LAITERIE.
AVICULTURE."
Science pour tens.
LE FROMAGE.
L'ELEVAGE DU PIGEON.
LE NITRATE DU CHILI.
Cette composition peut varier dans des
limites assez larges.
Le son est l'aliment pai excellence
pour les vaches laitières il provoque
uiie bonne lactation et le beurre obtenu
est parfait. C'est surtout melangé aux
tourteaux qu'il donne les meilièurs résul-
tats.
Pour le cheval, il constitue un aliment
un peu volumineux et encombrant
d'une digestion lente et pénible. II fau
lui en donmr de petites quantités 4 a
500 grammes en buvée est excellent sur
tout après une longue course ou un
travail pénible. On la lui donne avant
l'avoine pour le rafraichir et avec ur.e
poignée de p«ille.
Le son est laxatif, il ne faut done pas
en donner tie tiop fortes quantités a la
fois. II ne doit pas être altéré soit par
trop d'humidité ou par lechauffement en
tas.
La main plongée dans un tas de son
ne doit pas ressentir de la chaleur, mais
plutót une certaine fraicheur.
II est tout naturel que le son se con-
servera dans les meilleures conditions
sur un grenier sec, bien aéré et mis en
tas peu volumineux.
Si des pellicules noiratres se présen
tent dans le son, c'est qu'il est altéré ou
qu'il renferme des débris de nielle (Baron)
plante nuisible qui infeste trés souvent
les champs de céréales.
Dans ce cas, il peut occasionner
des indispositions aux animaux. Les
sons moisis sont également dangereux et
ne devrait jamais être administrés ;.u
bétail.
On peut se demander s'il faut donner
le son sec ou mouillé aux animaux La
première facon est la meilleure, seule-
ment elle donne lieu a des pertes, l'ani-
mal peut en renifler une partie par les
narines ou le disperser en tous sens s'ii
tousse ou éternue dans son auge.
Le mieux est de l'humecter légèrement
et de le mélanger avec un autre aliment
tel que tourteaux, bettéraves, pomines de
terre etc.
Lorsque le son est donné seul comme
aliment concentre associé aux pailles ou
aux foins il est bon de ne pas dépasser la
dose de 5 kilos par jour pour la vache
laitière 2 kil. pour le cheval 0.500 kg.
pour le mouton.
Notons en passant que l'emploi du son
pour les pores est tout a fait irrationeel.
Cet aliment ne favorise pas l'erigraisse-
ment et n'agit ni sur la, quantité, ni sur
la quantité du lard. Son administration
au pore est un gaspillage.
Le grave inconvéi dent du son est son
prix trop élevé en comparaison avec celui
d autres aliments du commerce tels que
les tourteaux II faut réduire ce dés-
avantage a son minimum et substituer,
sinon a la totalité du moins a une paitie
du son un aliment plus économique,
notamment des tourteaux.
Pour ces derniers on cho'sira ceux qui
livrent l'unité nutritive au meilleur comp-
te tout en donnant de bons résultats au
point de vue du but a atteindre.
II faut user du son modérément et ne
pas oublier les autres aliments concen-
t.és.
F. PlRARD
Ingénieur agricole
.{Reproduction réservée).
La verdure favorise la ponte des
poule en hiver. Prenez un tonneau
assez grand pour conlenir la verdure
dont vous disposez. Hachez les divers
legumes a conserves-choux, chicorée,
légumineuses, etc., jelez-les dans-le
tonneau dont vous aurez enlevé l'un
des fonds. Quand le tonneau est rern-
pli, remettez le fond supérieur dont le
pourtour aura étë diminué pour lui
permettre d'entrer plus facilement.
Chargez-le ensuite d'une ou de deux
grosses pier-res comme on le fait pour
la choucroule et enfin placez ie tonneau
dans un endroit sec et frais, grange
ou remise.
Quand tegel aura anéanti toute la
verdure, vouspuiserez a voire tonneau.
Abandonné a lui même, le lait s'altèie
s'aigrit et tourne. La caseine se préci-
pite entrainant avec elle la majeure par
tie de la matière grasse, une partie du
sucre de lait et des substances minéralés.
Après quelques instants de repos le pré-
cipité ou CAILLÈ se dépose en se sépa-
rant d'un liquide clait ou serum. Ce det-
nier ïenferme du sucre de lait et un peu
de matières azotées, grasses et salines.
