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Earnedi 18 Janvier 1913
le N° 10 centimes
48® Année ft0 4769
Ktrennes Pontificates
Le XVIe Centenaire
de la Proclamation de l'Edit
de Constantin
président de l'Académie
La nouvelle loi sur les débits
de boisson
'm as m
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Deux Congrégaristes d'Ypre3 tr. 8
Anonyme fr. 2
Rév. M. Feys, curé retraité,Ypres fr. 5
Anonyme fr. 3
ïi? ïi* j!® .«C
Nous croyons faire plaisir a nos lecteurs
en publiant ci-dessous la magnifique lettre
adressée par les Evêques de Belgique aux
fidèles, l'occa8ion de la célébratiou du
XVI« Centenaire de la Proclamation de
l'Edit de Constantin.
Nos trés chers Frères,
Lorsque notre divin Sauveur s'entretenait
avec 868 premiere disciples, du royaume
qu'll venait fonder, II se plaisait a le compa
rer i une graine de semence.
Le Semeur, c'est Lui. Nos Ames sont son
champ de culture. La semence, c'est Lui
encore, avec ses trésors de grice et de
vérité.
A l'origine, dit-il, mon royaume ressem-
blera, a une toute petite semence, quasi
imperceptible, a un grain de sénève.
Puis, a peine la bonne semence aura-t-
elle été jetée en terre, que ^les malfaiteurs
viendrontperfidement semer del'ivraie dans
le champ du père de familie, avec l'espoir
d'y étouffer lebon grain.
Cependant, a.joutait le divin Maïtre afin
dedonner confiance a son Eglise naissante,
la grainö déposée dans le sol germera, S9
développera, et un jour viendra oü elle se
sera transformée en un grand arbre, dont
les fortes ramures abriteront les oiseaux
du ciel.
Comme nous sommes bien placés, nos trés
chers Frères, aujourd'hui, après dix-neuf
siècles d'histoire, pour admirer, a la clarté
de l'expérience.la realisation des predictions
divines 1
Longtemps la lumière de l'Evangile a lui
dans les ténèbres, mais les ténèbres n'ont
pu arrêter sa marche triomphale.
Le monde l'a refusée, mais ceux qui
librement se sont tournés vers elle pour la
recevoir sont dev nus les enfants de Dieu,...
et le Verbe de Dieu fait homme a dressé sa
tente dans leurs ames, et il leur a été doncó
de Le contempler dans le glorieux resplen-
dissement qui sied au Fils unique du Père
éternel (1).
Trois siècles durant, le sang des martyrs
rougit le sol de l'Asie Mineure, de l'Italie.de
l'Espagne, de l'Afrique, de Ia Gaule; dénon-
cés par la jalousie de la populace juive a
l'arbitraire de Néron; poursuivis par Trajan
et ses successeurs comme ennemis de l'ern-
pire traqués par Dèce et Dioclétien comme
des bêtes fauves, les chrétiens n'échappent
l'extermination que, grüce a la tolérance
concédóe aux Juifs avec lesquels la foule les
confond.ou au régime légal des associations
de sépulture, sous lequel ils s'abritent ou
grèce au refuge, qu'aux^heures les plus né-
fastes, ils trouvent dans 1'obscurité des cata-
combes.
Vous l'aviez prédit, 0 divin Jésus par-
lant de vous-même, vous l'aviez déclaré
La graine laissée a ciel ouvert est inféconde,
mais enfoncée dans le sol et, la, transfor
mée par la mort, elle fait germer la vie (2).
L'Eglise, continuation mystique de votre
personnalité divine, ne pouvait avoir un
autre sort que le vötre. Fécondé par le sang
du divin Semeur et par le sang des martyrs,
le grain de séoève a gormé le sol qui le
cacbait s'est entr'ouvertle fier témoignage
des confe8seurs de la Foi qui, devant tous
les tribunaux de l'Empire, avaient obstiué
ment répété Nous sommes chrétiens
avait frayé Ja voie a la proclamation de la
liberté de l'Eglise.
