La reconstitution fles prairies
AVICULTURE.
Science peur tous.
Engrais chimiques
et culture maraïchère.
Tl arrive par fois que les chevaux
contractent la mauvaise habitude de
manger le bois de leur mangeoire ou
d' autres obj ts se trouvanta leur portee.
Un moyen trés simple de les empêcher
de se livrer a cette habitude est de cou-
vrir d'une couche de savon noir
toutes les boiseries.
LA PATÉE DES POULES.
Patées au lait.
II ne fuut pas couper la crinière des
chevaux. On leur coupe déja les poils
aux jambes et autour du sabot, on leur
coupe la queue, bienlót on leur couper.a
les ore/lies
Lorsque la crinière est coupée, pas
un grain de poussière qui tombe sur
le cou n'èchappe.
La brosse n'enlève que difficilement
la poussière de ces crins raidis; tandis
que sur une longue crinière. quis'agile
nu vent, la poussière ne sauront se
fixeret le poil de Tencolure restera
brillont.
LES FLEURS COMESTIBLES.
a la réussite du trèfle. Les scories mises
avant l'hiver ou au printemps donnent
de splendides résultats. On én applique
500 k 1000 kil. La kaïnite a la dose de
400 k 600 kil. est le meilleur engrais
potassique pour le trèfle.
Pour le trèfle blanc, on emploie 5Ó0 kil
superphosphate au printemps ou lOOOkil.
de scories a l'automne, selon que le sol
est plus ou moins calcaire. Si la potasse
fait défaut on applique 600 kil. kaïnite.
Luzerne. La luzerne demande un
solcalcareux ou calcaro-argileux profond,
perméable, bien travaillé. On appliquera
comme fumure lors de l'établissement de
la luzernière 1000 a 1200 kil. de scoïies,
400 a 800 kil. de kaïnite en enfouissant
profondément. Les années suivantes on
peut donnër au printemps 150 a 200 kil.
kaïnite, 200 a 500 kg. de scories.
Quoique la luzerne soit une légumineu
se comme le trèfle l'application de 50 a
100 k. de nitrate du Chili par hectare au
printemps est trés avantageux.
Sainfoin. Cette plante est un
excellent fourrage convenant pour les
sols calcaires et siliceux a sous-sol pro
fond. II resiste mieux aux hivers froids
et secs qu'aux hivers humides. II se sème
au printemps dans une céiéaleou seul a
l'automne. II peut recevoir la même
fumure que la luzerne.
F. P. della Campagne.
(Reproduction réservée.)
La falsification du beurre et au lait
prend des proportions de plus en plus
grandes. Des plainles s' êlèv ent par tout
et il serait desirable de voir renforeer
le service d'inspection de VEtat.
En ce monde tout a son temps. On ne
dure pas toujours. Les prairies xlépéris-
sent, elles aussi petit a petit si Ton n'y
apporte pas des soins continus. Cette
dégénérescence a diverses causes 1° la
variation de la flore 2° l'abondance des
mauvaises herbes 3° ['accumulation des
matières organiques.
Lahore varie pour plusieurs motifs.
D'abord parce que bien souvent dans la
création des prairies, on ne tient pas
compte de la nature du sol, de sa compo
sition chimique et des besoins des plantes
qu'on y sème. Certaines planies s'appro-
priant bien au sol se développent avec
vigueuretfinissent par étouffer les autres.
La présence des matières azotées en excès
dans le sol fait développer extrêmement
les graminées et les légumineuses dispa-
raissent.
Cela d'autant plus vite que le sol est
moins riche en acide phosphorique,
potasse et chaux. Le contraire se produit
aussi assez fréquemment parce qu'on
apporte trop d'engrais phospho-potassi-
ques et qu'on négligé l'apport fl'azote.
La préférence des animaux pour une
plante plutót que jour une autre le
moment du paturage coïncidant avec la
floraisonsont encore des causes'modifiant
la flore d'une prairie.
La propagation rapide des mauvaises
herbes, des plantes de qualité médiocre
sont une des causes importantes du dépé-
rissement des prairies.
Enfin, les matières organiques s'accu-
mulantdans le sol, forment d'abord une
masse d'humus impénétrable aux raci-
nes qui ne peuvent plus ainsi absorber
de matières minéraies. Le sol devient
acide,les légümincuses disparaissent.puis
les graminées. Le sol se couvre de joncs,
carex et ne donne plus que des produits
de qualité médiocre.