Par le fait de sa coagulation le lait
s'est concentré, il abandonné son eau et
le coagulum présente sous un plus faible
volume a peu prés tous les éléments utiles
du lait primitif. En le travaillant de eer
taines f.150ns on facilite sa conservation
et le produit définitif obtenu constitue le
fromage.
Ce dernier varie d'aspect, de goüt,
d'odeur suivant les manipulations qu'on
fait subir au caillé, les transformations
qu'il subit a la suite des fermentations
qui s'y développent etc. On peut done
dire qu'il existe des milliers de sorte de
fromages. Quoi qu'il en soit, cependant,
toute fabrication de fromage comprend
1° l'obtention du caillé ou coagulation et
2° le travail de ce dernier.
Pour obtenir le caillé on pourrait k la
rigueur se bomer a attendre la coagula
tion naturelle spontanée du lait, mais,
cette transformation s'effectue trop lente-
ment et le lait exposé a l'air recevant
d'autres ferments queceux indispensables
a la précipitation cette dernièré devient
irrégulière tandis que le caillé obtenu
peut acquérir un goüt ou une odeur désa-
gréable.
On doit done provoquer la formation
du coagulum par un moyen plus rapide
et l'on se sert a cet effet de la présure
qu'on fabrique avec la caillette ou qua-
trième estomac des jeunes bovidés.
Jadis chaque fromager préparait lui
même sa présure il en est encore de
même chez ceux qui sont rebelles a tout
progrès. On trouve actuellement dans le
commerce d'excellentes présures dont la
force de coagulation est bien déterminée
ce qui est un avantage énorme en fro
magerie pour l'obtention de produits
réguliers.
11 faut noter en effet qu'il est d'une
importance capitale dans la fabrication
des fromages d'apporter une grande
régularité dans les manipulations diver-
ses d'avoir toujours la même tempéra-
ture de mise en présure et la même durée
de coagulation.
Suivant que l'on fait varier la quantité
de présure, la température de coagula
tion suivant que l'on travaille le caillé
a chaud ou a ftoid, qu'on le réchauffe ou
qu'on ne réchauffe pas qu'il est pressé
ou qu'il ne l'est pas,que les fermentations
qui s'y développent ou qu'on y provoque
varient, on obtient un produit différent
de celui obtenu dans d'autres conditions.
II y a done ainsi que nous l'avons dit
plus haut une multitude d'espèces de
f, omages et l'obtention d'un produit fixe,
la conservation d'un prod uit renommé
est une réelle difficulté en fromagerie.
Le fabricant doit être un travailleur
habile, scrupuleux, attentif, trés propre.
C'est un métier qui ne s'apprend pas
dujour au lendemain.
II ne faut pas oublier non plus que la
fa^on de nourrir le bétail,la fa£on d'entre-
tenir les herbages, la nature des sols cul-
tivés et celles des eaux utilisées ainsi
que d autres conditions inhérentes a la
situation de la fromagerie sont des fac
teurs qui influent toujours plus ou moins
au point d'empècher parfois pour ne pas
dire souvent la réussite d'une espèce de
fromage ailleurs que dans son lieu d'ori-
gine.
Une sérieuse étude des infiniments
petits est indispensable pour réussir en
fromagerie iadustrielle car la maturation
des produits résulte du travail des moisis
sures et des bactéries.
On peut répartir les fromages en deux
catégories 1° ceux a pate molle et 2° ceux
a pate ferme. Les premiers se cl assent en
deux sections 1° les fromages frais et 2°
les fromages affinés.
Parmi les fromages frais a püte molle
citons le fromage blanc, maquèe en pays
wallon, Plattekdas en pays flamand.
Comme fromage affiné a pate molle
le Herve, le fromage de Bruxelles, Boulet-
te, cassetteerd sioffé en wallon le Brie, le
Camembert etc.
Fiomage k pate ferme le Ilollande,
l'Edam, le Gouda, le Gruyère, etc., etc.
Les fromages, en géneral, représentant
un lait concentré constituent un excellent
aliment toujours recherché par tors
même loisqu'il exhale une odeur sui pene-
ris tiès prononcée. La fromageiie est urn
industrie essentiellement agricole per-
mettant une utilisation rationnelle du
lait mais exigeant énormément de soin,
d'attention et de vigilance.