Yoici veuir le grand emperaur Constantin.
II marche contre Maxence. II a la vision
d'un étendard surmonté d'une croix.de cstte
croix tant hocnie depuis les ignominies du
Calvaire, et la croix du Labarum est auréo-
lée de la devise In hoe signo vinces i>
Par ce signe tu vainer as Maxence suc-
combe et périt dans la bataille du Pont
Milvius, prés de Rome, le 28 CLtobr 312
Constantin entre en vainqueur dans la Capi
tals de l'empi-re et proclame, en Mars 313,
dans un édit adressé a tous les magistrate et
connu dans l'histoire sous le nom d'Edit de
Milan, la tolérance pubiique de la religion
chrétienne.
L'Edit est promulgué au nom de Con
stantin et de sou allié Licinius. Nous,
déclareDt-ils, Constantin Augusteet Licinius
Auguste, réunis a Milan, uous donnons aux
chrétiens l'absolue liberté de suivre leur
religion. Leurs édifices religieux et leurs
autres propriétés leur seront rostitués
Nous voulons qua notre ordre soit rapide-
quillité pubiique. Puisse la faveur divine,
dont nous avons, en de si graves conjonc-
tures, éprouvé le bienfait, laire prospórer
nos entreprises dans l'avenir et assurer le
bonheur de tous (3) 1
Cet Edit marque une des grandes dates
de la vie de l'Eglise. II ouvre une ère nou
velle dans l'histoire du monde.
Notre Saint Père le Pape nous invite h
célóbrer avec Lui ce solennel événement.
Nous le ferons de tout coeur.
II n'est que juste, que nous soyons al'allé-
gresse, au souvenir de la première conces
sion de la paix faite a l'Eglise par les
Pouvoirs Publics.
II n'est que juste, que nous bénissions la
mémoire des héros a la vaillance desquels
l'Eglise doit la première conquête de sa
liberté d'action, et le monde sa civilisation
chrétienne.
Si les hommes qui ne partagent pas nos
croyances veulent réfléchir, ils ne resteront
pas, eux-mêmes, étrangers nos fêtes, car
l'Edit de Milan est le trtomphe du droit sur
la force brutale, la reconnaissance pubiique
de la dignitó morale de la personne humaine.
Sous la domination impériale de Rome la
personne humaine était [sans valeur. L'Etat
était tout. L'emporeur était une divinité; on
jurait par elle, et celui qui lui refusait ce
serment était traité d'impie et puni comme
révolté.
Les chrétiens n'étaient pas des révoltés
ils obéissaient César, même quand César
était un Néron ou un Galère, mais ils n'en-
tendaient sacrifier ni la liberté de leur con
science religieuse, ni leur dignité d'homme,
et pour les sauvegarder l'une et l'autre ils
usaient de leur droit de mourir.
Sur toute la surface du monde habité,
écrit l'historien Eusèbe, les magnanimes
confesseurs du Christ ont brillé d'un éclat
qui a jeté dans la stupéfaction ceux qui
furent les témoins de leur male courage
Leur martyre a mis en pleine lumière la
divine et véritablement inénarrable puissan
ce de notre Sauveur. Citer ici par son nom
chacun de ces héros, ce serait chose im
possible (4).
Nous ne songeons pas davantage, nos trés
chers Frères, a vons détailier ici les gloires
de nos martyrs.
Ecoutez, cependant, ce sommaire d'un
procés institué contre quelques uns d'entre
eux. L'authenticité en a été reconnue par les
Bollandistes.
La scène se passé dans la ville de Scillium,
en Afriqueles héros sont au nombre de
six; l'un d'eux, Speratus, est le porte-voix
de ses compagnons au tribunal du Procon
sul Saturnin
Voulez-vous être graciés dit le Pro
consul vous le serez si vous consentez a
sacrifier aux dieux.
Mais nous n'avons rien dit ni fait de
mal, répond Speratus pourquoi nous con-
damneriez-vous Le mal que l'on nous fait
a nous, nous n'avons même pas le désir de
nous en venger. Mais nous ne reconnaissons
qu'un seul Dieu a qui, tous les jours, nous
offrou8 uu sacrifice de louanges.
