GHRONlQUi
m m
I
Constantinople et les Balkans
Concert de charité
Fête de gymnastique
Rcfonte d'une cloche
m m
Concert de Ia Fanfare Royale
Da v idsfonds- Excelsior-
Thuynfgilde.
M >fê
ux asiies d'aJiénés
Fcole de Bienfaisance
de i'Etat
Grande soiree de Billard
Wervick
A la Chambre
dans des locaux n'ayant jamais servi de debit
ou n'ayant plus servi de débit depuis au
énorme. Grace a la douceur et a l'humidité
r hivernale de son climat et a son ciel conti-
oins six mois. nuellement pur, il se développe sur ses rives
Art. 2. Les locaux du debit ont une super- une abondante végétation, composée princi-
ïcie et une hauteur suffisantes pour assurer palement de cyprès, d'orangers et d'oliviers,
aux occupants le cube d'air nécessaire l'élé- qui les font ressembler a un immense jardin
vation intérieure de chacun d'eux ne peut
être inférieure 2m75.
Art. 3. Les dits locaux sont pourvus de
moyens efficaces d'éclairage naturel, d'aéra-
tion et de ventilation ils sont appropriés
leur destination et ne peuvent servir a l'usage
domestique.
Art. 4. Le lavage des verres se fait soigneu-
sement au moyen d'eau propre, sans cesse
renouvelée.
Art. 5. II est établi a l'usage des clients un
nombre suffisant d'urinoirs et de latrines sa-
lubrcs et convenables, ouvrant directement a
l'air libre par porte, fenêtre ou lucarne et
pourvus, au surplus, s'ils ne peuvent être pla
ces au dehors, de moyens efficaces de ventila
tion permanente.
Les appareils sont munis de coupe-air a
conclusion hydrauliquesuffisante et de chasse
d'eau assurant le ringage et levacuation
prompte et compléte des matières (1).
Les urinoirs et latrines sont placés de ma-
nière que les consommateurs y aient directe
ment acces,sans devoir traverser aucune pièce
servant a l'usage domestique.
Art. 6. Les locaux du débit, la cour, les
urinoirs et les latrines sont constamment
tenus en bon e'tat d'entretien et de propreté.
Art. 7. Les fonctionnaires et agents com-
munaux assermentés, les fonctionnaires et
employés de l'administration des contribu
tions directes, douanes et accises, les porteurs
de contraintes et les gendarmes sont quali
fied, conformément a l'article 26 de la loi du
11 décembre 1912, pour rechercher les infrac
tions au présent réglement et les constater
par procès-verbaux selon les régies applica
ties en matière de contributions directes,
douanes et accises.
Ces procès-verbaux sont transmis au con
troleur des contributions du ressoit.
Art. 3. Les débitants sont tenus de laisser
pénétrer les agents désignés a l'article 7, sans
aucune assistance, dans les locaux du débit.
Ë"£Art. 9. Les infractions au présent régie-
ment sont passibles, en vertu du litt. b du n°
2 de l'article 25 de la loi précitée,d'une amen-
de de 3oo francs a 1,000 francs a défaut de
paiement, Tarnende est remplacée par un em-
prisonnement d'un a trois mois.
La fermeture du débit peut, en outre, être
prononcée jusqu'après le paiement de l'amen-
de et, éventuellement, jusqu'au moment oü
les conditions prescrites sont réalisées.
Les dispositions de l'article 9 de la loi du
conditionnelle, ne sont pas applicables aux
peines prévues ci-dessus (art. 27 de la dite loi
du 12 décembre 1912).
,iA(i!l-Ge^e disposition n'est applicable qu'aux
debits situés sur une voie publique pourvue
a une caialisation de distribution d'eau.
16 W. *5 j05 ps 00
fe j_ ma j'y
Conférence
La conférence offerte,Mardi soir, aux mem
bres du Cercle Catholique, avait réuni, dans
la salie Iweins, une assistance nombreuse et
et choisie oü l'élément féminin entrait pour
une forte part. Un accroc survenu a l'appa-
reil de projections lumineuses causa un
retard et même une certaine nervosité dans
l'assistanee. II n'y eut, heureusement, plus la
moindre déception quand le conférencier
aborda ce sujet tout d'actualité Constanti
nople et les Balkans.
