Echos
m Vs. mm m
GHR0H1QUE YPRQISE
m
L'arène de la presse
,H ROM QUE
PARLEMENTAIRE
Parlement Relge
hc
Le projel militaire
devant la section centrale
hc m
La révision eonstitutionnelle
La loi sur les accidents
du travail
Le bud et de l'indtistrie
et du Travail
cellulaires
Le gaz et le Progrès
Les enseignes de noscabarets
Fanfare Royale
Conférence
Fête de Gymnastique
Garde civique
Warneton
Journaux pour Fnfanls
Une exposition universelle
et internationale
Nes timbres
Le inématographe parlant
sa
Le service ü'aviation
militaire
Ecrire quotiennement pour le peuple,
c'est, lorsqu'on est eatholique, entrepren-
dre une tache ardue entretouteB et s'engager
dans deB luttes toujours renouvelées, contre
des adversaireB armés,a rie considérer
que le cóté bumain des choses, de tous
les arantages et de toutes les Bupériorités.
Ceux qui connaissent cette rude arène de
la presseceux qui, aimant la vérité, ont
épousé l'amer supplice de ne pouvoir la
déiendre con" re roppression du mensogue,
du nombre ou de la force ceux qui voient
la réalité des ckoseB et ne se laisseut pas
éblouir par la séduction des mots, compren-
dront ce langage et ne le taxeront pas de
pessimiste.
Le journaliste eatholique, s'adressant aux
masses populaires, doit lutter (out d'abord
contre des ignorances pour ainsi dire impé-
nétrables et contre des passions avides de
s'assouvir.
II Joit remonter un courant que d'autreB
n'ont qu'A suivre et rappeler les lois de Dieu
ceux qui te reconnaissent que la souverai-
neté de Fhomme. Versfetbn.
Le Sénat sera convoqué pour le mercredi
32 courant. A l'ordre du jour, le budget des
dotations, que la Chambre des repre'sentants
examineia dès la rentrée, et le projet de
revision du code civil. Ce dernier objet sera
examine' incessamment par la commission de
la justice de la haute assemble'e.
Avant les vacances de Noël, le Sénat avait
nommé une commission cbargée d'étudier la
question de l'octroi d'un libre parcours aux
se'nateurs En vue de preparer les travaux
de cette commission, on re'unit, en ce
moment, des renseignements relatifs a ce qui
se fait dans les autres parlements a ce sujet
et aux u precedents
La section centrale du projet militaire a
continué mercredi matin ses travaux. Elle
fe"gouvè rnmenT aux* q J Pi?<9iS 1s qfe S&
avait posées.
Une de ces questions visait le pourcentage
de 49 p. c. sur lequel le gouvernement s'ap-
puie pour fixer le nombre des inscrits de la
levée. Le gouvernement fait remarquer a ce
propos que le chiffre de 49 p. c. n'est qu'une
simple indication et que la Legislature de
meure libre de fixer elle-même le chiffre du
contingent.
Le gouvernement annonce d'autre part que
la garde civique sera maintenue, ainsi que
l'exige la Constitution, mais quelle sera
modifiée dans le nouveau régime. Quant a
la remuneration, il n'y aura pas d'augmen-
tation de charges la remuneration sera
maintenue pour les seules families nécessi-
teuses.
Le gouvernement avait élé invité a faire
connaitre a la section centrale les consé-
quences financières du projet M. de Bro-
queville declare qu'il s'expliquera a ce sujet
au cours du débat.
Pour la reduction du temps de service, le
chef du Cabinet ne peut admettre qu'on des-
cende en dessous de quinze mois, mais il
favorisera les écoles de préparation militaire.
L'article premier du projet (principe du
service general) a été adopté par 4 voix et 1
abstention (M. Hubin).
La section centrale s'est occupée ensuite
des nouvelles juridictions conseil de milice
et conseil d'aptitude. Elle a décidé de propo
ser a la Chambre de remplacer le juge de
paix, président du conseil de milice, par un
jnge de première instance. Elle s'est ensuite
ralliée a l'unanimité a la proposition, faite
par M. Hubin, de remplacer l'officier de gen
darmerie par un député permanent.
Le conseil d'aptitude se composera d'un
juge de première instance, de deux officiers,
du commissaire d'arrondissement, d'un mé-
decin civil et d'un médecin militaire.
La section a continué ses travaux mercre
di après-midi.
Dans cette séance, elle a décidé de suppri
mer dans le projet militaire le conseil de
milice supérieur qui remplacait la juridic-
tion de cour d'appel et de rétablir celle-ci
comme autrefois. Toute la séance a été con-
sactée a mettre ce nouveau texte en concor
dance avec le projet. La section centrale a
dü modifier ainsi une trentaine d'aiticles.
