AU PARLEMENT
J
Téléphone 59
Téléplione 52
jk' 01 #5' m üs «5 vt m m
RÉ UNION
m,
1.
w
Samedi 7 Décembre S912
le Nö 10 centimes
47e Année N° 4763
royaume.
La question Militaire
parti libéral
DE LA DROITE
La question militaire
La Chambre
Le Séaat
'.v ~:.VS-k
fWMasr.. W5&
On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tous les bureaux de poste du
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre.
Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus.
Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal to OCPtlmw
la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentalres irHtlMt
10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse.
ET LE
Dans les cirques, pour amuser les specta-
teurs dans l'intervalle qui sépare deux numé-
rosMu programme, on fait,souvent interve-
nir quelque' pitre burlesque qui, feignant de
commander [toutes les manoeuvres d'aména-
gement de lampiste, bouscule le personnel, se
fait bousculer, commet mille maladresses et
provoque-par ses bouffonneries, les rires des
grosses et des badauds.
II y a dans le parti libéral un certain nom-
bre de personnages qui rappellent singullère-
mentdes augustes de notre enfance sans
doute ils n'ont pas comme ceux-ci l'intention
de se rendre ridicules au contraire, ils sont
persuades que plus ils se démènent, plus leur
role est utile mais l'effet obtenu n'en est
que plus risible.
A en croire certains libéraux, l'ceuvre de la
defense nationale est le monopole de leur
parti eux seuls s'en sont préoccupés sérieu-
sement, eux seuls ont manifesté des sym
pathies a l'armée, eux seuls ont veillé a per-
iectionner notre outillage militaire eux
seuls ont sauvé la patrie a eux seuls revien-
dra l'honneur de la réforme de demain.
ChezTes nigauds qui ne connaissent rien
de notre histoire politique, ces affirmations
peuvent [obtenir'[certain succes mais chez
ceux qui ont quelque mémoire des faits elles
ne provoquent que de l'hilarité.
II est k coup sfir étrange de voir se poser
en défenseurs de la patrie ceux qui hier
encore s'alliaient a ses pires enuemis mais
n'insistons pas sur ce chapitre puisque le car
tel est provisoirement condamné.
A quoi serait done réduite la defense na
tionale si, pour l'assurer, le pays n'avait que
ce que les mandataires libéraux ont bien vou-
lu lui accorder.
Nous possédons trois places fortes, Liége,
Namur et Anvers, qui sont la base de notre
système de defensequand ïl s'est agi de
voter les défenses nécessaires pour l'arme-
ment de ces positions de première importan
ce, la Gauche s'y est tormellement refusée.
Quand des améliorations ont été reconnues
indispensables dans les caserneB, laJGauche
n'a pas voulu davantage accorder les crédits.
Quand on a jugé que notre artillerie n'était
plus a la hauteur des perfectionnements mo-
dernes, e'est encore la Droite seule qui en a
voté la transformation. Si la défense natio
nale avait été confiée a la Gauche, nous n'au-
rions done ni forteresses, ni casernes, ni ca
nons convenables. Ajoutons que nous n'au
rions même ni fusils, ni chevaux, ni soldats
puisque Messieurs les libéraux votent contre
l'ensemble du budget de la guerre.
Voyez d'ailleurs quel cas ces bons patriotes
font de la question militaire s'il est vrai
qu'ils ont a coeur le reniorcement de notre
armée, n'auraient-ils pas dü applaudir sans
réserves aux promesses du chef du Cabinet et
apporter un concours loyal et désintéressé a
a la réalisation d'une réforme qu'ils récla-
ment depuis qu'ils sont dans l'opposition
Mais il n'est aucune question, pas même une
question nationale, que les libéraux sachent
envisager a un point de vue élevé. Au iieu de
collaborer généreusement a cette oeu/re pa-
triotique, ces politiciens sectaires n'ont vu
dans les circonstances que l'occasion d'un
marché. Un journal du Hainant a proposé
de troquer la réforme militaire contre le
S. U. ses grands confrères de la capitale se
sont fflehés, ils ont morigéné rudement l'en-
fant teirible qui compromettait ainsi ladigni-
té du parti l'idée cependant a fait son che-
min, cette semaine deux associations libéra-
les, a Anvers et a Ostende ont donné a leurs
mandataires la consigne de ne voter la réor-
ganisation de l'armée que s'ils obtenaient du
gouvernement la promesse formelle de son
ralliement au S. U. II y a bien encore des
rédacteurs de l'« Etoile ou de l'« Indépen-
dance qui soutiennent courageusement que
le pays doit être défendu quel que soit no-
tre régime'éiectoralmais le mouvement en
sens contraire dans l'opinion libérale est in-
déniable.
