Choses el Aulres
Pour attirer
les étrangers
Un mouvement
populaire!....
Hesse de Prémices
Cercle Symphonique
Yprois
Chez les mutualistes
A l'école industrielle
La levée de 1913
La Téléphonie sans fil
Les conseillers
provinciaux
CHRONIQUE DE
L'A RROND1SSEIIENT
Warnetori
flessines
Nécrologie
Les élections
prud'hommales
Le flamand
dans l'armée
Le groupe catholique
agricole de Ia Chambre
w, m
La loi sur le contingent
w. >k
Un local d'alimenta-
tion sans alcool
Le Rév. Père Cam bier
Actes Officiels
d'agréer l'assurancede notre parfaite conBi-
dération.
Pour le Cercle Commercial et lndustriel
de lArrondissement d' Ypres,
Le Secrétaire,
R. F R0I DU RE-DU MORTIER.
Vu et approuvé en reunion du Comité le
21 février 1912.
Le Président,
P. VERMEULEN-DECOENE.
Le Vice-Président,
L. VANDOORNE.
Les Commissaires,
HC H? R?
Les temps nouveaux engendrent des ma
ladies nouvelles, et, a cöté de la neurasthé-
nie, fruit de la vie intense, est venue se
ranger cette maladie épidémique dénommée
bougeotte qui porte les gens de toute
classe a se déplaeer, k chercber du nouveau.
Les facilités que présentent le3 moyens de
transport, leur bon marché relatif, ont en-
trainé les masses a chercher la distraction,
le repos, le plaisir, dans la vue de paysages,
de villes, de peuples autres que ceux du pays
natal.
Cet impérieux besoin de déplacemcnt a
fait surgir une industrie nouvelle l'industrie
du Tourisme. Pllle consiste a attirer les
étrangers en satisfaisant leurs goöts pour la
villégiature a la mer ou dans la montagne,
ou en les intéressant aux monuments, aux
oeuvres d'art, aux curiosités da tout genre
qu'on a eu le bon esprit de conserver.
G'est une importation d'or faite au profit
de certains centres qui, a défaut de grande
industrie, cherchent, par ce moyen, a aug-
menter la prospérité du commerce local. Le
benefice est net, puisque le touriste achète
tout, sans rien vendre. Economiquement,
c'est done la plus belle des opérations on
introduit de Tor sans en faire sortir, et cela
Bans le moindre ale'a.
Mais qui veut la fin veut les moyens, et il
n'est pas donné a toutes les villes d'exercer
lucrativement cette industrie qui n'a rien de
commun avec les fumées d'usines et les grin-
cements des machines. II faut d'abord, cela
s'entend, de quoi s i tiafaire le goüt du tou
risme eest le lièvre sans lequel il n'y a
point de civet. Ensuite, vient la publicité, le
moyen le plus sür d'élever Ie nombre des
visiteurs, a la condition qu'elle soit faite
avec methode et avec persévérance.
Notre administration a enfin compris toute
l'efficacité de la réclame, en confiant a celui
des artistes beiges qui coDnait le mieux la
ville d'Ypres, M. Louis Titz, le soin de pro-
duire une affiche artistique. La dépense,
quelle qu'elle soit, n'en est pas une c'est,
au contraire, un placement fructueux, qui
donnera, en un temps déterminé, les plus
gros intéréts. Cette publicité, si elle est heu-
reusement dissémine'e, aura inévitablement
pour effet de toucher de nombreux étrangers
qui, jusqu'ici, ignoraient encore l'impor-
tance de no3 monuments.
La vue d'une image est souvent une re'vé-
lation et décide d'un déplacement. Nous en
avons eu l'exemple, il y a quelques semaines
a peine. Un gentleman-farmer d'Ashford
(Angleterre), pour dissiper le spleen qui
l'envahissait pendant les longues journées
de pluie, feuilletait un album de photogra-
pbies. Sa vue tombe soudain sur nos Halles,
et l'incomparable beauté de ce monument 1
l'impres8ionne. II fait partager son enthou-
siasme par sa femme, et décide aussitót de
partir avec elle le lendemain pour Ypres.
C'est lui-même qui nous fit ce récit nous
montrant la facilité de déplacement des
Anglais.