The Dairyman
i Reproduction réservée)
Pour obtenir des horicn ias a fleurs
bleites on les plante dans le mélange
suivantter-re de bruyere 1/3, terreau
ile corn-he 1/3, cendre de charbon de
terre 1/3.
Nous voulons dans la présente cause
rie donner quelques renseignements sui
l'élevage du pigeon en nous en tenant aux
généralités. A cet effet nous dirons quel
ques mots du pigeonnier, de son amé.ia-
gement et de son peuplementnous vir
ions ensuite quelle est la nouriiture a
donner aux pigeons ainsi que les soins
iéclamés par ces oiseaux.
Pour le pigeonnier on préconise la
construction de touis spéciah s situées a
quelque distance des autres bailments,
mais ces installations sont couteuses et
dans la grande majorité des cas on pré-
fère disposer le pigeonnier dans un coin
quelquonque du grenier. On a malheureu-
sement le grand tort de ne pas aménagei
convenablement ce local et alors qu le
poulailler est un vaste nid de ve mine.
aux perchoirs branlants, aux murs sales,
au plancher couvert d'immondices, lt
pigeonnier en est souvent le digne pen
dant avec s s parois en planches servant
de réceptacle a tous les paras.tes, ses
abreuvoirs a l'eau souillée, éritablepurin
a odeur infecte, ses mangeoires constitu-
ées souvent par de vieux ustensiles en
terre cuite ou en méial parfois si couverts
de fiente qu'on ne peut distinguer en
quelle matière ils sont fabriqués.
Qutlque soit l'emplacement du pigeon
nier, qu'il soit de forme circulaire ou dt
forme polygonale qu'il soit en ma^onne-
rie ou en planches, il faut d'abord que les
parois soient lisses, peintrs k la chaux et
exemptes de fentes oü la vermine p^ut se
nicher.
Autour du pigeonnier on disposera les
nids ou boulins a 1 m 25 minimum du sol
pour empêcher l'accès des rats. La der-
nière rangée sera a environs 50ou 60 cent,,
du toit et elle sera surmontée d'une cor-
niche oü 1 s pigeons pourront s'ébattre a
leur aise. Les boulins auront environ 25
cent. de hauteur; 25 cent. de largeui et30
cent. de profondeur.il est bon deretrécii
l'entiée afin de faciliter la défense du nid
par le pigeon qui couvc le pigeonnier
circulaire favorise beaucoup cettedisposi
tion. II est indéniable que les nids en
maconnerie sont préférables a ceux en
bois et surtout k ceux en osier. En avant
des nids on ménagera une saillie de 10 a
15 cent.; elle servtra de promenoii aux
jeunes et garantira les boulins inférieurs
contre les ordures qui peuvent tomber
des nids supérieurs.
II est aussi trés utile de disposer devant
l'ouverture de chaque nid un petit rebord
mobile de 5 a 6 centimètres de hauttui
qui ne sera franchi par les jeunes pigeons
que lorsqu'ils seront assez forts pour p.ou-
voir se proinener sans risque de chute
sur la saillie dont nous avons parlé plus
haut. Le nid doit êtie exempt de fentes
et d'anfractuosités ses parois seront
lisses et badigeonnées a la chaux.
Au milieu du pigeonnier on placera un
abreuvoir et une ou plusieurs mangeoires.
Ces ustensiles devront être disposés de
fafon a ce que les oiseaux ne puissent pas
gaspiller la nourriture, ni saür l'eau de
boisson. On ariivera facilement a ce résul-
tat en couvrant les trémies et l'abteuvoii
par un mince couvercle percé d'ouvertu-
res pour laisser passer la tête des pigeons
mais disposé de fa^on ce que ces der
niers ne puissent se percher dessus.
Le meilleur moment pour peupler le
pigeonnier est le printemps. On choisira
une race productive dans laquelle on
prendra des sujets robustes agés d'en* i-
ron un an qu'en enfermera d.ms le pige
onnier jusqu'a ce qu ils aient des oeufs. lis
doivent avoir l'ceil vif, 1 plumage bul-
1. nt et loisqu'on leur dépioie 1< s ailt-s
ils doivent le replur avec vivacité. II faut
absolument qu les coup es soient au
oompiet, car un male isolé peut déianger
toutes les couvées. La pigeonne pond
d :ux oeu's dont l'incubaiion duie 17 jours
et, desquels il sort généralement un male
-t une fornelle. On peut aussi peuplei
avec de jeunes pigeons sortant du nid et
qui pondront vers l age de 5 a 6 mois.
