Téléphone 53 Téléplione 52 Earnedi 18 Janvier 1913 le N° 10 centimes 48® Année ft0 4769 Ktrennes Pontificates Le XVIe Centenaire de la Proclamation de l'Edit de Constantin président de l'Académie La nouvelle loi sur les débits de boisson 'm as m On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr, 50 c. par an pour tout le pays pour letranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. k tons les bureaux de poste du royaum®, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coüteut 10 francs les cent exemplaires. 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A l'origine, dit-il, mon royaume ressem- blera, a une toute petite semence, quasi imperceptible, a un grain de sénève. Puis, a peine la bonne semence aura-t- elle été jetée en terre, que ^les malfaiteurs viendrontperfidement semer del'ivraie dans le champ du père de familie, avec l'espoir d'y étouffer lebon grain. Cependant, a.joutait le divin Maïtre afin dedonner confiance a son Eglise naissante, la grainö déposée dans le sol germera, S9 développera, et un jour viendra oü elle se sera transformée en un grand arbre, dont les fortes ramures abriteront les oiseaux du ciel. Comme nous sommes bien placés, nos trés chers Frères, aujourd'hui, après dix-neuf siècles d'histoire, pour admirer, a la clarté de l'expérience.la realisation des predictions divines 1 Longtemps la lumière de l'Evangile a lui dans les ténèbres, mais les ténèbres n'ont pu arrêter sa marche triomphale. Le monde l'a refusée, mais ceux qui librement se sont tournés vers elle pour la recevoir sont dev nus les enfants de Dieu,... et le Verbe de Dieu fait homme a dressé sa tente dans leurs ames, et il leur a été doncó de Le contempler dans le glorieux resplen- dissement qui sied au Fils unique du Père éternel (1). Trois siècles durant, le sang des martyrs rougit le sol de l'Asie Mineure, de l'Italie.de l'Espagne, de l'Afrique, de Ia Gaule; dénon- cés par la jalousie de la populace juive a l'arbitraire de Néron; poursuivis par Trajan et ses successeurs comme ennemis de l'ern- pire traqués par Dèce et Dioclétien comme des bêtes fauves, les chrétiens n'échappent l'extermination que, grüce a la tolérance concédóe aux Juifs avec lesquels la foule les confond.ou au régime légal des associations de sépulture, sous lequel ils s'abritent ou grèce au refuge, qu'aux^heures les plus né- fastes, ils trouvent dans 1'obscurité des cata- combes. Vous l'aviez prédit, 0 divin Jésus par- lant de vous-même, vous l'aviez déclaré La graine laissée a ciel ouvert est inféconde, mais enfoncée dans le sol et, la, transfor mée par la mort, elle fait germer la vie (2). L'Eglise, continuation mystique de votre personnalité divine, ne pouvait avoir un autre sort que le vötre. Fécondé par le sang du divin Semeur et par le sang des martyrs, le grain de séoève a gormé le sol qui le cacbait s'est entr'ouvertle fier témoignage des confe8seurs de la Foi qui, devant tous les tribunaux de l'Empire, avaient obstiué ment répété Nous sommes chrétiens avait frayé Ja voie a la proclamation de la liberté de l'Eglise. Yoici veuir le grand emperaur Constantin. II marche contre Maxence. II a la vision d'un étendard surmonté d'une croix.de cstte croix tant hocnie depuis les ignominies du Calvaire, et la croix du Labarum est auréo- lée de la devise In hoe signo vinces i> Par ce signe tu vainer as Maxence suc- combe et périt dans la bataille du Pont Milvius, prés de Rome, le 28 CLtobr 312 Constantin entre en vainqueur dans la Capi tals de l'empi-re et proclame, en Mars 313, dans un édit adressé a tous les magistrate et connu dans l'histoire sous le nom d'Edit de Milan, la tolérance pubiique de la religion chrétienne. L'Edit est promulgué au nom de Con stantin et de sou allié Licinius. Nous, déclareDt-ils, Constantin Augusteet Licinius Auguste, réunis a Milan, uous donnons aux chrétiens l'absolue liberté de suivre leur religion. Leurs édifices religieux et leurs autres propriétés leur seront rostitués Nous voulons qua notre ordre soit rapide- quillité pubiique. Puisse la faveur divine, dont nous avons, en de si graves conjonc- tures, éprouvé le bienfait, laire prospórer nos entreprises dans l'avenir et assurer le bonheur de tous (3) 1 Cet