CHRQMQUE fPROISE Piteu«e retraite Vers Ia Ruine Kattefeest Conseil Communal 1 Séance publique du8Février 1912 Comines Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE CBHONIQDE DE L'A tilt ONDISSEHEXT Les éboulemenls du Canal Lys-Yperlée Messines Commune de Ploegsteert Quant aux créances des commercants et des artisans, elles porteront intérèt en plein droit a partir de l'expiration des] 3 mois qui suivront la remise de la facture. Viennent ensuite les délais de souscrip- tion. Moyennant les modifications au régime actuel, on peut attendre de la réforme pro- posóe certains heureux fruits. II en sera surtout ainsi des oeuvres encourageant l'ap- pücation du régime nouveau et pourchassant les abus du crédit forcé. M. Woeste. Ce projet est excellent, mais son efflcacité est peut-être contestable. II est, en effet, indispensable,pour que cette législation nouvelle porte ses fruits, qu'elle soit soutenue par uti important mouvement d'opinion.J II faut, tout d'abord, qu'il y ait entente entre toüs les fournisseurs de même catego rie pour exiger les intéréts moratoire8,sinon celui qui réclaraera ceux-ci perdra son cliënt. Or, je doute fort que cette entente soit a la veille de s'établir. De plus, il y a des fournisseurs habituels et des fournisseurs accidentels. Chez les pre miers, l'u8age est souvent d'envoyer la fac ture après un certain délai de livraiscn et souvent a la fin de l'année. Le projet ne changera pas eet usage, a moins que tous les fournisseurs se donnent un mot d'ordre. Les clients considéreront,je le crains fort, la réclaraation des intéiêts, comme une ve ritable vexation et je crois que, pour aider la petite bourgeoisie, il nous faudra trouver d'autres remèdes que celui inscrit dans le projet. L'ordre du jour de MM. Devèze, Mas- son et Cocq est rejefé par 92 voix contre 71 et 4 abstentions (celles de M. de BroquevilJe et de 3 membres qui ont pairé). Après un échaDge d'observations, au rejetdu texte de quelques articles du projet, l'ensemble est adopté a l'unanimité des membres présents. La Chambre adopte également une disposition par l&quelle le traitement du greffier provincial est flxé a 9000 fr. Les mandats des membres des conseils de l'industrie et du travail sont prorogés juaqu'au 15 avril 1914. Jeudi i3 février La Chambre se constitue en comité secret pour prendre connaissance de certaines de clarations de M. le Ministro de la Querre. La Béance publique est reprise a 3 b. 40. M. Royer, socialiste, proteste contre le refus du gouvernement de faire la commu nication qu'il avait anuoncée. II nous cat impooa.cio jo "a°or sans réserve k garder un secret absolu. Le grand danger pour le peuple réside dans les mensonges de la diplomatie et les négociations menées en secret. t$ M. le Président. Je considère eet inci dent comme d'autant plusfócheux qu'il avait été entendu que cette discussion serait re prise demain et qu'on aurait peut-être bien fait d'attendre. En tous cas, je déclare l'in- cident clos. (Interruption.) le mauvais temps aidant peut être un peu, feesteweêr beesteweêr on n'y aper- Qoive plus un chat. Qu'ils se consolent pourtant, les amis de la tradition. Leur spectacle favori n'a fait que subir la loi du progrès, et c'est la ré- daction du Progrèsqui s'est chargée de nous montrer un chat retombant toujours sur scs pattes, avec une dextérité plus óton- nantt encore que celle du héros des katte- feest de jadis. Tout dernièrement, comme il y était allé d'une véhémente protestation co tre la nou velle réglementation du carnaval et d'un ardent plaidoyer en faveur de ce qu'un journal yprois appelait,un jour, une «infecte coulée de l'orgie dégradante ou encore ud ignoble fauve laché de par les rues nous nous sommes permis de cueillir dans ses colonnes uu article oü il saluait de ses voeux impatients l'heureux jour ou le carna val disparaitra de nos moeurs. Cela fait, nous avons souri dans notre barbe, tout fiers avouocs-le sans fausse modestie d'avoir joué a notre confrère un tour peadable... Ob 1 la naïve fierté que fut la nótre. Nous avions compté sans le chat et sa dextérité abracadabrante. Le chat du Progrèsretombe toujours sur ses pattes. Souligner ses pirouettes, mais c'est lui faire grand honneur. T ute la gloire d'un chat c'est de savoir pirouetter daus Pair