Engrais et Légumes
AVICULTURE.
Science pour tous.
La Pomme de Te we.
F. P. della Campagne.
(Reproduction réservée.)
Lorsqu'un cheval a peur on lui
administre immédiatement une i olée
de coups de fouet pour le forcer a pas
ser devant 1'objet qui lui fait pew
C'est absurde mats'c'est ainsi que la
plupart des cockers agissent. Si on
leur fait une observation, il répon-
dent qu'il connaissent leur métier.
Non, its ne le connaissent pas du
tout leur métier et le cheval chaque
fois qu'il repassera devant la même
objet fera un écart. 11 faut au contrai
re lorsqu'un cheval s'effraie d un
objet quelconque placé au bord de la
route, l'arrêter et le laisser bien regar-
der eet objet et cela en lui parlant
avec douceur. Pelit a petit le cheval se
familiarise avec ce qui lui faisait
peur et passe plus tard sans aide.
Certains chevaux ont I'habitude de
manger l'avoine trop vite il ne
machent pas suffisamment et beau
coup de matières nutritives échappent
ainsi a la digestion. Pour obvier a cet:
inconvenient en mélangera a l'avoine
un volume égal de paille hachée. Le
cheval ne pouvant avaler la paille
hachée sans la macher, sera bien force
de broyer en même temps son avoine.
LES MOUSTIQUES.
Pour guérir la diarrhée des pou-
lains on recommande le remède sui
vant prendre un blanc d'ceuf, le bat-
tre jusqu'a ce qu'il devienne bien en
neigele mettre dans un demi-litrc
d'eau lègèrement tiède et le faire pren
dre au poulain malade. S'il est' jeune,
cette dose suffits'il est un peu dgé, il
y aura lieu de doubter, c'est a dire de
mettre deux blancs d'oeufs dans un
litre d'eau.
y
La pomme de terre est une des gran-
des cultures de notre pays oü elle sert
surtout a 1 alimentation de l'homme et
des animaux. Cette plante originaire du
Pétou et du C hili est tiès volontaire et
croit a peut prés partout. Les terres a
pomme de terre sont beaucoup plus nom-
breuses qu'on ne le croit généralement.
Les sols légers, sablonneux et sablo-argi-
lieux sont cependant ceux qui convien-
nent le mieux pour autant qu'ils ne man-
quent pas des éléments nutritifs et qu'ils
ne soient pas trop secs.
Dans la culture de cette plante et au
point de vue du terrain, les conditions
climatériquesagissent certainement beau
coup. Ainsi on pcurta avoir une belle
récolte dans une terre argileuse et par
une année sèche, alors que par une
année humide ce seront les cultures en
sol sablonneux qui réussiront le mieux.
En résumé, la pomme de hrre croit bien
dans tous les sols pourvus qu'ils soient
riches, bien sains et bien travaillés. Dans
les sols durs, mal cultivés et humides, la
récolte est faible et les tubercules ont un
mauvais goüt.
Le grand point a considérer pour la
culture de la pomme de terre est l'ameu-
blissement du sol.
Les labouis avant l'hiver dohent être
profonds dc 25 a 30 centimètres en sol
ayant porté une cé éale, si le sous-sol le
permet. En sol léger on se. contente dun
bon lab ur d'hiver, tandis que sur ter
rain argileux, on donné encore un bon
labour, suivi de hersages au prin-
temps. En sol léger on donne un bon
coup d'extirpateur.
Au point de vue des engrais la pomme
de terre est une plante assez exigeante.
D'apiès M. Aimé Girard, qui a fait
de grandes recherches sur la- culture de
la pomme de terre, la meilleure méthode
de fumu e est celle qui consiste a donner
au sol une demi-fumure a l'engrais de
ferme et de compléter par un appoit
aboi.dant d'engrais complémentaires.
Ainsi on peut faire usage de 20 000 kg.
de fumier de ferme suivi de l'application
au printemps de 400 kg. superphosphate
et 200 a 400 kil. de nitrate. Une bonne
pratique consiste en l'application de
scories-Thomas au labour d'hiver et de
superphosphate au labour du printemps.
