Tournoi de Football Croix militaire La médaille de 1870-71 A la Chambre Wervicq Westoutre CHROMQUE DE UARRONDISSEMENT Comines Correspondance Kemmel et une abondante vegetation lui fait un cadre incomparable de fraïche verdure. C'est un jardin, plus jbeau que n'importe quel pare, oü les vases et les statues en plêtre ne viennent pas remplacer les arbres absents. Dans un tel décor, dont la nature forme Vunique jbeauté, il semblerait que l'architec- ture devrait s'inspirer uniquemeut du milieu ambiant. C'est une condition essentielle de réussite. L'architecture campagnarde se trou- vera done D en un cadre naturel. Un chalet rustique, une petite maison pittoresque, un cottage couvert de plantes grimpantes et fleuries, réaliseront une harmonie parfaite avec tout le paysage voisin, tandisqu'une construction urbaine n'arriverait [qu'a ctre dépaysée en cet endroit, partant ridicule et prétentieuse. La propagande active faite en notre pays par Charles Didier et par le Cottage ont porté leurs fruits. Dans la Campine, comme dans lei Ardennes, comme au littoral, partout s'élèvent dei constructions d'un grand goüt qui ont le mérite essentiel d'etre approprie'es a leur milieu. Des publications spe'ciales ont vu le tour, revues et albums, reproduisant par centaines des villas et maisons de cam pagne. Un de ces recueils vient, ces jours dernieri encore, de paraitre, avec une cin- quantaine de cottages et pavilions pittores- quesetd'une grande originalité concus par une ple'iade d'excellents architectes beiges et étrangers. Le style francais des XVIIe et XV1II* siè- cles n'est généralement majestueux que par son application en grand. Dieke'ousch ne sera jamais un Versailles, que la grenouille ne cherche done pas a devenir aussi grosse que le boeuf. A tous ces amoncellements de pierre blanche, d'un aspect mastoc sentant le parvenu a la ronde, combien nous préféronB cette simplicité rustique de bon aloi, la vieille habitation flamande avec ses hautes toitures rouges, ses bois peints en verti, toutes ces couleurs criardes claironnant au loin comme une gaie fanfare... C'est la, ce quon peut dire, de la couleur locale bien comprise. ft ft Atterrissage d'un Aéroplane L'appareil se brise au cours d'un vol d'esiai Jeudi soir vers 5 heures et demie, un aéroplane, monté par deux personnes, qui guivait la ligne du canal de Boesinghe, après avoir survolé la ville pendant quelques instants, reprenait bientöt la direction du Nord, pour revenir peu après vers la ville. L'aéroplane, un biplan, [descendit en vol Plainfi-d.'Amon.r.,. tous les points de la ville pour jouir du coup d'oeil de cet atterrissage, et un service d'ordre tut organise par la police et la gendarmerie. Le biplan, qui venait d'atterrir, était un ap- pareil du service d'aérostation militaire établi a St-Job in 't Goor, prés du polygone de Brasschaet. Les deux officiers qui le mon- taient étaient partis Jeudi matin, vers 7 heu res, de St-Job et avaient atterri a Bruges. Vers le soir, ils décidèrent de descendre a Ypres. L'un des aviateurs était le lieutenant Demanet, du i'r d'artillerie. Son compagnon était le lieutenant Jacquet, du 4* de ligne. Vendredi après-midi vers quatre heures, les deux officiers aviateurs se disposaient a reprendre leur vol vers Tournai. Une foulc considérable, que la gendarme rie retenait difficilement a distance, était ac- courue pour assister au depart. Malgré un vent assez intermittent avec des remous violents, le lieutenant Dernanet se décida a effectuer un vol d'essai pour emme- ner ensuiteson pilote, le lieutenant Jacquet. L'appareil s'enleva assez lentement, et, arrivé a une faible hauteur, fut pris dans un remous de vent. L'aviateur voulut atterrir, mais la foule, dans son aveugle imprudence, avait envahi la plaine.L'instant était critique l'aé roplane menacait de faucher un groupe com