pour retomber sur ses pattes. A entendre notre savant équPibriste, nous l'arons mal lu. Ses imprecations contre le -carnaval, il ne les retire point. II en vcut toujours l'infecte coulée de l'orgie dé- gradante a l'ignoble frnve laché de par j nos rues. Mais k Ypres, il n'est pas ques j tion de c la, ni le mardi-gras, ni surfout au grand carnaval ou a la mi-carême les deux seuls jours supprimés. Quant a la citation de la Gazette que notre confrère a faite, a l'appui de ses pro- prts dires, cette citation ne l'embarrasse pas davantage. La Gazette signalait le plaisir comme une excuse de l'orgie. Le chat du Progrès a son tour, s'empare de cette excuse il la fait pirouetter dans 1 air avec lui, et, mirabile visu, l'excuse en retombant devient un argument, un motif sacré légitimaut, que disons-nons snppri- mant toutes les orgies Enfoncé le chat illustre de nos foires passées... is# s# 'sfij# sf aflfl SSR s# >j9 <4 Jfë L'anticatholique Gazette de Bruxelles souligne ainsi la place que la Belgique oc- cupe dans le monde commercial Elle est tout a fait édifiante, la statistique qui fut dressée en France et que commente I'»Action Economique II s'agit du rang occupé par les principaux Etats au point de vue de l'expansion commerciale depuis le de'but du XX' siècle. En prenant pour point de départ l'année 1902 et pour terme de comparaison le nombre 100, qui traduit Ie montant de leurs expor- tations au cours de cette même année, voici les chiffres que l'on trouve pour 1910. Belgique, 177; Russie, 161 Allemagne, 159 Grande-Bretagne, i58 France, 141; Italië, 139 Etats-Unis, 126 Autriche- Hongrie, 123. La Belgique tient la tête. C'est son com merce extérieur qui s'est développé le plus, et cela malgré les difficultés grandissantes que les tarifs douaniers suscitent aux petites nations. 11 est entendu, une fois de plus, que trente années de gouvernement clérical ont con duit la Belgique a la ruine M Vous êtes bien naïf, confrère, si vous pensez que vos lecteurs vous goberoiat lors- que vous imprimez avec un petit air de triomphe... apparent que nous éprouvons quelque embarras a justifier l'attitude de nos amis de l'Bótel de Ville. Vous êtes trop imaginatif ou peu sitcère en annorqant que nous avons dit que c'est pour faire plaisir au Progrès que le Carnaval a été partiellement supprimé a Ypres. On s explique trés bien l'ennui que vous a causé le rapprochement de vos deux attitu des bien differeDtes au sujet du Carnaval, mais cela ne doit cependant pas vous autori- ser a dénier ce qui a paru dans vos colon nes. N'essayez pas de vous dérober en détour- nant la question nous ne vous le permet- tous pas. Répondez d'une fagon précise: oui ou non avez vous écrit Ie 28 Février 1909, que vous attendieq l heureux jour de la disparition du Carnaval Si oui, de quoi vous plaignez vous Dans la négative, veuillez remettre le texte sous les yeux de vos lecteurs, qui eux répondent pour vous. Ne dites pas pour vous justifier que vous établissez une distinction C'est le Carnaval, en généial, que vous avez tiaité d ignoble fauve laché de par les rues et d'infecte coulée de l'orgie dégra dante. sJP t* 'j$ 'j§ -ji Ville d'Ypres Les dilettanti de la tradition regrettent toujours que la Kattefeest.ne soit plus la kattefeestparcequ'on ne lance plus de i chat sur la foule, comme a Comines on lance des louches. On a beau y amener de riches ménageries, des chieDS savants, des puces dressées, ce n'est pas la même chose, prótendent-ils. Aussi rien d'étonnant ace que bien souvent, Sont presents: MM.Colaert, bourgmestre- président Fraeijs de Veubeke et Vanden- boogrerde, échevins Vanderghote, D'Hu- vettere, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeck- houtte, Lemahleu, Biebuyck, Baus, Seys, conseillers S'ruye, conseiller faisant fonc- tion de secrétaire. MM. Fiers et Begerem, absents, se sont excusés. M. Struye donne lecture du procés verbal de la Béance précédente qui est approuvé. Installation du secrétaire communal. M.le président rappelle que par délibération du Conseil du 28 décembre dernier, M. Georges Vidor, dit Versailles, docteur en droit, chef de bureau du commissariat d'ar- rondissement, a été nommé aux fonctions de secrétaire communal, et que cette déli bération a été approuvée par la députation permanents