Une addition de kaïnite est nécessaire
pour les sols pauvres en potasse on doit
l'enfouir 5. l'automne et ce qui est mieux
encore a la culture précédente. Au prin
temps on ne peut employer que le sulfate
de potasse si un apport de eet élément
est nécessaire.
Lc s engrais doivent être appliqués sur
t ut le teirain et non pas a la fosse, ni
au sillon. Parfois pour les pommes de
terre les cultivateurs placent l'engrais
autour du tubercule. Cette méthode est
défectueuse, Le tubercule qui émet des
bourgeons fournit la nourriture a la jeune
plante pendant quelques temps. Lorsque
les racines se sont formées elles vont
chereher k s é'ément qui sont nécessaires
a tracers le :ol et pas seulemcnt aux
alentours du terbercule.
Pour la plantation, on doit choisir des
tubetcules bien sains provenant de plan-
tes vigouieuses leur ayant légué de bon
nes qualités héréditaires.
On prendra des tubercules moyens a
pen prés tous de même grosseur et dt
même poids. On doit surtout éviter de
planter desx tubercules coupés, ou pré
sentant des blessures, car e'est la un
mede défectueux qui fav >rise l'mtroduc
tioti de la maladie.
La distance entre les plants varie d'un
lieu a l'autre. On peut considérer comme
bonne en sol fertile une distance entre les
plants de 0.40 m. sur 0.60 m. entre les
lignes. On ne doit pas enterrer le tuber
cule trop profondément une profondeur
de 0.08 m. a 0.10 in. est largement suffi
sante.
Au début de la croissance on multi
pliers les binages et les sarclages afin de
tenir le sol bien propre et de l'ameublir.
On n'oubliera pas l'applicatjon de la
bouillie bordelaise.
Dans un pays comme le nótre oü la
population est tiès dense la culture des
légumes prend de plus en plus d'extention
et si Ton ajoute a cette cause celle du
développement pris par les fabriques de
conserves en ces derniers temps, on com-
prendra pourquoi l'on s'adonne déja
beaucoup, en pleins champs a la culture
légumièrc.
II est malhuureusement regrettable de
devoir constater qu tous les progrès cul-
turaux ne suivent pas toujours 1'introduc-
tion d'une nouvelle culture et il en esf
notamment ainsi pour l'emploi des
engrais chimiques II semb'e que paree
que les légumes doivent servir directe-
ment a 1'alimentation de l'homme, il y ait
danger a leur appliquer des produits chi
miques, alors qu'on leur applique en
abondance des matières excrémentielles.
On dira peut être, comme cela a lieu
d'ailleurs, que celles ci se transforment
radicalement avant d'être absorbées.
Mais, on perd de vue que c'est en éléments
chimiques que la transformation a lieu.
Appliquer done aux légumes les
engrais chimiques, c'est mettre immédia
tement k leur disposition les éléments
qu'ils poui raient obtenir de la transfor
mation plus ou moins rapide des engrais
organiques. II est évident que dans ces
conditions, la plante en profitera plus tot
et qu'on pourra faire varier la quantité
d'engrais apportés avec les besoins du
légume cultivé.
Beaucoup de personnes croyent que
l'engrais chimique altère le goüt des
légumes qu'il leur donne un goüt de
pharmaci"-, dit on.
C'est la un piéjugé démenti par les
faits journaliers et par le résultat des
champs d'expériences.
Ce qui est vrai et certain c'est que
l'emploi des engrais chimiques dans la
culture des plantes potagères, augmente
la vigueur, la beauté et les poid d s pro
duits, leur donne une matuiité piécoce.
Disons a ce propos que c'est surtout le
nitrate du Chili qui favorise cette préco-
cité.
Vu la nature plus délicate des plantes,
l'emploi des engrais chimiques en culture
ma-aïchère demande un cprtain discerne-
ment. II faut se préoccuper de la nature
du sol et de sa richesse des besoins de la
plante et des produiis a obtenir.