pact d« curieux. L'aviateur n'hésita pasun virage trés brusque le détouma de la foule, mais jeta violemment l'appareil sur le sol. On se précipita au sccours du lieutenant Demanet, qui, heureusement, était indemne. L'are'roplane, dont des pieces avaient volé en éclats, sans le blesser, gisait lamentablement sur le sol. On s'occupa aussitot de détacher le moteur. L'appareil sera complètement dé- monté et des soldats viendront aujourd'hui en automobile de Saint-Job in 't Goor pour emporter les différente» pieces. ft ft ft La finale entre l'Ecole d'équitation et le Football Club Yprois n'a eu aucun résultat, lei deux équipes ayant fait match nul (1 contre 1). Une nouvelle finale sera jouée cet après- midi. ft ft ft Inspection au 3e de ligne Le général Schier, commandant la 2« bri gade d'infanterie, en garnison a Bruges, est venu faire l'inspection du bataillon du 3* de ligne et de l'école régimentaire. Hier Vendredi, a Tissue d'une marche technique de 22 kilometres,le Major Mahieu a remis solennellement divant le front des troupes au lieutenant Bourg Damieu la croix militaire que S. M. a bien voulu octroyer k cet officier en recompense des longset toy au x services rendus pendant 25 années. ft ft ft M. A. Westendorp, sous-directeur de l'Ecole de Bienfaisancd de l'Etat a Ypres,qui a servi, pendant la guerre franco-ailemande dans l'armée de Lorraine, a recu la médaille commémorative de la campagne de 1870-71, par Tentremise de M. De»ys, agent consu laire de France a Ypres. ft ft ft Pélérinage a Oostacker Le pélérinage annuel des Flandres a Oost acker aura lieu le Mardi 25 Mars. Départ d'Ypres a 6,54 h. par Cortemarck, arrivée a Gand a 9,02 h. Départ de Gand a 5,02 h. par Courtrai, arrivée a Ypres a 7,06 h. Le prix de coupon est de 3,15 fr. Un diner au prix de i,5o fr. est fourni a ceux qui le désirent. Les inscriptions pour Ypres sont revues par M. L. Santy, chaussée de Bruges, n° 5o, jusqu'au Samedi avant P&ques. Pour le Comité Le Secrétaire, Le Directeur, L. Santy. R. Neuville. ft ft ft Syndicat des cabaretiers et débitants de boissons Dimanche a 11 h. en la salie de 1 Hotel St Sébastien, rue de la Station, seconde réunion du syndicat des débitants de bois sons. Divers orateurs étrangers prendront la parole. Vendredi f Mars M. Henderickx termiue son discours en exprimant ses regrets de ne pouvoir suivre le gouvernement dans la question militaire. Malgré les arguments qui ont été invoqués, il ne croit pai a la nécessité pour la Bel- gique de développer son système de defense. M. Franck (lib.) critique sur plusieurs points le projet du gouvernement. Tout fLftkOJldUaffectif de„.guerre.ne ^oj&rajtre ses. Én cas de mobilisation, il faudra done faire appel des hommes de 30 a 23 a- s dont beaucoup seront pères de familie, tandis qu'un grand nombre de jeunes gens vaüdrs et en age de marcher seront libérés du ser- yice, En second lieu, le projet n'assurera en temps de paix que 70 hommes par com pagnie or, les armées francaise et alleman de en oomptent 110. Enfin, si le péril est imminent.pourquoi dans Torganisation pro- posée IVffectif de guerre ne dosnera-t-il rien de plus avant le printemps 1915. L'orateur critique aussi les causes d'exemption et le miliciennat d un an. II propose le service général de 12 mois. M. Van Cauwelaert votera ie projetil ettirne que les sacrifices demandés sont né cessaires pour la défense nationale. II vou- drait cependant que le pouroentage de 50 p. c. deB inscrits ne füt pas dépassé. 