Tournoi de Football
Croix militaire
La médaille de 1870-71
A la Chambre
Wervicq
Westoutre
CHROMQUE DE
UARRONDISSEMENT
Comines
Correspondance
Kemmel et une abondante vegetation lui fait
un cadre incomparable de fraïche verdure.
C'est un jardin, plus jbeau que n'importe
quel pare, oü les vases et les statues en plêtre
ne viennent pas remplacer les arbres absents.
Dans un tel décor, dont la nature forme
Vunique jbeauté, il semblerait que l'architec-
ture devrait s'inspirer uniquemeut du milieu
ambiant. C'est une condition essentielle de
réussite. L'architecture campagnarde se trou-
vera done D en un cadre naturel. Un chalet
rustique, une petite maison pittoresque, un
cottage couvert de plantes grimpantes et
fleuries, réaliseront une harmonie parfaite
avec tout le paysage voisin, tandisqu'une
construction urbaine n'arriverait [qu'a ctre
dépaysée en cet endroit, partant ridicule et
prétentieuse.
La propagande active faite en notre pays
par Charles Didier et par le Cottage ont porté
leurs fruits. Dans la Campine, comme dans
lei Ardennes, comme au littoral, partout
s'élèvent dei constructions d'un grand goüt
qui ont le mérite essentiel d'etre approprie'es
a leur milieu. Des publications spe'ciales ont
vu le tour, revues et albums, reproduisant
par centaines des villas et maisons de cam
pagne. Un de ces recueils vient, ces jours
dernieri encore, de paraitre, avec une cin-
quantaine de cottages et pavilions pittores-
quesetd'une grande originalité concus par
une ple'iade d'excellents architectes beiges et
étrangers.
Le style francais des XVIIe et XV1II* siè-
cles n'est généralement majestueux que par
son application en grand. Dieke'ousch ne sera
jamais un Versailles, que la grenouille ne
cherche done pas a devenir aussi grosse que
le boeuf. A tous ces amoncellements de pierre
blanche, d'un aspect mastoc sentant le
parvenu a la ronde, combien nous préféronB
cette simplicité rustique de bon aloi, la vieille
habitation flamande avec ses hautes toitures
rouges, ses bois peints en verti, toutes ces
couleurs criardes claironnant au loin comme
une gaie fanfare... C'est la, ce quon peut
dire, de la couleur locale bien comprise.
ft ft
Atterrissage d'un
Aéroplane
L'appareil se brise au cours
d'un vol d'esiai
Jeudi soir vers 5 heures et demie, un
aéroplane, monté par deux personnes, qui
guivait la ligne du canal de Boesinghe, après
avoir survolé la ville pendant quelques
instants, reprenait bientöt la direction du
Nord, pour revenir peu après vers la ville.
L'aéroplane, un biplan, [descendit en vol
Plainfi-d.'Amon.r.,.
tous les points de la ville pour jouir du coup
d'oeil de cet atterrissage, et un service d'ordre
tut organise par la police et la gendarmerie.
Le biplan, qui venait d'atterrir, était un ap-
pareil du service d'aérostation militaire établi
a St-Job in 't Goor, prés du polygone de
Brasschaet. Les deux officiers qui le mon-
taient étaient partis Jeudi matin, vers 7 heu
res, de St-Job et avaient atterri a Bruges.
Vers le soir, ils décidèrent de descendre a
Ypres. L'un des aviateurs était le lieutenant
Demanet, du i'r d'artillerie. Son compagnon
était le lieutenant Jacquet, du 4* de ligne.
Vendredi après-midi vers quatre heures,
les deux officiers aviateurs se disposaient a
reprendre leur vol vers Tournai.
Une foulc considérable, que la gendarme
rie retenait difficilement a distance, était ac-
courue pour assister au depart.
Malgré un vent assez intermittent avec des
remous violents, le lieutenant Dernanet se
décida a effectuer un vol d'essai pour emme-
ner ensuiteson pilote, le lieutenant Jacquet.
L'appareil s'enleva assez lentement, et, arrivé
a une faible hauteur, fut pris dans un remous
de vent. L'aviateur voulut atterrir, mais la
foule, dans son aveugle imprudence, avait
envahi la plaine.L'instant était critique l'aé
roplane menacait de faucher un groupe com
pact d« curieux. L'aviateur n'hésita pasun
virage trés brusque le détouma de la foule,
mais jeta violemment l'appareil sur le sol.