Afin d'éviter autant que possible, cette
dégénérescence, il faut régler la flore de
la prairie par des soins bien entendus tels
que hersages, roulages, assainissementou
irrigation, suivant le cas, mais surtout
par l'emploi raisonné et rationnel des
engrais chimiques.
Pour l'azote on pourra répandre 100 a
150 kg. de nitrate du Chili a l'hectare, si
la prairie est a faucher. Les scories et la
kaïnite a la dose de 800 a 1200 kg. par
hectare contribuent énormément a la pró-
duction des légumineuses.
Pour empêcher l'abondance des mau
vaises herbes, on assamira le sol et on
amènera sur la prairie des matières a la
fois fertilisante et corrosives telles que le
sulfate de fer, la kaïnite, les scories, le
superphosphate etc.
Enfin, pour détruire la matière organi-
que et la mettre en état d être utilisée
par la plante, il faudra chauler ou mettre
des scories.
Lorsque la prairie n'a plus recu d'en
grais ni de soins culturaux depuis long-
temps, qu'elle ne produit plus qu un four
rage maigie et peu abondanten un mot,
quand elle est en état de dépérissement
complet, le miéux est de la défTicher com-
plètement.
On retournera le tout par un bon labour
en enfouissant du fumier de ferme, si le
matière organique manque. En tous cas,
on mettra 1000 a 1500 kil de scories
Pendant un an ou deux on cultivera, dans
ce sol, soit des pommes de terre, des bette-
raves ou une autre plante sarclée pour bien
nettoyer la terre. On resème ensuite la
prairie avec des graines bien choisies,
d'après la nature du sol, sa composition,
etc. sans jamais employer la fleur de
foin i) ou ramassis de granges.
G. des Prés.
(Reproduction réservée.)
l«r parcelle
2'
3<=
4=
5®
Rien
30.000 kil. terreau
10U kil. nitrate
20U kil. nitrate
30U kil. nitrate
17 500 kil.
20.000 kil.
24.000 kil.
27.000 kik
34.000 kil.
Examinons encore quelques unes des
expériences de M. Foussat.
Pour les épinards l'expérience se fit
sur ia variété Epinard monstrueux de Viro-
jlay. Les semis eurent lieu le 20 mars et le
10 mai en espagant les lignes de0.25m.
et en utilisant 1 kil. de graine soit 200 gr.
par parcelle. Comme résultats d'expé-
rience on a en a l'hectare:
fVe parcelle Rien Rend' Kil. 4.500
2e 30.000 kil. terreau 5 000
3e 100 kil. nitrate 8.000
4<r 200 kil. nitrate 9.050
5e 300 kil. nitrate 10.150'
Dans les planches nitratées les épinards
furent plus vigoureux pendant tuute la
végotatn n mais la germination fut
plu.* rtgulière et plus rapide dans les
planches sans engrais et avec terreau.
Pour obvier a eet inconvé ïient il suffi-
rait croyons nous d'enfouir le nitrate
quelque temps avant d'efftctuer le semis.
En tous cas malgré le retard dans la. ger
mination le nitrate a donné une plus
grande puissance de végéiation aux
épinards.
Après la récolté de ces derniers le sol
fut occupé par les Choux Milan des vertus
sans application directe de nitrate. On
remaiquera que; le nitrate employé aux
laitues romaines n'est pas utilisé compiè-
tement par ces plantes vu qu'i! augmente
encoie le rendement des récoltes sui
vantes.
Ilfautnoter c-pendant que durant le
mois de juin de l'année oü a eu lieu l'ex
périence, jusqu'au moment de la récolte,
11 est toinbé 259 mm. d'eau
Les essais faits avec la Carotte obtuse de
Guérande ont donnés aussi de beaux résul
tats mais par un fait inexplicable la par
celle au terreau a moins produit que la
parcelle sans engrais.
Les résultats ont été les suivants au
point de vue du rendement par hectare
1« parcelle Rien 51'.000 kg.
49.500 kg.
59 500 kg.
72 500 kg.
74.500 kg.