La nouriiture des pigeons est trés
vaiiée on leur donne des graines de
toutcs sortes, mais dc bonne quahté, tid
ies qu froment, maïs, avoine, orge mil
let, sarrazin, pois, féverolles, lentillés.
v sees, tourneso':, colza, navette. Lts
ti émics Si ront toujours garnit. s de nourri
ture paree que si 1 on veut conserver h s
pigeons et cn tirer profit il faut les noui-
rirsans parcimonie mais naturellemtnt
aussi sans gaspillage.
II est a recommander de placer dans
un coin du pigeonnier une pierre de s J
gemme ou un peu de salpètre. Lorsque
le pigeon ne sort pas il est indispensablt
de mettie a sa disposition des débris de
démolition oü il trouvera la chaux néces
saire a l'élaboration de la coquille d'ceui.
Enfin, les'soins hygiéniques sont une
condition sine qua non de la réussite dans
Sexploitation d un pigeonnier.
II faut de l'air pur, de lalumièreet
l'absence de froidprop vifs ou de chaleurs
trop fortes. La p opreté sera méticuleuse
afin d'empècher le développement de la
vermine. Le sol recevra une couche sèche
de sable, Cendre, toui be ou tan afin de
faciliter le nettoyage. Les fientes seront
enlevées au moins une fois par semaine
les abreuvoirs et les mangeoires seront
bien nettoyées de même que les nids
après chaque couvée.
Plusieurs fois par an on blanchira a la
chaux et l'on désinf. ctera si nétessaiie en
brülantdu soufie ou en décomposant le
chlorure de chaux par l'acide chlorhy-
drique après fermeture hermétique des
ouvertures et bien entendu en l'absence
des pigeons.
AvrcoLA.
(Reproduction réservée).
La plante puise dans le sol et dans
l'air les éléments qui lui sunt utiles. Parmi
ceux qu'elle prend dans le sol, l'azote
vient en tout premier rang. II se tiouve
la sous forme organique, sous forme am-
moniacal ou s us foime nitiique. C'est
cette derrière qui convient le mieux aux
plantes, ainsi que l'ont toujouis démontré
les expériences f.utes, tant celles de labo-
ratoire que celles de plein champ.
C'est done une ob.igation pour la
culture, dit le piofesseur P. Wagner, de
réaliser surtout par le travail du sol, les
conditions les plus favorables a la trans
formation de l'azote organique et ammo-
niacal ou azote nitrique, le dernier terme
de la transformation de l'azote orgrnique.
L'expérience de plus l'atteste formelle
ment, l'action feitilisante de l'azote ni
trique est plus rapide et plus certajne que
celle de l'azote ammoniacal et organique.
Les corps qui contiennent l'azote sous
ces deux formes, ne sont en définitive que
des matières premières introduites dans
le sol en vue de la formation d'azote ni
trique. II est de toute évidence que le
cultivateur a tout avantage a donner di-
rectement aux plantes l'azote sous cette
dernière forme. II y arrive en utilisant le
nitrate de soude, engrais bien connu de
tous pour en avoir entendre parler, sinon
pour l'avoir utilisé.
Nouscroyons intéressant pournoslec-
teurs de leur doneer quelques indications
sur l'origine du nitrate et sur son exploi
tation, choses trop y eu connues et cepen
dant assez intéressantes, par leur énver-
•gure, l'aspect curitux des régions oü les
exploitations se trouvent'et par les pro
duits qu'elles fournissent.
Le nitrate de soude nous vient du Chili
oü on l'extrait directement du sol. Ce fut
en 1830, qu'eurent lieu les premiers char-
gements de nitrate pour l'Europe. En
1911, 1 exportation atteignit 2.487 000
tonnes, pour une valeur commerciale dc
600 millions de francs sur lesqu ls le Chili
a pi élevé comme dioit d'exportaiion la
somme de 1C0 mi.bons de francs.
La région üu nitrate occup la-bas tine
longue depression, élevét; d'enviion 100
metres au desssus du niveau de la nu r,
don't elle est distante d'enviion 70 kilom.