On se précipita au sccours du lieutenant
Demanet, qui, heureusement, était indemne.
L'are'roplane, dont des pieces avaient volé en
éclats, sans le blesser, gisait lamentablement
sur le sol. On s'occupa aussitot de détacher
le moteur. L'appareil sera complètement dé-
monté et des soldats viendront aujourd'hui
en automobile de Saint-Job in 't Goor pour
emporter les différente» pieces.
ft ft ft
La finale entre l'Ecole d'équitation et le
Football Club Yprois n'a eu aucun résultat,
lei deux équipes ayant fait match nul (1
contre 1).
Une nouvelle finale sera jouée cet après-
midi.
ft ft ft
Inspection au 3e de ligne
Le général Schier, commandant la 2« bri
gade d'infanterie, en garnison a Bruges, est
venu faire l'inspection du bataillon du 3* de
ligne et de l'école régimentaire.
Hier Vendredi, a Tissue d'une marche
technique de 22 kilometres,le Major Mahieu
a remis solennellement divant le front des
troupes au lieutenant Bourg Damieu la croix
militaire que S. M. a bien voulu octroyer k
cet officier en recompense des longset toy au x
services rendus pendant 25 années.
ft ft ft
M. A. Westendorp, sous-directeur de
l'Ecole de Bienfaisancd de l'Etat a Ypres,qui
a servi, pendant la guerre franco-ailemande
dans l'armée de Lorraine, a recu la médaille
commémorative de la campagne de 1870-71,
par Tentremise de M. De»ys, agent consu
laire de France a Ypres.
ft ft ft
Pélérinage a Oostacker
Le pélérinage annuel des Flandres a Oost
acker aura lieu le Mardi 25 Mars.
Départ d'Ypres a 6,54 h. par Cortemarck,
arrivée a Gand a 9,02 h.
Départ de Gand a 5,02 h. par Courtrai,
arrivée a Ypres a 7,06 h.
Le prix de coupon est de 3,15 fr.
Un diner au prix de i,5o fr. est fourni a
ceux qui le désirent.
Les inscriptions pour Ypres sont revues
par M. L. Santy, chaussée de Bruges, n° 5o,
jusqu'au Samedi avant P&ques.
Pour le Comité
Le Secrétaire, Le Directeur,
L. Santy. R. Neuville.
ft ft ft
Syndicat des cabaretiers
et débitants de boissons
Dimanche a 11 h. en la salie de 1 Hotel
St Sébastien, rue de la Station, seconde
réunion du syndicat des débitants de bois
sons.
Divers orateurs étrangers prendront la
parole.
Vendredi f Mars
M. Henderickx termiue son discours en
exprimant ses regrets de ne pouvoir suivre
le gouvernement dans la question militaire.
Malgré les arguments qui ont été invoqués,
il ne croit pai a la nécessité pour la Bel-
gique de développer son système de defense.
M. Franck (lib.) critique sur plusieurs
points le projet du gouvernement. Tout
fLftkOJldUaffectif de„.guerre.ne ^oj&rajtre
ses. Én cas de mobilisation, il faudra done
faire appel des hommes de 30 a 23 a- s dont
beaucoup seront pères de familie, tandis
qu'un grand nombre de jeunes gens vaüdrs
et en age de marcher seront libérés du ser-
yice, En second lieu, le projet n'assurera
en temps de paix que 70 hommes par com
pagnie or, les armées francaise et alleman
de en oomptent 110. Enfin, si le péril est
imminent.pourquoi dans Torganisation pro-
posée IVffectif de guerre ne dosnera-t-il rien
de plus avant le printemps 1915.
L'orateur critique aussi les causes
d'exemption et le miliciennat d un an. II
propose le service général de 12 mois.
M. Van Cauwelaert votera ie projetil
ettirne que les sacrifices demandés sont né
cessaires pour la défense nationale. II vou-
drait cependant que le pouroentage de
50 p. c. deB inscrits ne füt pas dépassé. 11 se
plaiut easuite de la situation morale, reli
gieus© et linguistique de la caserne.
Mardi 11 mars
M. Vandervelde demande la c'öture de
Tinterpellation Iloyer, celle-ci n'ayant plus
de raison d'être en présence du retrait de la
grève générale.