30.000 kil. terreau
If 0 kil. nitrate
200 kil. nitrate
300 kil. nitrate
Les laitues romaines n'avait pas utili
sé tout l'engrais qu'on leur avait mis
ainsi que nous l'avons déja fait remar-
quer, car des Choux Milan des Vertus cul-
tivés après elles ont donné les récoltes
suivantes a l'hectare
lcr parcelle Rien 46.000 kil.
30.000 kil. terreau 49.000 kil.
3e 100 kil. nitrate 65.000 kil.
4e 200 kil. nitrate 70.000 kil.
5° 300 kil. nitrate 79.000 kil.
Chicories frisees. Vaiiété, chicotée fine de.
Louvürs. La plantation cut lieu ie 13
Avril a 0.42 m. entre les lignes et 0 35
m. entre les plantes.. La seconde dose de
nitrate fut épandue le 30Juin. Dans
cette cultur-e le nitrate a retardé la montée
graines. Les rendements rapportés k
l'hectare furent les suivants
La culture du Chou fleur geant hdttf
d'automne, a aussi donné de beaux résul
tats.
ler parcelle Rien 22.500 kil.
2e 30.000 kil. terreau 24.500 kil.
3e 100 kil. nitrate 30.000 kil.
4e 200 kil. nitrate 37.500 kil.
■5e 300 kil. nitrate 37.000 kil.
De ces poids sont soustraits ceux des
feuilles, racines etc. bref des déchets non
mis en vente.
Le produit argent peut facilement se
calculer et l'on remarquera que l'emploi
du nitrate de soude rend cette culture
tfès lucrative si on la compare a celle
faite au terreau
Tous les essais que nous avons résu
més prouvent que le nitrate du Chili peut
jouer un róle important en culture maraï-
chere.
G. des Marais
(Reproduction réservée.)
II ne suffït pas d'avoir un poulailler ét ibli
suivant toutes les régies de l'hygiène et du
confort et de le peupler d'une race appro-
priée au chmat.
II faut encore et surtout nourrir la
volaitle d'une fa gon rationmlle sans parci-
monie, ni gaspillage'.
II ne faut pas oublier que la poule est
omnivore et que le tégime mixte est celui
qui lui convient le mieux.
Vouloir en faire un oiseau carnivore,
mseciivore comme on l'a piéconisé sous
prétexte que lors du battage du grain, ede
recheiche les insectes plutót que le grain
qui se perd.est a notre avis, une mauvaise
interpiétation dts appétifs de la poule.
L'aliment naturel de la volaille est le
gram, mais il faut l'associer a du vert,
des patées, des nourrituies d'origine ani
male comme les insectes et la farine de
viande.
Tuute la question est de se rapprocher
autant que possible d'une relati n nutri
tive stmblable a celle de l'ceuf, soit envi
ron 1/2 sur 3 et d'éviter l'tngiaissement
nuisiblea la ponte.
Les repas doivent être distribués, trois
fois par jour, toujours aux mêmes heures
et aux mêmes endroits.
Le matin on donrnra une bonne patée
a midi, les restes de cuisine avec aliments
verts et les grains ve:s le soir.
Les paiées s ront données tièdes. Elles
jouent un róle prépondérant et le moment
de leur application n'est pas arbitrane.
C'est le matin qu'elles pioduisent les
meilleuis effets ainsi que le prouvent les
expériences suivantes faites a la station
expérimentale du Massachusetts sur 2
lots aussi semblables que possible de 2
coqs et 20 poules Plymouth Rocks.
Le premier lot. rtgu la pa.ée le matin.
Les résultats furent les suivants
1" lot 793 ceufs.
2e lot 758 ceufs.
L'expérience a duré du 7 décembre au
20 mai.
Dans la seconde période du 29 mai au
16 sefitembre les röles furent renversés
Le premier lot ci dessus regu la patée
l'après-midi et le grain le matin tandis
que le second lot au contraire regu la
patée le matin et le grain l'après-midi.
Dans ce cas on obtient
ler lót 570 ceufs.
2e lot 583 ceufs.
II n'est pas non plus indifférent de
faire les patées au lait ou a l'eau, car
d'après lt s expé-iences de la station agri-
cole de Virginie la ponte est plus abon-
dante avec le lait qu'avec l'eau. Voici
ces expériences.