Edit marque une des grandes dates de la vie de l'Eglise. II ouvre une ère nou velle dans l'histoire du monde. Notre Saint Père le Pape nous invite h célóbrer avec Lui ce solennel événement. Nous le ferons de tout coeur. II n'est que juste, que nous soyons al'allé- gresse, au souvenir de la première conces sion de la paix faite a l'Eglise par les Pouvoirs Publics. II n'est que juste, que nous bénissions la mémoire des héros a la vaillance desquels l'Eglise doit la première conquête de sa liberté d'action, et le monde sa civilisation chrétienne. Si les hommes qui ne partagent pas nos croyances veulent réfléchir, ils ne resteront pas, eux-mêmes, étrangers nos fêtes, car l'Edit de Milan est le trtomphe du droit sur la force brutale, la reconnaissance pubiique de la dignitó morale de la personne humaine. Sous la domination impériale de Rome la personne humaine était [sans valeur. L'Etat était tout. L'emporeur était une divinité; on jurait par elle, et celui qui lui refusait ce serment était traité d'impie et puni comme révolté. Les chrétiens n'étaient pas des révoltés ils obéissaient César, même quand César était un Néron ou un Galère, mais ils n'en- tendaient sacrifier ni la liberté de leur con science religieuse, ni leur dignité d'homme, et pour les sauvegarder l'une et l'autre ils usaient de leur droit de mourir. Sur toute la surface du monde habité, écrit l'historien Eusèbe, les magnanimes confesseurs du Christ ont brillé d'un éclat qui a jeté dans la stupéfaction ceux qui furent les témoins de leur male courage Leur martyre a mis en pleine lumière la divine et véritablement inénarrable puissan ce de notre Sauveur. Citer ici par son nom chacun de ces héros, ce serait chose im possible (4). Nous ne songeons pas davantage, nos trés chers Frères, a vons détailier ici les gloires de nos martyrs. Ecoutez, cependant, ce sommaire d'un procés institué contre quelques uns d'entre eux. L'authenticité en a été reconnue par les Bollandistes. La scène se passé dans la ville de Scillium, en Afriqueles héros sont au nombre de six; l'un d'eux, Speratus, est le porte-voix de ses compagnons au tribunal du Procon sul Saturnin Voulez-vous être graciés dit le Pro consul vous le serez si vous consentez a sacrifier aux dieux. Mais nous n'avons rien dit ni fait de mal, répond Speratus pourquoi nous con- damneriez-vous Le mal que l'on nous fait a nous, nous n'avons même pas le désir de nous en venger. Mais nous ne reconnaissons qu'un seul Dieu a qui, tous les jours, nous offrou8 uu sacrifice de louanges. Nous aussi, répond SaturniD, nous sommes religieux. Nous jurons par l'em- pereur. Faites-en autant. Nous rendons a César ce qui revient a César, mais nou? ne connai°sons et ne craignoss qu'un seul Dieu. Nous sommes chrétiens. Je suspends l'interrogatoire, dit le Proconsul vous avez trente jours pour réfléchir. Inutile, répoadent les accusés, nous n'avons plus besoin do délibérer. Sur ce, Saturnin prononce ia sentence de mortAttendu que Speratus, Nartallus et leurs compagnons ont avoué qu'ilspratiquent le rite chrétien, et que, malgré l'ofïre qui leur a été faite de revenir aux usages reli gieux de Rome, ils ont psrsisté dans leur obstination, nous ordoanons qu'on leur tranche la tête. Pape bien aimé, Pie X, terrassée. II en snr- gira de nouvelles, il est vrai, mais ne trem. blez pas. Rpgardez la Croix, c'est l'étendard de la vic'oire, in hoe signo vinces A aucune époque,l'Eglise n'opposa aux assauts do l'enfer una aussi puissante unité qu'au- jourd'hui. L'avenir est au Christ et a ses fils. Des ruines s'accumuleront, assurément; mais ceux-la resteront saufs qui garderont leur foi au Christ Jésus. le vainqueur du monde Confditeeggo vici mundum. Yous êtes des fidéles, nos trés chers Frères, soyez aussi des soldats. Le sacre. ment de Confirmation vous a enrölés tous sous la bacnière du Cbrist, pour la défi-nse devctreFoi. La tactique de l'ennemi con siste aujourd'hui a vouloir envelopper vo§ croyances dans le silence perfide de la neu- tralite'. Si la franc-maQonnerie l'osait ou Ie pouvait, elle ferait rentrer l'Eglise dans les catacombes. A vous de vous souvenir de vos glorieuses origines. A vous do redire par la fierté de vos discours, par la dignité de