Nous aussi, répond SaturniD, nous
sommes religieux. Nous jurons par l'em-
pereur. Faites-en autant.
Nous rendons a César ce qui revient
a César, mais nou? ne connai°sons et ne
craignoss qu'un seul Dieu. Nous sommes
chrétiens.
Je suspends l'interrogatoire, dit le
Proconsul vous avez trente jours pour
réfléchir.
Inutile, répoadent les accusés, nous
n'avons plus besoin do délibérer.
Sur ce, Saturnin prononce ia sentence de
mortAttendu que Speratus, Nartallus et
leurs compagnons ont avoué qu'ilspratiquent
le rite chrétien, et que, malgré l'ofïre qui
leur a été faite de revenir aux usages reli
gieux de Rome, ils ont psrsisté dans leur
obstination, nous ordoanons qu'on leur
tranche la tête.
Pape bien aimé, Pie X, terrassée. II en snr-
gira de nouvelles, il est vrai, mais ne trem.
blez pas. Rpgardez la Croix, c'est l'étendard
de la vic'oire, in hoe signo vinces A
aucune époque,l'Eglise n'opposa aux assauts
do l'enfer una aussi puissante unité qu'au-
jourd'hui. L'avenir est au Christ et a ses
fils. Des ruines s'accumuleront, assurément;
mais ceux-la resteront saufs qui garderont
leur foi au Christ Jésus. le vainqueur du
monde Confditeeggo vici mundum.
Yous êtes des fidéles, nos trés chers
Frères, soyez aussi des soldats. Le sacre.
ment de Confirmation vous a enrölés tous
sous la bacnière du Cbrist, pour la défi-nse
devctreFoi. La tactique de l'ennemi con
siste aujourd'hui a vouloir envelopper vo§
croyances dans le silence perfide de la neu-
tralite'. Si la franc-maQonnerie l'osait ou Ie
pouvait, elle ferait rentrer l'Eglise dans les
catacombes. A vous de vous souvenir de vos
glorieuses origines. A vous do redire par la
fierté de vos discours, par la dignité de vos
lectures, par la dureté de vos moeurs, par
l'éducation religieuse de vos enfants, par le
li'ore exercice de vos droits de citoyen, la
müle parole des premiers confesseurs de la
foiNous ne reconnaissons qu'un seul Dieu,
a qui, tous les jours, nous offrons un sacri
fice de louanges nous sommes chrétiens.
II ne peut vous suflire de professer votre
foi et d'ea vivre vous seuls. II faut la propa-
Dieu tout puissant, s'écrie Speratus.
Graces soieat rendues a Dieu, le ciel est
èt nous, ajoute Nartallus.
Puis, tous, d'une même voix Graces et
louanges a Dieu qui veut bien que nous
souffrions avec gloire pour confesser son j
saint Nom
Et l'histoire du procés juridique conclut
par ces motsTous furent, sur l'heure,
décapités, pour le nom du Christ (5).
Nos trés chers Frères, réserve faite de
quelques jours troublés,le sang des chrétiens
ne coule plus, dans nos pays d'Europe.
Mais, ne nous faisons pas illusion,l'Eglise
est toujoura menacée. Elle ne connait que la
paix armée.
Au lendemaiu de l'Ëdit de Milan, la foi
chrétienne se propagea rapidement jusque
dans les campagnes, les temples sortirent de
terre, les basiliqueB surgirent a Rome et
Byzance la peusée chrétienne no tarda pas
a prendre un vigoureux essor et l'on vit des
phalanges de docteurs briller du double
éclat de la science et de la sainteté en
Orient, saint Athanase, saint Basile, saint
Grógoire de Nazianze, saint Grésjoire de
Nysse, saint Jean Chrysostomeen Occident,
saint Hilaire de Poitiers, saint Ambroise,
saint Jérome, saiDt Augustin 1 Église orga-
nisa sa hiërarchie, muUiplia les diocèses,
tandis qu'elle s'employait a l'abolition pro
gressive de l'esclavage et se préparait
convertir les barbares qui devaient installer
bientöt la puissance de leurs armées sur les
ruines de l empire.