On pordra son temps et son argent en
agissant sans guide, en se scèvant des
engrais a tout hasard ou. en suivant une
formule invariable pour toutes les cultu
res.
Voici a titre de renseignements et
comme base de fumure les di v erses quan-
ti'és d'engrais a employer par mètre
carré dans les cultures légumières. On les
fera vafier suL'ant les nécessités.
Légumes feuillués choux, endives,
céleris, poireaux, oseille, persil, cerfeuil,
pourpier, arroche, rhubarbe, épinards,
laiiues Nitrate du Chili80 grs.
supei phosphate 100 a 150 grs. sulfate
de potasse, 10 grs.
Caroltes, bettes, navets, rutabagas,
radis, salsifis, scorsonères, witloof
Nitrate du Chiii 40 grs.; superphosphate
100 grs. Sulfate de potasse 15 grs.
Pommes de terre Nitrate du Chili, 30
grs. superphosphate, 60 grs. Sul
fate de potasse 20 grs.
Haricots, pois lentilles, fèves Nitrate
du Chili, 20 grs. superphosphate, 100
grs. Sulfate de potasse 20 grs.
Oignons, aulx, échalottes. Nitrate
du Chili 50 grs. superphosphate, 100
grs. Sulfate de potasse, 15 grs.
Fraisiers. -Nitratedut.hih, 50 grs.
superphosphate, 150 grs. Sulfat de
poLsse, 30 gi s.
Asperges. Nitrate du Chili, 30 a 40
grs. superphosphate 100 a 150 grs.
Sulfate de pctasSe 150 grs. D'une faporr.
générale on peut admetDe que les engrais
phosphatés et potassiques peuvent être
enfouis en partie au labour d'hiver, par-
tie au labour du printemps. Le nitrate
sera enfoui en partie au labour du prin
temps, après la levée ou la reprise. On
pourra aussi, suivant les beseins, en f p-
pliquer pendant la végétation.
G. Desjardinp
(Reproduction réservée.)
Dans le légumier en AvrilEndi
ves, pommes de terre, artichaut, bette-
rave haricot nain, pois, cresson, cer
feuil, chou rave, salade, navet, radis,
céléri, épinard, chicoréé, tomates,
carottes.
Alimentation des poules pondeuses
En dehors de la patée dont nous avons
parlé dernièrement les poules regoivent
commejiourriture du grain et d s aliments
verts éventuellement, des substances
animales, notamment de la Urine de
viande. Comme grains a utiliser on a le
maïs, le froment, l'orge, l'avoine, le sar-
razin, les vesces, etc. D'après des expé-
riences rapportées jadis par le Yorkshire
Post, c'est le mélange maïs et avoine par
moitié qui a donné le meilleur résultat au
point de vue d.e la production des oeufs
viendrait ensuite le froméht. Voici d'ail-
leurs la quantité d'oeufs rêcoltés sur les
lots de 5 poules de même race, age, etc.,
séparês dans des parquets et recevant
pendant un ah des grains divers.
Maïs plus avoine par moitié 752 oeufs
Froment 723
Maïs 648
Avoine 525
Orge 472
Le maïs engraisse rapidement, il vaut
mieux de l'alterner avec d'autres grains et
si possible de le donner concassé surtout
quand on emploie le maïs dent de cheval.
Ou peut aussi l'humecter. II faut aussi
éviter dans 1'alimentation de faire des
mélanges dont les poules ne mangent que
ce qui leur plaït.
Lë sarrazin est un grain qui convient
spécialement pour les poules pondeuses.
II en est de même des graines de soja trés
riches en mal ièresalbuminoïdes. L'avoine
peut aussi être concassée. Le mieux est de
la donner germée; pour cela on en rem-
pl.it un demi seau qu'on humecte k l'eau
tiède tous les deux jours au bout d'une
dizaine de jours l'avoine est en germination
et les poules en sont trés fi iandes.