La publicité par voie d'affichage et par la
voie de la presse a certainement des effets
étonnants. Mais il ne suffit pas d'attirer
i'étranger, il faut encore pouvoir le retenir,
et pour cela il faut convaincre nos conci-
toyens de la nécessité de satisfaire toutes les
exigences du touriste. Serviabilité, prompti
tude a servir, honnêtelé commerciale, et, si
possible, connaissance des principales lan-
gues étrangères, sont autant de points essen- j
tiels pour le commer<?aut. Dans les hotels,
ce n'est pas seulement la bonne cuisine qui
est requise, mais aussi la propreté la plus
méticuleuse. Encourager l'industrie hóte-
lière, c'est travailler pour toute l'industrie
en général.
Le propre de l'hötel, c'est de conatituer
autour de I'étranger la vie elle-même; il faut
leloger.le nourrir, le chauffer, l'e'clairer,
le pourvoir de toutes les ressources du con
tort et même du luxe. Toutes les industries
du batiment, du mobilier, de l'alimentation,
de l'art familier sont mises a contribution, j
L'étranger doit se distraire, il emporte des j
souvenirs, cent objets divers qui s'offrent a
sa vue. II devient done un élément réel de
prospérité et d'activité commerciales Quind
]es hoteliers auront compris que l'étranger
ne Be contente pas seulement d'un rosbif cuit
a point quand les installations de l'hotel ne
répondent pas aux exigences modernes, leur
clientèle ne leur faussera plus compagnie et
leurs recettes s'en trouveront au mieux.
II n'est pas jusqu'aux agents de police,
aux concierges de nos monuments, aux com-
missionnaires mêmes, et, en gé. éral, a tous
ceux qui doivent être en rapport avec les
touristes, dont Téducaüon spéciale n'ait
besoin d'être un peu faite, et nous saurions
gré k tous ceux qui ont autorité sur eux de
vouloir leur inculquer les notions spéci ties
qui pourraient leur manquer encore.
Quand chacun, dans sa sphere, aura,
comme on dit, mis la main k la pate, on
n'aura qu'a se louer des résultats obtenus.
les chiffres
Dimanche dernier en l'église S' Nicolas
le R.P. Joseph Joos, rédemptoriste a céiébré j
sa Messe de Prémices. II était assisté r 1 011 cs
l'autel par le Révérend Monsieur Rycke-
boer, curé de laparoisse et les Abbé? J. et
G. Rlomme, Baelde, Borre et Bollaert. La
Messe fut chanlée en chant grégorien.
C'est la première fois que notre compa- i
triote revient dans sa ville natale depuis
sou aDfrée au couvent de Beauplateau (Lu-
xembourg).
Nous prions le R. P. Joos d'agréer nos
meiileur8 voeux. Ad muitos annos
Le public Yprois apprendra avec satisfac
tion que M A. Van Egroo, prépare avec le
concours du Cercle Symphonique un second
concert qui sera donné le Dimanche 20 avr
prochain dans la Salle des Spectacles. On y
interprétera des oeuvres classiques de Che-
rubini, Beethoven, Mozart et Mendelssohn.
Nous publierons le programme dans un
prochain numéro.
>K R?
Mardi, a dix heureï du matin, au Cercle
catholique d'Ypres, a eu lieu laréunion gé
nérale annuelle des délégués des sociétés de
secours mutuels catholiques de l'arrondisse-
ment d'Ypres. Elle était présidée par M. C.
Hallaert, inspecteur diocésain et président
de la Fédération.
M. le Président attire l'attention sur le
nouveau projet de loi sur la pension et l'as-
surance obligatoire.
M. le trésorier Rogiers fait connattre la
situation tinancière de la Fédération pour
l'exercice 1912. Pour la caisse fédérale, les
recettes sont de 403.57 fr. et les dépenses de
315.98 fr. l'avoir total au 31 décembre der
nier était de 3.614,47 fr. Pour la caisse de
réassurances, les recettes ont été de 4.804,20
fr., les dépenses de 3.823,25 fr. et l'avoir au
31 décembre 1912 était de 8 929,23 fr. De
sorte que l'avoir de la Fédération Catholi
que est de 12,543,70 fr. Le rapport du tré
sorier est approuvé.
Au 31 décembre 1911, Ia Fédération
comptait24 sociétés avec 2.909 membres, et
au 3i décembre 1912, 25 sociétés avec 3,061
membres.
Au 31 décembre 1912, la caisse de réassu-
rance comptait 2.211 membres appartenant
a 22 sociétés.
Ea 1912, 29 membres ont re?u comme io-
demnité 4.192,50 fr., pour 5.855 jours de
maladie, dont 5.021 furent indemnisés soit
3.492 a 1 fr., 1 228 a raison de 50 centimes
par jour et 301 d'après une convention spé
ciale en conformité de l'article 4A des sta-
tuts.
