Échos GBuvre des émigrants La nission Le fratricide d'Ypres m ;h? Jeunes Gardes Catholiques Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Correspondance La lutte contre le crime Deux propositions de ioi Un monument Beernaert La nouvelle tenue de l'officier Nos ministres et la répopulation plement en s'accordant le strict nécessaire. Dans ce budget, M. Debruyne fixe le loyer a i5 ou 16 francs par mois la consomma- tion du charbon est representee par 75 kilogr. par semaine. La chapitre de la nourriture donne lieu a une intéressante digression. D'après des spé- cialistes, la valeur alimentaire des fèves et des harengs est des plus considérables et l'ouvrier n'use pas suffisamment de ces produits qui ont, au surplus, l'avantage dun trés bas prix. Mais peut-on raisonnablement l'astreindre a manger toujours des fèves et des harengs f II est constaté, d'après des études de sa- yants, qu'un homme lait, se livrant a un travail corporel, doit dépenser 70 centimes par jour pour son alimentation et ce chiffre peut être dépassé suivant la taille et la corpu lence. L'alimentation de la femme est calculée a raison de 60 centimeR et celle de chacun des trois enfants a 35 centimes, moitié de celle du mari. En y ajoutant les dépenses nécessitées par l'habillement, l'entretien du mobilier, la lec ture devenue une nécessité impérieuse de vie, l'usurè, l'assurance, les mêmes dépen ses (taille des cheveux et de la barbe, tabac, boisson) et frais imprévus, M. Debruyne arrive au chiffre total de 27 fr. 55 nécessaire a l'entretien de ce ménage. Or, en réalité l'ouvrier yprois n'arrive qu'ü une moyenne de 21 fr. 45 de salaire hebdo- madaire.en calculant celui-ci a raison de 3o c. l'heure. II lui manque done a peu prés un franc par jour. Tenant compte qu'il n'y a que 3oo jours ouvrables et qu'il faut encore en défalquer un certain nombre, notamment pour des métiers tels que macons, tailleurs, pour lesquels existe la mauvaise saison, on arrive a un déficit de 470 fr. l'an. Comment l'ouvrier vit-il n'ayant pas ce nécessaire Ou bien il est réduit a la portion congrue, ce qui n'est pas raisonnable après avoir fourni un rude labeur, ou bien il doit avoir recours a la charité officielle pour arri- ver a nouer les deux bout». La dignité de l'homme ne s'accommode pas de la charité, et la bienfaisance publique ne devrait pas tendre a suppléer a l'insuffisance des salaires, dit l'orateur. Les Hospices d'Ypres sont classés parmi les/riches du pays et il serait préférable de voir consacrer leurs immenses revenus a construires des habitations ouvrières et a en «méliorer d'autras. Certaines families recoivent de génération en génération des secours du bureau de bien faisance, et elies trouvent bien naturel que cela continue toujours ainsi. Elles comptent sur ces secours et deviennent ainsi indiffé- rentes au mouvement social. Ces vérités ne seront même pas acceptées tellement est grande l'indiférence de la majorité. Le cours de la vie, dit-on, c'est de^e ma- rier, arrivé a un certain age. II est évident qu'avec les salaires actuels, la misère doit regner pendant les quinze premières années de mariage, a moins ce qui est l'exception que la femme n'exerce elle-même un mé tier. Pas moyen d'arriver a nouer les deux bouts aussi longtemps que les enfants ne sont pas en age de gagner un peu de leur cóté. Ypres est une ville riche et une ville de plaisir. ou de superbes monuments et des fêtes attirent les touristes étrangers. Oserait- on leur avouer que, dans ce milieu de luxe, l'ouvrier manque environ d'un franc par jour Certains s'imaginent faire oeuvre salutaire en cherchant a enrayer lelmouvement cre'é en faveur du relèvement des salaires. Les intel- lectuels savent bien qu'on ne se met pas en travers d'un mouvement d'idées. C'est en ce groupant que les ouvriersj arriveront a amé- liorer leur sort. Ces salaires inférieurs ont surtout pour effèt d'augmenter d'une manière exagérée le nombre des patrons, de ces patrons qui le plus souvent ne travaillent qu'avec un seul apprenti et un galopin. C'est avec un tel personnel qu'ils doivent gagner la confiance des clients Impossible pour ces jeunes pa trons de lutter contre leurs concurrents sérieusement établis. Aussi, voyant qu'ils ne peuvent décrocher des clients par