AU
PARLEMENT
m m m
m m s« sa m
CHROMQUE ¥WM£
La Chambre
A
Le Sénat
PP. MP. PP. P P P. P P
Pauvre Progrès
P P p> pp PP P P
L'inscription du
Palais de Justice
Le Parli Libéral
n'est pas antireligieux
4»' m pp p> P' P' P P' P'
H rmonie Communale
Christen Vrouwenbond
M
Audition de
mosique classique
'M
[lollebeke
CHRONIQUE DE
LA SE MA! NE
La sanlé du Loi
h l'académie royale
de Belgique
m aB as
A Tuniversité de Louvain
P* PM P P* P* p* p» p» p* ^r.
Pas de volonlariat d'un an
Mardi 10 Décembre.
^interpellation de M. Wauwerxnans a
M. Ie Ministre des chemins de fer concernant
l'arrété sur le groupage est fixé a Mardi
prochain.
M. le Ministro des Finances depose un
projet de loi portact suppression du droit de
licence et son remplacement au profit du
fonds spécial en deux taxes l'une sur
l'alccol a la sortie des distilleries, l'autre
sur l'ouverture de nouveaux débits.
M. Levie expose les gracdes lignes de son
projet et demande que pour éviter la spécu-
lation le projet soit examine et voté d'urgen-
ce. Une commission spéciale est constituée
qui fera rapport aujourd'hui même.
Reprise de Interpellation de M. Tro-
clet au sujet de la fusillade de Liége.
M. le Ministro Berryer continue son dis
cours. A l'aide de» rspports judiciaires, et
notamment du témoignage du Bourgmestre
de Liége il montre qu'au moment oü l'in-
tervention ée la gendarmerie a été requise
on se trouvait en présence d'une véiitable
émeute ©rganisée des projectiles volaient
de toutes parts, les tramways étaient ren-
Yersé», ie» vitrines briséesde» bandes
étaient déehainées la police et la garde
civique étaient impuissantes a maintenir
l'ordre.
Quand les gendarmes ont tiré ils étaient
en éfat de fégitlme defense. Déniera-t-on
aux gendarmes ie se déf -ndre quand ils sont
attaqués On a liré;de nombreux coups de
i'eu de la Populaire avant quejla gendarme
rie,!
,ea bout de fo;ce, ait cru devoir riposter.
Plusieurs gendarme» furent désargonnés
l'un d'eux fut frappé et un. émeutrier lui
mit un revolver devant sa figure. La gen
darmerie essuya 40 coups de feu.
(Due partie de» émeutriers s'enfuirent dans
une rue latérale, d'oü ils tirèrent.Une autre
partie entra i l* Populaire. De nombreux
témoito affirment que des coups de feu
furent tirés desdeux portescochèreset de la
fenêtre du 1" étage de ce local avant la salve
des geadarmes. G'eit après avoir essuyé un
tir de 3/4 d'beure, après avoir vu s'élever des
barricade», aprè» avoir été frappée et criblée
de pierm que ia gendarmerie a fait usage
dT»?B >rmes. Fallait-il attendre, pour se
défeadre, que quelques gendarmes fussent
tlHt
Mercredi u Décembre.
La Chambre procédé par appel nomi
na! au vote des divers budgets coloniaux.
Discussion du projet >ur le droit de
licence.
M.Vas Reeth.appuyé par M.Mechelynck
préposé de di»joindre du projet la partie qui
eoncerne la taxe d'ouverture. (Trés bieti
d Vextrime gauche.) Cette partie du projet
exige une étude approfondie.
M. Levie, ministre de finance». Avant de
consentir a la suppression du droit de licence,
il faut savoir ce que nou» allons mettre a la
place afin que les communes ne souffrent am
cun prejudice. Je ne puis done me rallier,
quant moi, a la disjonction. D'autre part,
ii y a extreme urgence.
M. Mechclynck. Notre proposition de
- disjonction comporte le vote immédiat de la
taxe sur l'aleool, en réservant la suppression
du droit de licence a la taxe d'ouverture.
M. Levie, La proposition de M. Meche-
lynck est inacccptable. Nous ne demandons
pas de ressources nouvelles. Qu adviendrait-
il si vous ne votiez pas le droit de licence de-
Main t Ce projet du gouvernement constitue
done un tout indivisible.
La proposition de disjonction est rejetée
par 90 toix contre 72 et 1 abstention.
M. Bertrand préférerait pour la taxe d'ou
verture une autre classification des débits,
soit d'aprèa la population des communes,
hameaux ou agglomérations, soit d'après le
revenu cadastral de l'immeuble.