La Chambre reprend ses travaux le mer
credi i5 courant.
Elle abordera en premier lieu la discus
sion du budget des dotations. On votera en
suite, en seconde lecture, le projet de loi sur
les sociétés commerciales.
C'est vraisemblablement le mardi ai ou
le mercredi 22 que commencera le débat sur
la prise en consideration de la proposition
de revision eonstitutionnelle et sur la réforme
électorale.
MM. Mansart, Woeste, Daens, Colaert,
Anseele, Destrée, Ant. Delporte, Vander-
velde, L. Franck et Persoons sont déja ins
crits pour prendre part au débat.
W >K
e travail de nuit
des Patissiers et Boulangers
En réponse a une question posée par la
section centrale de la Chambre, le ministre
de l'Industrie et du Travail annonce que
l'enquête sur le travail de nuit dans les bou
langeries est terminée. Elle a porté sur 384
établissements.
Le rapport est en voie d'achèvement et
sera distribué aux membres de la Chambre
avantla discussion du budget du département
de l'industrie.
3C
La section centrale de la Chambre par
l'organe de son rapporteur, M. de Ponthière
dit a propos de la loi sur les accidents du
travail
Une expérience de neuf ans a mis en
lumière les de'fauts d'une loi que l'on savait
du reste destinée a une prochaine revision.
Le délai de carence qui ouvre la voie a des
simulations, devrait être supprimé. Le choix
du médecin ne peut demeurer limité comme
il l'est. Le soin remis a des comités mixtes
d'arbitrage de fixer le degré d'incapacité ré-
sultant de l'accident constituerait un incon
testable progrès. Le princ'pe même de cette
fixationSse traduit dans l'application par une
vérilable injustice a l'égard des apprentis, des
ouvriers de moins de 16 ans, et de tous ceux
qui ne sont pas encore arrivés au salaire
moyen que leur promet leur capacité d'ou-
vrier.
D'autres ameliorations sont a introduire
elles apparaitront clairement dès qu'il sera
question de reviser la loi.
s'élève a 27,345,500 francs, dont 26 millions
49,5oo francs pour les dépenses ordinaires
et 1,296,000 francs pour les dépenses excep-
tionnelles. Celles ci contiennent notamment
une majoration de 15o,000 francs au crédit
prévu précédemment pour l'Exposition de
Gand.
Nous avons annoncé le dépöt du projet de
loi, dü a l'initiative de M. H. Carton de
Wiart, ministre de la justice, abrogeant la
loi du 4 mars 1870 relative a la réduction
des peines subies en celluie. L'exposé des
motifs qui vient d'être publié, justifxe de
facon fort claire des nouvelles mesures lé-
gislatives proposées au Parlement. II an
nonce que la loi nouvelle n'aura pas d effet
rétroactif. Par conséquent les détenus con-
damnés avant Ie vote de cette loi continueront
a bénéficier de la réduction des peines.
Ainsi on revient de jour en jour davan-
tage de l'humanitarisme qui imprègna l'oe-
vre des criminalistes du dernier quart de
siècle passé. MM. les escarpés ont abusé des
bontés qu'on avait pour eux. IIs supportent
aujourd'hui les consequences de leur ingra
titude.
HC
Le contingent de l'armée
sur pied de paix pour 1913, est fixé a 100.000
hommes au maximum. L'arrêté royal a paru
dimanche matin au Moniteur
Simple constatation Le Progrès prétend
que le gaz public coüte actuellement plus
cher que du temps de M. Valcke. M. le
Bourgmestre, dit-il, avait fait miroiter que
gtuce a la tistourne de 0.50 c. par tête d'ha-
bitaut, l'éclairage public nous coüterait
moins.
Voyons qui a raison
La dernière année de la concession de
M. Valcke il y avait 317 réverbères. Aujour
d'hui il y en a 500 Jolie diflférence, n'est-
ce pas!
Sous M. Valcke le gaz public coütait
14.000 francs. Aujourd'hui il coüte 19 437
francs, moins la ristourne de 9.000 francs,
done 10.437 francs.
CiDq cen'8 lanternes coütent prés de 5.000
francs de moins que 317
Allons, continuez, Progrès, éternel et
pitoyable ga\e ou \ageman.
Nous ne parierons pas de la qualité, de
l'intensité etc. du gaz. II a été dit, au Con
seil communal, que cette question est sou-
mise a l'examen d'un homme des plus com
pétents. Réservons la done.