M. Terwagne (soc.) développe une inter
pellation au sujet des mesures prescrites par
un juge d'instruction a Anvers dans une
instruction a charge d'un médecin socialiste;
il prétend qu'en prescrivant la communica
tion des livres de ce médecin, le juge a
outrepai8é ses pouvoirs et violé le secret
médical.
M. Carton de Wiart, ministre de la Ju
stice, et De Meester, montrent le mal fondé
de Tinterpellationle juge d'instruction
avait le droit de perquisitioDner, il a fait
preuve de tact en invifant le médecin a re-
mettre volontairement ses livres.
Répoudant aux attaques dirigées par les
socialistes Terwagne et C. lluysmans contre
les syndicats chrétiens, M. Van Cauwelaert
dit que les ouvriers chrétiens sont indépen-
dants et qu'il est odieux de les voir constam-
ment exposés au boycottage des socialistes.
M Anseele prétend que le secialisme reste
en dehors des luttesreligieuses,que la moitié
au moins des syndiqués Bocialistes sont des
croyants et qu'ils n'ont jamais été inquiétés
Mercredi 12 mars
M. Hymans demande la parole pour pré
senter une motion il prie le chef du cabinet
de faire connaitre les intentions du gouver
nement en présence du retrait de la gr
géuérale.
M. de Broqueville, ministre de la guerre,
rend d'abord hommage aux intentions es
bourgmestres des chefs-lieu* de piovince
dans leur démarche collective aupres u
gouvernement.
Quels que soient les mobiles auxquels les
chefs socialistes ont obéi en renonqant a a
menace du grève générale, il est incontesta
ble qu'en prenant semblable décision ils ont
fait preuve de courage et de sens politique.
Aussi faut il applaudir a leur décision.
Sans entrer dans le fond nuême de la ques
tion, je me permets de vous rappeler que le
gouvernement a toujours déclai'é qu'en ordre
principal, deux facteurs lui interdisaient
d'entrer soit directement soit indirectement
dans la voie de la revision de la Constitution.
Ces deux facteurs étaient coux-cilinstau-
ration de ce pouvoir irrégulier dont j ai par e
k diverses reprises la menace que 1 on
suspendait au-dessus du pailement et
d'autre part, les conditions mêmes dans les-
qaelles la majorité a été élue le 2 Juin
dernier.
Je reconnais que la menace de grève gene
rale est venue a disparaüre, par suite de la
décision prise par le Comité de la giève.
Quant au second facteur, il subsiste a
l'keure actuelle d'une fa^on absolue et il n y
a qu'un seul moyen normal et régulier dy
apporter un changement quelconque. C'est
\e corps électoral lui-même qui seul peut
s'en chargerc'est de lui que nous relevons
tous en ces matières, comme en bien d'au-
tres. Or, vous n'ignorez pas que la moitié de
la Chambre doit être renouvelée Tan pro-
chain. Déja dans cette enceinte même, cer
tains membres ont marqué qu'ils avaient
Tintention de demander au corps électoral
de leur laisser les mains libres en matière
revisionniste.
Cela, c'est la régularité, c'est ce quoi doit
être fait si l'on désire arriver a une revision,
c'est a convertir le corps électoral qu'on doit
s'attacher. Et rnsuite, si le corps électoral
exprime ses désirs, on peut dire qu'il y a la
pour la loyauté de tous une indication pré-
cieuse.
Voila la voie correcte, la voie régulière.
Lorsque le ealme sera rentré dans les
esprits et je pense que cela ne tardera
pas le gouvernement est tout disposé a
reprendre l'ordre d'idées danslequel il s'était
placé antérieuremeut mouvement a gauche
c'est-i-dire fermer une commission d'études
chargée de rechercher une solution satis-
faisante tout a la fois en ce qui concerne
Télectorat provincial et communal,en ce qui
concerne la constitution des organism's
n' Y>vj2T «c pas abouUr a une oeuvre unilaté-
rale, comment cette commission, dans l'es-
prit du gouvernement, devrait-elle être
conBtituée J Evidemment par la représenta-
tion de divers partis, en quelque sorte par
ui e representation proportionnelle des dif-
férentes opinions politiques qui se partagent
les sentiments du pays. Telle était notre
pensée paree que nous désiriens arriver
je le répète a une entente commune dans
la recherche des solutions a proposer un
jour au Parlement.