une meil- leure exécution de travail, tüchent-ils de les gagner en travaillant k des prix inférieurs. Ces patrons n'auraient-ils pas mieux fait de restes simples ouvriers syndiqués Cette concurrence ues petits patrons durera aussi longtemps que durerontles salaires de famine. Beaucoup de comrnercants ont une clien tèle composée en majeure partie d'ouvriers. Ceux-ci dépenseront davantage si les salaires sont plus élevés, et, contrairement aux riches qui se fournissent dans les grandes villes, l'ouvrier fait ses achats dans sa propre localité Augmentez le revenu des ouvriers, et les comrnercants en profiteront aussitot, car les salaires ne sont pas destinés a aller s'enterrer dans des coffres-forts. En présence de l'insuffisance des salaires, tous devraient considérer comme un devoir de se syndiquer. C'est le seul moyen d arri- ver a une amelioration. Ce sont les indiffé rents qui empêchent toute progression. Les patrons hostile» se basent sur eux et nose^ raient plus résister s'ils se groupaient avec les autres. Certainement, les hommes font les circon- stances, dit en terminant M. Debruyne, et pour peu qu'ils veuillent bien, les ouvriers yprois les ont en mains. Nous voulons que notre capital, qui est constitué par la force de nos bras et notre énergie au travail, pro- duise un revenu suffisant pour élever conve nablement notre familie. Qui voudrait que la charité publique on privée continue a entretenir plus longtemps des hommes mous, sans fierté, sans dignité? En vous syndiquant, vous agirez raisonnablement, sinon vous êtes indignes de voir votre sort s'améliorer. II nous souvient qu'une proposition de ce genre fut faite, il y a déja nombre d'années, par M Fraeijs, alors membre des Hospices et qu'il tit un rapport sur cette question encore toute neuve a cette époque. Un court apercu historique sur le syndi calisme est venu clore cette belle conférence. En passant, M. Debruyne rend hommage a une ville voisine dont l'héroïque résistance surpasse tout ce qui s'est vu sous les organi sations socialistes. Nous avons vécu ce temps, dit-il, ou les enfants étaient obliges de quitter trop tot l'école pour aller gagner un maigre salaire a l'ateher. Ce ne sont pas la de temps naturels. La société chrétienne dit aux hommes Vous êtes tous frères, travaillez au bien-étre de tous. M Dimanche 20 mars, a 4 1/2 heures de l'après-midi, réunion dans la salie du pa tronage de St Pierre,rue des Riches Claires, N° 4, peur les ouvriers Yprois qui vont tem- porairement travailler en France. Le Rév. Monsieur DENYS, curé de ces emigrants, pariera de leurs intéréts. Entrée libre pour les hommes. HC M Aujourd'hui se cloture la Mission qui pendant deux semaines fut préchée dans toutes les paroisses de la ville. Une foule nombreuse de fidèies a suivi les exercices pieux, tout particulièremeat les sermons du soir. Celui de Mercredi avait été réservé aux hommes C'était un spectacle émotionnant de voir réuDis autour de la Chaire Sacrée, patrons et ouvriers, bourgeois et artisans, désireux d'entendre le rappel deB devoirs qu'impose a chacun sa qualité de chrétien- Puisse la Mission avoir des fruits dura bles pour tous les fidèies de notre ville Malgré toutes les recherches, le meurtrier du malheureux Gaston Verhaeghe aBsassiné Samedi soir, n'a pas encore été retrouvé. On suppose que celui-ci reste cache dans les bois environnants et certaines personces prétendent même Pavoir rencontré. Dars ces conditions on peut espérer que son arrestation est imminente. M >f* Le Concours Hippique et la Fête Militaire sont fixés au Dimanche 29 et au Lundi 30 Juin. La participation de l'Ecole d'Equitation est dès aujourd'hui assurée. M M Au 3me de Ligne Le capitaine adjoint d'état-major Cheva lier, commandant l'école régimentaire du 3e de ligne, vient d'être désigné pour passer au 3e régiment de chasseurs a pied, a Tour- nai, oü il est nornmé adjudant major de régiment. Le sous-lieutenant R. Van Sacegkem, du 3e de ligne, est nommé lieutenant. L'adjudant Kesteman, moniteur général a l'école régimentaire du 3' de ligne, est nom mé sous-lieutenant. Nous rappelons aux Jennes Gardes Catho liques de l'arrondissement les fêtes organi- 3ées k Bruges par la Fédération des J. G. C. de la Flandre Occidentale et la J G. C. BrugeoiBe, les