L'ueage de numéroter les maisons est tout
a fait moderne et date a peine du milieu du
18* siècle. On lee désignait jadis par des
noms qui prêfaient souvent des représen-
tations graphiques sculptées ou peintes d'un
caractère original et pittoresque.
II y aurait malière, pour Ypres, a des
recherches ioté^fssantes sur les anciennes
enseignes, notamment sur celles de la
Grand'Flace. En attendant que nous ayons
colligé nos notes, qu'il nous soit permis de
présenter a nos lecteuis quelques groupe-
ments d'eDseignes de cabarets actuellement
existants. Sur le gros millierde débits de
boissons de notre ville, ce qui représente un
débit par 17 habitants, il y en a un certain
nombre dont les enseignes piésentent un
intérêt Binon histoiique, du moins de cu-
riosité.
Le Byslème planétaire est représenté par
l'Uoivers, le So'eil et un Petit Soleil pour
une cave la Lune, Ia Demi-Lune, nous
sommes privés des quartiers et l'Etoile.
Le Nord et le Sud sont les seuls points
cardinaux généralement connus des caba
retiers. Ici, comme ailleurs, l'Est etsurtout
l'Ouest, de pluvieuse réputation, sont ic-
trouvables.
Le mythologie est rappelée par le Salon
d'Apollon, Neptune, le Cbamp de Mars et
Parnassus-hot', dont les travaux de reslau-
ration ne pourraient faire disparaitre le
nom olympien
De tout temps, les cabaretiers peu dési-
ï'eux de se mettre en frais d'imagination,
mirent a contribuer le calendrier, ce Gotha
du Paradis. Nous comptons St-André
une des plus anciennes enseignes peut être
de la ville, puisque c'est le vocable primitif
de notre église primaire, St Martin, son
successeurSt-JosephSt-SébastienSt Omer
St-Eloi, St-Nicolas, St-Crépin, St-Arno"]J>
Impériales, royales et princières sont
l'Empereur, le Sultan, le Grand Monarque,
les Trois Rois, le café royal, le Prince royal,
le Due de Bourgnogne, le Due de Brabant,
le Comte de Flandre, le Dauphin, Café Vic
toria, Cour de Bruxelles, Cour d'Augleterre.
Des souvenirs historiques sont évoqués
par le Capitole de Rome, le café Itomain,
l'Épée royale, oü l'empereur Charles-Quint
de-cendit, d'après laNadition In den beer,
qui s'illustre d'une gaudriole de ce même
piince facélieux aux armes de France et
aux Trois Fleurs de Lis, souvenirs de l'occu-
pation fratgaise la Chatellenie, laConcier-
gerie, l'ancienne aube;ge du Magistrat le
Paysanter, le Lion de Flandre, de Holland
sche schuur devenu après Belgische schuur,
la Rhétorique, le chevalier, etc.
Comme parlout, lts villes et pays sont
abondamment représentés. Nous comptons
notammentDunkerque, le retour d'Armen-
tières, le café de Paris et le Petit Paris, la
cour de Cassel, le Petit Lille, Anvers,
Courtrai, Tbourout, Ootende, Ypr< s, Neuve-
Eglise, Furnes, Tervuereu, Tivoli, Moscou,
Sébastopol, le café Suisse, la Taverne An-
glaise, la Taverne Viennoise, West-Vlaan-
deren, l'Argentine, les Pays-Bas, les hotels
de France et d'Allemagne.
Les bouchers ne peuvent assurément se
suffir avec le café des Bouchers, de Slachter
et de Bonte Os,pas plus que les poissonniers
avec Neptune, le Saumon, de Walvisch, de
Visscher en de Vischmijn.
Un batteur de pavé nous fit observer un
jour tout ce qu'il y a d'or (sans calembour)
dans nos cabarets Lion d or, Porte d'or,
Fleur d'or, Main d'or, Clef d'or, Cerfd'or',
Eperon d'or, Mortier d'or, Pomma d'or
(rapportëe par une Hespérid Aigle d'or,
Panier dor, Goude bol, Goude mijn. La
1 ête d'or,de gastronomique mémoire.n'existe
plus seules, ses voisines, la tête d'argent et
la tête de bronze éfalent toujours leurs
caboches métalliques.
Cn vrai jardin zoologique se découvre
dans l'Eléphant, le Tigre, le Lion noir,
le Lion de Flandre, Belgische en Vlaamsche
Leeuw, les Lions apprivoisés, le Cerf,
l'Agnoau, l'Ours. le Lièvre, de Vos, le Che-
yal blanc, le Cheval marin, le Groenen et
Blauvven Hond, le Katje, l'Hazewind, l'Aigle
dor, le Faisan doré, le Faucon, l'Oie Ie
Pigeon blanc, de Kauwekijn.