Sur ces 4 192 fr. 50 les sociétés auxquel-
les appartiennent les membres secourus, ont
payé 1/10, soit 419.25 fr. et la caisse de réas-
surance les 3.773,25 fr. restants.
La proposition d'accorder une indi muité
de 50 francs au seciétaire, ainsi qu'au tréso
rier, est admise a l'unanimité.
>K
Par arrêté ministeriel, le mardat de M.
Fiers Henri, en "qualilé de membra de la
Commission administrative de l'école in
dustrielle d'Ypres, a été renourelé pour uu
terme de six aas.
Par le même arrêté, le renouvellement,
pour le même terme, des mandats de MM.
Poupart Oscar; et Vanderghote Léon, dési-
gnés en Ia même qualité, respectivement par
la députation'permanente du Conseil pro
vincial de la Flandre Occidentale et par le
Conseil communal d'Ypres, a£été agréé.
L'Eloquenee d
II résulte des données statistiques que le
nombre des ouvriers industriels, sansy com-
prendre les femmes, est approximativement
d'un million en Belgique.
Qu;lle est, dans ce nombre, la proportion
d'affiliés au parti socialiste
Le Peuple nous apprenait récemment
qu'en 1912 son parti avaitenregistré 248,521
cotisations de membres de syndicats, coopé-
ratives, mutuelles, ligues politiques, jeunes
gardes, etc.
Dans ce total,il y a évidemment quantité de
voire de triples et de quadruples
emplois, car un bon compagnon ne fait ja
mais partie d'un groupe unique en même
temps que syndiqué, il est coopérateur, mu-
tuelliste, membre d'un groupe politique, etc.
Et puis, les cotisations payées par les femmes
sont comprises également dans le chriffre, ci*
dessus énoncé de sorte qu'il est loin de cor
responds au nombre exact d'ouvriers affiliés
au parti socialiste.
Mais montrons-nous extrêmement larges
et concédons généreusement que 200.000
travailleurs sont régulièrement inscrits dans
les cadres du parti dit ouvrier
On voit tout de suite que, eu tablant sur
ce chiffre évidemmentau dessus de la réalité,
la proportion est de i socialiste conscient
sur 5 ouvriers et sur 35 habitants
Cela ne montre-t-il pas éloquemment
quelle est Toutrecuidance de nos bons rou
ges quand ils prétendent parler et agir au
nom de la classe ouvrière et être les seuls
organes de 1' opinion publique
Voila quelle est la minorité qui prétend
imposer ses vues au pays et qui a décrété la
grève dite générale, par l'organe de ses délé
gués
Mais on sait d'autre part que ces délé
gués étaient loin de représenter l'unanimité
des membres du parti. On n'a daigné con-
suller ceux-ci dans aucun groupement. Le
suffrage universel, pour lequel est organisé
ce mouvement, aurait du logiquement être
appliqué d'abord au sein des organismes so-
cialistes. C'était la seule facon de savoir
exactement a quoi s'en tenir sur l'état des
esprits. Les dirigeants en ont jugé autrement;
ils ont même estimé inopportun, a Liége, de
réunir Ia Fédération d'arrondissement.
Cette facon d'empêcher systématiquement
les membres du parti d'exprimer leur opinion
sur la grève, avec toutes les garanties néces
saires de sincérité, de discrétion et d'indépen-
dance démontreclairement que les inventeurs
de Ia G. G. n'avaient pas la moindre con
fiance dans Tissue de la consultation.
On doit en conclure que les partisans réso-
lus de la grève politique sont une minorité
dans Ie parti socialiste. La plupart des gré-
vistes de demain sont des résignés qui se
disent«il faut bien marcher puisque le par
ti l'a décidé..
Vous voyez d'ici avec quel enthousiasme
ces naïfs prolétaires abandonneront le tra
vail I
Aussi, les meneurs sont-ils chargés, dès a
présent, pour lacher de leur donner du
coeur au ventre, d'aller les haranguer aux
abords des fossés et des usines.
Nous en avons dit assez pour prouver que
le mouvement pour la grève politique est loin
d'ètre populaire même chez les socialistes.
L'attitude des dockers anversois.hostiles au
chómage.et celle desmétallurgistes du bassin
de Liège, ou, del'aveu du citoyen Troclet,
il y a des divergences sont significatives
a cet égard.