Dés lors, de'deux choses l'une ou bien
tout ce que les libéraux ont dit depuis plu-
sieurs années, sur l'insuffisance de notre
système de défense n'est que mensonge, ou
bien ces soi-disant patriotes sont d'infames
intrigants qui ne consentent a défendre leur
pays que pour autant qu'on leur accorde la
réalisation d'un programme politique con
damné par le corps élecioral. j
En somme les libéraux en sont venus a
appuyer, eux aussi, d'une menace de grève,
leurs revendications politiques si on per- j
siste a leur refuser l'égalité politique, ils
refusent de travailler a une réforme dont
eux-mêmes ont proclamé l'impérieuse né-
cessité C'est, avec un peu de raffinement, le
procédé mis en honneur par les socialises. f
Mais qu'elles viennent de gauche ou d'ex-
trême-gauche, les menées révolutionnaires j
sont vonées au même mépris et au même I
Le nombre "des jeunes gens inscrits est,
a présent, d'environ 60.000. Déduction fai-
te des déchets, ce chiffre se ramène k 40.000
II y aura done environ 7 000 jeunes gens qui
devront encore être exemptés.
La loi déterminera sept ou huit catégories
d'exemptions nouvelles, en dehors d'exemp-
tions d'ordre moral, qui sont déja acquises.
II y aura d'abord les indigents, en dehors
des secourus de la bienfaisance il y aura
ensuite ceux dont un frère est mort a l'armée:
ceux dont un frère a fourni le service militaire
dans une arme de long termecavalerie,
artillerie, etc.
M. Berryer a indiqué les garanties que
la loi contiendra a eet égard et qui auront
pour effet de mettre la loi au-dessus de tou-
te suspicion. II a exposé ensuite la réforme
qui sera apportée au fonctionnement des
juridictions contentieuses.
M. Berryer a indiqué enfin, les dispositi
ons qui permettront d'admettre, au volonta-
riat d'un an, les miliciens justifiant de condi-
insuccès. Le Gouvernement fera son devoir, tions déterminées d'aptitudes et qui permet-
avec l'appui de ses amis, sans donner aux tront, d'autre part, d'accorder, aux miliciens
ayant justifié d'une instruction militaire
suffisante, le renvoi, dans leurs foyers, après
un an de présence sous les drapeaux.
Le gouvernement estime qu'il serait sou
I haitable que la réforme püt être appliquée
au contingent de 1913. La loi ne contiendra
aucune disposition qui serait de nature a
modifier le régime des compagnies univer-
sitaires.
Un échange de vues a suivi.
M. Verhaegen a félicité le gouvernement
de son initiative courageuse et de la haute
compréhension qu'il montrait des nécessités
de la défense nationale.
M. Coifs a déclaré qu'il ne s'opposerait
pas aux mesures qu'il jugerait indispensables
a la défense nationale, mais il a signalé,
parmi les améliorations, la réduction du
temps de service et l'amélioration du caserne-
ment.
Mle sénateur de Ro a demandé que le
gouvernement examine la possibilité de per-
mettre aux jeunes gens de faire leur service
militaire tout en habitant chez leurs parents.
M. Hendrickx a fait de formelles réserves
et a exprimé ses appréhensions en ce qui
concerne l'augmentation des dépenses de
casernement qu'entraïnera le nouveau projet.
II estime que ces dépenses se monteront de
20 a 3o millions.