M. Van Reetb, appuyé par d'autres mem.
bres, proposede portera i5 centimes au lieu
de 10 la taxe de sortie des distilleries.
M. Wauwermans propose d'interdirc de
tenir un débit de boissons dans les bureaux
da placement.
Ces divers anaendements sont repousses et
Tensemble du projet est adopté par q3 voix et
%6 abstentions (socialistes, daensistes, 2 libé-
rauxet 1 catholique).
Jeudi 12 décembre
M. Renkin, ministre des colonies, répond
Le Sénat est convoqué d urgence pour
discuter le projet de loi portant abolition du
droit de licence.
M. le Clef donne lecture du rapport.
M. Mertens (cath.) combat le projet du
gouvernement et déplore la h&te fébrile qu on
met a ladopter la disjonction s impose.
Grüce a la loi nouvelle, on verra tripier le
nombre des débits de genièvre. La taxe
d'ouverture n'est pas de nature a entraver la
multiplication des cabarets, elle frappera
indirectement mais certainement les bras-
seurs qui seront désormais a la merci dts
cabaretiers. La distinction établie par la loi
sera toute en faveur des grand brasseurs.
MM. Coullier, Coppieters, De Bast Steurs,
Vandewalle, Vanderheyde et Vinck, font
également valoir certaines dispositions du
projet.
M. Levie, ministre des finances. L ur
gence du projet n'est pas discutable. Quant
a la disjonction, je ne puis l'admettre, car il
faut immédiatement remplacer le droit de
licence par autre chose.
En fait, on débitait de l'aleool en fraude
dar.s un grand nombre de débits qui ne
payaient pas le droit de licence.
II faut atteindre le débitant et non le
débit si l'on veut sérieusement enrayer l'aug-
mentation du nombre des débits.
Prendre pour base de la taxe d'ouverture
la valeur locative ou le revenu cadastral,
serait peut-être préféra'ule, mais dans létat
actuel de la legislation fiscale, ni l'une ni
l'autre ne sont en rapport avec la réalité.
Je suivi'ai de prés le fonctionnement de la
loi et je suis décidéa proposer dés 1'an pro-
chain les améliorations que l'expénence
aurait suggérées.
La proposition de disjonction est repoussée
par 42 voix contre 39 et 3 abstentions.
Après quelques observations sur divers
articles, 1'ensemble du projet est voté par
57 vcix contre 2 et 18 abstentions.
Qu'est-ce que cela, les bénédictions divi-
nes Par quoi cela se traduit-il
Et plus loin, le même journal parle des
pratiques religieuses, qui, en entretenant
l'imbécilité dans les cervelles...
Qu on ne croit pas, soit Mais qu on ies-
pecte la foi La Chronique en disant
des énormités du genre de celles que nous
citons, descend h un anticléricalisme de tiès
bas étage.
Nous retiendrons la phrase d cet impor
tant organe libéral. Et lejour oü le Pro
grès n nous dira que le parti libéral nest
pas antireligieux, nous la lui rappeLerons.
d'entrée des différentes salles. Les deux pe-
villons d'angle avaient done une saillie bien
plus considerable qu'actuellement.
Lors de la transformation de l'ancien
palais épiscopal en Tribunal, on reporta
presqu'au niveau des pavilions la facade
priucipale afin d'aménager.au rez de-chaus-
sée et a l'étage des sail, s de pas-perduB d'oü
l'on accéderait directement dansles diffé
rente» salles,alors que primitivement celles-
ci se commandaient l'une l'autre.
DeB contemporains de cette transforma
tion se souviennent encore que le fronton
avec son bas-relief fut' replace sur la nouvelle
facade. Jusqu'a preuve du contraire, con-
tentons nous done de voir dorénavant dans
cette inscription une légende un peu na'ive
de cadran solaire.
en détail aux observations présentées par M
Royer(soc.) au sujet d'un projet de décret
approuvant une convention conclue avec la
société internationale forestière et minière
du Congo.
L'ordre du jour présenté par M. Brunet
(soc.) est repoussé par 74 voix contre 48.
En première page, le Progrès de Pi-
manche dernier publiait en grands caractè-
res une comparaison entre ce que les cen-
didats cléricaux disaient avant les élections
et ce que le Gouvernement clérical fait après
les élections.
Sous le N° 1, il écrivait trio®phalement
que l'odieuse loi de licence, malgré les dé-
clarations faites avant le mois de Juin der
nier, serait maintenue par le Gouvernement,
car elle rapporto 7 millions de francs dans
la caisse de l'Etat.