le 15 janvier. Sur l'invitation de M. le Bourgmestre, M. Vidor prète serment en francais. M. le bourgmestre donne ensuite lecture du procés- verbal de prestation de serment et déclare M. Vidor installé dans ses fonctions. Au nom du Conseil, il le félicite et souhai'.e de le voir remplir iongtemps ses fonctions. M. Vidor remercie et assure la ville de tout son dévouement. (Applaudissements). M. le président donne communication d'une demande qui a été faite au sujet du jeu des orgues pour la journée du dimanche, A la rigueur on pourrait l'interdire. Les trois journées de carnaval sont passées et la foire n'est pas encore commoDcée. Cependant, il y a lieu de considérer que beaucoup de ca baretiers ont loué des orgues et nous les tolérerons au moins cette année Je suis done allé au devant du désir des cabaretiers en laissant jouer de deux heures a minuit. Cours d'eau établissements d'une passe relle au-dessus du ruisseau de Zillebeke. M. le Président Le sentier conduisanl a l'étang de Zillebeke traverse unepAturele plus souvent cccupée par des vacbes, ce qui n'est pas sans inconvénient pour les prome neurs. A titre de tolérance, nous pcurrions éiablir un second sentier sur les terrains de la ville, sans aliéner aucun droit. Nousn'en- tendons pascréer un chemin public nimème 1 une servitude de passage. Une enquête de j commodo et incommode sera ouverte. Une j passerelle devia être établie au dessus du ruisseau de Zillebeke. Avis favorable. Voirie vicinale suppression du sentier n° 31 M. le Président Ce sentier, peu connu. commence par une drève le long de la campagne da M. Goupy, passé ensuite piés de ia campagne de M Ancion et va jusqua Zillebeke. En fait, il D'existe plus,et a été virtuellement supprimé par letablisse- ment du chemin de fer de RoulersM.Ancion demande sa suppression, et nous exigerious, en compensation, une icdemniféde 60 fr, M. Vandenboogaerde demande si la com mune de Zillebeke n'a pas de droits a éle^er. M. le Président répond que non. Ce che min est coupé par le chemin de fer de Rou- lers et les talus empêchent de traverser celui-ci., Bureau de bienfaisance compte 1911 budget 1913. M. Sobry, rapporteur de la Commission spéciale, donne lecture d'un rapport et le Conseil donne son approbation. Hospices civils compte 1911budget 1913. Le rapporteur, M. D'fluvettere, donne lecture de son rapport et le Conseil vote séparément les comptes et budget des hospices et de la Fondation Godtschalck. M. Bouquet demande s il n'est plu ques tion de la construction d'un lazaret. M, le Président. J'ai fait ce que j'ai pu. Je ne sais pourquoi les Hospices n'ont rien fait. Si une épidémie éclatait, je serais obli gé den faireconstruire un a leur charge M. Sobry. Une somme de 30.000 fr. a été inscrite au budget précédent et se trouve reportée au budger actuel pour l'agrandisse- ment de l'hospico de Nazareth. II serait désirable de voir enfin exécuter ces travaux M. le Président.Ou commencera a bref délai. Finances majoration dun crédit du bud get de iqi3. M. le PrésidentJe propose de réparer une erreur qui s'est glissée a l'art. 53 (en'ès-eaient des immondices). Ce crédit doit être de 5 200 fr. au lieu de 4.200. II avait été augmenté pour 1912 et il y a lieu demaintenir pour 1913. Approuvé. Culte-. agrandissement de la sacristie de Véqlise Saint-Pierre. M. Ie Président Le devis estimatif de c-^ travail est de 20.753 fr. 18, et la part d'intervention de la ville serait de 5 189 fr. 54. D'accord avec les membres de l'administration fabricienue, nous avons diminué la dépense de plus de 10.000 francs. Les objats du culte souffraient de Tbumi- dité. La sacristie actuelle, bAtie il y a une cinquantaine d'années, enlevait complète- ment lebel aspect du cbevet de l'église. Ce travail sera mis en adjudication. Appr. Culte: restauration du cóté Hord de l'église St-Martm. - M. le PrésidentCette restau- ration comprend foute la partie Nord de léglise St-Martin, allant de l'axtiémité du transept Nord y compris la facade avec Bes tourelies, jusqu'a la tour de l'église. La dé pense est évaluée a 59.560 francs. Dans le cas présent, il ne faudra pas recourir a 1 adjudication publique, mais il faut pour cela une délibération de la fabnque d'église. je conseil communal doit ensuite donner un vote favorable