La patée formée de farineux divers et
de déchets de viande fut donnée le matin.
Pour un lot de volaille elle était préparée
au lait écrèmé pour l'autre avec de l'eau.
L'après midi on donnait du grain
ntier. Les expériences furent faites sur
6 lots de 10 poules et 1 coq.
Pendant la première période du 30
juin au 5 aoüt,2 1/4 litres de lait servaient
a humecter la patée des poulaillers 1 a 3.
Dans la 2' période du 6 aoüt au 30
septembre les patées au lait éeièmé furent
distribuées aux poulaillers 4 9 6 seule-
ment.
Les rendements en ceufs furent les sui
vants
lre Période. 2e Période.
Poulaillers CEufs Pomaiilcis GEufs
1 337 4 452
2 279 5 3X2
3 2-1.5 6 3X0
861 122tf
Patées a l'eau
lre Période. 2e Période.
Poulaillers CEufs Poulaillers CEufs
4 207 1 302
5 202 2 363
6 223 3 313
632 978
Les meilleures patées se composent de
différentes sortes de fatintux, de son, de
pain. de pommes de terre on pourra y
faire éntrer les tourteaux et la Lrine de
viande. On veillera a obtenir une masse
qui ne soit ni trop c.aire, ni trop sèche.
Dans le premier cas, on doit craindie la
diarrhée dans le second cas la constipa
tion. II faut noter aussi qu'une pa ée trop
sêche calme vite la faim et l'oiseau se
nourrit mal.
On peut citer comme tourteaux avan
tageux a donner aux volailles et dans
l'ordre de lour richesse èn albumine,
l'arachide, le sésame, le lin, le cocotier.
Cos aliments enrichissent la ration en
albumine, en graisse et en matière miné-
rale.
On en donne au début 5 grs. par jour
et par tête puis on augmente graduell -
ment la dose p-mr arriver a 20 grs. La
faiine de viande est un aliment irès qon-
centié; on doit l'utiliser avec modération.
II est recommanelable de ne pas dépasser
10 grs. par jour et par tête. On l'intro-
duiia progressivement et 011 é-dtera d'en
dom.er constamment car elle peut pro-
voquer le dégout.
On peut ajouter aux patées des graines
dehn, de chauvre, dé toun esol. Le sei
de cuisine a la dose de 1 a 2 gr. par tête
et par jour est un condiment trés recom-
mandable. On pourra aupsi une fois pn
semaine ajouter du charbon de bois la
pa;ée. C'est un bon désinfectant. On en
donne une cudleïée a soupe par douzt
volailles.
Enfin on obtient d'excellents résultats
en remplacant le son par la fanne dt
luzerne de trètle ou de sainfoin ainsi que
cela se pratique ep Améiique, au Canada
et ailleurs.
•Pour l'obtenir, on sèche la luzerne,
le trèfle ou le sainfoin en évitant la perte
des feuilles. On procédé ensuite au bro
yage en une farine trés fine dont la com-
posi ion een ésimale et la relation nutri
tive se rapprochent de celles des ceufs.
'Ainsi que nous l'avons dit, aux autres
repas, on distribue les grains et la ver-
dure.
Avicola.
(Reproduction réservée)
Les fleurs tiennent une place immense
dans la vie des hommes, dont elles
embellissent et parfument les demeures.
On les rencontre au palais et a la chau-
mière on en voit sous toutes les latitu
des. Lt.s poètes les ont chantées, les
artistes peintres, sculpteurs et tapissiers
les out repioduites de toutes fagons. On
les a peintes et brodées sur les manteaux
des rois, les chasubles et les chapes de
nos prêtres. Les-fleurs sont associées a
nos joies et k nos douleurs on les ren
contre dans toutes les fêtes et elles ornent
la tombe de nos chers disparus.
La formes des fleurs, leur parfum, leur
coloration, sont excessivt ment variables.
Les unes sont splei didts de joliesse
d'autres sont difformes ou insignifiantes
il y en a de trés odoiantes, a p rfum
capiti ux et su ve, tand s que d uttvs
sont ou bien inodous ou bi< n O'c-d- ur
désagréabh Enfin, alois qu- ba-ucoup
do fl urs flattent n- s n gwrds par '1 ur
brillant o.loris, oh en cónn.dt .d'aütu.s
qui entrent dans l'al mentati 11 p- -ur ,.fl e-
t r nos papilles gmtativ. s. Ce s- nt des
fl urs comestibl- s, ayant surtout p ur
róle de parfum. 1' et de rendu plus savou-
reux les mets auxquils ont lts ajoute.