Toutes ces solutions seront examinees
avec la plus grande largeur de vue et le gou
vernement n'y apportera aucune espèce de
parti pris. Sur ce terrain que le bon sens et
le souci de la loyauté recommandent, il est
possible d'arriver k faire une oeuvre réelle-
meut durable, et c'est k cette oeuvre qu'il
me parait désirable de convier tous les hom
mes de bonne volonté.
Eu terminant, je me permets d'exprimer
ce voeu que la sagesse qu'on témoigne
aujourd'hui nous mène aux réformee sages,
aux réformes pondérées, telles que la nation
les souhaite et, dans cet ordre d'idées-la, le
concours du gouvernement ne fera jamais
déiaut a qui ce soit. Trés bien Applau-
dissements prolongés d droite
M. Vandervelde donne lecture de ia lettre
éorite par M. Max, bourgmestre de Bruxel-
les, aM. de Broqueville. II rend hommage
a la loyauté de tous ceux qui ont pris part
aux négociations. M. le Chef du cabinet n'a
rion promis il s'est borné a laisser espérer.
L'orateur regrette que le geste esquissé par
le chef du cabinet n'ait été plus large.
M. Woeste. Les applaudissements
unanimes de la gauche et de l'extrême gau
che montre que dans cet incident il s'agit
en réalité de savoir si, aujourd'hui ou do
main, le parti socialiste sera le maitre.
{Lxclamations d gauche
L'tionorable M. Vandervelde a déclaré
que la forme du discours était du chef de
cabinet et que le fond était de la droite. La
vórité est que le discours est comme forme
et fond l'expre8sion de Taccord parfait qui
exi8te entre le gouvernement et la majorité.
(Trés bien d droite
11 y aurait, dit M. Vandervelde, un fait
nouveau c'est le retrait de la grève. Et nous
nous trouvons devant la troisième tentative
faite par les membres de Topposition pour
tacher d apparaitre comme des vainqueurs
alors qu ils sont les vaincus. La première est
antérieure aux dernióres élections elle
avait pour objet de constitute le cartel avec
le programme du S. U. L'opposition a été
battue et nous uvods triomphé
Immédiatement après, 1 opposition s est
avisée d'imposer au gouvernement la revi
sion constitutionnelle, avec l'appui de la
grève générale. Et nous lui avons répondu
que, dans ces conditions, nous ne pcurrions
délibérer.
Nous avons repousse la revision, paree
que nous étions convaincus que la majorité
du pays n'entend pas ouvrir une ére de bou-
leversements nouveaux. C'est pourquoi nous
avons maiutenu notre proposition aux pro
positions de la gaucbe.
Alors s'est ouverle la phase actuelle. L'op
position nous dit que la menace de la grève
a disparu et que conséquemmeut la droite
doit abdiquer entre ses mains.
Vous avez entendu la réponse du gouver
nement a cette pretention, d'accord avec la
droite et avec un grand nombre de libéraux.
(Protestations d gauche).
Nous avons fait un geste de conciliation,
disent MM. Hymans et Vandervelde. Je ne
veïx pas contester que le retrait de la grève
fut un geste de sagesse, mais c'était un geste
forcé. (Trés bien a droite
Après un discours de M. Hymans qu'
traite de provocateur le langage tenu par
M. Woeste, l'incident est clos.
La Chambre devait aborder ensuite la
discussion de la loi fixant le contingent de la
levée de milice de 1913, mais la chambre est
si tumullueux que M. Mechelynck ne par-
vient pas cl se faire entendre et fin le débat
doit être rérnis au lendemain.
Jeudi i3 Mars
M. Mechelynck propose de fixer le con
tingent, dès cette année, d'après le régime
futur.
Avec 42 d'exempte's, on pourrait, cette
année, lever de 37 a 33.000 hommes.
M. Berryer, ministre de Pintérieur,
le gouvernement propose une seule modifi
cation a la loi de 1909 II a pris un moyen
terme entre le divers courants qui se sont
produits.
Vouloir avec M. Mechelynck supprimer
l'exemption de frère a moins que le frère n'ait
accomplé 8 ans de service, est irréalisable,
puisque la loi n'est appliquée que depuis
3 ans.
Grace au présent projet de loi, nous lève-
rons 3o.ooo hommes au lieu de 20.000. La
seule exemption qui disparaitra est celle du
service d'un frère qui aurait tiré un bon
numéro, sans avoir servi a l'armée.