Il faut croire que cette déclaration de
notre organe libéral Yprois a ému profondé-
ment le Gouvernement clérical, puisque le
surlendemain, celui ci, comme s'ii avait
voulu répondre du tac au tac au trait que
notre contière lui avait décoché, déposa sur
le bureau de la Chambre des Représentants,
un projet abolissant le droit de licence, qui,
a l'heure actuelle, est déjè passé en force de
loi.
Pauvre «Progrès» II attaque, il montre
a ses lecteurs la confiance qu'il faut appor-
ter aux promesses du Gouvernement, il in
vite ironiquement les cabaretiers a crier
«Vive la calotte» et le iendemain il se ré
veille en présence d'un projet qui est la
confirmation des declarations des candidats
catholiques a la veille des dernières élections
législatives.
Le coup de massue qui vient de lui être
donné d'une manière si iaattendue et si a
propos le fera peut-être réfiéchir et lui
apprendra, espérons le, a se monlrer plus
prudent et p!us circonspect a l'avenir.
Heureusement, vis a vis de ses lecteurs,
il lui reste un moyen d'expliquer ce qu'il
écrivait la semaine dernière et de se féliciter
d'avoir eu le courage de leur faire cette ré-
vélation sensationnelle I C'est essayer de
leur persuader que ce qui a contribué le
plus au dépot du projet abolissant le droit
de licence, c'est. son article du 8 Décem
bre.
Hélas il y en aura toujours parmi eux,
aous l'espérons du moins, qui ne seront pas
accessibles a cet essai de persuasion et qui,
trés sceptiques, se rappelleront le Coche
et la Mouche du bon La Fontaine
Nous avons compassion de l'aventure qui
arrive a uotre confrère, et nous nouB permet-
tons de penser, sans oser le lui dire, qu'il a
perdu une belle occasion de garder le silence.
L'adoration au Saint Sacrement est définie
en ces termes blasphématoires.par la Chro
nique, journal libéral de Bruxelles
Se mettre a génoux une heure durant,
de jour ou de nuit devant une idole, voila
le sür moyen de gagner oh, pas le gros
lot k la loterie les bénédictions divines.
Le temple de Thémis est, après l'Egüse,
un des rares endroits oü le latin soit encore
quelque peu en honneur. On admet encoie,
au cours d'une plaidoirie, une citation lati-
ne, rémioiscence, du droit romain étudié
jadis a l'Université, tandisque, dans le lan-
gage usuel, tout déballage de latin ou de
grec passerait pour du pédantisme.
Malgré leurs connaissauces plus ou moins
approfondies de la langue virgilienne, nos
disciples de Cujas, bébergés de par les ca
prices du sort dans l'ancien palais épiscopal
d'Ypres, ne sont pas encore parvenus, a ce
qu'on nous assure, a déterminer le sens viai
de l epigraphe insciit sur le fronton de leur
maison.
Vraie devicette, cette inscription a tour
menté déja bien des esprits, et M. EdmonJ
Picard, ce fureteur infatigable, a cherché,
comme tant d'autres, k trouver le clef de
cette énigme.
Posons le problème, sans^prétendre, toute -
fois, pouvoir le solutionner exactement.
L'inscription, comme on le sait, est la sui-
vante Non nisi ccelesti radio vere hostias.
Le premier membre de phrase n'a qu'un
sens possible Sans la lumière céleste...
Le mot hostias seul, coDstitue l'X du
problème.
Plusieurs solutions iDgénieuses ont été
proposées. Suivant l'une d'elles, on voyait
dar s cette inscription un sens se rapportant
a la destination actuelle de l'éditice, a la
Justice, et on trouvait fort plausible cette
explication Sans la lumière d en haut,
vous nejugerez pas valablement. Le mot
hostias suivant cette Uyon, avait, dit-
on, été découvert dans le tréfoads de la
basse latinité, avec le sens de juger
On perdait, malheureusement, de vue que
le bas-relief avec son inscription date, non
delepoque, assez récente, oü le Tribunal
vint s'installer dans la Palais épiscopal, mais
de l'époque même de la construction de
celui-iji.
Des esprits plus imaginatifs encore, ont
cru voir dans cette inscription une allusion
a cette interdiction formulée par les Jansé-
nistes de célébrer le Saint-Sacrifice de la
Messe avant le lever du soleil. II faudrait
lire dans ce casSans la Jumière céleste,
vous ne célébrerez pas de sacrifice valable.»