Dans Thypothèse dont nous venons
d'établir Tirréalité oü le parti socialiste
tout entier serait pour la grève. il y aurait
quatre travailleurs industriels adversaires de
ce mouvement pour un qui en serait parti
san.
Mais en réalité, pour un ouvrier grève-
généraliste il y en a sept, huit ou dix qui
veulent continuer a travailler...
Est-ce que nous assisterons réellement a
ce spectacle invraisemblable et pitoyable de
voir dix hommes subir la loi d'un seul
G. S. La Dépêche de Lie'ge.
ils veulent, les travailleurs chiétiens main-
tiecnent et fortifient leurs positions. D'ou
vriers libéraux, il n'y en a plus. Quelle force
pour le parti au pouvoir que ees 125,000
travailleurs de la grande industrie attestant
que la moitié de la classe ouvrière s'e3t
séparée du parti socialiste
Fortifié d'une part par ses recrues dans
la masse ouvrière, de Tautre par l'adhésion
d'un graDd nombre de bourgeois libéraux
trompés, trabis par L s politiciens qui vou-
draient les obliger ii mettre la passion anti-
catholique au-dessus de leurs intéréts les
plus précieux, le parti catholique est en état
de braver toutes les colère3, toutes les
fureurs. On peut Tamener a composition en
raisonnant, en discutant, tn traitant. MaiB
Tintimider,Teffrayer,le vaincre par la peur
Jamais
La Chronique fait, au suj t de l'élec-
tion de dimanche cette judicieuse réflexion
Les libéraux peuvent de plus constater
que, malgré les transes causées et babile-
ment entretenues par la grève générale, le
ralliement aux amis du pouvoir ne s'estpas
Irop opéré.
Pas trop... 1 L'expreBsion est char
mante. Que faudrait-il done, pour que le
raliiement au pouvoir s'opère trop
Qu'il ne reste plus aucun électeur dans
'opposition
Nous croyons utile, afin d'éclairer nos lec-
teurs que la chose concerne, de donner quel
ques renseignements au sujet du projet de loi
de contingent pour la levée de 1913 que
Chambre des représentants vient d'adopter.
Cette loi consacre les mesures suivantes
1. Retrait des exonérations qui ont été
accordées aux inscrits en 1913, du chef de
Tinscription d'un frère, sauf de celles dont
bénéficient les jeunes gens ayant contracté
mariage avant le i5 mars 191?
2. Le maintien des exonérations accordées
en 1913 a des ajournés des levées antérieures
et a des réfractaires excuse's
3. Faculté pour les jeunes gens auxquels
l'exonération est retirée, de faire valoir tou
tes les causes physiques et morales d'exemp-
tion qu'ils peuvent invoquerservice de
frère, pourvoyance, culte, enseignement, in-
térêt des études, d'un établissement ou de
Tapprentissage
4. Faculté pour les jeunes gens ayant ob.
tenu Texemption par application de Tart. 27,
litt. H, de renoncer au bénéfice de cette
exemption et de réclamer leur incorporation
immédiate. (11 s'agit des jeunes gens qui ont
demandé leur ajournement, afin de pouvoir
continuer leurs études, leur apprentissage,
etc.)
Les administrations communales vont être
invitees a dresser une liste de tous les jeunes
gens qui ont été exonérés du service en 1913
et a rechercher ceux d entre eux qui auraient
contracté mariage avant le 15 du mois en
cours.
se remettre des fatigues de'sou apostolat et
du voyage, il est fermement,décidé a retour-
ner a la colonie dans un délai trés bref afin
d'y poursuivre Toeuvre de ia régénération
des noirs qu'il y a comniencée.
3?
Des experiences seront;faites
entre Rome et Gand
Le professeur Vanni, le célèbre physicien
italien est venu a Bruxelles pour prendre
avec M. Goldschmidt, des dispositions pour
les experiences de téléphonie sans fil, qui se
feronl entre Rome et Gand, dans le courant
de Tété a Toccasion de TExposition.
Le professeur Vanni, qui est le chef du
laboratoire radiotélégraphique militaire ita
lien, dirigé par le commandant Pullino, est
parvenu, grace a un microphone de son in
vention, a parler» de Rome aux ingénieurs
du poste de T. S. F. de Tripoli, soit a plus
de mille kilomètres.
Le professeur a été trés bien entendu en
Afrique, et ses interlocuteurs ont parlaite
ment reconnu le timbre de sa voix.
