Téléphone 53 Téléplione 52 darnedi 21 Décembre 1912 le N° 10 centimes 47e Année &0 4765 royaume. L'ceuvre sociale du Gouvernement 'éf? Wi WL 10 Chronique de la barbarie u On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tons les bureaux de poste du Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutea lee communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentair es eoüteeet 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exeepté les deux Flandres) s'adresser k l°A§gt& h'Uvas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et 4 Paris, 8, Place de la Bourse. Le pro jet du loi de M. Hubertsur Vassu rance en vue de la maladie, de l'invalidité prématurée et de la vieillesse. Bruxelles, 19 décembre. Le projet de lot de M. le ministre du Travail, sur les assurances sociales annoncé le 12 novembre a été distribué jeudi matin. Dans l'exposé des motifs, M. Hubert ex- plique que les oeuvres de mutualités si répan- dues en Belgique seront maintenues et for- meront la base du nouveau régime. On n'ajoute que l'obligation de s'y affilier. Tou- tefois, pour respecter la liberté de chacun, des caisses officielles auxquelles on pourra s'affilier seront créées. L'exposé des motifs continue ainsi L'économie générale du projet est la sui- vante en ce qui concerne l'assurance contre la maladie et l'invalidité prématurée pour les mutualistes la cotisation continue a être déterminée par les règlements de l'associa- tion elle est de 18 francs par an pour les autres intéressés, dont ij pour la maladie et 6 pour l'invalidité. En échange de la cotisa tion et sous réserve de l'application de Par tiele 12, j°, le service médical et pharmaceu- tique doit être presté et une indemnité de 1 franc par jour d'incapacité de travail accor- dée jusqu'a la guérison ou jusqu'a lége de 68 ans. En outre, une indemnité de 3o francs doit être assurée aux femmes en couches. Une première mise de 5 millions et des subsi des annuels assureront le service des sana toria. Les assures gagnant moins dei5fr. par semaine pourront obtenir la reduction de leur cotisation a 12 francs, mais l'indemnité journalière sera alors réduite de moitié pen dant les trois premiers mois de maladie. Les chefs d'entreprise paient pour l'assu- rance-maladie 2 francs par an et par assuré qu'ils emploientl'Etat verse 25 centimes par franc de cotisation d'assurance-maladie, a concurrence de 3 francs par an, et 60 °/0 des cotisations d'invalidité prématurée, dans les conditions de la loi du 5 mai 1912, soit 3 60 francs pour la cotisation de 6 francs par an prévue pour les non-mutualistes. Les ressources de l'assurance-maladie attei- gnent done normalement 17 francs par an et par assuré ou fr. 9,50 pour les assurés au torisés a réduire leur cotisation de moitié. Les ressources de l'assurance-invalidité at- teignent normalement fr. 9.60. Elles seront augmentées dans le régime définitif par suite du transfert a ce service de tout ou partie d'une cotisation de 4 francs imposée aux chefs d'industrie au profit du fonds spécial des dotations pour les pensions de vieillesse. En ce qui concerne les retraits, la cotisa tion obligatoire des assurés est de 6 francs par an ou de 3 francs dans le cas signalé ci- dessus. Ce versement, augmenté des subsides de l'Etat et des primes actuelles de la plupart des provinces, assure en régime définitif une rente d'environ 365 francs a 65 ans. L'allocation annuelle de 65 francs est por- tée a 120 francs. Les assurés ftgés actuelle- ment de plus de 40 ans, recevront a 65 ans un accroissernent de rente du même import, qui sera réduit progressivement en ce qui concerne les intéressés nés de 1973 a 1893. Enfin les caisses temporaires d'indemnités organisées par les fédérations mutualistes pour leurs membres Agés seront subsidiées par l'Etat. Sf. eA s#. ssft sa! saft 2# 5# sfi# sS9 Un discours (Testbete A l'assemblée générale du 30 Octobre 1911 de la commission royale des monu ments, M. Carton de Wiart, MiniBtre de la Justice, a prononcé un discours dont la plu part des passages constituent des enseigne- ments, des principes d'art, dont les admi nistrations, soucieuses de conserver avec soin les reliques du passé, ne sauraient trop 8'inspirer. C'est dans ce but que nous repro- duisons ici ce remarquable discours. Monsieur le Président, je vous remercie de vos paroles de bienvenue. Si leur amabilité dépaBse singulièrement la mesure du vrai, elles me vont cependant aucoe-r, paree que j'y tjouve un nouveau témoignage d'une bienveillance déja ancien- ne et toujours attentive. Et c'est ainsi que, même dans vos exagé- rations