Cependant,l'ivraie ne cessait pas de croitre
a cöté du bon grain.
Dès le quatrième siècle, les hérésies ra-
vagent le champ du père de familie au
cinquième siècle, a trois reprises en moins
de cinquante années, des chefs barbares,
Alaric, Attila, Genséric pillent ou menacent
de ruine la ville éternelle.
Et il en va ainsi, nos trés chers Frères,
tout le long de l'histoire.
Le divin Maitre, B'adressant au Chef de
l'Eglise lui avait ditSimon,Simon,l'esprit
de mensonge a demandé a te cribler, comme
on crible le froment. (6)
Depuis Pierre, suivez l'histoire des papes.
Combien en compterez-vous qui n'ont pas
été criblés ou broyés
Mais Pierre ne meurt pas. L'Eglise, dont
il est la tête, est indéfectible. J'ai prié pour
toi, ajoutait le divin Maitre, afin que ta foi
ne défaille point et que tu possède la force
de raffermir tes frères. (7)
La dernière des hérésies, le Modernisme
est déja, grüce l'énergie sereine de notre
Soyez-le dans votre entourage, soyez-le en
secondant l'évangélisation de notre colonie
Ceux-la seraient des irréfiéchis ou des hom
mes sans coeur, qui, sachant que les ümes
ont coüté le sang de Notre Seigneur Jésus- j
Chiist etle sang des martyrs, n'auraient pas j
l'ambitioa d'agrandir le royaume de Dieu,
Paler noster, adveniat regnum tuum
Notre Père, que votre règne arrive
Pour répondre aux voeux da Sa Sainteté,
nous arrêtocs les dispositions suivantes
Les prêtres dirout, a la Messe, les jours
oü les rubriques le permettent, les oraisons
de la Messe Pro pacedepuis la nouvelle
annéa jusqu'aux Paques.
Le Dinnnche 2 Mars, le Saint Sacrement
sera exposé, pendant une heure, a l'adora- 1
tion des fidèles, dans les églises et les cha-
pelles publiques, et un TeDeum d'actions
de graces sera solennellement chanté.
Le Saint-Père a décidé i'érection d'une
nouvelle église dans le voisinage du Pont
Milvius, oü Constantin remporta sa victoire
sur Maxence. Nous invitoos les fidèles
contribuer trè3 généreusement, cette année,
aux Etrennes pontifiaales, afin de seconder
la réalisation du désir auguste de Sa Sain
teté.
Eufin, les fidèles, qni le peuvent, répon-
dront volontiers a l'appel qui convie la
chrétienté l'cffice pontifical que le Saint-
Père daignera lui même célébrer, dans la
Basilique de Saint Pierre a Rome, a l'oc-
casiqn du XVIe centenaire de l'Edit de Con
stantin.
t Désiré-Joseph, Card. MERCIER,
Archevêque de Malines.
f Antoine, Evêque de Gand.
f Gustaye-Joseph, Evêque de Bruges,
f Charles-Gust ave, Evêque de Tournai.
f Thomas Louis, Evêque de Namur.
f Martin-Hubert, Evêque de Liége.
(1) Ev. Joan. 1,14. (2) Ev. Joan. XII, 24 et
25. - (3) Voir le texte complet de l'Edit dans
Lactance De mort. persec., 48, et dans Eusèbe,
Hist. Eccl., VIII, 16 et 17, (4) Eusèbe, Hist.
Eccl., Livre XIII,11. (5) Analecta Bollendiana
Passio Martyrum Scillitanorum, T. vu, p. l 8.
(6) Luc, xxii, 31. (7; Luc, xxii, 32. (8) Joan.
XVI, 33.
2# I 'sal. sit s&. tA s# tfl sA
Le Cardinal Mercier
L'Académie royale de Belgique vient d'in-
staller en qualité de directeur de la Classe
des Lettres et de président de l'Académie
pour 1913 S. E, le cardinal Mercier, arche
vêque de Ma'ines.