M. Borginon a demandé que l'égalité des
langues soit mieux respectée a la caserne,
et que les officiers, ayant a diriger des soldats
flamands, connaissent la langue flamande.
Enfin, l'assemblée a chargé le chef du
gouvernement d'exprimer au général Michel
sa gratitude pour la part qu'il a prise a l'éla-
boration du projet.
La séance est levée a midi et demi.
aux
pêcheurs en eau trouble l'occasion de se sig
naler. Quant aux libéraux, si nous avions
un conseil a leur donner nous leur recom-
manderions de se tenir cois et de laisser en
silence passer les évènements.
Après s'être sali au contact des ennemis de
l'ordre, de l'armée, de la patrie, après avoir,
dans un mesquin esprit de parti, refusé au
gouvernement ce qui lui. était nécessaire
pour protéger notre neutralité et notre indé-
pendance, après avoir trainé la question de
la défense nationale dans des projets de mar-
chandages politiques, le parti libéral n'est
vraiment plus qualifié pour jouer un role
dans l'accomplissement d'une réforme mili
taire. Les efforts clow-nesques auxquels il se
livre aujourd'hui pour se rendre indispensa
ble n'ajoutent k sa situation qu'un peu de
ridicule.
Les Droites de la Chambre et du Sénat se
sont réunies ce matin, sous la double pré-
sidence de MM. de Favereau et Schollaert.
M. Woesteretenu a la Cour de cassation,
s'était fait excuser.
M. le baron DE BROQUEVILLE a fait
tout d'abord a l'assemblée, diverses commu
nications concernant la politique internatio
nale, puis il a abordé l'exposé de son
Projet de réforme de la loi de milice.
II a déclaré notamment, que la loi actuelle
avait produit tous les résultats escomptés
mais que des difficultés nouvelles avaient
surgi.
Le gouvernement estime que, suivant la
parole de M. Beernaert, la Belgique doit
posséder une armée assez forte pour qu'elle
ne doive jamais se battre.
Le projet qui sera soumis aux Chambres,
aura pour conséquence, d'assurer la défense
compléte des positions fortifiées, dont le front
s'est notablement développé, par une armée
de première ligne de i5o.ooo hommes, par
des réserves d'alimentation et par l'appoint
d'une territoriale.
En ce qui concerne la durée du temps de
service, l'enquête a laquelle le gouvernement
s'est livré, a démontré qu'il était impossible
d'admettre une réduction sans compromettre
l'instruction militaire.
Après eet exposé, M. BERRYER, minis
tro de l'intérieur, a développé,
grandes lignes, le nouveau projet.
Celui-ci a été établi dans le but da four-
nir une armée de 333.000 hommes par i3
contingents annuels.
L'honorable ministre a énuméré les régies
d'exemptions qui seront appliquées en vue
d'amener la réduction du chiffre des inscrits
a concurrence du chiffe de la levée annuelle.
2Ü S# sS| 5# S# 5# S# jfl?
Mar dl 3 Décembre.
M. Vandervelde propose de fixer a
mercredi en huit la discussion Bur la prise
en considération du voeu de revision consti-
tutionnelle.
M. le président d'accord avec M. de Bro-
quevillecombattent cette motion et propo
sent qua ce débat soit remis au mois de jan
vier, après le vote des principaux budjets.
La discussion pourra de cette fa^on avoir
dans ses j toute l'ampleurnécessaire.
La proposition Vandervelde est rejetée
par 84 voix contre 60.
Le citoyen Troclet interpelle M. le
ministre de l'intérieur au sujet de la fusilla
de du 3 juiB 1912 dirigée sur la Populaire
de Liége. A l'entendre, cette fusillade aurait
été organisé9 Ja dessein, elle se serait faite
sans raison et sans somnation préalable.
M. Berryer,"ministre de l'intérieur, s'in-
cline avec respect devant les 4 malheureuses
et innocentes' victimes quijjont payé de leur
vie la défense de la collectivité liégeoise.
