Téléplione 52 Téléphone «p m m m m m mm m.m m. m m Samedi 28 Décembre 1912 ie N° 10 centimes 47e Année N° 4766 fêtrennes pontiflcales i n h propos de lourdes Cabaretiers, Débitants de boissons, attention Pensées Diverges NOU VELLES POLITIQUE® A la Fédération des Jeunes Gardes Catholique» V/S AUX L ON T RIB UA BLES Un conseil de iutelle Le problème militaire et la gauehe On s'abonne rue au Beurre, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Ypres, et A tons les bureaux de poste du Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. royaisan©» Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o 1 la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentsk'ss ffo&bgut. 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adre»6ef Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. L'Association des Journalistes Catholique de Belgique ouvre aujourd'hui sa souscrip- tion annuelle des Etrennes Pontificales, sous le haut patronage de Son Eminence le Car dinal Archevêque de Malines et de l'Episco- pat belgo. Nous sommes assures que les calholiques be:ges voudront répondre i notre appel avec le même empresscment que les années précé- dentes et renouvelleront généreusemeHt leur public hommage de fidéliré au Saint-Siège et d'amour envers le Souverain Pontife. L'année 191? ramène le XVIe centenaire de l'édit de Milan qui donna au monde la liberté religieose. Le Saint-Père a voulu le comme'morer par l'érection d'une e'glise prés du pont M'lvius, oü Constantin remporta sa victoire sur Maxence. Les catholiques auront a coeur de seconder par leurs dons généreux les intentions augustes de Sa Sainteté. N'oublions jamais que de Rome part l'ins- piration el i'impulsion de toute vie religieuse catholique si nous laissions se relêcher le lien de doctrine et de discipline qui nous unit au Successeur de Pierre, c'est la source même de la vie de nos ames que nous menacerions de tarir. Dans les heures troubles que nous traver sons, Je Pontife placé par la Providence au gouvernail de l'Eglise, s'est appliqué avec tout son zèle apostclique a la restauration de l'ordre divin dans la société humaine, invi- tant les catholiques a mettre toujours leurs actes publics ou privés en harmonie avec leurs croyances cbrétiennes, excitant les times a la ferveur, ranimant par tout le foyer vivi- fiant de la devotion eucharistique, défendant avec vigilance le dogme contre toute mutila tion ou diminutior. Oublieux de ses propres douleurs, Pie X ne découvrait pas un mal ou un peril, sans y apporter aussitöt le remède. Les fruits de cette action toute surnature!- le commencent a se manifester et de tous có- tés s'élèvent les échos de la reconnaissance des peuples catholiques. Telles sont les raisons supérieures qui doi vent fortifier en nous l'aüachement a ce saint Pontife et nous inciter a remplir plus complè- tement que jamais tout notre devoir de fiis dévoués de l'Eglise. Les catholiques beiges, c'est leur honneur, n'ont jamais laissé faiblir en eux ces sentiments ils cn donn ront cette année encore une éclatante manifestation. La souscription est ouverte dès ce jour. La liste de souscription sera publiée en même temps par tous les journaux catholi ques du pays. Les noms des^souscripteurs seront réunis dans un album qui sera remis au Saint-Père avec le produit de la souscription. gjj 1 Suivant la coutume, un pèlerinage, placé sous la Présidence d'honneur de S. Em. le Cardinal Mercier, et dont l'organisation est confiée a l'Alliance catholique, se rendra a Rome en avrilil coïncidera avec les fêtes Contantiniennes que le Saint-Père veut en- tourer de beaucoup d'éclat. Une excursion facultative a Malte sera greffée sur le pèleri nage, en vue du Congrès Eucharistique. I Le Bureau de I'Association des Journalistes Catholiques Les "Vtce-Présidents Le Président j Fernand NEURAY Albert DE MOOR Jean VAN MENTEN Le Trésorier Le Secrétaire Francois DE CEUSTER Léon MALLIE On peut adresser les souscriptions au bu reau du journal ou a M. Léon Mallié, secré- aire, 7, rue de la Tête-d Or, Tournai. Première liste Mr le Chanoine De Brouwer, Doycn de St-Martin a