op compter Sur FAngleterre, car, en cas de guerre, elle ne pourra ganter l'attitude désin tér es se e qu'elle avait en 1870. Elle sera prp» bablement une des' belliguérants, M. de Broqueville réppnd aux flifU férents jorateurs. En ce qui concern# la révision constitutionnelle, il ne cédera pas devant la menace on I'intimidatioa, et estime que la grève générale es! impossible, Isji bien préparée qu'elle puie- se être. Le gouvernement n'entend pa* Gonsidérer le vote plural comme sacixj- saint; il se trojuve devant une parte f«r- mée il y a 19 ans, paq l'accord üöt partis, il n'entend pas öuvrir cattt porte, ta'ais n'entend pas non plu® Ut Verröuiller. La partie de la déclaration mini'- Helle relative a la lod militaires, ft ei faveur d'etre bien accuedllie sur v les bancs du Sénat. Le gouverner.fva demande de nouveaux sacrifices c'efti :sa conscience qui lui diet 's Ite deman de. Mais il ne dépasser.' la misiBRI de ce qui est nécessaire peur que l'ajo itivité nabonale ne noqs' soit ia'atjafci im levée. Le Sénat entend encore MM. GoMef d'Alviella^ J. .Vandenpeereboota et Lé»- keu; il s'ajourne ensuite jusqu'è ccm- Vocation ültérieure. 01 M. MM Immaculata Les arts ont vainement épuisé leur magni ficence pour chanter Marie. Celle que Saint Grégoire de Naziance appeile la plus hell* des femmes Celle a qui Saint Georges de Nicodémie s'adressa en ces ternes Salut, o la plus excellente beauté de toutes les beautés, Mère de Dieu, le souTerain orne ment de tout ce qu'il y a de beau I Celle dont St-André de Crète dit qu'Elle est uie statue sculptée par Dieu lui-même A Deo sculpta statua Celle dont les Cantiques proclamentla beauté parfaite (Tota pulchrn devait nécessairement défier toutes les pa lettes et tous les burins. Si Ton ajoute a cette difficulté celle qui nait de l'obstruction des prérogatires de Maria, i'on congoit aisément que les artistes qui ont voulu représenter la Vierge imma* culée aient non seulement produit une oeuvre imparfaite, mais aient recouru k des gymbob: s peu caractéristique3 de la prero gative de l'immaculée conception. L'erreur des écrivains mécréants qui co»- fondent la virginité de Marie avec sou im« maculée conception est beaucoup moins pardonnable. Cette erreur pourtant est abso- lument courante. L'éminent polémiste Verspeyen, qui vient de monrir, relevait déja le fait en ces ter- mes dés l'année 1877 A l'époque de la proclamation du dogme de rimmaculée Conception, il j eut dans la presse libérale une levée générale de bou- cliers contre ce qu'on appelait avec une rare ineptie le nouveau dogme. On prétendwit remontrer aux évêques et au Pape qu'ils brisaient la tradition,qu'ils ne connaissaieat pas la théologie, qu'ils donnaient un solen- nel démenti a tout l'enseignement des Pères et aux textes formels de l'Evaogile. Ek bien Messieurs, reprenez les journanx de l'époque et vous pourrez vous convainore que sur dix de ces théologiens de contra bande il n'en était pas huit qui eussent une notion exacte de la croyance deflnie. Pres- que tous confondaient l'Immaoulée Concep tion avec la virginité perpótuelle de la Ste Yierge t Et aujourd'hui encore, après plus de vingt-deux ans, c'est toujours la mfime igne- ranee. II y a quelques semaines, 1 'Indépen- dance k qui l'on reprochait de ceafendre w SBHC JOURNA TPRES ©rgane 0atholique de l'Hrrondissement

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 1