M. Mélot combat les augmentations pro-
posées par la gauche libérale. On ne peut
improviser le materiel, les casernes, la re
monte, etc. Sana doute, il y a les équipe-
ments des réservistes, mais alors, en cas de
mobilisation, avec quoi équiperait-on ces
j Pt Ar. rmpllr ntilité serait ce
supplément de recrues non instruites f
la vie militaire, M. Biebuyck fait défiler sm
l'écran une série de vues, représentant les
différentes armes de notre armée, les exerci
ces et manoeuvres effectués par les soldats"
les diverses'phases du service de garnison,"
II termine en rappelant aux Jeunes Gardes
que la Belgique, doit pouvoir, pour conser-
ver et maintenir son indépendance, compter
sur le concours et le dévouement de tous ses
enfants, qui doivent être disposés a accom-
plir les sacrifices qu'elle demande d'eux.
L'assemblée qui avait suivi avec grande
attention et beaucoup d'intérêt lamagnifique
conférence de M. Biebuyck, manifesta par
ses applaudissements sa reconnaissance et ses
remerciements au conférencier qui venait de
lui faire passer une heure aussi agréable
qu'utile.
La Benediction des nouvelles
OrglieS en Téglise St Médard aura lieu
dans le cours du mois de mai 191?.
Le R. P. Rutten viendra donner une con
férence en la salie de la Gilde, le Dimanchs
6 Avril 1913.
ft ft ft i
Nomination d'un Bourgmestre
M. J.Vandromme est nommé bourgmestre
de la commune de Westoutre.
TOUX RHUME Pastilles Keating
Voir aux annonces
vA.'v-
WV
Question posée par
M. le depute Van Merris
a M.le ministre des chemins de fer
La substitution du matériel de l'Etat bei
ge, chauffé a la vapeur et éclairé soit au gaz
ou a Télectricité, au matériel de la Flandre
occidentale circulant entre Courtrai et Pepe-
ringhe, est chose décidée depuis des mois, A
la grande satisfaction des nombreux voya-
geurs empruntant cette ligne.
M. le ministre aurait-il Pobligeance de me
faire connaitre les motifs pour lesquels il na
pas été donné suite a cette décision
RÉPONSE J'ignore a quelle décision l'ho-
norable membre fait allusion, maisj'espère
que la substitution de matériel qu il désire
pourra se faire au cours de la période d hiver
1913-1914.
VN N
Jeune Garde Catholique
Mardi dernier la Jeune Garde Catholique
a eu la bonne fortune d'enteodre une confé
rence sur la Défense Nationale par M.
Albert Biebuyck, avocat et conseiller provin
cial a Ypres,
Après avoir montré a ses auditeurs au
moyen de projections lumineuses la situation
topographique de la Be'giquc, le conférencier
expose les raisons pour leiquelles nous de-
vons craindre Tenvahissement de notre terri-
toire par un de nos puissants voisins. La
France et TAllemagne, dit-il, ont établi sur
la frontière qui sépare les deux pays, une
telle série de fortifications, que l'attaque
directe de ce coté par Tun des belligérants
serait nécessairement tres périlleuse et de-
manderait un trop grand effort. Beaucoup
plus simple serait pour le pays qui déclare la
guerre de pénétrer en Belgique et d'arriver
ainsi par une voie détournée sur le territoire
ennemi.
A l'appui de cet exposé, le conférencier cite
Tavis d'officiers compétents appartenant a
notre état major.
II montre ensuite les circonstances qui ont
amené le Chef du gouvernement a élaborer le
nouveau projet militaire actuellement déposé
aux Chambres et il justifie la nécessité du
vote rapide de ce projet.
Trés écouté, le conférencier indique le
montant des effectifs militaires actuels de la
Belgique et celui qui sera atteint après le
vote de la nouvelle loi.
Voulant donner k ceux de ses auditeurs
qui n'ont pas passé par la caserne une idéé de
Nous publions la lettre ci-dassous que
nous venons de recevoir
Monsieur le Rédacteur
En réponse a votre lettre du 9 Mars der
nier l Enseignement neutre et le cortege de
Mi-Carêmét je vous prie d'insérer les lignes
suivantes
Si votre article a eu pour but de faire la
réclame autour de naon école, je trouve cette
réclame superflue.
