Téléphone 59
CHftO.VIQUE
Samedi Ir Mars 1913
le N° 10 centimes
48e Année N° 4775
Téléplione 52
Etrennes pontificales
Te Deum
Un nouveau réveil
du Libéralisme
Les pieds dans le plat
Fleurs S. U.
Assemblée générale
des J. C. a Bruges
Pensées diverses
Mars
La question sociale
ii
^viPPi
On s'abonne rue au Beurre,
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre.
Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus.
36, A Ypres, et A tous les bureaux de poste du royaume,
Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centime»
la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémenteires coüteut
10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adreeser YAgmOt
léxvas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Liste piécédente Fr. 8ü2 50
I)e la part du Tiers Ordre de Saint
Francois 57.38
l'n membredu Tiers Ordre 1.00
Quète (20 févr. jour d'adoration) 27 00
Rév. Curé, Zantvoorde 10.00
Familie J. F. St Père bénissez nous 5.00
Anonyme, id. 5.00
Familie Veuve H. V. 5.00
M*u* H. B. 5.00
Familie Y. D. 2.00
id. D. C. 2 00
id. Y. L. 2.00
Les Rév. Prêtres, la familie Beyls, et la
réunon des RetraitaDts, Gheluvelt 84.00
A l'issue de la öraad'Messe de ce jour,
un Te Deum sollennel sera clianté a l'oc-
casion du 1600' anniversaire de la publica
tion de YEdit de Milan par lequel l'em-
pereur Constantin donna la liberté al'Eglisa
du Cbriet.
Ces pauvres libéraux nous inspireraient
une sincere piété, s'ils ne s'arrangeaint,
comme 4 dessein, de fagon a nous faire rire
a leurs dépens. Quelle idee ont-ils done de
se mettre exprès en posture ridicule
Un jour, ils imaginèrent la blague du
P. O. L. Ce n'était déja pas si mal pour
qui connait l'absence de dévouement des
libéraux aux oeuvres ouvrières, l'idée d'un
parti ouvrier libéralapparaissait comme
un monument d'invraisemblance. Mainte-
nant, ils viennent de de'couvrir autre chose.
Dans leur perpétuellc illusion de croire au
réveil du libéralisme, alors que celui-ci dort
dans une léthargie qui ressemble singulière-
ment la mort pour de bon, ils se sont battu
les flancs pour inventer du neuf. Et leur
dernière trouvaille a été de découvrir, comme
5a, tout-a-coup et sans crier gare, une affec
tion profonde pour... l'agriculture I
On la connait leur amitié pour les hommes
des champs Des années durant, ils les trai-
tèrent de charrues croyant en Dieu, de létes
de pipes, de crétinset d'individus bon d être
rossés motifles agriculteurs a chaque
élection, assuraient aux catholiques, par leurs
votes marqués au coin d'une indéfectible fidé-
lité, d'imposantes majorités.
Mais voici que Marianne a commencé a
travailler les campagnes et a y faire, par-ci
par-lè- quelques rares adeptes.
Halte-lè 1 s'est dit, entre deux quintes de
toux, le vieux libéralisme. II ne sera pas dit
que, dans l'opposition fusionnée sous l'éti-
quette cartelliste, nous laisserons les socia-
listes faire tout, en ne faisant, nous libéraux,
rien
Alors, ils décidèrent de... faire semblant
de s'occuper de l'agriculture. Et ils consti-
tuèrent-oui, Mademoiselle, oui, Monsieur
un groupe agricoie
N'est ce pas tordant t
Oui, déja... mais pas suffisamment encore:
comme il leur fallait des compétences spé-
ciales en choses de culture, ils choisirent
trol» avocats qui seront désormais chargés
d'organiser libéralement l'agriculture natio
nale.
L'agriculture passa longtemps pour man-
quer de bras on lui donne trois langues.
Si encore c'étaient des langues de terre
Vous allez voir les progrès que cette partie
notable de la population beige va faire le
taux des fermages va diminuer, le rendement
en fruits, légurnes et céréales et produits va
être décuplé au diable la vie chère, main-
tenant I
En un mot nous'allons en voir de belles
avec nos trois avocats
Le Peuple cruel pour ses amis du
cartel, déclare que, la séance levée, ces Mes
sieurs sont partis.... d la recherche d'un
programme
C'est notre mot de la fin.
Mais si le Progrèt regoit ce gentil
pavé de son ami ostendais, c'est de sa faute
uniquemr-nt. Personae ne l'obligeait a insé-
rer la prose du Carillon et a mettre
aussi incocgr üment les pieds dans le plat...
de fricadelles.
Dans ce bivouvac qu'cst'la vie.ne sois pas
comme un bétail qu'on pousse, sois une Sme
héro'fque qui combat.