Ypres. frs 100 Mr et Mme Fraeijs de Veubeke frs 100 Messieurs et Mell« Baus frs 100 Répons© a un de'fi concernant le cas De Rudder. Nous recevons ia communication suivante: La Bibliothèque de propsgande de Bruxelles a consacré a la guérison de Pierre De Rudder quatre brochures (1911, n05 11-12; 1912, nos 6, 12, 17) dont deux sous la signa ture F. Verbas et deux anorsymes. On y soutient que le miracle De Rudder est en réalité une coiossale supercherie et on termine la dernière brochure en proposant de constituer un comité de quatre professeurs d'Université, aux fins d'examiner si la guéri son instantannée de Pierre De Rudder est un fait historique. 1 Nous acceptons ce défi Les quatre brochures de la Bibliothèque de propagande représentent Pierre De i Rudder comme une comédien et un escroc. Guéri nalurellement et depuis longtemps, dit|M. Verhas, de la fracture de la jambe gauche, i! simula la maladie pour continuer a toucher, sans travailler, la pension hebdo- madaire que, depuis Faccident, son maltre. le vicomte du Bus, lui servait a la mort du vicomte (26 juillct 1874), la pension fut sup- primée De Rudder, alors le 7 avril 1875 Simula le miracle, dans le double but de pouvoir se remettre au travail sans trahir sa supercherie et de provoquer uil afflux abon- dant de dons de la part de ceux qui le croi- raient miraculé mais comme ia maladie avait laissé a la jambe gauche des traces qu'il tenait a cacher pour rendre la guérison miraculeuse plus éclatante, il exhiba la jambe droite a ceux qui, immédiatement après le pèlerinage du 7 avril 187$, demandèrent voir la jambe guérie. Nous opposons a ces accusations une dé- négation formelle. Si elles sont maintenues par leurs auteurs, nous sommes prêts a sou- mettre par éciit a un Comité, composé comme le proposent nos adversaires, les arguments qui établissent que ces accusations ne sont pas fondées, et nous démontrerons au contraire Que Pierre De Rudder avait encore ia jambe cassée a la mort du vicomte du Bus Que le malade a été vu dans eet état jus- qu'a la veille et au jour de son pèlerinage a la grotte d'Oostacker (7 avril I875) Que même dans les jours qui suivirent immédiatement le pèlerinage, Pierre De Rud der affirma et fit constater que cetait la jambe gauche qui avait été malade et était guérie. Nos adversaires pourront répondre par écrit a notre mémoire. Après une dernière défense de De Rudder que nous présenterons, toujours par écrit, les membres du Comité auront a dire si l'accu- sation de M. Verhas est recevable et fondée. Nous ne leur dsmanderons pas de décider si elle est de bonne foile public en seia cons'titué juge par la publication des mé moires et sentences signés par leurs auteurs aux frais de la partie désignée par le comité ou a (rais communs si les membres ne peu- vent se mettre d'accord. A. Deschamps, Dr en médecine et en sciences E. Royer, Dr en médecine prists a eet égard par le Congrès des Jeunes Gardes libérales est désormsis aeceptée sans révolte, sinon ouvertement approuvée, par les feuilles de gauche. L' Indépendance a même félicité cor- dialement les Jeunes Gardes pour Failure sainement libérale de leurs de'bats. Et lo correspondant bruxellois de la Flandra Libérale a déja préparé uu peu de besogne pour que le fameux conseil de tutel'e ne cliome pas Dans un parti, i! re faut pas qu'il y ait trop de sauvages, a, la fagon de tel corres pondant anversois, paryexemple, qui fassent trop délibérément et trop systématiquement abus de la fameuse liberté». Cette liberté- ia, surtout quand on l'exploite a jet continu, pue la trahison dtable, voila un gros mota plein nez. Qucique peu suspect d'amour pour l'In- quisition, j'aimerais assez que le conseil général püt s'occuper des sauvages. Dans un parti comme dans un pays, il faut une certaine discipline. Disculons entre nous, ue nc-us ménageons pas ia vórité, mais têchons d'avoir une volonté commune et, la décision prise, sackons nous incliser a eom- battre dans lo rang. Mais en voila assez sur ce thème j'apercois la férule qui me guetie, Marc-Grégoire de 1> Chrocique n'a qu'a se bien tenir 1 Le voila