Impossible de s'arrêtc-r un instant k cette
version. II est inadmissible, en effet, que la
demeure d'un prélat, successeur de Janse-
nius, mais non Janséniste, porte 6ur Bon
fronton une inscription qui n'énoncerait
qu'un simple détail liturgique Autant vau-
drait spécifier la couleur d'une chasuble ou
la^qualité de 1'enceBB.
On a voulu être trop savant, et on ent tort,
nous semble-t-il, de ne pas rester eonfiné
dans les limites mêmes du fronton. Celui-si
représente Chronos, le Temps, indiquant
l'heure a un cadran solaire. De même que
dats toute médaille l'inscription est cbargóe
d'expliquer le sujet ou l'allégorie représen-
tée, de même ici l'inscription complete le
bas-relief.
Inutile done d'y chercher midi a quatorze
heures. Le Temps indique l'heure du cadran
solaire, mais il ne peut le faire efficacement
qu'a la condition que le soleil vienne proje-
ter une ombre sur celui-si. L'inscription,
dèB lors, devienl celle-ci en latin Non nisi
ccelesti radio vere hostias (tempus). Ce der- j
nier mot, non indiqué, est remplacé par le j
personnage même, le Temps. Ce qui équi- j
vaut a ceci «Vous n'indiquerez exactement
le temps qu'avec la lumière céleste. Une
sorte de vérité de La Palisse done, et qui
n'a certainement pas donné de méningite a
son auteur. Hostias du verbe «hostire»
delabaose latinité, signifiant^mesurer, de
même que le substantif host^s a été em
ployé par certains auteurs dans le sens de
mesure.
Un point essentiel, dont on ne s'était
guère occupé et qui importait cependant en
la matière, c'était l'époque a laquede fut
établi le bas-relief avec son inscription. Tout
son style semble demontrer qu'il date de
l'époque même de la construction de l'édi
tice.
On ignore gécéralement que celui-gi n'a
plus l'aspect qu'il avait primitivement. Le
i corps principal du bfttiment était en retrait
et lafagade se trouvait au niveau des portes
Le Concert annueltdonné par l'Harmonie
Communale, a l'occasion de la Sainte-Barbe,
aura lieu aux Halles, Dimanche 15 Décem
bre, a cinq heures du soir. (Eatrée par le
Nieuwwerk).
D, Trave.
Vogel.
L. Ganne.
E. Reyer.
J, Cléiise.
PROGRAMME
1. Tanarive,marche militaire,
2. Ouverture de Démophon,
3. Fantaisie sur Liadelais,
4. Air de ballende la statue,
5. Vercingétoiix, fantaisie,
a)jCortège de Gui.
b) Marche Romaine.
'rK
Dimanche 15 et Lundi 16 Décembre, a 4
heures, dans la salie du ,.j Volksbuis, le
Christen Vrouwenbond donncra sou
concert annuel avec le concours des élèvts
de l'école dominica'.e de St Mart.n et de
St Nicolas.
LeCeicle Symphonique Yprois a, depuis
plusieurs années, accoutumé le public a des
exécutions si parfaites de musique classique
que la réputation de celles-ci a produit, cette
année, cette chose inattendue une réédi-
tion, le Iendemain, du même concert, et
cela pour donner satisfaction au public qui
n'avait pu trouver place dans la salie, en-
tièrement occupée hier par des places réser-
vées.
C'est a des auditions de'ce genre que le
goüt s'effine, et le talent de M. Albert Van
Egroo est bien fait pour leur imprimer ce
cachet d'exquise élégance, demotion, de
pathétique qui caractérise la njusique de
Mozart, Haydn et Schumann. Sous son habi
le direction, le Cercle a interprêté la svm-
phonie N° 104 de Haydn, en faisant ressor-
tir tout le charme, toute la gr&ce de cette
belle oeuvre.
Dans le concerto N° 24 de Mozart, M. L.
Vanhoutte a déployè tout son talent de pia
niste et la partie d'orchestre a été rendue
avec ce style nécessaire a la bonne interpré-
tation des ceuvres de cet incomparablegénie.
L'ouverture de la Flüte enchantée, de
Mozart, cette page colorée, d'aliure si Vive,
a été jouée avec tout le brio désirable.
Le HEorceau de concert op. 92 de Schu
mann était plein de cette poésie spéciale au
maitre.