M. Troclet ne pouvant interpeller" le
bourgmestre de Liége qui ga "requis l'inter-
vention de la gendarmerie, s'en prend au
ministre de l'intérieur qui a nommé ce ma-
gistr&t communal.
Jerépondrai en son lieu et place. Je vous
dómontrerai que les gendarmes se trouvaient
en état de 2égitime(défense.
Mercredi 4 Décembre.
Suite de la discussion des articles du pro-
jet de loi modifiant la loi sur les sociétés
commercialee.
Après un long échange de vues, un amen
dement de M. Royer créant une incompati-
bilité entre les mandatsd'administrateurs de
sociétés commerciales et les fonctions 'de
membre de la Chambre ou du Sénat est
déclaré noc-recevable. 1
A la demande de M. Gillès de Pélichy,
le projet de loi sur la police du commerce j
est renvoyé une commission spéciale, de
faQon a en hater Texamen.
La Chambre continue ensuite la dis-
cussion et le votej des articles du projet de
loi sur les sociétés.
Jeudi 5 Décembre.
Suite de la même discussion et spéciale-
meni des articles destinés a créer des ga
ranties au projet des obligataires.
lous les articles du projet sont successi-
vement adoptés.^Le 2e ?ote aura lieu après
la rentrée du nouvel an.
M. de Broqueville, ministre de la guer
re, déposo un projet de loi portant modifi
cation aux lois sur la milice.
Mercredi 4 'décembre. 1
M. le Président, M. de Broqueville, au
nota! du Gouvernement', MM J. Vanden-
p cere boom, Goblet d'Alviella et Coppie-
ters, au nom! de leurs partis respectifs1,
renden t hotajmage a la mémoire de M.
Aug. Cools, sénateur provincial pour Ia
province d'Anvers.
Sur le rapport de M'. Claeys Bon-
naert, le Sénat valide: rélection de M.
Lambiötte.
La declaration du gouvernement est
mise en discussion.
iM. Vandewalle (lib.) invité: Ie gouver
nement a ne pas répondre par un refus
eatégorique la' demiande de révision
ccnslilutioniielle.
Mgr KeCsen s'occupc successivement
de la question scolaire et de la question]
militaire. Dians la première, il' réclame
la lïbebt'é qui ne peut être assurée que
par l'égalité budgétaire. Son program-
me en matière militaire se résumé eu
ces m|ots dépenses strictement néces
saires Mais ce qui était suffisant hier
peut ne plus suffire aujourd'hui En
présence de la situation nouvelle, l'ora-
teur croit que nous dqvons nous ren
forcer notablement pour assurer l'in-
d'épendance du pays.
M. Lé Clef declare, au nöm de ses
ccllègues catholiques d'Anvers, que, s'il
est démontré que des sacrifices nou-
veaux en botames et en argent s'im-
posent, pour l;a dépense de la patrie,
les Anversois sauront faire patriotique-
ment leur devoir, mais sans' jamais sous-
crire a des 'mCsures successives, ni a
des dépenses qui ne seraient pas absolu-
tafent 'justifié'es.
M. Coppieters (soc.) paraphrase le dis
cours fait par M. Vandervelde a la
Chambre au sujet de la grève générale.
M. Wiener (lib.) est hostile a la grève
générale; la revision ne peut êtrepour-
suivie que par les ïnoyens constitution-
nels et légaux. Nous désirons que le
gouvernement fasse oeuvre de sagesse
en eau sant avec les différents partis.
Jeudi 5 décembre.
M. Wiener, abordant l'exataen du pro-
blètae militaire, reconnait que le gou
vernement fait un effort loyal pour ren
dre le parlement et le pays conscients!
de leurs devoirs et de leur respousabi-
Lés traités n'ont de vaieur que sl
bn a Ia force de les faire respecter,
Dé l'avis de tous les stratégistes étran-.
gers, en cas de guerre entre la France
et rAUemagne, notre pays serait1 enva-
hi par, lés armées de: ces deux puis-
jsances. f
Cette événtualité ne peut être Bviféi
que si nous avons: une armée capable
de repousser les: envahisseurs.