vos lectures, par la dureté de vos moeurs, par l'éducation religieuse de vos enfants, par le li'ore exercice de vos droits de citoyen, la müle parole des premiers confesseurs de la foiNous ne reconnaissons qu'un seul Dieu, a qui, tous les jours, nous offrons un sacri fice de louanges nous sommes chrétiens. II ne peut vous suflire de professer votre foi et d'ea vivre vous seuls. II faut la propa- Dieu tout puissant, s'écrie Speratus. Graces soieat rendues a Dieu, le ciel est èt nous, ajoute Nartallus. Puis, tous, d'une même voix Graces et louanges a Dieu qui veut bien que nous souffrions avec gloire pour confesser son j saint Nom Et l'histoire du procés juridique conclut par ces motsTous furent, sur l'heure, décapités, pour le nom du Christ (5). Nos trés chers Frères, réserve faite de quelques jours troublés,le sang des chrétiens ne coule plus, dans nos pays d'Europe. Mais, ne nous faisons pas illusion,l'Eglise est toujoura menacée. Elle ne connait que la paix armée. Au lendemaiu de l'Ëdit de Milan, la foi chrétienne se propagea rapidement jusque dans les campagnes, les temples sortirent de terre, les basiliqueB surgirent a Rome et Byzance la peusée chrétienne no tarda pas a prendre un vigoureux essor et l'on vit des phalanges de docteurs briller du double éclat de la science et de la sainteté en Orient, saint Athanase, saint Basile, saint Grógoire de Nazianze, saint Grésjoire de Nysse, saint Jean Chrysostomeen Occident, saint Hilaire de Poitiers, saint Ambroise, saint Jérome, saiDt Augustin 1 Église orga- nisa sa hiërarchie, muUiplia les diocèses, tandis qu'elle s'employait a l'abolition pro gressive de l'esclavage et se préparait convertir les barbares qui devaient installer bientöt la puissance de leurs armées sur les ruines de l empire. Cependant,l'ivraie ne cessait pas de croitre a cöté du bon grain. Dès le quatrième siècle, les hérésies ra- vagent le champ du père de familie au cinquième siècle, a trois reprises en moins de cinquante années, des chefs barbares, Alaric, Attila, Genséric pillent ou menacent de ruine la ville éternelle. Et il en va ainsi, nos trés chers Frères, tout le long de l'histoire. Le divin Maitre, B'adressant au Chef de l'Eglise lui avait ditSimon,Simon,l'esprit de mensonge a demandé a te cribler, comme on crible le froment. (6) Depuis Pierre, suivez l'histoire des papes. Combien en compterez-vous qui n'ont pas été criblés ou broyés Mais Pierre ne meurt pas. L'Eglise, dont il est la tête, est indéfectible. J'ai prié pour toi, ajoutait le divin Maitre, afin que ta foi ne défaille point et que tu possède la force de raffermir tes frères. (7) La dernière des hérésies, le Modernisme est déja, grüce l'énergie sereine de notre Soyez-le dans votre entourage, soyez-le en secondant l'évangélisation de notre colonie Ceux-la seraient des irréfiéchis ou des hom mes sans coeur, qui, sachant que les ümes ont coüté le sang de Notre Seigneur Jésus- j Chiist etle sang des martyrs, n'auraient pas j l'ambitioa d'agrandir le royaume de Dieu, Paler noster, adveniat regnum tuum Notre Père, que votre règne arrive Pour répondre aux voeux da Sa Sainteté, nous arrêtocs les dispositions suivantes Les prêtres dirout, a la Messe, les jours oü les rubriques le permettent, les oraisons de la Messe Pro pacedepuis la nouvelle annéa jusqu'aux Paques. Le Dinnnche 2 Mars, le Saint Sacrement sera exposé, pendant une heure, a l'adora- 1 tion des fidèles, dans les églises et les cha- pelles publiques, et un TeDeum d'actions de graces sera solennellement chanté. Le Saint-Père a décidé i'érection d'une nouvelle église dans le voisinage du Pont Milvius, oü Constantin remporta sa victoire sur Maxence. Nous invitoos les fidèles contribuer trè3 généreusement, cette année, aux Etrennes pontifiaales, afin de seconder la réalisation du désir auguste de Sa Sain teté. Eufin, les fidèles, qni le peuvent, répon- dront volontiers a l'appel qui convie la chrétienté l'cffice pontifical que le Saint- Père daignera lui même célébrer, dans la Basilique de Saint Pierre a Rome, a l'oc- casiqn du XVIe centenaire de l'Edit de Con stantin. t Désiré-Joseph, Card. MERCIER, Archevêque de Malines. f Antoine, Evêque de Gand. f Gustaye-Joseph, Evêque de Bruges, f Charles-Gust ave, Evêque de Tournai. f Thomas Louis, Evêque de Namur. f Martin-Hubert, Evêque de Liége. (1) Ev. Joan. 1,14. (2) Ev. Joan. XII, 24 et 25. - (3) Voir le texte complet de l'Edit dans Lactance De mort. persec., 48, et dans Eusèbe, Hist. Eccl., VIII, 16 et 17, (4) Eusèbe, Hist. Eccl., Livre XIII,11. (5) Analecta Bollendiana Passio Martyrum Scillitanorum, T. vu, p. l 8. (6) Luc, xxii, 31. (7; Luc, xxii, 32. (8) Joan. XVI, 33. 