La poule enfermée en parquet res-
treint exige plus de nourriture qu'une
poule qui peut paturer en liberté. D'après
les expériences de M. Max Hessdorfer de
Marbourg Grand duché de Hesse), une
poule italienne qui mangeait chaque jour
125 grs d'orge ou de froment étant enfer
mée, n'en consommait plus quê 30 grs si
elle pouvait paturer.
Lorsque le mauvais temps empêche les
poules de trouver la "nourriture qui tend a
augmenter la ponte, on leur donne envi
ron par jour 10 k 15 grammes de poudre
de viande a chacune. Le vert est égale-
ment indispensable aux volailles, de
l'herbe, des choux, de la salade, des
pissenlits, des laiterons, des betterav.es,
du trèfle, de la luzerne, du sainfoin, etc.
Le vert se (jonne soit haché dans la patée,
soit placé dans de petits rateliers, soit
pendu par touffes, La température, les
saisons, l'état de la volaille influent beau
coup sur 1'alimentation. En hiver le grain
est indispensable paree qu'il entretient la
chaleur animale. II est même de bonne
pratique en cette saison de diminuer la
patée. Le maïs riche en matières combus
tibles convient trés bien pour l'hiver. Le
froment est préférable en été.
Inutile croyons nous de rappeler qu'au
point de vue de la boisson les poules
doivent avoir en tout temps une eau
propre et saine.
Teiminons en attirant l'attention de
l'éleveur de volailles sur la qualité de la
nourriture qu'il distribue. II doit bien se
garder de donner a ses élèves des sub
stances avaiiées, moisies, échauffées ou
malpropres. II doit surtout surveiller ce
qu'on appelle le petit blé provenant du
triage et du vannage des récoltes. On le
réserve pour les poules, mais il reriferme
souvent des glaines de mauvaises herbts
et des graines avariées qui peuvent pro-
voquer des maladies. On a tout avantage
a distribuer aux animaux de la bassecoui
des matières alimentaires de trés bonne
qualité.
La volaille nécessite, pour une poule
moyenne, environ 80 grammes de grain
par jour ou de nourriture équivalente a
laquelle on peut ajouter une quantité
égale de verdure. Avec ce rationnement,
régulièrement distribué matin êt soir, les
poules devront toujours se maintenir en
parfait état et, si les conditions d'hygiène
sont bien o|?servées, être a l'abri de toutes
les maladies susceptibles d'atteindre la
volaille.
Pendant les temps ,humides et froids
une nourriture un peu plus nutritive et
stimulante est nécessaire.
Avicola.
(Reproduction réservée)
Avec les chaleurs nous revient le
Moustique ou Moucheron. Ce chét f
animal excrément de la Terre que nous
connaissons tous sous le nom de «Cousin,,
II en est difïérentes espèces mais le plus
terrible pour nous est le cousin piquant,
Culexpipiens dont le savant Réaumur
a fait une admirable étude dans ses
Mémoires pour servir a l'histoire des
insectes.
Les cousins sont nos eiïnemis decla
rés, dit Réautnur, dans l'lntroduction de
son mémoire et des ennemis trèsfacheux.
Mais, cesont des ennemis bon a connai-
tre. Pour peu que nous leur donnions
d'attention, nous nous troüverors fo cés
de les admirer et d'admirer même l'in-
strument aveclequel il nous blessent.
D'ailleurs. dans tout le cours de leur
vie, il ont a offrir des faits propre s a con-
tenter les espiits curieux des merveilles
de la nature il y a ir.ême tel moment de
leur vie oü, après avoir fait oublier a
l'observateur qu'ils le persécuteront un
jour, ils lui tont ressentir des inquiétudes
pour leur sort.
L'espace nous manque malheureuse-
ment pour citer textuellement le savant
auteur et nous ne pouvons donner que
quelques brèves notions su la vie du
cousin.