Le lieutenant retraité de Keyser, qui est
un enfant d'Ypres, a longuement parcouru
ces regions, et en a rapporté, en même temps
que d'excellents clichés photographiques, des
souvenirs et des impressions qu'il sait com-
muniquer a son auditoire avec un talent con
sommé de conférencier. A une forme toute
littéraire, il joint une diction élégante et
précise oü jamais ne se trahit la moindre
hésitation.
M. de Keyser,loin de prémunir le touriste
contre les dangers de Péra, comme le font
certains guides, trouve que ce faubourg de
Constantinople offre plus de sécurité que
Paris après la sortie des thédtres. Constanti
nople d'aujourd'hui ne' ressemble plus en
rien a la description qu'en fit jadis Théophile
Gautier, et le caractère moderne i'a envahie
complètement.
La situation exceptionnelle du port de
Constantinople justifie et explique les intri
gues des peuples de l'Occident. La neutralité
du Bosphore est garantie par des batteries
jerques puissamment armées et aussi par la
convention des détroits et le traité de
Paris mais ces traités ne le protègent que
pour autant qu'un traité protégé quelque
chose.
Le Bosphore, avec ses cótes tantot plates,
tantot abruptes, a des courants violents qui
le parcourent en sens contraires, et font
ressembler son eau bleue a celle d un fleuve
Constantinople, la Stamboul des Turcs,
est séparée de Scutari par le Bosphore. En
face même de Scutari, un golfe du Bosphore
pénètre dans le terre-plein de la Poumélie.
C'est la célèbre Corne d'Or qui sépare Stam
boul du faubourg de Galata-Péra, et qui se
termineen cul-de-sac a la valle des Eaux-
Douces d Europe. Elle coupe nettement la
Constantinople européenne en deux quar-
tiers, tandisque Scutari est la ville asialique.
Deux ponts franchissent la Corne d'Orle
Vieux Pont et celui de Galata. Sur ce dernier,
on pergoit une taxe de 5 centimes par per-
sonne, ce qui représente un revenu journalier
de 85oo francs.
I Scutari est batie en ampbitéatre sur la rive
j asiatique. Ses maisons, pour la plupart
peintes en rouge, ses mosquées, ses bains
publics lui donnent un aspect pittoresque.
Le grand cimetière domine la ville. Scutari
est considérée comme le berceau de la civi-
lisation ottomane, c'est Scutari la Sainte, la
fanatique. Les Turcs s'y rendent volontiers 1
en promenade et y font des piqueniques dans
les belles campagnes environnantes. C'est de
la gare de Scutari que partent les trains pour
Bagdad.
Stamboul est l'ancienne Byzance, qui
devint en 1204 la capitale d'un empire latin,
pour céder ensuite la place a un empire grec
jusqu'en 1453. Dés lors, elle suivit le sort de
ses nouveaux maitres les Turcs, et surtout
fut la pomme de discorde entre les grandes
puissances européennes. C'est tout ce passé
historique qui fait que le voyageur recueille
la surtout ses impressions, ses souvenirs.
Stamboul a gardé tout son caractère turc
rues étroites et sinneuses, maisons en bois
peintes de vives couleurs, fenêtres avec déli-
cates sculptures ajourèesditesmoucharabiehs,
chiens errants, dont les cadavres en putré-
faction occasionnent fréquernment le choléra.
Autant les bazars pauvres sont intéressants,
autant le grand bazar offre un sujet de désil-
lusions européanisé qu'il est par son aspect
comme par ses produits.
Le Sérail, le palais tragique des sultans»
a la pointe entre la Corne d'Or, le Bosphore
et la Marmara, dans un des plus beaux sites
du monde, est tout un groupement de palais
dont les marbres et Tor rappellent la vie de
mollesse des anciens sultans.