Le chaeur Nouvelle Patrie, de Grieg,
exécuté par l'Orphéon, avec accouipague-
ment de d'orchestre, a été le digne couron»
nement de cette belle fête. Cette oeuvre,
pleine de grandeur, a produit une forte
impression. On peut dire que l'Orphéon s'est
vraiment surpassé dans cette exécution, et
les acclamations enthousiastes n'ont cessé
qu'a la reprise du passage pour solo chantée
par M. Bostyn de Ba belle et forte voix
baryton.
de
Un retard dans les
travaux du canal
On sait que le tunnel sous lequel devait
passer le canal de Comines a Ypres, k la
limite des communes de Voormezeele et
d Hollebeke, a disparu et que le lit dudit
canal est actuellement a ciel ouvert. Un
pont de 125 metres relie les deux trongons
de la route de Voormezeele, qui passait sur
le tunnel.
Or, aux extrémités da ce point et malgré
les blindages de ciment et de lames d'acier,
dont on avait fortifié les bords du canal, des
nouveaux effoudrements sont survenus ces
jours derniero, causés par les infiltrations
des pluies et menaceraient parait-il de ren-
dre inutiles les importants travaux qui vien
nent d'être effectués en cet endroit.
Le Iloi est maintenant tout fait rétabli
et a pu reprendre ses occupations.
1 i as
Voyage d'Éludes
Le P, Vermeersch, se rendaut au Congo,
quittera Bruxelles au mois/de janvier pro
chain.
II fera une voyage d'études et visitera les
missions du Congo beige.
Le P. Vermeersch se rendra également au
Congo frailgais.
SB 35 SB
S, E. le cardinal Mercier, directeur de la
classe des lettres et des sciences morales et
politiques pour 1913, est nommé président
de 1 Académie royale de Belgique, pour la
dite année.
Dans une réunion du Conseil rectoial, on
a discuté longuement ie principe de l'accep-
tation future des f'emmes aux études de Ia
faculté de médecice.
Le., conclusions ont été lavorab'es en prin
cipe, utte acceptation.
Une mise au point propos d'un
détail du projet militaire
A propos d'une des dispositions du nou
veau projet militaire, tous les journaux ont
parlé de volontariat d'un an.
Le terme est impropre et c'est le mili-
ciennatd'un an qu'organise le projet du
gouvernement.
Le vocable est affreux, mais voici ce qu est
au juste l'institution nouvelle
Le milicien d'un an n'est pas un
homme qui s'engage, puisque c'est un «mili
cien». II recoit une solde, il ne «'équipe pas
a ses frais, il ne loge pas en ville La fa
veur pour lui, consiste surtout a ne servir
qu'un an.
Que faut-il, d'après le projet, pour être
admis a la faveur de ne servir qu'un an Ou
bien posséder au moment de l'appel sous les
drapeaux un certificat d'études moyennes du
degré supérieur et passer un examen spécial
comprenant des épreuves physiques et mili-
tairesou bien passer, vers la fin de la pre
mière année de milice, les épreuves du grade
de caporal ou de brigadier. II y a done, si
l'on veut, deux sortes de miliciens d'un an
ceux qui ont déja le droit de ne servir qu'un
an au moment de l'entrée en service ceux
qui acquièrent ce droit vers la fin de leur
première année de milice.
Pour faciliter Tacquisition de cette faveur
des cours spéciaux de soir seront orgauisés
pour tous les miliciens qui voudront les Bui-
vre et qui seront possesseurs du certificat
d'études primaires celui-ci pourra être
remplacé par un diplome fourni après exa
men devant un jury spécial nommé dans
chaque régiment. Les miliciens d'un an de
la seconde catégorie ne pourront toutefoi»
servir que dans 1 infanterie et l'artillerie.
Leux de la première catégorie (possesseurs
de certifloat d études moyennes ayant passé
examen spécial avant l'entrée en service),
recevront, dit l'article 39 du projet, une
instruction intensive dans une école spéciale
en vue de le3 préparer aux épreuves de
sous-officier et d'offici9r de réserve Ils se
ront soumis a trois rappels suppiémentaires
de trois semaines les miliciens d'un an de
la seconde catégorie ne seront soumis qu'a
un seul rappel supplémentaire de trois se
maines.
Des réductions d'effectifs sont-elle» a
craindre par suite du fonctionnement de ce
miliciennat d'un an l On ne voit pas com
ment elles le seraient.
Par le fait que le terme de service actif
normal d'un an ira du 15 septembre au 15
septembre et que le passage d'une classe k
l'autre et le congédiement se font le i5 dé
cembre, il y aura, il est vrai, une diminution
du nombre des miliciens dans les effectifs
pendant plusieurs mois mais ce déchet sera
compensé par une augmentation proportion-
nelle des rengagés d'un an.
Ajou'ons, pour compléter nos indications
sur l'institution du miliciennat, qu'aux ter
mes de la loi, le nombre des jeunes gens qui
pourront ne servir qu'un an en passant un
examen a la fin de leur année de service est