et enfin la députation per manente doit donner son approbation. du travaiM^V"" A raison de 1 importance reoIuThlr?' ,a i' 8erai' V1 éférable de recourir a 1 adjudication publique. Constance, Le Conseil approuvé. s'agit quo de la partie de larue "do ötL"s compri. entre la rue del-Appel et la rue du Passage. Cct alignement n'est décrété que pour l'avenir et il n'est pas question de dé- molir. Approuvé. M. Bau3 présente ensuite quelques obser vations. Dans les vitrages des fenêtres des Halles, du coté do la Grand'Place, se trou vent intercalés des verres roses i cóté de verres verts. II y a plus d'un an déja que c'est fait et cela reste toujours dans le même état. Du cólé de la cour, le vert est plus foncé que de l'auire cólé. J'ai cru qu'on allait arrêter lo travail, mais tout est p'acé Que coropte-t-on faire M. le Président. Ce travail ne pourra être approuvé. M. Baus. Des vitrages verts ont été posés au cloïtre Saint-Martin. Est-ce des projets ou est-ce définitif? Le verre cathé- drale ne convient pas pour des salles de musée et les tableaux souffriront de cette tonalité cadavérique. II faudra absolument du verre blanc comme dans la grande salie du XIII* siècle. M. le président. Je vous avoueque vos alarmes ne sont pas fondées. Les fenêtres sont immenses et il fera trés clair dans ces salles. M. Baus. II ne s'agit pas d'intensité lu- mineuse mais bien de tonalité Les tableaux paraitront verts, et on le regrettera par la suite. M. le présid'nt promet d'examiner la question. M. Baus. Uo changement bien ma heureux a été fait au cabaret «Aux trois fleurs de Lys rue au Beurre. Aucune démarche n'a-t-elle été faite auptès du propriétutre pour qu'il élève noe facade de style II se serait de'cidé a le faire si un subside de mille francs avait été accordé. C'est bitn fêcheux et on devrait chercher a éviter le retour de pareils travaux. M. le Président. Des personnes étran- gères a l'administration se seraient occupées de cela, mais sans succès. Tout ce qu'un hommr de goüt a pu obtenir, c'est de faire peindre sur l'enseigne les armes royales de France. M. Struye. Quand démolira-t-on le mur qui clö'ure la partie Est du cloïtre Saint- Martin II ne sert plus a rien, puisqu'il est de'ja éventré. Les cuvrkrs de la ville ne pourraient-ils le démolir M. le Président. Cette demolition,quoi que non comprise dans la restauration, ne peut être faite par les ouvriers de la ville qui ont autre chose a faire. II y aurait lieu d'éten dre un peu la cour de la sacristie.Far la suite, il faudra creuser le sol pour dégager la base du monument et celle du choeur de Saint Martin. II faudra peut-être alors une balus- tradic. On a'occupe déja de ce point. M. Lemahieu (en flamand) demande s'il n'est pins question du tram Poelcappelle- Ypres. Les travaux étant suspendus, ne pour- rait-on modifier le tracé en passant par Lan gem: rek, St Julien et Saint Jean vers Ypres, lieu de continuer vers Bixschote M. le Président. Je crois qu'il n'y rien a faire. II n'est pas facile de faire revenir sur une décision, mais on pourrait peut-être demander un troncon Ypres-Poelcappelle. M. Sobry partage l'avis de M. le Bourg mestre. La séance publique est levée a six heures et demie. Le Conseil Communal vient de voter en séance du Mardi ir Février, les règlemcnts suivants sur les cinémas. I. Reglement de police dans les Cinemas. Ait. I. II est interdit de représenter des choses immorales ou de reproduire des scènes de brigandages qui pourraient exciter lös spectateurs a poser des actes contraires a la moralité et a l'ordre public. Art. II. Les enfants agés de moins de id ans, doivent être accompagnés de per- sonnes adultes et responsables. - Exception est faite pour les spectacles spéciaux pour enfants. Art. III. La police doit avoir en tous temps accès a la Salie. Art. IV. La durée de la representation ne pourra pas dépasser 11 heures du soir. ■^rt* L" infractions constatées aux articles 1, 2, 3, et 4 seront punis d'une amende de x a 25 francs et d'un emprifoc- nement subsidiaire de 1 a 3 jours, sans pré- judice des autres mesures administraties prévues par l'art. 97 de la loi Communale sur Ia police des spectacles. En cas de re'c|dive le contrevenant pourra etre condamné a un emprisonnement de a 5 jours indépendamment de i'amende