Bêtie comme Rome sur sept collines a
peine perceptibles, Stamboul renferme des
monuments du plus haut intérêt. Ses mos-
4<jees portent cnacune ie uuui u uu OUllUli
Plusieurs sont d'une grande richesse. Cepen-
dant, le mobilier en est toujours de plus
réduit. On n'y voit que des tapis, le menber,
chaire oü monte 1 'imam ou prêtre, le petit
édicule qui est toujours orienté vers la
Mecque, et quelquefois des lustres.
Le nombre des fontaines est considérable,
et elles servent aux ablutions auxquels sont
astreints les mahométans. Le Saint faubourg,
comme on l'appelle, offre des rues entières
de tombeaux et de sarcophagss de hauts
dignitaires. II y règne une paix infinie.
Des origines lontaines de Stamboul, l'an
cienne Byzance, il reste bien peu, Ses nom-
breux forums ornés de statues et de colonnes
ont disparu, mais ce qui reste encore suffit
pour justifier l'admiration.
La ligne des vieux murs de guerre, ou
muraille historique et guerrière qui s'é-
tend sur un parcours de prés de 7 kilometres
de la Corne d'Or jusqu'au chateau des Sept-
Tours sur la mer de Marmara, est uné
défense [terrestre bien ébranlée, crevassée et
même en partie renversée par le tremblement
de terre de 1894. Une riche végétation a
envahi ces ruines. La Porte dorée fut
murée sur les ordres d'un sultan pour con
jurer l'arrivée d'un futur conquérant.
Le conférencier agrémente son sujet de
charmantes légendes, telle la légende des
poissons rouges du couvent des moins orthc-
doxes, ou fait courrir un frisson au récit des
horribles massacres et des têtes amoncelées
jusqu'a la hauteur des créneaux.
Partout encore s'élèvent d'imposantes
colonnes, d'anciennes églises byzantines dont
le culte a change'. La plus célèbre. la plus
grande, la plus riche d'entr'elles est certaine-
ment Sainte-Sophie. Bêtie par Justinien,
eet empereur avait voulu que cette église füt
la plus belle du monde. Mihomet II, dit le
Conquérant, s'empara de Constantinople en
'453 et pénétra aj cheval dans Ste-Sophie.
C'est en vain qu'on attendit, selon la tradi
tion, 1'aage miraculeux qui devait descendre
et donner un sabre pour chasser l'infidèle.
Un prêtre, dit la légende, prit la fuite par
une porte dérobée qui se mura aussitot der
rière lui. II attend toujours l'heure de Ia
délivrance pour achever sa messe interrom-
pue.
On ne peut plus s'imaginer aujourd'hui
les richesses accumulées jadis dans S'«-Sophie:
i'or, l'argent, le porphyre, l'ivoire, les pierres
les plus rares y furent employées a profusion
Un badigeon monotone, recouvre aujour
d'hui les figures humaines dont la representa
tion est prohibée par la religion mahométane.
L'alimentation en eau potable de Constan
tinople sc fait au moyen d'aqueducs romains,
encore toujours utiiisés, et aussi de vastcs
citernes dont la plus grande est supportée par
336 colonnes. Une autre, qui ne contient
plus d'eau, pent être visitée par les étrangers
et possède 216 colonnes.
La situation de la ville est unique tant au
i point de vue stratégique que de la beauté du
1 paysage dans lequel elle se trouve enchassée
comtne dans un bijou précieux. La Corne
d'Or se termine par la vallée ombragée des
Eaux-Douces d'Europe dans laquelle serpen
tent deux rivières.
j Galata-Péra, plus assaini que Stamboul,
rectifié, européanisé, est la résidence des
ambassadeurs grands commercants, gros
banquiers la sont les longues et belles rues,
les hotels somptueux. Au village de Théra-
j pia, peu distant, se trouvent les re'sidences
d'été des ambassadeurs.