LoBgfellow.
N V
Le Progrès est passé maitre, chacun
le sait, dans l'art de mettre les pieds dans le
plat. 11 vient de choisir les deux dimanches
de la Kattefeestpour offrir aux Yprois
des échantillons de -a virtuosité spéciale.
C'est un divertissement comme un autre.
li 8'aviBe d'abord d'appeler l'attention sur
les nominations dans la magistrature. A
l'entendre, le gouvernement accuserait un
faible prononcé pour les candidats catholi
ques, au point de nommer, dans la propor
tion des quatre cinquièmes, des candidats
qui croient plus ou moins ouvertement en
uu Dieu exéateur, maitre et souverain juge
des humains.
Paf 1 Voila en plein dans le plat le pied
mignon de notre étourdi. S'il est un souci de
justice dont le gouvernement fasse preuve
c'est certes celui qu'il montre h l'occasion
de ces nominations. L'emblème de la justice
c'est Ia balance, et le gouvernement catholi-
que s't fforcepar ses nominations, de réta-
blir l'équilibre de plateaux, rompu par son
prédécesseur libéral.
II se garde d'ailleurs de précipiter los cho
ses et. comme la Justice elle-même,il procédé
atec une sage lenteur. A telle enseigne qu'il
a mis plus d'un quart do siècle a rétablir
l'équilibre, soucieux jusqu'au scrupule de
respecter les droits acquis et les titres réels,
et sourd A la voix des impatients réclamant
une justice plus expéditi- e
Le Progrès» n'hésite même pas a signa-
Ier que, Fan dernier, le gouvernement a
nommé cinq candidats, ne se réclamant pas
de la Log», aux tribunaux de 1* instance et
d'appel du ressort de Gand. Maisil segaide
bien de dire a ses lecteurs que ie gouverne
ment libéral avait nommé a ces mêmes tri
bunaux 58 magistrats, TOUS libéraux si
bien qu'en y ajoutant les juges de paix (29
libéraux contre 1 catholique), il y avait dans
Je ressort de Gand 87 LIBÉRAUX SUR 88
MAGISTRATS
Si le gouvernement libéral avait duré
quelques années de plus, nul doute, dans
ces conditions, qu'un magistrat catho'ique
füt devenu, dans le pays entier, une raris-
sime curiosité.
Aujourd'hui, au bout de 29 ans de gou
vernement catholique, les cours d'appel de
Bruxelles et de Gand comptent 46 libéraux
sur 92 magistrate, exactement la moitié.
Et le Progrès ose se plaindre et parler
de cléricalisation 1 Voila les fails que notre
maladroit confrère nous oblige exposer. 11
nous force égalemeut A rappeler les princi
pes dont s'inspirait la triste partialité des
gouvernants libéraux, Bara en tête. Ces
principes, le professeur Laurent eut, un
jour, la franchise de les formuler, sans am
bages, dans cette déclaration célèbre oü il
affirmait que la loi peut et doit exclure des
fonctions publiques tous ceux qui ont été
ólevés dans les écoles du clergé
Non moins gaffeur notre confrère quand
il cherche sa copie a, Ostende et fait «ien un
article du Carillon
Parlant du suffrage des femmes, laissons
done, dit-il,laissons dono les femmes allaiter
leur» poupons, préparer des fricadelles et
raccommmoder les chaussettes de leurs
maris.
On voit bien que le libéral Caiillon
parle d'Ypres sans connaitre notre histoire
politique. Sans cela il ne se psrmettrait pas
de dire, dans les colonnes du Progrès»,
qu'il convient de laisser les femmes préparer
des fricadelles.
Pour éviter au Progrès une troLième
gaffe, mettons-le en garde contre celle qu'il
pourrait être tenté de commettre en faisant
chorus avec plusieurs confrères libéraux, la
Gazette en tête, a propos de la nomina
tion de deux juges suppléants au tribunal
de 1' instance d'Anvers tous deux catho
liques. Ces journaux parlent, eux aussi, de
cléricalisation. Mais iis ont soin de taire
deux détails qui ont leur importance. Qu'on
en juge plutot
1° Les deux juges suppléants qu'il s'agis-
sait de remplacer A Anvers, par suite da dé-
mission, étaient tous deux d'opinion catho
lique.
2° Aucun candidat libéral n'avait même
demandé leur succession.
Il ne faut jamais baUre une femme, pas
même avec une fleur, c'est entendu Mais
ne serait-ce pas pousser vraiment trop loin
ce scrupule de la galanterie que de n'oser
frapper lady Pankhurst et ses adeptes avec
une fleur de rhétorique
Or, il faut bien dire que si l'on a raison,
souvent, de qualifier la femme de fleur vi-
vante, les suffragettes anglaises, elles, sont
des fleurs rares entre toutes. Elles ne se con-
tentent pas, comme nos dames d'ici, de
garnir abondamment de fleurs symboliques
leur noble chef et leur corsage elles immo-
lent pur-et-simplement en hommage a
leur genre de beauté peu commun, les fleurs
les plus rares des nurserys florales.