Neus ne tlevons pas Li-op compter Sur
FAngleterre, car, en cas de guerre, elle
ne pourra ganter l'attitude désin tér es
se e qu'elle avait en 1870. Elle sera prp»
bablement une des' belliguérants,
M. de Broqueville réppnd aux flifU
férents jorateurs. En ce qui concern#
la révision constitutionnelle, il ne cédera
pas devant la menace on I'intimidatioa,
et estime que la grève générale es!
impossible, Isji bien préparée qu'elle puie-
se être. Le gouvernement n'entend pa*
Gonsidérer le vote plural comme sacixj-
saint; il se trojuve devant une parte f«r-
mée il y a 19 ans, paq l'accord üöt
partis, il n'entend pas öuvrir cattt
porte, ta'ais n'entend pas non plu® Ut
Verröuiller.
La partie de la déclaration mini'-
Helle relative a la lod militaires, ft ei
faveur d'etre bien accuedllie sur v
les bancs du Sénat. Le gouverner.fva
demande de nouveaux sacrifices c'efti
:sa conscience qui lui diet 's Ite deman
de. Mais il ne dépasser.' la misiBRI
de ce qui est nécessaire peur que l'ajo
itivité nabonale ne noqs' soit ia'atjafci im
levée.
Le Sénat entend encore MM. GoMef
d'Alviella^ J. .Vandenpeereboota et Lé»-
keu; il s'ajourne ensuite jusqu'è ccm-
Vocation ültérieure.
01 M. MM
Immaculata
Les arts ont vainement épuisé leur magni
ficence pour chanter Marie. Celle que Saint
Grégoire de Naziance appeile la plus hell*
des femmes Celle a qui Saint Georges de
Nicodémie s'adressa en ces ternes Salut,
o la plus excellente beauté de toutes les
beautés, Mère de Dieu, le souTerain orne
ment de tout ce qu'il y a de beau I Celle
dont St-André de Crète dit qu'Elle est uie
statue sculptée par Dieu lui-même A Deo
sculpta statua Celle dont les Cantiques
proclamentla beauté parfaite (Tota pulchrn
devait nécessairement défier toutes les pa
lettes et tous les burins.
Si Ton ajoute a cette difficulté celle qui
nait de l'obstruction des prérogatires de
Maria, i'on congoit aisément que les artistes
qui ont voulu représenter la Vierge imma*
culée aient non seulement produit une
oeuvre imparfaite, mais aient recouru k des
gymbob: s peu caractéristique3 de la prero
gative de l'immaculée conception.
L'erreur des écrivains mécréants qui co»-
fondent la virginité de Marie avec sou im«
maculée conception est beaucoup moins
pardonnable. Cette erreur pourtant est abso-
lument courante.
L'éminent polémiste Verspeyen, qui vient
de monrir, relevait déja le fait en ces ter-
mes dés l'année 1877
A l'époque de la proclamation du dogme
de rimmaculée Conception, il j eut dans la
presse libérale une levée générale de bou-
cliers contre ce qu'on appelait avec une rare
ineptie le nouveau dogme. On prétendwit
remontrer aux évêques et au Pape qu'ils
brisaient la tradition,qu'ils ne connaissaieat
pas la théologie, qu'ils donnaient un solen-
nel démenti a tout l'enseignement des Pères
et aux textes formels de l'Evaogile. Ek
bien Messieurs, reprenez les journanx de
l'époque et vous pourrez vous convainore
que sur dix de ces théologiens de contra
bande il n'en était pas huit qui eussent une
notion exacte de la croyance deflnie. Pres-
que tous confondaient l'Immaoulée Concep
tion avec la virginité perpótuelle de la
Ste Yierge t
Et aujourd'hui encore, après plus de
vingt-deux ans, c'est toujours la mfime igne-
ranee. II y a quelques semaines, 1 'Indépen-
dance k qui l'on reprochait de ceafendre
w
SBHC
JOURNA
TPRES
©rgane 0atholique
de l'Hrrondissement