II. Règlement-taxe sur les éta blissements cinématographiques a demeure. £7 fr-, p; gj-. Dimanche 16 Février 1913 F. VAN WINDEKENS, rue de Lille, i3 if- jf. ff. ff. pi pi p-, p-, Renseignements pris aux sources les plus autorisées, les éboulements que nous avons signalés a différentes reprises, constituent des dégêts matériels, ne compromettant en rien l'achèvement définitif du canal. De l'avis des entrepreneurs, MM. Mon- noyer, ces éboulements seraient dus a J'exis tence de galeries de drainage creusées il y a 50 ans.au cours des premiers travaux, gale ries que l'Etat avait omis de signaler aux soumissionnaireB des travaux. Les entrepre neurs, se jugeant lésés de ce chef, sont ac- tuellement en référé avec l'Etat pour s'en- tendre sur le dommage cause. Trois experts out été nommés par le piésident du tribunal de Bruxelles, MM. I'rancois, professeur a l'Universitéde Bruxelles; Ritte, entrepre neur, et Beckers, ingénieur. Ces experts se sont rendus, a la tranchée dite du tunnel d Ilollebeke et se sont livrés a un examen approfondi des lieux. Us feront ensuite rapport sur la nature des terrains, les cau ses et l'étendue des ébouUments et tache- ront d'amenerune conciliation entre parties. i Art, 1. IJ Sera percu au profit de la ville une taxe a charge des exploiiants des e'tabli:. sem nts cinématographiques a demeure. Cette taxe est fixée dix francs par jour de representation. Cette imposition est doublée et portée a vingt francs pour les établissements dont la salie ou se place le public y compris les bal- cons tribunes et galeries a une superficie totale supérieure a 3oo metres carrés Art. II. La taxe n'est pas applicable aux établissements cinématographiques pen dant Ia durée de la foire. Art. III. Les personnes qui désirent organiser des spectacles cinématographiques tombant sous l'application de l'art. I. du pré sent règlement sont tenues d'en faire, vingt quatre heures d'avance, la déclaration au bureau du commissaire de police. II sera délivré au declarant un récépissé qu'il devra exhiber en même temps que la quittance de paiement de la taxe a chaque réquisition de la police ou d'un délégué de l'Administration Communale. Art. IV. La taxe sera payee par antici pation, c. a. d. avant chaque séance, entre les mains du receveur communal qui en délivrera quittance. A défaut de paiement amiable le recouvre- ment se fera conformément a la loi du 29 avril 1819. Art. V. Tout contrevenant aux disposi tions des articles 3 et 4 paragraphe troisième, du présent règlement sera puni d'une amende égale audroitdü et, en cas de recidive pendant 1 année dune amende égale au double de ce droit. La condamnation a I'amende 11e dis pense pas du paiement du droit. Art. VI. Le présent règlement sera appliqué pendant un terme de dix ans, qui prendra cours après l'approbation royale et l'accomplissement des formalités prescrites par 1 article 102 de la loi communale. Art. VIL La présente délibération seta soumise a l'avis de la Députation permanente du Conseil provincial et k l'approbation du R°i conformément a Particle 76 de la loi Carnaval dernier crl La gendarmerie de Warnéton a ouvert une enquête au sujet de l'agression dont a été victime M. Louis Bossaert, le soir du mardi- gras. Celui-ci s'en retournait paisiblement chez lui jorsque, au dehors de la place, il fut assailli par une bande d'une dizaine de masques. Aio contre HU... et la figure cachée de peur d'etre reconnus 1 1 pour cela il faut du courage, convenez en M M. L. Bossaert s'en fut en courant vers sa demeure située environ 3oo mètres plus loir. Vlais les héros de la mascarade se mirent a sa poursuite, et allant de fort en plus fort, tentêrent des forcer la clóture de la propriété et même dit-on, pénétrèrent dans les dé pendances de 1 habitation. Grêce a l'inter- vention énergique du frère ainé de la victime, des plus grands malheurs furent évités. Toute la population honnête de la commu ne souhaite que la gendarmerie chargée de l'enquête puisse mettre la main sur lescou- pables. La Fanfare Les Vrais Amis organise un grand Festival interna- tionnal, le Dimanche 25 Mai, sous es auspices de l'Administration Communale. em Toux - Rhnine Pastilles Keafiug: - Mir. aux annonce.*- p vl Communale.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 2