Des enseignes bian appropriées a leur
clientèle militaire sont au Lancier, au Gre
nadier, au Cuirassier, au Canon, au Camn
de Beverloo.
Dans le genre drölat;que ou anredotique
nous trouvoDS de Veiloren Arbeid (un
nègre que la savoncade ne parvient pos a
blancbir), 't Keldertje God8, 't Klippertje,
de Boerenbol, le Gigot de Maiton, le Roggc-
stertje et le Z\ijnestertje qui désigne la
Bonne Volonté, de Vrange, jadis l'antre
d'une poigr.ée de spirituels mystificateurs,
précurseurs de Lemice-Terrieux hetJa-
vaensch Museum, qui doit son origine aux
collections qui y furent exposées par le ca*
pitaine De Groote a son retour de Java de
Torrewukt r, cccupé par le guetteur de la
tour lui même aux Trois Suisses, aux Trois
Savoyards, au Sans-Souci, de Piewante, a la
Crinolière, a la Pélérine, au Paradis, au
Lijnwaden deurtje, devenu 1302, au Fro-
msge du Mont deB Cat).
Combien jolies et engageaates ne sont
pas les enseignes Au Bienvenu, Welkom,
au Repos, a la Bonne Espérance, a la Bonne
Volonté, In den Zoeten Inval, a la Belle-
Vue, ou fallacieuses comme au Grand Bac,
au Lundi. Mais qui dor cose serendre a la
Poire 1
Ce qui est le triomphe de Ia bonne ©riante,
c'est de voir s'alligner d'un même cöté
l'Union, la Concorde et l'Harmocie. Les
musiciens frouvent eD plus le Clef de Sol, et
pour tous ceux qui re dédaignent pas de
pomper, de Oude Pompier est un symbole.
32
Le Grand Concert annuel, offert aux mem
bres honoraires, aura lieu Dimanche 26
Janvier prochain, a 7 1/2 heures du soir, a
la Salie Iweins.
Cette audition artistique est consacrée aux
oeuvres de Messieurs
Paul Lebrunprofesseur d harmonie et de
contrepoint au Conservatoire royal de
Gand, Grand Prix de Rome.
Dorsan van Reysschoot, pro'esseur d'Har-
monie
Robert Herberigs, Grandprix de Rome
Toussaint De Sutter, Lauréat des classes
de Composition et de piano.
Y prêteront leur concours
Madame LUCIA BELI., cantatrice
Monsieur RICHARD LiLLE, ténor
Mr Emile Van der MeNSBRUGGE,basse,
et MM. les Compositeurs.
SB SE as
Le lieutenant de Keyser, homme de let
tres, donn«'" conterence a la 3allc
tweins, le mardi 14 de ce mois, a sept heures
trois quarts, sur Constantinople et ses voies
terrestres d'accès, avec projections de nom-
brcuscs vues inédites. Cette conférence aura
lieu par invitation pour les membres du
Cercle eatholique et leurs families. Les per-
sonnes étrangères au Cercle seront admises
moyennant une rétribution de 2francs percue
au profit de l'CEuvre de la Croix-Rouge.
111
La société Sint-Michiels Turners don-
nera le dimanche 19 de ce mois, une grande
fête au local du Volkshuis. Cartes de familie
avec places réservées a 5 francs et cartes
personnelles a 5o centimes, et 25 centimes.
3? Si 3?
9 Janvier 1913 38 cart ns
Butaye E. 25 20 25 25 25 120
DethoorF. '25 25 25 15 25 115
Fol J. 20 15 25 25 25 110
Omm-slagb R. 25 25 20 15 25 110
Froidure R. 20 25 20 25 20 110
V'
La Ste Cécile. L'Harmonie Royale a
fêté, lundi dernier, avec beaucoup d'entrain,
la Ste-Cécile. Le matin, les musiciens firent
une sortie en ville et visitèrent les principaux
membres honoraires. Le soir, a deux heures,
le banquet traditionnel eut lieu a l'Hötel de
Ville. II fut présidée par M. Ghesquière,
premier échevin, et président del'Harmonie
Royale, en l'absence de M. le Bourgmestre,
président d'honneur. La presque totalité des
conseillers communaux et les notabilités de
la ville prenaient part au banquet, qui füt
trés cordial.
iP. «s® if* if*, is? iss pi jf-_
Dans le dernier numéro de Romans-
Revue M. l'abbé Bethléem publie une
étude consacrée aux journaux pour enfants
et adolescents. II classe ces publications en
quatre catégories et les apprécie ainsi
I. Les journaux mauvais.
Les journaux dont les noms suivent sont
mauvais, c'est-ü-dire gravement dangereux,
scandaleux, malfaisants pour les enfants et
adolescents et même la plupart des lecteurs.