Samedi 5 et Dimanche 6 Avril. M 3? Dimanche 3o Mars ipiS F. VAN WINDEKENS, rue de Lille, i3 Voici une troisième lettre de M. Seghers, instituteur a Messines. Nous la publions vo- lontiers, parcequ'elle nous permet de rendre un réel service a notre correspondant et a ses élèves. Monsieur le Rédacteur Un dernier mots. v. pl. A propos de l'expression L'INSPECTION SCOLAiRE... Ces hommes certainement justes et loyaux je ne puis mieux faire que de vous renvoyer au Code général de l'Ensei- gnement primaire en Belgique, par Léon Bauwens, qui a la page 713, n° 393, dit Les décisions prises en matière d'ensei- gnement primaire par 1'autorité Bupérieure et la deputation permanente doivent être régulièrement communiquées a l'INSPECTION SCOLAIRE, afin que celle-ci puisse, le cas échéant, en surveiller l'exécution (circ. m. 20 mai 1858 et 27 mai 1903). Vous eu conviendrez done, Monsieur le Rédacteur, que pour l'emploi de l'expression incriminée, je me trouve en trés bonne com pagnie, et que je ne dois nullement craindre le reproche d'avoir fait treseaillir ou rougir le vénérable Deleu dans sa tombe. J'ose compter, Monsieur le Rédacteur, sur votre obligeance habituelle pour 1 insertion de cette toute dernière rectification, et je suis persuadé qu'a l'avenir, vous tiendrez a mieux controler le sens exact ou figuré de certaines expressions. Dans eet espoir, je vous présente mes civili'és empressées. LTnstituteur en chef de Messines, L. Seuhers. Messines, le 25 Mars 1913. Voici le service que nous voulons rendre a M. Seghers. L'honorable instituteur croit que nous avons incriminé (sic) l'expression Inspection scolaire Du toutcette expression est juste et em- ployée couramment tant en Belgique qu'en France. M. Seghers n'a done pas compris notre observation, qui est la suivante: après avoir employé les mots Inspection scolaire dans une phrase, vous ne pouviez, dans la sui vante, vous servir de l'expression Ces hommes certainement justes et loyaux... Vous pouviez dire les hommes qui font partie de cette Inspection,ou les Inspecteurs, ou les Membres de I'Inspection scolaire. Vous pouviez aussi dire, comme M. Bau wens, ...a l'lnspection scolaire afin que celle-ci, mais il eut été incorrect de dire afin que ceux-ci... Comprenez-vous pour- quoi Que diriez-vous si nous écrivions l'école communale de Messines a pris pait au Car naval. Ces Messieurs ont fait bonne figure dans le cortège Si vous ne comprenez pas encore le motif de notre incrimination, nous vous donne- rons la legpn d'une facon plus ac idémique. Mais notre observation suffira sans doute pour éviter que les élèves de l'école commu nale de Messines pataugent a l'avenir dans une erreur grammaticale, a Tinstar de leur maltre? Du reste l'erreur que nous signalons est commise par beaucoup d'élèves de si. xième ou de classe préparatoire. C'est une excuse dont M. Seghers usera peut-être da; s une quatrième réponse, que nous repro- duirons aussi. Les mains en l'air Une intéressante circulaire du général commandant la gendarmerie. D'accovd avec le Parquet,'le lieutenant général de Selliers de Moranville, comman dant le corps de la gendarmerie, vient de prendre un ordre de service rapelant aux agents de la force publique les principes du droit concernant la legitime défense et met- tant a l'essai des regies destinées, tout a la fois, a assurer la sécurité des gendarme; et a diminuer le nombre de cas oü ils seraient obliges de recourir a la force meurtrière des armes. Cet ordre est évidemment inspire par le meurtre tragique du Heysel, oü deux gen darmes furent tués a bout portant sans qu'ils aient cru, dans leur imprudent cou rage, pouvoir prévenir le geste du bandit en lui tirant dessus ou, tout au moins, en lui ordonnant de lever les mains. Voici done, en résumé, les régies précises édictées par cet ordre de service Le gendarme mettra l'arme a la main, prêt a s'en strvir chaque fois qu'il y aura prévision de danger. bera avant d'avoir pu y recourir. Percé de coups de couteau ou de revolver, ou assom mé par un casse-tête, il n'aura plus la force de saisir son arme et, s'il la saisit, elle lui sera arrachée etdirigée contre lui-même. II va de soi que la défense, pour être légitime, doit ne pas outrepasser de faco criante la gravité de