de langage, Monsieur le Président, vous nous donnez a tous un précieux exem- ple Celui d'un homme de science et d'un homme d'ceuvres, unissant aux mérites les plus divers et les plus éminents cette vertu trop rare, qui est un des parfums de la vie la Constance dans les amitiés. Me8Bieurs,dois-je vous dire quel agréable devoir c'est pour moi d'être appelé par mes fonctions officielies a vous apporter aujour- d'hui, an nom de mon honorable collègue des Sciences et des Arts et en mon nom, l'expression de la reconnaissance nationale? L'an dernier votre compagnie a doublé le cap de son 75e anniversaire. Une pensée trés délicate le désir d'asso- cier k cette commémoration un de vos meil- leurs collaborateurs dont vous escomptiez alors le rétablissement, vous détermineraü ajourner rélfihrfttirvn rla ncï juKïl» TTr\na espériez que M. Massaux serait aujourd'hui parmi vous. Hélas son souvenir seul y est présent et jette quelque ombre sur cette assemblée. Le Gouvernement s'associe k vos regrets, Messieurs, et rend hommage, après vous, aux bons et loyaux services de l'excellent secrétaire que vous avez perdu. 18351910. Combien il serait intéressant, Messieurs, si j'en avais le moyen et le loisir, de rappeler l'heureuse évolution marquée par ces deux dates dans la science archéo- logique des monuments, dans l'art de les conserver, de les construire, de les restau- rer. Ce n'est pas, je crois, calomnier cette belle génération de 1830, k laquelle nous devons, parailleurs, tant de gratitude, que de reconnaitre le marasme artistique dont notre nationalité indépendante souffrit a ses débuts. Édifices publics, maisons, meubles, usteDsil b, a pu dire M. Beemaert, tout était également mauvais, également lamenta ble. (1) Le sens de nos traditions était abandonné au profit de vagues formules académiques mal assimilées et médiocrement réalisées. II semblait vraiment que 1 inutilité fut une des fonctions de l'oeuvre d'art. Tout comme le tableau, la statue était faite sans souci de l'emplacement auquel elle était destinée. Le monument était com- pris comme un décor derrière lequel il im- portait peu qu'on établit une bourse de com merce ,une église ou un opéra. Quant a faire descendre l'art aux modestes usages de la vie courante, c'eüt été, croyait-on, le profa ner et l'avilir. Lentement, a travers d'ardentes, contro verses,au prix de maints tatonnements mala- droits, des notions plus saines se sont accré- ditées. Peu a peu, le goüt des constructeurs et du public s'est épuré. Certes, tout n'est pas a louer dans notre oeuvre architecturale la plus récente. Bien des fautes Eont encore commises chaque jour. Mais eet fautes ont souvent leur excuse dans une soif d'originalité qui n'exclut pas la soif de la beauté Et ces fautes mêmes ne demeurent pas impunies. Des principes de sagesses'imposent, en dépit d'une certaine anarchie des styles. (1) M. Beernabrt, Discours a la Distribution des prix A l'Ecole SaiDt-Luc, de Bruxelles, 1896. Van Gompel, 1890, S'il s'agit de construire, nous comprenons de mieux en mieux qu'il faut adapter l'oeu vre, non seulement a sa destination, mais aussi a notre climat, a notre sol, a nos ma- tériaux. Le bütisseur est plus attentif aux ressources et aux moyens d'exécution dont il dispose. Nous revenons peu peu de l'erreur, dont la Belgique ne fut pas seule a souffrir, qui consiste a vouloir donner a de petites églises rurales l'aspect de cathédrales en miniature et a édifier des bureaux d'octroi semblables a de miniscules temples grecs. Nous nous guérissons, du moins jeveuxle croire, de l'babitude de reproduire le même édifice public sur toute la surface du pays, comme on tire une épreuve photo graphique a de multiples exemplaires. Nous nous guérissons,du moins je veux l'espé- rer, de cette sotte manie de calquer le mobilier du pauvre sur le mobilier du riche, sauf a compenser la différence des prix par une différence de qualité, en employant les zincs qui j ouent le cuivre, les papiers peints qui jouent le bois et les bois peints qui jouent le marbre. S'il s'agit, non plus de construire, mais de conserver, nou» comprenons de mieux en mieux qu'une infinie prudence s'impose a nous dans la protection des belles oeuvres que le passé nous a léguées et dont nous sommes comptables envers l'ave- non seulement contre la décrépitude de l'Age, mais contre les prétentions outrées de l'utilitarisme, parfois contre les fan- taisies de la mode, contre le fétichisme de l'unité du style, contre la tendance au déga gement incoiisidéré. Nous comprenons qu'il est sage d'entre- tenir afin de ce pas