11 se plaiut easuite de la situation morale, reli gieus© et linguistique de la caserne. Mardi 11 mars M. Vandervelde demande la c'öture de Tinterpellation Iloyer, celle-ci n'ayant plus de raison d'être en présence du retrait de la grève générale. M. Terwagne (soc.) développe une inter pellation au sujet des mesures prescrites par un juge d'instruction a Anvers dans une instruction a charge d'un médecin socialiste; il prétend qu'en prescrivant la communica tion des livres de ce médecin, le juge a outrepai8é ses pouvoirs et violé le secret médical. M. Carton de Wiart, ministre de la Ju stice, et De Meester, montrent le mal fondé de Tinterpellationle juge d'instruction avait le droit de perquisitioDner, il a fait preuve de tact en invifant le médecin a re- mettre volontairement ses livres. Répoudant aux attaques dirigées par les socialistes Terwagne et C. lluysmans contre les syndicats chrétiens, M. Van Cauwelaert dit que les ouvriers chrétiens sont indépen- dants et qu'il est odieux de les voir constam- ment exposés au boycottage des socialistes. M Anseele prétend que le secialisme reste en dehors des luttesreligieuses,que la moitié au moins des syndiqués Bocialistes sont des croyants et qu'ils n'ont jamais été inquiétés Mercredi 12 mars M. Hymans demande la parole pour pré senter une motion il prie le chef du cabinet de faire connaitre les intentions du gouver nement en présence du retrait de la gr géuérale. M. de Broqueville, ministre de la guerre, rend d'abord hommage aux intentions es bourgmestres des chefs-lieu* de piovince dans leur démarche collective aupres u gouvernement. Quels que soient les mobiles auxquels les chefs socialistes ont obéi en renonqant a a menace du grève générale, il est incontesta ble qu'en prenant semblable décision ils ont fait preuve de courage et de sens politique. Aussi faut il applaudir a leur décision. Sans entrer dans le fond nuême de la ques tion, je me permets de vous rappeler que le gouvernement a toujours déclai'é qu'en ordre principal, deux facteurs lui interdisaient d'entrer soit directement soit indirectement dans la voie de la revision de la Constitution. Ces deux facteurs étaient coux-cilinstau- ration de ce pouvoir irrégulier dont j ai par e k diverses reprises la menace que 1 on suspendait au-dessus du pailement et d'autre part, les conditions mêmes dans les- qaelles la majorité a été élue le 2 Juin dernier. Je reconnais que la menace de grève gene rale est venue a disparaüre, par suite de la décision prise par le Comité de la giève. Quant au second facteur, il subsiste a l'keure actuelle d'une fa^on absolue et il n y a qu'un seul moyen normal et régulier dy apporter un changement quelconque. C'est \e corps électoral lui-même qui seul peut s'en chargerc'est de lui que nous relevons tous en ces matières, comme en bien d'au- tres. Or, vous n'ignorez pas que la moitié de la Chambre doit être renouvelée Tan pro- chain. Déja dans cette enceinte même, cer tains membres ont marqué qu'ils avaient Tintention de demander au corps électoral de leur laisser les mains libres en matière revisionniste. Cela, c'est la régularité, c'est ce quoi doit être fait si l'on désire arriver a une revision, c'est a convertir le corps électoral qu'on doit s'attacher. Et rnsuite, si le corps électoral exprime ses désirs, on peut dire qu'il y a la pour la loyauté de tous une indication pré- cieuse. Voila la voie correcte, la voie régulière. Lorsque le ealme sera rentré dans les esprits et je pense que cela ne tardera pas le gouvernement est tout disposé a reprendre l'ordre d'idées danslequel il s'était placé antérieuremeut mouvement a gauche c'est-i-dire fermer une commission d'études chargée de rechercher une solution satis- faisante tout a la fois en ce qui concerne Télectorat provincial et communal,en ce qui concerne la constitution des organism's n' Y>vj2T «c pas abouUr a une oeuvre unilaté- rale, comment cette commission, dans l'es- prit du gouvernement, devrait-elle être conBtituée J Evidemment par la représenta- tion de divers partis, en quelque sorte par ui e representation proportionnelle des dif- férentes opinions politiques qui se partagent les sentiments du pays. Telle était notre