l'attaque. A des coups de poing, on ne pourrait admettre, par exemple, que l'on répondit par des coups de pistolet ou de carabine. Lorsque le gendarme se trouve en pré sence d'individus munis de facon visible d'une arme a feu, il aura le droit absolu, si l'arme est braquée dans sa direction.de faire feu sur le délicquant si l'arme n'est pas braquée, de donner l'ordre de jeter l'arme h terre et, si cat ordre n'est pas exécuté k ia seconde, de faire feu. Lorsque le gendarme doit procéder a une arrestation soit d'individus surpris en flagrant délit, soit d'individus k charge de qui existe un mandat d'amener, d'arrêt ou - de capture, il peut, solon les circocstances, leur ordonner de lever les maius. Si ces individus n'obtempèrent pas immédiatement a cette injonction, lea gendarme pourra se considérer comme étant en état de légitime défense. Lorsque le gendarme se trouve en pré sence d'individus qu'il sait ou soupgonne sé rieusement munis d'armes dissimulées, il aura le droit de donner l'ordre de lever les mains et il sera considéré comme étant en état de légitime défense avec tous les droits qui en découlent, si les individus u'exécu- tent pas cet ordre et font un geste indiquant l'intention de mettre l'arme a la main. Lorsque le gendarme se trouve en pré sence d'individus munis, de fagon visible, de couteaux, poignards ou casse-tête pou- vant constituer une arme meurtrière, il aura le droit de leur ordonner de lesjeter a terre. Si ces individus n'obtempèrent pas a cette injonction, le gendarme sera considéré comme étant en état de légitime défense avec tous les droits qui en découlent. Après que les individus auront jeté leurs armes k terre, le gendarme aura le droit de leur ordonner de lever les mains, et s'ils n'obtempèrent pas a cette injonction, il sera considéré comme étant dans le cas de légi time défense. Les gendarmes emploieront les formules suivantos: Les mains en l'air 1 Jetez votre arme Les officiers de gendarmerie, ainsi que ks commandants de brigade, feront connaitre le plus possible ce3 régies aux populations. MM. Verhaegen, de Ponthière, Wauwer mans, Pirmeq, Colaert et Nobels viennent de déposer une proposition de loi sur le sa laire des filles et des femmes travaillant en dehors des locaux du chef d'entreprise, pour le compte de celui-ci. Cotte proposition dispose que la rémuné ration a la pièce, a la tache ou a l'entreprise de l'ouvrière travaillant en dehors des lo caux du chef d'entreprise, pour le compte de celui-ci, doit être indiquóe a i'intéressé, préalablement a l'exécution du travail, et mentionnée sur un bulletin a souche qui lui est remis ou sur un tarif de salaire affiché ou déposé en un endroit apparent dans les locaux oü s'effectuent la remise des matières premières et la réception des marchandises après exécution du travail. Les bulletins oü le tarif des salaires de- vront être transmis par le chef d'entreprise, en copie certifiée, au Cousei! de prud'hom- mes de la localité. Celui-ci déterminera, par voie d'enquête, en appelant les chefs d'entre prise et les ouvrières a déposer devant lui, .e salaire que sont a même da gagner par heure, dans chaque métier, les filles et les femmes d'babilité moyenne, employées dans l'industrie dispersée et rémunérée a la pièce a la tache ou a l'entreprise, conformément aux indications qui lui ont été transmises. Le Conseil de prud'hommes vérifiera si ce salaire est suffisant pour assurer aux hlles et aux femmes d'habilfté moyenne, travail lant six jours par semaine et dix heures au plus par jour, une situation au moins égale a celle dee filles et des femmes de la region payées a la journée ou a l'heure et exéeu- tant divers travaux sans spécialisation pro- fessionnelle. S'il estime que le salaire est insuffisant, le conseil de prud'hommes indiquera pour chaque métier, le salaire minimum néces saire a cette fin et avisera de cette indica- M. 