Cet insecte est de petite taille, son
corps est cylindrique et porte trois paires
de pattes et deux-ailes écailleuses. La
tête est armée d'antennes formant pana
ches et d une trompe longue et menue
formée de six pièces ou aiguillons soli
des et tranchants. C'est au moyen de ces
derniers quele cousin entame les chairs
et y pratique une piqüre dont l'effet dou
loureux ne tarde pas a se faire sentir. II
y a en outre formation rapide d'un oedè-
me de plus ou moins longue durée.
Le moustique se posant un peu par-
tout et souvent même en des c i droit, i eu
aseptique.s peut provoquer diverses mala
dies dont les plus fréquentes sont la fiè-
vre des'marais ou fièvre intermittent#
Desa piqüre résulte aus i parfois un
érysipèle ou une maladie infcCiierr e. I
est done absolument nécessaire dc se
défendre contre les moustiquts 11 de k ui
faire une guerre acharné Ou lie peut
pas songer a la destiuction de l'ins- cte
parfait dont le vol ia;ide le met hors
d'atteinte mais on peut s'attaquer aux
oeufs, aux larves et aux nymph, s, qui
vivent dans les eaux.
Les feiïiellqs de cousins pondent de 300
a 400 oeufs, qui éclosent en deux jou s
produisent ainsi des larves aquatiques,
qui, en un mois se transfor ent en
insectes parfaits. Au cours de leurs
métanrorphoses dans les eaux staenantes,
les mares, les abfeuvoirs, etc., les larves
changent 3 ou 4 fois de peau pour arri
ve! fmalement k la forme de nymptie.
C'est de cette dernière que sort l'insecte
complet.
A cet effet, voici ce qui se passé la
nymphe flottant a la surface des eauX on
voit l'extrémité antérieure se fenthe pour
livrer passage au cousin. C'est ici le
moment critique dont parle Réaumur
lorsqu'il dit que cet insecte fait ressentu
a l'observateur des inquiétudes pour son
sort En effet, depuis le moment oü la
tête apparait jusqu'a celui oü l'insecte
est totalement sorti,la moindre brisepc ut
le culbutei a l'eau et c'en est fait de lui
c'est probablement une des causes de
destruction qui met bon ordre a l'effi ay
ant développement de ces insectes
sanguinaires.
Pendant tout le temps de sa vie aqua-
tique, le moustique doit venira ia suiface
pour respiivr. Sous forme dt larve, il
possè le a cet effet un tube spéc.al placé
a la partie postérieu e de son individu,
tandis que comme nymphe, il est porteur
a sa partie antérieure de deux cornets
respiratoires. C'est grace a cette particu-
lafité de la vie du moustique qu'on peut
s'opposer a son développerntnt con me
insecte adultiII suffit pour cela dc
répandre a la surface des eaux stagnantts
voisines de l'habitatiön u e légère
couché d'huile ou de pétrole. Il se forme
ainsi une barrière infranchissable entre
l'eau et l'air atmosphérique. Quand les
larves viennent respirer k la surface l'hui-
le pénêtre dans leur appart il respiratoire
et elles meurent bientöt par asphyxie.
Dans les endroits marécageux, l'assai-
nissement du sol par le drainage et la
plantation d'arbres a aussi ur. löle effica-
ce. la mais n on se défendra contre
les moustiques en plagant aux fenêtre des
toiles métalliquesa mailles trés serréts,
tendis que pour les chasstr de l'intérièur
on pouria faire des fumigations avec des
produits odoiiférants répandant des
fuuiées épaises.
A la suite des piqüres et de l'inocula-
tion du venin on uHlisera le formol, la
t intui e d'iode ou l'alcool mentholé
Le formol additionné d'eau et d'alcool
est le remède le plus efficace car une
soule application suffit parfois. L'effet
de la teinture d'iode est plus lent et elle
ne peut guère s'appliquer paitout. Nos
élégantes que ne respecten t pas tou
jours les cousins refuseront toujours
de s'en badigeonner la frimousse.
F. de Vineski
(Reproduction réservée).