M. Maurice Wilmotte, qui avait exercé les
fonctions de directeur en 1912 prit congé de
l'assemblée en termes un peu amers. 11 s'était
bien, dit-il, attendu a une têche ingrate, mais
il était a cent lieues de se douter de sa diffi-
culté. D'ailleurs, ajouta t-il, mon succes-
seur s'en apercevra bien..
Le cardinal répondit J'avais hésité a
accepter l'honneur qu'on m'offrait, partagé
que j'étais entre deux sentiments. Je craignais
que la besogne dépassêt les forces d'un
homme occupé déja par l'administration d'un
diocèse et moins libre que ses collégues laïcs
d'appoiter a la direction de l'Académie les
soins nécessaires.
D'autre part, j'ai redouté de manquer par
un refus au respect dü a la science et a des
hommes qui travaillent la haute culture
d'une fa^on désintéressée. Ayant accepté la
charge, le cardinal s'efforcera de la remplir
avec toute la conscience qu'elle exige.
On a fort remarqué, écrit le Bien public,
le silence, l'attention, le respect avec lesquels
les academiciens ont écouté l'allocution du
nouveau président.
ïd? 2$ ïdf «S® 2$ i# 2?!
En exécution de articles 16 et 31 de la loi
du 12 décembre ainsi con^us
Art. 16. Tout débit en détail de boissons
spiritueuses ou fermentées ouvert partir de
la mise en vigueur de la présente loi, doit
réunir, dans i'intérêt de la salubrité et de la
moralité publiques, des conditions spéiiales,
notamment en ce qui concerne la situation,
la superficie, l'élévation, l'aération, l'éclaira-
ge, la distribution intérieure et la cour.
Ces conditions sont déterminées par un
réglement communal düment approuvé, par
un règlement-type fixé par arrêté royal.
Art, 3i. (i La présente loi sera obligatoire
a partir du lendemain de sa publication.
Le gouvernement a arrêté le reglement
type prévu au dit art. 16.
Conside'rant que de nombreuses commu-
nes ont pris la louable initiative d'édicter
des mesures de police sur la matière, mais
qu'il y a lieu d'arrêter un règlement-type
Considérant que celui-ci doit constituer
un minimum de règlementation, s'appli-
quant a toutes les communes, de manière
que les autorités compétentes puissent s'en
inspirer et aient,en outre, la faculté de ren-
forcer ou d'étendre les conditions fixées,
selon les circonstances et les nécessités lo-
cales
Sur la proposition de Nos Ministres de
l'intérieur et des finances.
Nous avons arrêté et arrêtons
Art. I. Est arrêté le règlement-type ci-
annexé, qui détermine les conditions spécia-
les que doivent réunir^ dans I'intérêt de la
salubrité et de la moralité publiques,les nou-
veaux débits et détail de boissons spiritueuses
ou fermentées.
Art. 2. Ge règlement-type est iramédiate-
ment exécutoire dans toutes les communes,
sauf dans celles oü est en vigueur un regle
ment sur le même objet, approuvé par Nous.
Art. 3. Nos Ministres de l'intérieur et des
finances sont chargés de l'exécution du pré
sent arrêté,
Donné a Bruxelles, le 9 janvier 1913.
ALBERT.
Règlement-type fixant les conditions spécia-
les que doivent réunir, dans Vintérêt de la
salubrité et de la moralité publiques, les
nouveaux débits en détail de boissons
spiritueuses ou fermentées.
Art. I. Tout nouveau débit de boissons
spiritueuses ou fermentées, a consommer sur
place, doit être facilement accessible de la
voie pubiique.
Est considéré comme nouveau débit celui
qui est ouvert a partir du i4 décembre 1912
JOURNAL D'YPRES
©rgane Gatholique
de l'flrrondissement
QUATRIÊME LISTE
TYiATit pfómitó, flor il oot farnrahlo u In Iron.
Kr
ctcaot/ romorfltA-P