Elle est située entre la Cordillè.re des An
des et la Cordillère de la Cóte, sur le va-
sant oriental de laquelle elle se trouve.
C'est un vaste espace désertique, il ne
pleut jamais oü soufflé nt d. s veins con
stants, pendant certaines saisons et a cer-
taines héures du jour. A la tombee c!e la
nuit, il s'y foime des bri.uillaids épais
accompagnés de phénomè es électri-
ques, parfaitement sensibles le terrain
est radioaelif a un tiès haut degré.
C'est dans cette t iste conti ée, d ns cette
affreuse solitude, t tout n'est que sable
ou roche calcinée, sans la molnare vei-
dure, que sont installées les quelques 160
usines, oü environ 40.000 ouvriers travail-
Ient le nitrate ou Salitre
Ce dernier peut affleurer a la suif ice
du sol, mais il est généralement si.ué a
une p'rofondeur vaiianté entre 5 c nürn.
et3 mètres. et le terrain est habituellement
composé de 5 assises différentes la
Chuca la Costra le Caliche le
Congeloi! et le Cuba reposant sui le
terrain primitif. La Chuca se compose de
morceaux de quaitz avec des sulfat s an-
hydres de soude et de chaux la Costra
contient déja du nitrate, ma's en moindre
proportions que l'assise appelée Caliche.
Cette dernière est formée de matièies
insolubles,salie, pieries argiles agglomé
rées par un ciment de seis et formant
ainsi un ensemble trés dur, se présentant
sous diverses couleurs blanc, jaune, gris
foncé, bleu, vio et etc. Sa composition est
tiès variable,de même que son épaisseur.
Le Caliche contient comme éléments
pnncipaux, outre le nitr ite, du chlorure
et du sulfate de sodium, c >mme élém nts
secondaiies, du chlorure de potasse, du
sulfate et du nitrate de Magnésium On y
rencontre aussi i'io.date de sodium et en
core d'autres éléments chimiques.
Sous le caliche se trouve le congelo, oü
dominent les chlorures et les sulfates et le
coba, f rrmée de terre, de pierres et de
tiès peu de seis.
Le Caliche brut est transporté k l'usine
oü il doit subir des traitemenis assez
compliqués, avant de fournir le nitiate k
exporter. On le concasse, puis on le dis-
sout dans de grand bassins «cachuchos»
dans lesquels les matières insolubles se
déposent. La solution décantée de nitiate
est ensuite envoyée dans d'autres bassins,
chulladores oü elle laisse déposer le
chloiure de sodium, elle passé ensuite
aux cristallisoirs ou "batéas». Ou obuent
finalement un produit qui contient 95 k
97 °/o de nitrate, 2 p. c. d'eau. 1 a 3 p. c.
de chlorure et 0,5 a 1 p.c. de sulfate et
autrts seis. C'est le nitrate de soude em
ployé par l'agriculture et l'indusine.
Depuis quelques années, on a adjoint a
certaincs usints a nitrate des établisse-
ments pour l'extraciion del'iod-, sous-
produit intéressant de la fabrication.
D'après M. Bélisano Diaz Ossa, a qui
nous empruntons une bonne partie de
nos renseignements, on expoite annuelle-
ment du Chili 500.000 kilus d'iode, d'une
valeur commeiciale de 10 millions francs.
La consommation mondi.de en nitrate
du Chili était en 1395 de 1.026.000 ton
nes. En 1910, elle montait a 2.308 000
tonnes elle a done plus que doublé en
quinze ans.
En prés -nee de la demande d'azote
toujours croissante, on a chercher a fabri-
quer des nitrates artificiels, pour le casou
le nitrate du Chili viendrait a manquer.
Cette éventualité se produira certaine- I
ment un jour, mais, il serait trés difficile
d'en préciser la date, d'autant plus qu on
ne peut évalu r avec certitude les ressour-
ces des terrains nitratiers. On estime que
les gisements actuellement connus doi
vent encore renfermer, d'après M. Fet"
trand, au moins 220 millions de tonnes
mais, comme les terrains connus ne sont
qu'une partie de ceux qui existent, il 11 f
auraitrien d'impossible ii ce que le Chili
renfermat prés d'un milliard de tonnes de
nitrate de soude.
En 1911, la Belgique en a impo1^
294.200 tonnes.
F. de Vineski.
(Reproduction réservée.)