devoir réparer, et que si 1'eiitretien ne suffit plus, mieux vaut réparer que restaurer. Cette restauratioD, si elle est jugée indispensable, nous voulons qu'elle s'é- claire a toutes les lumières de la documen tation. II ne nous suffit plus qu'elle restitue au monument ses ligues et ses sur faces. Nous entendons qu'elle utilise a tout prix les matériaux conformes a l'appareil primi- tif et qu'elle s'efforce de les traiter ou de les tailler suivant les procédés anciens, afin de conserver l'ceuvre ce q"e sa pbysionomie a de plus intime. En tout ceci, je le repète, une infinie prudence devient la règle. Ne quid nimis. Rien de trop. Telle est la devise de tout restauratour consciencieux. Souvent même, lorsqu'il s'agtrade monuments morts, c'est- a-dire abandonnés, cette prudence doit aller jusqu'a l'abstention. Et mieux vaut assuré. ment s'abstenir que de procéder a des refec tions radicales, d'oü sortiraient des - fac simile en vieux-ceuf, dénués a la fois d'au- torité et de poésie, et qui ne satisferaient pa? plus les archéologues que ces na'its admira- teurs des vieilles choses que vous avez uu peu cruellement appelés, Monsieur le Prési dent, Ips pittoresques. Ainsi, la lumière s'est faite peu a peu au choc deB controverses Le goüt public s'est corrigé et s'est élevé Et oulle influence plus que le votre, Messieurs, n'a contribué a eet heureux progrès. En préparaut la classification de nos édi fices, en procédant a eet inventaire de tous cos trésors artistiques et archéologiques que le Gouvernement souhaite voir se pour- suivre sans plus de retard, vous avez ouvert et vous ouvrez chaque jour les yeux k tous ceux qui, souvent sans s'en douter, cótoyent des chefs-d'oeuvre. On dit qu'il est des hommes pour qui Ia beauté des choses n'existe pas.Je crois qu'on se trompe. Tous les hommes ont des yeux pour la beauté. Mais il faut leur apprendre a s'en servir. II faut s'emparer de eet in stinct estbétique qui dort en tant de crea tures humaines, pour le réveiller, le diriger, le développer et le transformer ainsi, de simple virtualité qu'il était, en un don de joie et de force morale. S'il s'agit de belles chosesdestinées a tous, ce n'est plus seulement aux monuments que le public voue son admiration et sa sollici- tude. C'est aussi un mobilier de cos édifices religieux et civils, cü revivent les apports des époques successives, et que des in structions f'ormelles défendent rigoureuse- ment contre lesconvoitises des brocanteurs. C« sont aussi, et cela est plus nouveau les sites urbains et champètres qui font le décor de notre vie, et suivant le beau mot de Ru kiD, le visage aimé de la patrie. La foule commence a éprouver que les beautés naturelles tout comme les beautés artisti ques, ootavec notre Ame des liens mysté- rieux et chers, qu'elles continuent des ri- chesaes et doivent, au même titre que le monument, inspirer notre respect. L'beure viendra, si elle n'est venue, d'appliquer aux sites, qui sort des monu ments naturels, les régies protectrices qui ont été instituées pour mettie les monu ments a l'abri des attentats de l'ignorance ou d'un utilitarisme outré. Cette preoccu pation, qui s'est déja affirmée dans votre avant-projet de 1887, vient de se traduire, vous le savez, dans la loi du 12 aoüt 1911, qui s'efforce de concilier les exigences de l'industrie avec la beauté des paysages, en obligeant les exploitants a recouvrir les tranchées, les talus, les terrils, les carrières abandonnées, au moyen de ce merveilleux rr Simple expédient, dira-t-on sans .doute Mais que eet expédient est fertile Et je ne sais, je le dis en passant, s'il ne faudrait pas aussi en recommander 1 usage lorsqu'il s'agit non plus des sites, mais de certains édifices. Combien d'entre eux, vieilles tours, vieux contreforts, vieux pignons, vieux ponts, vieux clocbers, s'embelliraient a être ta- pissés de lierre J'entends bien l'objection et peut être l'anathème. Quoi me dira-t-on, sous pré- texte de conserver nos monument, vous vou- lez qu'on les dégrade 1 Que les anus timorées se rassurent. Je ne parlequa bon escient et sur la foi des som- mités de l'horticulture officielle. Certes, le lierre mal surveillé peut, a la faveur du temps, inBinuer ses rameaux entre des descentes d'eau et désagréger les toitu- res. Mais pourquoi le lierre échapperait-il a la surveillance Et quant au reproche qu'on lui fait d'entretenir l'humidité des murailles, simple calomnie. Ses feuilles, dis- posées en ardoises, empêchent précisément la pluie d'arriver a l'appareil. ElleB em pêchent celui-ci de se refroidir. On m'as.ure même que les menus