Voici, d'après une note parue, en Sep
tembre 1911 duns la revue Les Inven
tions illustres quelques données sur les,
fleurs que Ton mange,.
Le chou-fleur, l'artichaut. le choux de
Bruxclles sont trois iégumes-fltuis trop
c nnus pour qu'il s-it b-soin d'en caus- r
longu ment. 11 en est de même - es cham
pignons, des truffes, dts morilles, dont
nous ne mangeons que la portion corn s-
pondante a la partie florale d- s plantes a
fleurs visibles.
C'tst surtout en c nfiserie qui les fleurs
tiennent le premier rang pour la prepa
ration des bonbons, des liqueurs, des
boissons aromatiqu- s, et dans les pays
exotiques, oü ies fleurs comestibles sont
p us non breuses que ch- z nous, elles
servent k varier agréablement les menus.
En Chine, par exemp e, otr parfume
ies p tag s avec une soi te de Belle de
J ur dunt tous les ans le seul port de
Chin Kiang expedie 3500 tonnes, dans
la reste du pays. En Europe, n tamment,
dans les pays du Midi onprépart des
confitures paifumét s au moytn de pétales
de violettes, de roses et d - jasmins! Le
Nénupbar jaune, dont les fieurs fr.Mche-
ment écloses répandant un p rfum sub
til et délicat, sont utinsées dans l'Est de
la France pour la conf etion de certain s
confiturrs d'une saveur exquise. Les
pétales de cette fleur, de même que ceux
des roses, des jasmins, des violettes. etc.
peuv nt être confits et pralii és Ls don
nent alors des confis riestrèsrecheichées.
Les pétales de fleurs d'oranger, ainsi
que ceux de fleurs de citronnieis. eptient
aussi dans la comp sition de c nfitures
rès digestives, de même qu'on les utilise
pour la préparation de 1 eau de fleurs
d'oranger aux précieuses qualités cal-
mant-s.
Les fleurs en grappes d- 1' cacia com-
mun ou Robinier blanc ont un agiéable
parfum qui rappelle celui de la fl' ur
d'oranger; on en fait de forts appét.ssants
beignets.
Les pétales de chrysanthèmes sont
utilisés par les'Japonais pour piéparer
des salades, comme celles que n us fai-
sons avec la laitue et la maciie. Ce mets
est populaire et Von voit en Novembr -1
Décembre les marenands de légumts du
j„pon offrir en vente a leur clienièle des
bottes de fieurs de chrysanthèmes, la\ées
et nettoyées avec soin.Iiparaiirait qu- les
variétés k tleurs jaune foncé sont les plus
appréciées.
Dans certaines régions, on consomme
aussi en salade les fleurs de 15 ucia
gloriosa qui, mélangées a uue éalade
ordinaire, lui communiquent un agréa-
ble goüt de noisettes. Dans l'Euiope
méridionnale, et notammenten Provence
011 cultive le Caprier dont lés boutons
floraux confits au vinaigre. forment les
cipres du commerce. Les fleurs de capu-
cines, ajoutées aux salades et aux con
serves de cornichons, leur donnent un
goüt trés agréable. II en est de même des
fieurs de bourrache.
N'oublions pas que le clou de girofle
n'est que le bouton floral du giroflier et
que l'anis étoilé n'est que l'ovaire de la
fleur non encore fécondée.
L'aróme des fleurs est large ment utilise
pour la confection des liqueurs, par
macération ou par distillation il sert
aussi pour parfumer les bonbons, les crè
mes, les glacés, etc. Enfin certaines
fieurs possèdent des propriétés co!oran-
tes. Nous n'en voulons, pour extmple,
que la safran, dont les étamines sont uti-
lisées pour colorer et arómatiser certains
mets.
Enfin, il n'est pas non plus inutile de
noter le grand nombre de fleurs utilisées
en pharmacie, pour donner des extraits
ou pour la préparation des tisanes.
F. de Vineski
(Reproduction réservée).