II faut les éviter, les prohiber et les com-
battre. Ce sont L'Ami de la Jeun sse
Les A ventures du Colonel Ronchonot
t Le Cri-Cri L'Echo du Nord supplé
ment illustré, L'Epatant Fillette
L'IHuBtré National «Le Petit Illustré'),
L'InéditL'Intrépide Le Jeudi de
la Jeuresse Le Journal des Ecoliers
(Belgique), L'CEil de la Police Le Petit
Journal Illustré de la JeuneBse Le Petit
Soldat de Frarce Les Romans de la
JeunrsseLa Vie de Gamison.
Parmi ces journaux, les uns sant perni-
cieux un degré grave, d'autres a un degré
moindre. Tons sont a condsmner. Quelques-
uns doivent l'ètre, non seulement pour leur
nocivité propre, mais de plus paree qu ils
proviennent d'offlcines pornographiques a
notre avis, les families catholiques ne doi
vent pas enrichir aperpétuité les marchands
d'ordure et les pourvoyeurs de maisons de
débauche.
II. Les journaux médiocres.
Les journaux dont les noms suiveüt sont
médiocres. On peut a la rigueur les tolérer
pratiquement dans certains caa aux mains
des enfants, mais il faut les tenir pour sus
pects, les surveiller et au besoin les expur-
ger enfin, il faut s'efforcer de les conver-
tir. Ce sontLe Bon Point Le Journal
rose Mod Dimanche Le Jourral des
Voyages.
Tous ces journaux sont médiocres dans le
sens péjoratif du mot. Quand un enfant n'a
en classe quedts notes médiccres, on ne le
considère pas comme un bon élève Quand
un enfant n'a, au témoigrage du médecir,
qu'une santé médiocre, la mère est irquiète:
une santé médiocre est une mauvaise santé,
c'est un mal ou une menace. Un journal mé
diocre pour un enfant quel qu'il soit,
n'est pas un bon journal c'est un journal
au moins dangereux.
III Les journaux insuffisants.
Les journaux rangés ici sont insuffisants.
On peut les agréer et les lire, a condition de
les compléter, de les contröler autant que
c'est nécessaire. II faut s'efforcer de les amé-
liorer. Ce sont Les belles Images
Diabolo-Jounual L'Ecolier Illustré»,
La Jeunesse IlluBtrée Le Saint-Nico
las Le Journal de la Jeunesse Mon
Journal Le Pêle-Mcle.
IV. Les journaux bons et excellents.
Enfin, les journaux dont les titres sont ici
énoncés sont bons ou excellents. On peut
leur accorder toute confiance. II faut les pré-
férer, les propager et les encourager. Ce
sont L'Ami des Enfants L'Echo de
Ncël Ma Récréation La Noël
La Poupée modèle«La Semaine d'Aver
boden (Belgique), «La Semaine de Suzette.
if* if'
tw. Toux - Rhurae - Pastilles Keating:
voir aux annonces.
'J& i# S# S# sif 5# «JP ij# «AP
se tiendrait a Anvers en 1920. Les promo-
teurs du projet out été reQus en audience
par M. Hubert, ministre de l'industrie et du
travail. II lui ont remis un projet compor-
taut 100 hectares de terrain disponibles aux
environs de la plaine des manoeuvres.
I rès Bympathique aux expositions, le mi
nistre a fait savoir que le Conseil des minis-
tres qui se réunira prochainement examine*
ra la question.
Les Anversois ont fait remarquer qu'il y
a plus longtemps encore que Liége que leur
Ville n'ait plus eu d'exposition.
vont, paratt-il, avoir un peu plus de cachet,
si nous csons ainsi parler. II est, en effet,
trés sérieusement question d'imprimer, dans
un avenir prochain, nos timbres en taille
douce, ce qui serait une amélioration consi-
dérable. Celle-ci aurait pour conséquence de
nous doter de timbres qui pourraient rivali-
ser avec les spécimens les plus réussis de
l'étranger.
M. FdiBon vient de faire un joli présent
de jour de Pan aux Etats-Unis. II b'agit du
cinétophone, cinématographe parlaut qui
donne absolument l'illusion de la parole
humaine.
dont l'organisation vient d'être arrétée com-
prendra six escadrilles d'avions. Chaque es
cadrille se composera de quatre biplans
tm
La réduction des peines
i3ic-E>aroe et Bie-ftone, i /wige.
V