'Brunei vient d'autre part de déposer une proposition de loi ayant pour objet d'interdire le port du titre d'avocat a toute personne ne figurant pas au tableau de l'or dre ou sur une liste des stagiaires près d'une cour d'appel ou d'ün tiibunal de pre mière instance ou encore ne possédnnt pas l'autorisation de porter ce titre. M. Brunet vise spécialement certaines agences d affaires que dirigent des avocats rayés ou omiB dans des conditions suspecte». j Un comité national composé de personna- j lités appartenant a toutes les opinions poli- tiques, vient de se constituer en vue d'élever un monument a la mémoire d'Auguste Beer- naert, a Ostende, sa ville natale, j Ilaparu aux promoteurs du Monument Beernaert qus la Belgique se devait k elle- même de rendre un hommage de gratitude a la mémoire du citoyen illustre qui a puissamment contribué a agrandir la patrie beige, et dont Taction considérable k Tétran- ger s est exercée sans relAche a Thonneur et au profit de notre nation. Si tous ceux qui connurent et apprécièrent Auguste Beernaert, apportent leur concours a la manifestation patriotique de gratitude qu organise le Comité si tous ceux qui goü- tèrent ie charme et la bonté de l'homme privé songent a rendre hommage a la noble figure que la mort a voilés de son ombre, on verra s'élever bientöt un monument dont la Belgique sera fiére et qui saluera pieuse- ment Tétranger sur le bord de ce grand chemin du monde dont l'illustre défunt avait coutume de dire C'est du coté de la mer surtout que je souhaite a mon pays de nouveaux avenirs, Le Comité national est composé, a ce jour, de la fagon suivante Président M. de Lantsheere, ministre d'Etat. Secrétaires généraux M. Ale xandre Halot, 13, rue de Florence M.Leon llennebicq, 1 rue de Lausanne a Bruxelles. Tré8orier M. Auguste Liebaert, lOö, rus de Trèves a Bruxelles. S ïly a lieu, il braque son arme sur le tion les ouvrières et les chefs d'entreprises malfaiteur. II ne s'agit pas, lorsque celui ci intéressés. tient une arme, de chercher a le désarmer. f Les chefs d'entreprise devront modifier Le malfaiteur, doit être mis hors d'état de en conséquence, sans délai, celles des rému- nuire dès qu'il saisit une arme car, si le nérationsa la pièce, k la tache, ou al'entre- gen arme1 rem et a plus tard l'emploi de3 prise qui seraient insuffisantes. inoyens décisifs, il est évident qu'il Buccom- 5 Les caractéristiques générales de la nou velle tenue de Tofficier sont les épaulières orcées du monogramme royal, en petite te nue et l'écharpe, en grande tenue. La coiffure est en principe le casque, p$ph les troupes des divisions d'armée le ko. back pour celle de la division de cavalerie^ Le képi n'est pas modifié. La vareuse est le^vêtcment de corps géné ral, En grande tenue, elle est complétée par des épaulettes (état-malor, ligue, grena diers, génie), par des fourragères, (carabi- niers, chasseurs, cavalerie, artillerie). Le pantalon est a bande simple dc cou leur distinctive pour l'école d'application. Tartillerie, le génie, les grenadiers et Tétat- major. La bande est double pour les autres armes. Le pantalon est a passepoilgpour les officiers appartenant au service. La culotte du cheval est semblable aux pantalon sauf qu elle est pourvue d'un pas- sepoil pour les grenadiers, Tartillerie, le génie et l'état major. La tenue de campsgne comporte l'usage de guêtres. En grande tenue comme en po- tite tenue, le officiers portent la botte Chan- tilly. La pelisse est généralisée, de même que la pélerine. Le port des vêtements en caoutchouc est autorisée. La vareuse que nous avons vue est trés seyante. Le galons de grade font le tour de la manche borizontalement. Les étoiies ont disparu du collet. Le sabre est flxé a un ceinturon placé sous un vêtement. Le Soir relève une piquante note de la Liberté au sujet de la manière exemplai- re dont les ministres beiges ont se faire écho au mandement du cardinal Mercier, arche- vêque de Malines, recommandant aux catho liques beiges d'observer le précepte divin Croissez et multipliez Les ministres qui composent le cabinet beige actuellement au pouvoir prêchent 1 exemple a cet égard. A eux onze ils ont quarante six enfants en vie! M. Levie, ministre des finances en a 11 M. de Broque- ville, président du conseil et ministre de la guerre, en a 6 M. Berryer, ministre de l'in- térieur, également 6 MM. Pouillet,ministre des sciences et des arts, Carton de Wiart, ministre de la justice et Van de Vyvere, mi nistre des chemins de fer, chacun 5 M. Da- vignon, ministre des affaires étrangères, 4 MM. Renkin, ministre des colonies, et Hu- 1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 2