Ce sont, comme on sait, les célèbres
serres a orebidées des Jardins de Kew qui
ont fourni les prémiees de ce digne liolo-
causte.
D'auouns pourtant trouvent plutot étrange
ce geste féminin. Ils ignorent certainement
que les plus générc-ux et les plus méritoires
sacrifices sont faits précisément, en appa-
rence, des pires profanations et des gaspil-
lages les plus insensés. Ces ignorants-la ont
seuls pu trouver a redire au geste floricide
des suffragettes d'Albion.
A vi ai dire cependant, il y a lieu d'en
vouioir au mauvais exemple de ce geste
encore incompris. De fait, ne voyons-nous
pas nos pur et-iimplistes m&les d'ici
épouser... le système des suffragettes An
glaises
Si nos bons sociaux de la Ville des fleurs
entendent commencer la grève générale a
la mi-avril, c'est évidemment en vue de com-
promettre des floralies qui promettaient
d'être sans précédent dans l'histoire de la
floriculture. On n'est pas plus galant envers
les suffragettes anglaises et envers leur con-
génère Mme Emile...
C'est égal, a la place de M. Colaert, nous
remiserioDS pour quelques années notre
projet de suffrage féminin. Ce n'est done pas
assez des gosses mal élevés qui s'acharnent
sur les fleurs de nos jardins publics? Faut-il
maintenant voir fleurir l'ingratitude jusque
dans le coeur des suffragettes, ses protégées
Ure grande fête de la jeunesse ca'holique
se prépare a Bruges pour les 5 et 6 avril
prochains. La Fédération provinciale des
jeunes gardes catholiques de la West-Flan-
dre a décidé de célébrer dans cette ville le
dixième anniversaire de sa fondatton 'et
cette tête, co'incidant avec la reunion an-
nuelle de la Fédération nationale, rassem-
blera sans doute au chef-lieu de la province
la jeunesse catholique du pays entier.
Le comité local, qui fait diligence, aura
bient&t arrêté déflnitivement les différents
points de son programme. Disons seulement
que ia lête s'annonce sous les plus heureux
auspices et qu'avoc plusieurs députés de la
province, M. le ministre des chemins de fer,
le sympathique député de Tbielt, y assis-
tera.
Mgr l'évêque de Bruges a assuré égale-
ment le comité de sa haute protection et
assistera pontificalement a la messe d'ac-
tions de graces qui sera célé^rée en l'église
cathédrale le dimanche matin.
A l'issue de cette messe, aura lieu la reu
nion annuelle de la Fédéra.ion nationale qui
se propose d8 porter, au banquet qui suivra,
un tribut d'hommages bien mérité a son
ancien président, M. Pirmez.
Enfin, pour le oortège qui défilera dans
les rues de la ville, on annonce d'ores et
déja de sept a huit mille participants et le
comité s'est assuré le concours de nos ineil-
leurs orateurs pour l'assemblée générale de
cloture.
Nous espérons que la jeunesse catholique
de tout le pays ira rejoindre a Bruges ses
jeunes amis de la West-Flandre qui ont fait
preuve dè tant de vaillance aux élections
législatives du 2 juin dernier.Nous espérons
même qu'ils s'y feront représenter a la fête
dès le samedi déja, car au programme de
cette première journée figure la lecture de
rapports qui présentent le plus haut intérêt
pour leur action politique, religieuse et
sociale, et nos amis de Bruges leur réservent
le meilleur accueilsoirées musicales, visite
de la ville, rien ne sera épargné.
VV%
L'impartialité a l'égard des personnes est
de la justice l'impartialité dans les opi
nions est de l'indifférence pour la vérité ou
de la faiblesse d'esprit.
Bonald.
Le premier progrès a faire quand on gou-
verne, c'est d'acquérir l'insensibilité aux
journaux, sans quoi on n'aurait ni sang
froid, ni courage, ni justice surtout.
Le rnois de Mars est uu assez vilain trait
d'union entre l'hiver et le printenapg. On
dirait qu'il a des préférenoes pour ses deux
a;nés Janvier et Février.
S'il nous permet de déboutonner nos
pardessus, il sait souvent nous faire payer
trés cher cette mince faveur, et plus d'un
parmi nou» sait ce qu'un rhume peut deve-
nir lorsqu'il est éclos sous la brise, je veux
dire sous la bise de Mars. C'est le moment
de se munir de toutes les précautions pos
sibles pour conserver ce bien précieux entre
tous, la santé.