pensée paree que nous désiriens arriver je le répète a une entente commune dans la recherche des solutions a proposer un jour au Parlement. Toutes ces solutions seront examinees avec la plus grande largeur de vue et le gou vernement n'y apportera aucune espèce de parti pris. Sur ce terrain que le bon sens et le souci de la loyauté recommandent, il est possible d'arriver k faire une oeuvre réelle- meut durable, et c'est k cette oeuvre qu'il me parait désirable de convier tous les hom mes de bonne volonté. Eu terminant, je me permets d'exprimer ce voeu que la sagesse qu'on témoigne aujourd'hui nous mène aux réformee sages, aux réformes pondérées, telles que la nation les souhaite et, dans cet ordre d'idées-la, le concours du gouvernement ne fera jamais déiaut a qui ce soit. Trés bien Applau- dissements prolongés d droite M. Vandervelde donne lecture de ia lettre éorite par M. Max, bourgmestre de Bruxel- les, aM. de Broqueville. II rend hommage a la loyauté de tous ceux qui ont pris part aux négociations. M. le Chef du cabinet n'a rion promis il s'est borné a laisser espérer. L'orateur regrette que le geste esquissé par le chef du cabinet n'ait été plus large. M. Woeste. Les applaudissements unanimes de la gauche et de l'extrême gau che montre que dans cet incident il s'agit en réalité de savoir si, aujourd'hui ou do main, le parti socialiste sera le maitre. {Lxclamations d gauche L'tionorable M. Vandervelde a déclaré que la forme du discours était du chef de cabinet et que le fond était de la droite. La vórité est que le discours est comme forme et fond l'expre8sion de Taccord parfait qui exi8te entre le gouvernement et la majorité. (Trés bien d droite 11 y aurait, dit M. Vandervelde, un fait nouveau c'est le retrait de la grève. Et nous nous trouvons devant la troisième tentative faite par les membres de Topposition pour tacher d apparaitre comme des vainqueurs alors qu ils sont les vaincus. La première est antérieure aux dernióres élections elle avait pour objet de constitute le cartel avec le programme du S. U. L'opposition a été battue et nous uvods triomphé Immédiatement après, 1 opposition s est avisée d'imposer au gouvernement la revi sion constitutionnelle, avec l'appui de la grève générale. Et nous lui avons répondu que, dans ces conditions, nous ne pcurrions délibérer. Nous avons repousse la revision, paree que nous étions convaincus que la majorité du pays n'entend pas ouvrir une ére de bou- leversements nouveaux. C'est pourquoi nous avons maiutenu notre proposition aux pro positions de la gaucbe. Alors s'est ouverle la phase actuelle. L'op position nous dit que la menace de la grève a disparu et que conséquemmeut la droite doit abdiquer entre ses mains. Vous avez entendu la réponse du gouver nement a cette pretention, d'accord avec la droite et avec un grand nombre de libéraux. (Protestations d gauche). Nous avons fait un geste de conciliation, disent MM. Hymans et Vandervelde. Je ne veïx pas contester que le retrait de la grève fut un geste de sagesse, mais c'était un geste forcé. (Trés bien a droite Après un discours de M. Hymans qu' traite de provocateur le langage tenu par M. Woeste, l'incident est clos. La Chambre devait aborder ensuite la discussion de la loi fixant le contingent de la levée de milice de 1913, mais la chambre est si tumullueux que M. Mechelynck ne par- vient pas cl se faire entendre et fin le débat doit être rérnis au lendemain. Jeudi i3 Mars M. Mechelynck propose de fixer le con tingent, dès cette année, d'après le régime futur. Avec 42 d'exempte's, on pourrait, cette année, lever de 37 a 33.000 hommes. M. Berryer, ministre de Pintérieur, le gouvernement propose une seule modifi cation a la loi de 1909 II a pris un moyen terme entre le divers courants qui se sont produits. Vouloir avec M. Mechelynck supprimer l'exemption de