Dans le cas contraire, si vous avez eu pour
but de me nuire si par des insinuations,
vous avez voulu faire accroire au public,
que la partie citée du programme est de ma
rédaction que ce sont la l'esprit de la ten
dance de mon enseignement, vous êtes bien
loin d'être correct et loyalcar, vous savez
pertinemment bien que la rédaction d'un
programme incombe aux organisateurs de la
fête. Et si par hasard, le cceur me prenait
de vouloir défendre la cause de l'école neu
tre, vous comprenez bifn que je suis trop
sérieux pour le faire dans le programme
d'une fête carnavalesque.
Résumons done. Monsieur le Rédacteur,
oui, l'instituteur Seghers a surveillé ses
élèves dans un cortège. Ceux-ci, formant
une fanfare scolaire, ont exécuté des mar
ches, des pas redoublés et d'autres morceaex
de musique. Citez-moi des écoles primaires
oü Ton airive a de meilleurs résultats.
Espérant, Monsieur le Rédacteur, de voir
paraitre les présentes observations dans le
plus procbain numéro de votre journal, je
vous présente mes civilités empreBsées.
L'instituteur en chef de Messines,
L. Skghers.
Messines, le 13 Mars 1913.
II. est done entendu que le programme
scolaire était puremeDt carnavaleeque, et
que M. Seghers n'y est pour rien. 11 n'a fait
que diriger des marches, des pas redoublés
et d'autres morceaux de musique. Une fan
fare scolaire, quoi 1
Nos felicitations a cet instituteur qui
forme de pareils musiciensVous avez raison,
M. Seghers, il n'est, dans tout le pays une
école primaire oü Ton arrive a de meilleurs
résultats. Mais on arrive a d'autres résul
tats... scolaires.
BURGERSTAND
Yper. Verklaringen van den 7 tot den 14
Maart 1913 Geboorten Bonte Georges, Ka
nonstraat. Rommel Hector, Hruggesteenweg.
Mourisse Gerard, Groenestraat. Meyfroodt
André, Lange Meerschstraat. Geriez Norbert.
Dixmudesteenweg. Vanpoucke Germaine en
Vanpou"ke Raymonde, Bukkerstraat. Demey
Roger, Zonnebekesteenweg. Bayen Felix
Dixmudestraat. - Deboutte André, Kaai (West).
Sterfgevallen De Jonghe Helena, 45 jaar,
kloosterlinge, St-Jacobstraat. Balz» Hortense,
82 jaar, z b., wed® Verhaeghe Theodoor,Bolling-
straat. Moutton Sylvie, 71 jaar, kloosterlinge,
overste van het St-Josephsgesticht.Boliingstrsat.
Smaggbe Julie, 5 jaar, kantenwerkster, echt-
gecoote Orymmonprez Alois, Bruggesteenweg.
Alleman Eugène, 55 jaar, dekkersgast, echt
genoot Coffyn Victorina. Pateelstraat. De-
weerdt Victor, 1 jaar, Klaverstraat. Muylle
Camille, 2 jaar. Doorgangstraat.
Huwelijksaankondigingen Armand Vande-
lanoilte, handelaar, geh. te Yper en Aline
Mariage, onderwijzeres, geh. te Armenticrs.
Maurils Gherchye, schilder, gdi te St Jans-
Molenbetk en Maria Pottie, dagloonster, geh.
te St Jans-Molenbeek. Leopold Deruytter,
peerdengeleider en Ida Lefever, dienstmeid,
Leiden van Yper. - Servaas Terreyn, hulplijn
legger aan den telephoon en Julia Verbeke.z.b.
beiden van Yper. Arthur Mesure, marmer-
polierder en Louise Dael, weikvrouw, beiden
van Yper. Cyrille Joye, aardewerker, geh. te
Zonnebt ke en Maria Vandenberghe, kanten-
werkster,geh.te Yper. Achilie Uaezebrouck,
aardewerker en Emerence Vandebrouck<*,
kantenweikster, beiden van Yper. Camille
Priem, metser en Alice Dehollander, z. b.,
beiden van Yper. Jules Vanhecke, meka-
niekwer er en Sylvie Walerbley, naaister,
beiden van Yper. Cyrille Gillebert timmer
man in Maria Buseyne, 1. b., beiden van Yper.
•3* iA»* Vli*
•T* ffl Zkt i.