2# I 'sal. sit s&. tA s# tfl sA Le Cardinal Mercier L'Académie royale de Belgique vient d'in- staller en qualité de directeur de la Classe des Lettres et de président de l'Académie pour 1913 S. E, le cardinal Mercier, arche vêque de Ma'ines. M. Maurice Wilmotte, qui avait exercé les fonctions de directeur en 1912 prit congé de l'assemblée en termes un peu amers. 11 s'était bien, dit-il, attendu a une têche ingrate, mais il était a cent lieues de se douter de sa diffi- culté. D'ailleurs, ajouta t-il, mon succes- seur s'en apercevra bien.. Le cardinal répondit J'avais hésité a accepter l'honneur qu'on m'offrait, partagé que j'étais entre deux sentiments. Je craignais que la besogne dépassêt les forces d'un homme occupé déja par l'administration d'un diocèse et moins libre que ses collégues laïcs d'appoiter a la direction de l'Académie les soins nécessaires. D'autre part, j'ai redouté de manquer par un refus au respect dü a la science et a des hommes qui travaillent la haute culture d'une fa^on désintéressée. Ayant accepté la charge, le cardinal s'efforcera de la remplir avec toute la conscience qu'elle exige. On a fort remarqué, écrit le Bien public, le silence, l'attention, le respect avec lesquels les academiciens ont écouté l'allocution du nouveau président. ïd? 2$ ïdf «S® 2$ i# 2?! En exécution de articles 16 et 31 de la loi du 12 décembre ainsi con^us Art. 16. Tout débit en détail de boissons spiritueuses ou fermentées ouvert partir de la mise en vigueur de la présente loi, doit réunir, dans i'intérêt de la salubrité et de la moralité publiques, des conditions spéiiales, notamment en ce qui concerne la situation, la superficie, l'élévation, l'aération, l'éclaira- ge, la distribution intérieure et la cour. Ces conditions sont déterminées par un réglement communal düment approuvé, par un règlement-type fixé par arrêté royal. Art, 3i. (i La présente loi sera obligatoire a partir du lendemain de sa publication. Le gouvernement a arrêté le reglement type prévu au dit art. 16. Conside'rant que de nombreuses commu- nes ont pris la louable initiative d'édicter des mesures de police sur la matière, mais qu'il y a lieu d'arrêter un règlement-type Considérant que celui-ci doit constituer un minimum de règlementation, s'appli- quant a toutes les communes, de manière que les autorités compétentes puissent s'en inspirer et aient,en outre, la faculté de ren- forcer ou d'étendre les conditions fixées, selon les circonstances et les nécessités lo- cales Sur la proposition de Nos Ministres de l'intérieur et des finances. Nous avons arrêté et arrêtons Art. I. Est arrêté le règlement-type ci- annexé, qui détermine les conditions spécia- les que doivent réunir^ dans I'intérêt de la salubrité et de la moralité publiques,les nou- veaux débits et détail de boissons spiritueuses ou fermentées. Art. 2. Ge règlement-type est iramédiate- ment exécutoire dans toutes les communes, sauf dans celles oü est en vigueur un regle ment sur le même objet, approuvé par Nous. Art. 3. Nos Ministres de l'intérieur et des finances sont chargés de l'exécution du pré sent arrêté, Donné a Bruxelles, le 9 janvier 1913. ALBERT. Règlement-type fixant les conditions spécia- les que doivent réunir, dans Vintérêt de la salubrité et de la moralité publiques, les nouveaux débits en détail de boissons spiritueuses ou fermentées. Art. I. Tout nouveau débit de boissons spiritueuses ou fermentées, a consommer sur place, doit être facilement accessible de la voie pubiique. Est considéré comme nouveau débit celui qui est ouvert a partir du i4 décembre 1912 JOURNAL D'YPRES ©rgane Gatholique de l'flrrondissement QUATRIÊME LISTE TYiATit pfómitó, flor il oot farnrahlo u In Iron. Kr ctcaot/ romorfltA-P

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 1