RC ïg
vont se voir allouer, s'il plait au Parlement,
des jetons de présence et des frais de route
pour les dédommager de la perte de temps
et la présence aux séances des commissions
spéciales et des sections. Un projet de loi
vient d'être déposé ence sens k la Chambre.
Par Arrêté Royal, une somme de 5oo fr.
est alloue'e a la commune de Warneton, a
titre de subside extraordinaire de l'Etat pour
le service ordinaire de Tenseignement
maire.
pri-
V V
Mutations de fonctionnaires. MLouis
Vuylsteke, percepteur des postes a Messines,
est admis a la pension et sera remplacé par
M. Achille Desoete, venant de Bruges.
t
Nous apprenons le décès, survenu a Lae-
ken, le 31 mars dernier, du capitaine retrai-
té Auguste Kinoo, né£k Vlamertinghe, le 13
aoüt 1854, qui fut pendant environ douze
ans, instructeur a l'école d'équitation. Les
funérailles onteu lieu mercredi, a Laeken.
Le XX*- Siècle note, dans la presse
libérale, une sobriété extréme de commen-
taires sur les élections prud'hommales de
dimanche Ge silence ne peut cependant
empecher de tirer de ce scrutin une conclu
sion formelle
Plus encore que les élections prud'hom-
«ales de 1912, écrit notre confrère, celles
de dimanche démontrent k l'évidence que
e nombre des ouvriers chrétiens est en pro-
gres constant. Dans les regions iudustrielles
,e a ';andre' ils sont en majorité. Même
ans ce e espece de Vendée rouge que les
chefs sociahstes de Charleroi, de Mons et du
en ie se attent de pouvoir insurger quand
>g
L'n groupe de députés catholiques fla-
mands, s'est réuni a la Chambre pour exa
miner le projet de loi sur l'emploi des lan-
gues dans Tarmée.
>g
s'est réuni au palais de la Nation. IT's'est
occupé de différents projets de loi a Tordre
du jour et du budget de TAgriculture.
La Commission du Sénat, chargée d'exa-
miner le projet de loi relatif au contingent de
1913, s'est réunie hier. Elle a adopté le texte
du gouvernement.
s'ouvrira a l'exposition de Gand.
des missionnaires de Scheut, rentré du Con
go, a fait part de son intention de se rendre
a Rome aprós avoir pris un léger repos pour
Un arrêté royal du ï3 mars approuvé la
délégation donnée par M. le bourgmestre de
Hooghlede a M. Téchevin C. Vermeulen,
pour remplir les fonctions du ministère pu
blic pres le tribunal de police du canton de
Hooghlede, en cas d'empêchement de M. le
bourgmestre.
Par son testament olographe, en date
du 4 octobre 1891, Mtlle Clémence Bayart,
sans profession, demeurant a Elverdinghe,
a disposé notamment comme suit
(Traduction).... Je veux que, durant
vingt ans après 1 obit du jour anniversaire de
mon décès, une messe chantée soit célébrée
pour le repos de mon ame avec cent kilos de
farine convertie en pains pour les pauvres
gens d'Elverdinghe...
Je donne a l'église d'Elverdinghe 4000
francs pour Tentretien de la statue du Sacré-
Coeur de Jésus a charge de faire célébrer une
fois chaque mois, une messe chantée pour le
repós de mon ame.
Je donne a l'église d'Elverdinghe ma
chapelle et tous les meubles qui y sont ainsi
que les candélabres et autres objets servant i
Tomer.
n Je donne a l'église d'Elverdinghe, pour
Tentretien de la chapelle, 4000 francs.
II résulte de Texpertise que la chapelle
léguée, d'une contenance de 72 centiares, a
une valeur de 840 francs, que le terrain sur
lequel elle est bAti vaut 36o francs, que les
meubles et objets mobiliers garnissant cette
chapelle ont une valeur de 200 francs.
Considérant que la clause relative a Tentre
tien de la chapelle a pour effet d'attribuer,
par Tinterposition de la fabrique, un carac-
tère perpétuel k un oratoire qui n'est ni une
chapelle, dans le sens légal du mot, ni une
annexe que, dès lors, la dite clause doit
être considérée comme n'étant que Texpres-
sion d'un simple voeu, par arrêté royal du 23
mais, la fabrique de l'église et le bureau de
bienfaisance d'Elverdinghe sont autorisés a
accepter les legs prémentionnés et notamment
pendant vingt ans les rentes de 9 francs et
de 28 francs nécessaires pour l'exonération
des services religieux et des distributions
charitable? prescrites par la testatrice.