dénoncé au tribunal de l'Irequisition doctrinaire! Mais aussi, quelle audace d'oser rendre justice, parfois, a ses adversaires 1 Pour un correspondant de journal, la liberté consistera déeormais a colier ensem ble L.s communiqués officieux du paiti. Toutes les informations non offleieuses de- vront être soumises au caviar du conseil de tutelle.. II n'y aura plus da discordances, ni de dissonances, dans la preese libérale. Tout le monde ckantera et jouera a Funis - son. La loi nouvelle -Taxe d'ouverture La loi Bupprimant le droit de licence porte que toutes les taxes et patentes de l'annéa en cours doivent êire acquittées avant le ler janvier 1913. II est nécessaire que tons les cabaretiers qui ont un droit quelconque a payer droit de licencepatentetaxe communale) le payent avant le 3i décembre courant. S'ils se présentaient après la nouvelle an néeils seraient considéré comme nouveaux débitants el devraient acquitter la taxe d'ouverture. Droit de licence Certains cabaretiers ayant acquitté le droit de licence pour 1913, avant l'abolition de cette taxe, M. le MiDistre des Finances vient de donner les instructions nécessaires a ses comptables pour que les sommes indüment pergues soient remboursées d'office aux inté ressés. ar» m is= II impli- pour les Le devoir social, quel est-il que la bienveillance affectueuse petits, la sollicitude pour les déiaissés, l'aide 1 offerte a ceux qui peinent et qui souffrent I c'est l'effort des puissants pour élever les 5 faiblcs, des heureux pour soutenir les mal- heureux e'est le don de son influence, de sou activité, de son coeur autant que de son f or, pour corriger les désolantes rigueurs de t la destinée, et favoriser l'ascension des déshérités vers le bien-être ct la sécurité. Jacques Piou jj Bruxelles, 22 décembre. L'assemblée des délégués des Jeunes Gardes catholique» du royaume, s'est tenue dimanche, a 2 h. 1/3, dans une des salles de Patria II s'agissait, d'abord, d'élire un successtur a M. Pirmez, représentant, présidentdémig- sionnaire de la Fédération ensuite, de r«» nouveler, par moitié, le comité composé de deux délégués de chaque province. L'assemblée est présidée par U. Ignace Bieswal, premier vice-président. II rend d'abord un hommage ému a la mémoire dc S. A. R. Mme la comtesse de Flandre et dit la part que la jeunesse catholique beige prend au deuil de son Roi. II fait ensuite un vif éloge du trésorier que la Fédération vient da perdre en Ia personne de M, Claeys de Courtrai, récemment décédé. M. Valentin Brifaut, député de Diaant- Philippeville, a été élu président. Les pols pour les élections deft délégüé». provinciaux ont duré un temps considerable. M. Devos est nommé trésorier en rempla cement de M. Claeys. L'élection du vice-président est ajournéo, M. Bieswal désirant se retirer, mais l'assem* blée toute entière le suppliant de oe pas pren dre cette décision. Enfin, il est donné lecture d'une lettre d* M. Franz Van Cauwelaert, qui avait été pressenti en vue de son acceptation éven» tudle d'une présidence flamande de la Fédé ration. L'assemblée décide que le congres de igii se tiendra soit a Heyst-sur-Mer, soit Bru« ges, oü se fêtera, les 5 et 6 avril, le X* anni- versaire de la Fédération flamande. m !I$ Me£ té MM A. de Meester, J. C. L., professeur au Grand Séminaire de Bruges, se crétaire de la Commission diocé- saine d'enquête. II semble bien que le parti libéral sera prochainement pourvu, a sa demaude, d'un conseil de tutelle, analogue au Conseil géné ral qui dirige souverainement les destinées du parti socialists. De toutes les récrimiuations qui accuei;- lirent I'idée première de ce rouage, plus aucune aujourd'hui ne subsiste La décision Nous voici arrivés a l'époque oü, chaque année, les contribuables sont invités a sous- crire les declarations qui servitont a établir lenr impositions po r l'année suivante. Jusqu'a présent, ces billets étaient distri- bués a domicile et recueillis, dans la quin- zaiue ou même dans le mois, par les délé gués des receveurs. Ces viBites successives occasionnaient des dérangements aux con tribuables et, dans l'intervalleceux-ci