crampons qui lui ser- vent d attaches puisent lhumidité plutot qu ils ne l'entretiennent. Et tel est bien le sentiment d'un people, encore plus familier que nous avec les bru mes et les antans. Qui de vous n'a vu avec émotion les vieux chateaux et les vieilles abbayes d'Augleterre, vêtus, comme d'un harmonieux manteau, de leurt feuilles de lierre, d'aristoloches et de vignes folies, souvent égayées de fleurs de glycine ou de passiflores Ne croyez-vous pas que notre Porte de Hal, a Bruxelles, ou le vieux Steen, d'An- vers, ne pourraient que gagner a de telles parures Mais je m'empresse d'ajouter, comme k propos des restaurations Ne quid nimis. Rien de trop Lorsqu'il s'agit de ces chers ancêtres qui sont nos vieux monuments, la prudence est de mise Chez vous, leur attentifs tuteurs, elle est une vertu professionnelle. C'est cette prudtnee, s'unissant a votre science, qui vou3 a permis de guider si sü- rement les administrations publiques dans la conservation dece patrimoine d'art que vous nous avez instruit a mieux apprécier, a mieux aimer. Ainsi, vous et vos prédécesseurs, vous avez réalisé une tacüe, dont je ne saurais assez dire le bénifice pour la nation et pour la soctété eniière. GrAce a vous, nous goütons, nous compre nons mieux les Reins que ces vieux édifices nous donnent chaque jour legons de patrio tisme, leijons de beauté. kLss vieux monuments, a dit M. Paul Cle men, parient plus haut que les livres, car ils sont ouverts devant tous les yeux. (1) Oui, devant tous les yeux même des hom mes qui ne lisent pas les livres, paree qu'ils ne savent pas ou n'en ont pas le goüt ou le loisir. A tous, ils parient un réconfortant langa ge. Même aux plus ignorants, ils disent le silence et la conscience techniques des aïeux. Ils découvrent quelque chose de leur Ame qui a lutté, souffert, prié entre ces murs, quelque chose de leur ame religieuBe. com munale ou corporative. Pour d'autres, ils précisent le souvenir de notre foi épanouie, de nos libertés con- quises. Quelle le$on d'histoire plus éloquente que les Halles d'Ypres, Notre-Dame de Tournay ou la Grand'Place de Biuxelles Legon d'histoire. Et legon de beauté qui élève le passant, comme d'un coup d'aile, au-dessus des soucis quotidiens et vulgaires. Comment une telle legon, si elle estécou. tée et méditée, ne favoriserait-elle pas chez l'individu, avec le sens du beau, la rectitude des actes et la bonté du coeur Et si de l'individu cette legon s'étend a la stantes, se transforinera et s'élêvera t Qu'un besoin incompressible naitra en lui d'éviter de plus en plus la laideur, la vulgarité, la méchanceté, 1'iDjustice Ainsi, en haussant la vision des Ames, votre oeuvre, dont le déeintéressement accroït la noblesse, développe la plus saine des fraternités et le plus fécond des patrio tismes. Organe de la Nation, le Gouverne ment vous doit, Messieurs, uneardente gra titude. Vifs applaudissements). Du «t Carillon d'Ostende ...On a beau prier, supplier laplus bells moitié du genie humain mais aussi la plus obstinée dans ses caprices de nous délivrer de ce cauchemar en faisant simple- ment usage de ces minuscules et fort jolis petits objetB qu'on nomme des pare-pointea et qui furent inventés tout expres rien n'y fait. Et, comme tant d'autres, nous avons fini par nous tenir coi, tout en redoublant de précautions quand, soit sur le trottoir, soit dans un tramway, le hasard nous pla^ait k cöté d'une de ces dangereuses coiffures..., ne tenant pas du tout a expérimenter per- sonnellement le charme que peut avoir pour un homme, même le plus galant, cette nou velle manière deB jolies madames modernss de vous taper dans 1'ceil. Nous nous consolions d'ailleurs k l'aide de ce subtil raisonnementle danger qui me menace menace aussi les autres; il est patent, indéniable, indiscutable..., il crève les yeux c'est le cas ou jamais d'appliquer cette métaphore. Viendra bien le moment ou I'indignation publique éclatera et oü l'on sedécidera prendre des mesures. Atteu- dons ce moment. II a failli arriver dimanche soir, lors- qu'a la sortie du théatro, le jeune tailleur Fran50is G... fut cruellement tapé dans l'oeil gauche par une épingle de chapeau, dont nous ne livrons pas la propriétaire a la vindicte publique. Le blessé souffrait atrocement et le mé- decin qui le soigna craint que l'organe at- teint ne soitirréaiédiablement perdu. Quand nous serons a cent, nous ferous une croix, (ij Dr Paul Clemen, Die DenhmaUp/lege under Mhemprovint, Dueeldorf, l$3ö. JOURNAL D'YPRES ©rgane Catholique de l'Hrrondissement

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