La cóte d'Asie, plus vierge, et possédant
une flore plus riche, laisse deviner un climat
plus chaud. Elle possède également sa vallée
renommée dite des Eaux-Douces d'Asie. Les
lies avoisinantes puilulent d'anes que les
Turcs surnomment les rossignols des ties
Brousse, ville essentiellement turque, est
bMie eo longueur et dominéé par l'ancien
mont Olympe. Son bazar est cent fois plus
intéressant que celui de Stamboul.Une vigne
le recouvre en partie. Les chiens errants y ont
encore le haut du pavé. On y remraque en
core quelques belles ruines datant de l'épo-
que de Byzance.
Après cette partie descriptive, ie conféren
cier aborda Ie coté étude, consacré aux
moeurs et usages.
Au change de lamonnaie,on perd toujours
et partout et le turc s'y révêle toujours «you-
pin Le porte-faix justifie bien sa réputa-
tion de fort comme un turc II est dtvenu
béte de somme et porte des poids invraisem-
blables et des objets démesurément grands.
II n'est pas rare de rencontrer en rue un por
te-faix portant sur le dos une armoire a glace
non démontée.
Les patisseries sont meilleures qu'elles n'en
ont l'air et certaines confitures sont pure-
ment délicieuses. Dommage que la propreté
laisse tant a désirer et qu'il arrive de voir un
patissier se moucher au-dessus de sa mar-
chandise.
C'est a tort qu'on se représente générale-
ment la femme turque vêtue de larges panta
lons et faisant briller de grands yeux larges
derrière des voiles de gaze. Elle ressemble,
au contraire, assez souvent a la femme alle
mande. Elle s'est affranchie de l'ennuque qui
l accompagnait jadis et ses toilettes s'inspi-
rent directement des modes de Paris. Seul, le
chapeau est remplacé par un voile noir.
De même, les hommes s'habfilent comme
chez nous et se contentent de troquer le cha
peau contre le fez. En voyage, aussitot la
frontière franchie, hommes et femmes s'em-
pressent de quitter leurs coiffures nationales.
Lo Turc est d'un commerce agréable. Par
religion, il a le respect de la femme. II est
bon, agréable, brave. Exquises surtout, sa
politesse, sa courtoisie. II répond toujours
oui )i par déférence et pour no pas contre-
dire. II ne ment pas c'est pure politesse.
En entrant dans un café ou un salon, il
salue d'abord toute l'assistanee en bloc, puis
chacun de ses amis en particulier. Un mon
sieur, entrant dans un salon, fit ainsi 23
salutations avant d'avoir prononcé une
parole.
Le harem est la partie de la demeure
réservóo exclusivement aux femmes et a leur
domesticité. Le harem tend de plus en plus
a être supprimé et a devenir simplement
l'appartement particulier oü la femme regoit
ses amies, de même que le sélamlik est Ia
partie de la maison réservée au mari.
La musique n'est guère faite pour réjouir
beaucoup nos oreilles et les orgues de Bar-
barie sont une des plaies de Constantinople.
Cependant, la modernisation fait des pro-
grès rapides. Les dótritus ne jonchent plus
les rues, mais sont enfermés Idans des pou-
belles. Absence de chiens errants, et dans
un temps rapprociié, un métropolitain a
1 instar de Londres et de Paris.
Les incendies sont célèbres par leur fré-
quence et leurs ravages. Quand les lueurs
d'un incendie sont apergues, l'alarme est
donnée du haut d'une tour. En pleine nuit,
ce sont des cris de mort. Les pompiers ac-
courent, mais en même temps qu'eux les
pompiers volontaires, eet autre fléau de
Constantinople.Ils n'ont nichalnes,nicordes,
ni Mcbes et [Ine s'occupent pas d'éteindre,
mais plutot de voler sur 1e théatre de Tin-
cendie. Généralement, quand les pompiers
amyent,!1 est trop tard. En Juillet dernier,
loOO maisons sont ainsi devenues la proie
des flammes.