étaient en outre exposés a égarer les dites pièces, d'oü ennuis, contestations, etc. Un arrêté royal récent permet de simpli- üer ces form&lités il autorise l'envoi dee déclarations par la poste et aussi leur renvoi par la même voie. A cette fin, ii suflfrt de plier les imprimés de maniêre que l'adresse du receveur soit apparente et de les affran- chir au inoyen d'un timbre d'un centime. i Ces facilités ne pourront qu'être bien aceueillies par le public. Ajoutons que les contribuables qui conti- nuent occupsr un immeuble n'ayant subi aucun changement, peuvect se bornor a signer les déclarations ar la contribution personnelle en se référent a leur cotisation antérieure toutefois ceux qui out des do- mestiques et des chevaux doivent répondre chaque année aux questions concernant ces éléments imposables. D'autre part, les pa- tectables doivent déclarer les nouvelies professions qu'ils vont entreprendre ou bar- rer sur leur déclarations de patente les pro fessions qu'ils ont cessé d'exercer. 'Ai M Le riche a été créé pour être le trésorier de Dicu sur Ja terre. A lui les prescriptions sur le bon usage des biens temporelscontre lui j de formidables msnaces s'il vient a fermer j son coeur devant i'infortune et la pauvreté. T ertullien Ce n'est pas une bataille perdue,une srmée anéantie, une province arracbée, qui com mencent la chüte d'un peuple. Un peuple ne meurt que par le relêchemeijt des mceur.s, Fabandon des habitudes viriles, l'effacement des caractères, l'invasion de l'égoïsrr.e, le scepticisme il meurt par corruption il ne meuit pas de ses blessures, Jules Simon. En temps de guerre, prenez mes prêtres, faites-en sur le champ de bataille des bran cardiers, mais ne leur mettez pas le fusil entre les mains je veux bien les donner a la mort, mais je ne veux pas qu'ils la donnent. cardinal Lavigerie. Les mots et les drapeaux conduisent les hommes plus que les raisons et la raison. J. Simon. Disons aux imprudents qui ne connais* sent pas le prix qu'il faut attacher au senti- Le Courrier de 1 Escautmontre tr«« bien dans quelle situation embarrassante se trouve l'ensemble du parti libéral vis-è vis dc la question militaire D'une part, écrit-il, nous voyons 1' Indé pendance rompre lances sur lances en fa veur du projet militaire qu'elle considers comme un minimum. Elle traite de sugges tions cléricales les bruits d'amendements sur la réduction du temps de service etc., alors que MM. Franck et Masson, deux chefs de file libéraux, se sont, en section, déclarés partisans de cette réduction. Ces Messieurs sont-ils devenus suppóts du cléricalisme A en croire 1' «Indépendance* cela doit être. D'autre part, le groupe folie avoine dont notre u Avenir du Tournaisls est ua fidéle servant, hurle d'un cöté que les ca tholiques en viennent k devoir réaliser Ie programme libéral, et clame de l'autre qu'il est impossible pour la gauche de voter 1c projet du gouvernement 1 Contradiction flagrante, l'«Avenir» consacre ses plus gros ses capitales a supplier les mandataires do la - carte! de ne pas suivre M. Hymans et 1' «In- ment aeligmux ehez le soldat, que ce senti- dépendance*. C'est done que la réforme source des principals vertus militaire n'est pas la réalisation du program- me libéral 1 Au fait, le programme libéral veut 1« ser» i vice général absolu, tandis que le gouver» j nement tout en généralisant l'appel tempers ment est militaires la patience, le courage, la résig- nation. Cela est si vrai que le législateur Ét qui nous devons notre règlement de disci pline, auait fait de la pratique des devoirs religieux une sorte d'obligation d'Etat. Nous n'allons point jusque la, et nous nous contentons, quelque dósir que nous ayons de favoriser Fexercice du culte (auxi- laire puissant de la discipline), nous nous contentons, dis-je, d'aimer, de pratiquer la [olérance. général Pontus. en exemptant la moitié des inscrits. Les libéraux voudraient voir marcher tout U mondeI La gauche est plongée jusqu'au cotl dam les contradictions. JOURNAL TPRES ©rgane (üatholique de l'Arrondissement 5

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 1