frère a moins que le frère n'ait accomplé 8 ans de service, est irréalisable, puisque la loi n'est appliquée que depuis 3 ans. Grace au présent projet de loi, nous lève- rons 3o.ooo hommes au lieu de 20.000. La seule exemption qui disparaitra est celle du service d'un frère qui aurait tiré un bon numéro, sans avoir servi a l'armée. M. Mélot combat les augmentations pro- posées par la gauche libérale. On ne peut improviser le materiel, les casernes, la re monte, etc. Sana doute, il y a les équipe- ments des réservistes, mais alors, en cas de mobilisation, avec quoi équiperait-on ces j Pt Ar. rmpllr ntilité serait ce supplément de recrues non instruites f la vie militaire, M. Biebuyck fait défiler sm l'écran une série de vues, représentant les différentes armes de notre armée, les exerci ces et manoeuvres effectués par les soldats" les diverses'phases du service de garnison," II termine en rappelant aux Jeunes Gardes que la Belgique, doit pouvoir, pour conser- ver et maintenir son indépendance, compter sur le concours et le dévouement de tous ses enfants, qui doivent être disposés a accom- plir les sacrifices qu'elle demande d'eux. L'assemblée qui avait suivi avec grande attention et beaucoup d'intérêt lamagnifique conférence de M. Biebuyck, manifesta par ses applaudissements sa reconnaissance et ses remerciements au conférencier qui venait de lui faire passer une heure aussi agréable qu'utile. La Benediction des nouvelles OrglieS en Téglise St Médard aura lieu dans le cours du mois de mai 191?. Le R. P. Rutten viendra donner une con férence en la salie de la Gilde, le Dimanchs 6 Avril 1913. ft ft ft i Nomination d'un Bourgmestre M. J.Vandromme est nommé bourgmestre de la commune de Westoutre. TOUX RHUME Pastilles Keating Voir aux annonces vA.'v- WV Question posée par M. le depute Van Merris a M.le ministre des chemins de fer La substitution du matériel de l'Etat bei ge, chauffé a la vapeur et éclairé soit au gaz ou a Télectricité, au matériel de la Flandre occidentale circulant entre Courtrai et Pepe- ringhe, est chose décidée depuis des mois, A la grande satisfaction des nombreux voya- geurs empruntant cette ligne. M. le ministre aurait-il Pobligeance de me faire connaitre les motifs pour lesquels il na pas été donné suite a cette décision RÉPONSE J'ignore a quelle décision l'ho- norable membre fait allusion, maisj'espère que la substitution de matériel qu il désire pourra se faire au cours de la période d hiver 1913-1914. VN N Jeune Garde Catholique Mardi dernier la Jeune Garde Catholique a eu la bonne fortune d'enteodre une confé rence sur la Défense Nationale par M. Albert Biebuyck, avocat et conseiller provin cial a Ypres, Après avoir montré a ses auditeurs au moyen de projections lumineuses la situation topographique de la Be'giquc, le conférencier expose les raisons pour leiquelles nous de- vons craindre Tenvahissement de notre terri- toire par un de nos puissants voisins. La France et TAllemagne, dit-il, ont établi sur la frontière qui sépare les deux pays, une telle série de fortifications, que l'attaque directe de ce coté par Tun des belligérants serait nécessairement tres périlleuse et de- manderait un trop grand effort. Beaucoup plus simple serait pour le pays qui déclare la guerre de pénétrer en Belgique et d'arriver ainsi par une voie détournée sur le territoire ennemi. A l'appui de cet exposé, le conférencier cite Tavis d'officiers compétents appartenant a notre état major. II montre ensuite les circonstances qui ont amené le Chef du gouvernement a élaborer le nouveau projet militaire actuellement déposé aux Chambres et il justifie la nécessité du vote rapide de ce projet. Trés écouté, le conférencier indique le montant des effectifs militaires actuels de la Belgique et celui qui sera atteint après le vote de la nouvelle loi. Voulant donner