Le fatalisme musuiman se découvre tout
entier a 1 occasion de ces sinistres. Habitué
au malheur,le Turc Tenvisage avec sérénité
convaincu que rien ne peut Tarrêter. Les
etages de bois superposés propagent le feu
avec une rapidité déconcertante. Le Turc se
bornera a emporter son or, ses bijoux, pai-
siblement sans cris, gresque sans regret.
C'est la la note immuable de Tame musul-
mane. On parle a peine de la gu6rre, et les
journaux 8e d'stinguent par leur calme
extraordinaire,
500 000 étrangers résident a Constantino
ple Grecs, Iialie s, Aronéniens, Levantine.
II es vrai que ce sont des J talis ne ne con-
naissant ri 1'Italië ri l'italien et imp'antés
la de longue date de3 Grecs qui ne sont
plus des Grecs, mais des descendants des
Byzantins. Des Grecs orthodoxes sont la
grande majoiité des chrétiens d'Europe. II
faut dire, a Thonneur des Turcs,qu'ils jouis-
seat d'une situation plus heureuse que les
Polonais ou les Irlandais. Le Grec n'est
justiciable de la justice turque que pour
autant qu'il relève du Code pénal.
Le conférencier effk-ura encore lts pays
iimitrophes la Romanie, eet océan de blé
que l'express traverse pendant des heures
et dont la propriété va sans c sse en crois
sant, avec Sinaïda, le séjour préféié du ro'
Carol et de la reine Carmen Sylva. La Serbie
est également un pays plein d'avenir, qu'on
dit même plein de menaces. Alors que Bel
grade n'offre qu'uB séjour désagréable, un
vrai trou Sophia, par contre, devient 1
une grande et belle ville.
Pour flair, M. de Keyzer touche quelques
mots de Tarmée turque. II est difficile d'en
dire du bien cependant Tofficier turc est
brave, mais il a le défaut essentiel de se
lancer dans la politique. En général, il j
ignore tout décorum, et il ne sera pa3 rare
dele voir au café en compagnie de débar.
deurs ou de cireurs de bottes.
La langui frangaise est parlóe a Con-
stantinoplo comme en Bwgiquo. L'agent de
police, le Connnissionnaire, que vous inter-
pellerez en f augais, vous répondront cor-
rectement ou cette languo.
Je ne souhaite pas, dit en terminant M. de
Keyser, que le Bosphore soit un jour écrasé
sous le rude talon russe.
De longues acclamations dirent suffisam-
ment tout l'intérêt que l'assistanee avait pris
a cotte beile conférence.
Les Elèves du collége Saint-Vincent don-
neront leur concert annuel de charité le lun-
di 3 février 4 heures et demie, dans leur
sail" des fêtes. Places réservées 3 fr. pre
mières 2 fr. secondes 1 fr.
m m m
Pour la fête de dimanche prochain, orgn.
nisóe par la société «Sint Micfaiels Turners»
on pout se procurer des cartes de familie a
5 fr., et des cartes personnelles a 50 centi
mes et 25 centimes au Volkshuis. La fête
commencera a 7 heures précises. Entrée
par la rue des Chiens. La porte sera ouverte
a 6 1/2 heures.
m m a>
Chacun connait, a cause do son spécial
qu'elle émet, la cloche felée de l'église
Saint-Martin, appelée du nora flamand de
Gebosten klokke Nous apprenons que
Cctce invalide sera problablement refonduo
et qu'elle reprendra ainsi sa jeune voix des
temps passés.
Le Concert donné par la Fanfare Royale
aura lieu le dimanche 2ó janvier 4 7 1 2 h.
du soir dans la salie Iweins et consistera
cn morceaux choisis des eeuvres de Paul
LebrunDorsan ran Reysschoot, Robert
Herberigs et Toussaint De Schutter. Les
componistes ainsi que Mme Lucia Rell
et MM. Richard Lille et Emile Van der
Mensbrugghe y prêteront leur bienveillant
concours. En voici le programme déiaülé.
PROGRAMME
lre Partie
1. Marche Jubilaire Fanfare Royale
P. Lebrun
2. L'heure du Beffroi M. Vander Mens
brugghe. D Van Reysschoot
3. Prière Madame Rhel de l'opéra
Franceses R. Herberigs.