Le mois de Mars nous prépare, en effet,
toutes sortes de trahisons. Pour triompher
de sa perfidie, il ne sufflt pas de se munir du
parapluie traditionel qui nous abrite contre
ges rafales imprévues, il faut encore rester
couvert, et si la flanelle ou le normal
n'existaient pas, c'est dans cette saison bru
tale qu'il aurait fallu l'inventer.
Le mois de Mars a cependant parfoi» des
complaisances dont nous serions ingrats de
ne pas tenir compte. II nous montre, comme
par enchantement, quelques vrais rayons de
soleil, et malheur k celui qui se laisse pren
dre a ce faux sourire des cieux. S'il négligé
de se couvrir comme en décembre, il risque
bien de faire la joie de ses neveux, car on
prête généralement aux neveux des goüts
iolicbons.
Voyez plutöt les arbres qui partagent
cette imprudente confiance. Croyant aux
beaux jours, ils se parent de quelques fleurs
charmautes qu'une prochaioe averse dis-
peiseraaux quatre point» cardiuaux.
Sait-on que, d'après une vieille super
stition, les personnes qui. naissentjjau mois
de Mars sont] toutes douées d une constitu
tion robuste Si la ehoso est vraie, je re-
commaude a mes belles lectricés de n'épou-
ser que des Mars eillais.
A'W
Conférence par le R. P. Rutten
La haute notoriété et le talent transcendent
du R. P. Rutten avaient attiré, Lundi soir,
une foule inusitée A la 5cmt conférence orga-
nisée parole Cercle «JDavidsfonds-Excelsior-
Thuinegilde foulej composée Jndistincte-
ment dejtoutes les classes de la^société.
Des applaudissements aourris saluèrent le
conférencier A son entree dans la salie.
De tout tempsjet chezjtous les peuples, dit
l'orateur en commengant, des différences proi
iondes ont existé entreffes différentes classes
sociales. La lutte pour la diminution de ces
différences; est une;[oeuvre jd'essence catho
lique. Le fait] d'appartenir] aux plus hautes
classes de la société implique des'devoir» plu»
élevés, et les classes dirigeantes ne pourraient
sejjmontrer indifférentes a la questionjsociale.
La fécondité est une loi de la nature. On
est peiné a la seule vue d'un arbre stérile et le
spectaclejMe l'improductivitéjexcit^la colère
du plus pacifique]des:hommes. Nos jeunes
gens catholiques, ceux des hautes classes
principalement, devraient s'intéresser davan-
tage a ces questions vitales. Leur vie oisive
et futile n'a que trop fait le jeu des socialistes.
II est humiliant d'en voir parfois qui n'ont
recu, semblerait-il, une haute culture intel-
lectuelle que pour avilir leurs inférieurs.
11 est certain que nous ne pourrions vivre
seulement de ce que nous produisoni. Tous
les jours, nous sommes obligés de puiser
dans ces réserves sociales crééés par nos pré-
décesseurs. C'est pour nous un devoir d'en-
tretenir et d'enrichir toujours ces réserves.
Consacrez done tous votre vie a eet idéal
élevé qui consiste a amél'orer l'existence dei
autres, a relever moralement et matérielle-
ment votre peuple.
Passant ensuite h la partie pratique de sa
conférence, le R. P. Rutten cite les princi-
paux passages des deux encycliques Nerum
novarum et Graves de communi, qui consti
tuent les enseignements donnés par nos papes
sur ces questions.
Ce qu'il importe de faire tout d'abord,
c'est de former Téducation sociale des jeunes
gens dans les colléges et patronages. C'est le
seul moyen de leur faire apprécier l'élévation
et la beauté de notre programme catholique.
L'éducation donnée aux demoiselles dans
les couvents et institutions religieuses devrait
être également un peu dirigée dans ce sens.
Beaucoup de demoiselles ne connaissent
même pas les nécessités du peuple. Elles
pensent avoir réalisé tout le bien possible
1 quand elles ont cherché k suppléer par l'au-
mone A l'insuffisance des salaires.
1 Dans les patronages, la seule préoccupa-
tion est le plus souvent de détourner les
jeunes gens de la rue. On y songe trop peu A
former l'éducation sociale.
La réalisation du programme de nos
oeuvres sociales est intimement liée avec l'é
ducation sociale de notre jeunesse.
Comment voulez-vous que le peuple vous
aime, Mesdames, s'il ne vous voit pas, s'il
ne vous entend pas Le proverbe flamand est
bien vraiDe onbekende maakt de onbe
minde Ce qui vaut mieux que de laisser
r
JOURNAL
TPRES
©rgane Catholique
de l'ftrrondissement
r
V
DlXIÈME L1STE
r*i
'•J
r#i
HF