k ceux de ses auditeurs qui n'ont pas passé par la caserne une idéé de Nous publions la lettre ci-dassous que nous venons de recevoir Monsieur le Rédacteur En réponse a votre lettre du 9 Mars der nier l Enseignement neutre et le cortege de Mi-Carêmét je vous prie d'insérer les lignes suivantes Si votre article a eu pour but de faire la réclame autour de naon école, je trouve cette réclame superflue. Dans le cas contraire, si vous avez eu pour but de me nuire si par des insinuations, vous avez voulu faire accroire au public, que la partie citée du programme est de ma rédaction que ce sont la l'esprit de la ten dance de mon enseignement, vous êtes bien loin d'être correct et loyalcar, vous savez pertinemment bien que la rédaction d'un programme incombe aux organisateurs de la fête. Et si par hasard, le cceur me prenait de vouloir défendre la cause de l'école neu tre, vous comprenez bifn que je suis trop sérieux pour le faire dans le programme d'une fête carnavalesque. Résumons done. Monsieur le Rédacteur, oui, l'instituteur Seghers a surveillé ses élèves dans un cortège. Ceux-ci, formant une fanfare scolaire, ont exécuté des mar ches, des pas redoublés et d'autres morceaex de musique. Citez-moi des écoles primaires oü Ton airive a de meilleurs résultats. Espérant, Monsieur le Rédacteur, de voir paraitre les présentes observations dans le plus procbain numéro de votre journal, je vous présente mes civilités empreBsées. L'instituteur en chef de Messines, L. Skghers. Messines, le 13 Mars 1913. II. est done entendu que le programme scolaire était puremeDt carnavaleeque, et que M. Seghers n'y est pour rien. 11 n'a fait que diriger des marches, des pas redoublés et d'autres morceaux de musique. Une fan fare scolaire, quoi 1 Nos felicitations a cet instituteur qui forme de pareils musiciensVous avez raison, M. Seghers, il n'est, dans tout le pays une école primaire oü Ton arrive a de meilleurs résultats. Mais on arrive a d'autres résul tats... scolaires. BURGERSTAND Yper. Verklaringen van den 7 tot den 14 Maart 1913 Geboorten Bonte Georges, Ka nonstraat. Rommel Hector, Hruggesteenweg. Mourisse Gerard, Groenestraat. Meyfroodt André, Lange Meerschstraat. Geriez Norbert. Dixmudesteenweg. Vanpoucke Germaine en Vanpou"ke Raymonde, Bukkerstraat. Demey Roger, Zonnebekesteenweg. Bayen Felix Dixmudestraat. - Deboutte André, Kaai (West). Sterfgevallen De Jonghe Helena, 45 jaar, kloosterlinge, St-Jacobstraat. Balz» Hortense, 82 jaar, z b., wed® Verhaeghe Theodoor,Bolling- straat. Moutton Sylvie, 71 jaar, kloosterlinge, overste van het St-Josephsgesticht.Boliingstrsat. Smaggbe Julie, 5 jaar, kantenwerkster, echt- gecoote Orymmonprez Alois, Bruggesteenweg. Alleman Eugène, 55 jaar, dekkersgast, echt genoot Coffyn Victorina. Pateelstraat. De- weerdt Victor, 1 jaar, Klaverstraat. Muylle Camille, 2 jaar. Doorgangstraat. Huwelijksaankondigingen Armand Vande- lanoilte, handelaar, geh. te Yper en Aline Mariage, onderwijzeres, geh. te Armenticrs. Maurils Gherchye, schilder, gdi te St Jans- Molenbetk en Maria Pottie, dagloonster, geh. te St Jans-Molenbeek. Leopold Deruytter, peerdengeleider en Ida Lefever, dienstmeid, Leiden van Yper. - Servaas Terreyn, hulplijn legger aan den telephoon en Julia Verbeke.z.b. beiden van Yper. Arthur Mesure, marmer- polierder en Louise Dael, weikvrouw, beiden van Yper. Cyrille Joye, aardewerker, geh. te Zonnebt ke en Maria Vandenberghe, kanten- werkster,geh.te Yper. Achilie Uaezebrouck, aardewerker en Emerence Vandebrouck<*, kantenweikster, beiden van Yper. Camille Priem, metser en Alice Dehollander, z. b., beiden van Yper. Jules Vanhecke, meka- niekwer er en Sylvie Walerbley, naaister, beiden van Yper. Cyrille Gillebert timmer man in Maria Buseyne, 1. b., beiden van Yper. •3* iA»* Vli* •T* ffl Zkt i.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 2