4. Etude caprice piano parle com
poniste j. Toussaert de Sutter.
5- Air du premier acte de Francesca
M. Lille. R. Herberigs.
6. Zonnevonken Mme Rhel.
P. Lebrun.
7. Vlaanderen 1 Fanfare Royale Pre
mière execution. P. Lebrun.
2ma Partie
1. Saturelle Fanfare Royale Première
exécution. R. Van Reysschoot.
2. Chamon d'Antonine M. Vander Mens-
brugghe. J. Toussaint de Sutter.
3. A, Lamento— de l'opéra Cirque Mirto
R. Herberigs.
B. Eerceuse Mme Rhel de Fran
cesca R. Herberigs.
4. A, Lentelust p. Lebrun.
B, Aria uit Cirque Mirto M. Lille
R Herberigs.
5. A, Nocturne piano
par J. T. D. Sutter.
B. Impromptu piano
par J. T. D. Sutter
6. A. L angelus M. Vander MeDsbrugghe
B. Le sonneur id. id.
7. Duo du second acte de Francesca
Mme Rhel et M. Lille.
R. Herberigs,
SE;
La deuxième conférence aura lieu a la
Salle Iweins, mardi 26 janvier8 heures
précises.
Monsieur Hcyman, dóputé suppléant,
pariera du Socialisme
Un arrête royal accepte la démission of
ferte par le docteur Beesau,de ses fonctiocs
de médnein en chef de l'asile pour hom
mes aliénés et de Tasilepour femmesaliénées
d Ypres. M. Beesau est autoriséa porter le
titre honorifique de ses focctious.
Par arret royal du 9 Janvier, est nommé
membre du comité d'inspection, M. Ie Séna-
teur E. Fraeijs de Veubeke, président, pour
un terme de 7 ans.
25 33 fè
CAFÉ DU SULTAN
Grand Place, Ypres
Lundi 20 Janvier 1913
avec le concours de M. Glorieux.
if'. M j»-
Vüirie vicinaie.
Par arrêté royal pubiié au Moniteur
un subside de 4.000 fr. est accordé a la
commune ds Wervicq pour Texécution de
travaux d'amélioration de la voirie vicinaie
et de cours d'eau.
U? 1*
Piano Ei ard Osc. Berte, Gand
Mercredi iS Janvier
La Chambre reprerd aujourd'hui ses
travaux. Elle consacre la plus grande partie
de sa première séance au tirage au sort des
sections pour le mois de janvier, a la vériti-
cation des pouvoirs de MM. Grafó et Nié-
zette, comme membres de la Chambre et a la
fixation de l'ordre du jour.
Elle aborde ensuite la discussion générale
du budget des dotations.
M. Lamborelie propose do majorer de
30.000 fr. le crédit destiné aux traitemonts
du personnel des bureaux de la Cour des
compte8.
MM. Raemdonck, rapporteur, et Levie,
ministre des finances, contestent Ia rcce-
vabilité de Tamendementla Cour des
comptes est autonome, c'est a elle a prendre
l'initiation d'une proposition a la Chambre.
Au surplus, elle a amélioré le sort de son
personnel.
L'amendement est rejeté par 75 voix
contre 55. L'ensemble du budget est adopté
par 95 voix contre 20 et 1 abstention.
Jeudi 16 Janvier
Une commission est cbargée de vérifier
les pouvoirs de M. D'Hondt, député sup
pléant, en remplacement de M. Ruzette
pour Tarrondisseme.it de Bruges. Les con
clusions tendant a l'admission de M D'Hondt
comme membre de la Chambre, sontadop-
tées. t
La séance est occupée toute entière par la
discussion en seconde lecture de la loi sur
les sociétés commerciales
s»* g»0i7 05 p-.
«W-. Toux - Rliume - Pastilles Keating:
voir aux annonces.
I 1* '-A. M
.vw, wMvvtuHiii ia luijuaiuiiaiiim