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Samedi 12 Avril 1913
le N° 10 centimes
48e Année N° 4781
Téléplione 52
Qrève politique
L'Etat de santé
du Pape
Congrès
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La grève soi-disant générale que la socia
lisme compte déchainer la semaine prochaine
se terminera par un Waterloo.On n'en doute
plus a l'heure actuelle, tant Fimmense majo-
rité du peuple beige s est nettement pronon-
cée a eet égard. II est a souhaiter, d'ailleurs,
que la lecon soit assez rude pour qu'elle öte
aux meneurs toute tentation de recidive et
que l'épouvaotail de la grève générale soit a
jamais brisé.
S il en était autrement, si, aa lendemain
d'un échec, les socialistes pouvaient encore
songer a ce mode de pression, on verrait pro-
bablcment tous les éléments sensés et modé-
rés du peuple beige réclamer une loi pour le
rendre impossible a l'avenir, et le fameux
article 310 du code pénal risquerait d'être
modifié dans un sens peu goüté de nos révo-
lutionnaires.
Car, de plus en p!us, dans toutes les clas
ses de la société et spécialement dans la
bourgeoisie industrielle et commercante
gronde l'indignation contre femploi d'une
arme aussi immorale que la grève géaérale
politique, que le sabotage de toute notre vie
économique en vue d'enlever de force ce
qu'on ne peut obtenir par les voies légales.
Dira-t-on que le droit de coalition est ad-
mi» par nos lois et que toutes les dispositions
y faisaut obstacle ont ete abrogees Le rat-
sonnement serait caduc. Car s'il est une
manoeuvre contraire, sinon au texte, du
moins a l'esprit de notre Constitution et de
nos lois, c'est bien la grève générale politi
que. Et il suffit de se rappeler l'histoire du
droit de coalition et de jeter un'coup d'oeil sur
les dispositions de notre code pénal pour sen
rendre compte.
Le législateur de 1810 punissait les coali
tions, soit entre maitres pour arriver a Ia
baisse des salaires, soit entre ouvriers pour
arriver a leur hausse, soit entre détenteurs
d'une même marchandise en vue d'en faire
hausser ou baisser les prix. Ces articles ont
été supprimés lots de la révision du code pé
nal en 1867.
De toutes les prohibitions anciennes, seul
a survécu l'art. 3io qui punit les violences,
injures, menaces, etc., contre ceux qui tra-
vaillent ou qui font travailler, ainsi que les
rassemblements en vue de porter atteinte la
liberté du travail. Mais il résulte suffisam-
ment, et des textes et des travaux législatifs,
que, ni en 1810, ni en 1867, ou n'avait soDgé
a l'hypothèse d'une grève générale politique.
S'ils en avaient eu l'idée, les auteurs du code
pénal napoléonien l'auraient évidemment
défendue et n'auraient pas visé spécialement
les coalitions en vue d'amener la hausse ou
la baisse des salaires.
Quant au législateur de 1867, a voulu
uniquement libérer patrons, ouvriers et com
mercants des entraves mises a leur activité.
II n'a envisagé, comme la simple lecture
de l'art. 31 o le prouve, que l'hypothèse d'une
grève et d'un lock-out économiques. II ju-
geait les prohibitions de 18 10 contraires a la
liberté, et c'est pourquoi il les a abolies.Mais
s'ilavait prévu qu'un jour l'arme de la grève
serait employée pour peser sur la souveraine-
té nationale en vue d'obtenir des réformss
politiques, il aurait certainement rédigé d'au.
Ire facon, son art. 310.
Ce qui l'établit a toute évidence, c'est le
nombre et la minutie des articles du code
pénal visant les crimes et les délits contre la
süreté intérieure ou portant atteinte aux
droits garantis paria Constitution. Le légis
lateur a voulu assurer, par de multiples pré.
cautions, le libre et paisible jeu de nos insti
tutions nationales. Or, lequels des crimesou
délits prévus et puais par cette partie de no
tre code pénal y porte autant atteinte que la
grève générale politique
Les élections du 2 juin ont donné a notre
parti 16 voix d'avance a la Chambre et 20
au Sénat. Cette majorité est incontestable-
ment l'expression de la volonté du corps
electoral,puisque le secret du vote est garanti
chez nou» et que toute fraude y est impossi
ble. Cette majorité s'est unanimement pro-
noncée contre la prise en considération de la
proposition de revision. Nous sommes'donc
en plein fonctionnemcnt normal de nos insti
tutions.
Or les champions de la grève générale
nous disent Vous qui ctes majorité, vous
passerez par les volontés de la minorité. En
paralysant la vie économique du pays, en
vous infligeant d'énormes dommages maté-
riels, nous vous contraindrons a faire ce que
vous ne voulez pas, a nous concéder ce qui
n'est pas dans vos intentions
Ouvrons maintenant le code pénal. Nous
y trouvons un art. 199 des lois electorates
qui punit d'amende et d'emprisonnement
quiconqne, pour influencer le vote d'un élec-
teur, lui aura fait craindre d'exposer a un
dommage sa personne, sa familie ou sa for
tune. II s'agit la d une simple menace, adres-
sée a un citoyen individuellement et même
sans efficacité réelle, puisque son vote est se
cret. Et eet acte est punissable. Rationnelle-
ment, combien ne devrait pas l'être d'avan-
tage, le fait de menacer la nation des plus
graves dommages pour l'obliger a ce qu'elle
ne veut pas Le code a voulu protéger chez
l'électeur, la portion infinitésimale de souve-
raineté nationale qu'il exerce. Et, par contre,
il s'abstient de sauvegarder cette souveraineté
nationale elle-même. N'est ce pas illog'que
Et s'il existe, eet illogisme, dans ce code de
1867, élaboré avec tout le soin qu'on savait
mettre k de pareilles oeuvres a une époque oü
il n'y avait pas de fraction socialiste pour sa-
boter le travail parlementaire, c'est que le
législateur d'alors n'a pas pu songer qu'aux
mains de politiciens sans scrupule, la grève
deviendrait un jour, a l'égard des pouvoirs
publics, de la souveraineté nationale, un
moyen de chantage, depression d'intimida-
tion.
Ah 1 elle s'amasse aujourd'hui, sur la
tête des meneurs rouges, la colère publique,
elle s'amasse dans tous les mondes, dans
toutes les classes de la société, et chez les
libéraux non politiciens tout autant que
chez les catholiques. Colère des commer-
cants, dont, depuis des semaines et des
mois, les affaires languissent par suite de
l'épouvantail socialiste colère de ces in-
dustriels, a qui la menace de la grève gé.
nérale, habilement exploitée par leur con
currents étrangers, enlève commande sur
commandecolère des ouvriers qui ne de-
mandent qu'a travailler, et qui demain en
seront empêchés, peut-être par Ie terrorisme
des meneurs.
Ce qu'ils repoussent, tous ces Betges !a-
borieux, c'est l'immixtion de la politique
dans leurs affaires. Ce qu'ils ne veulent pas,
c'est servir plus longtemps de marchephds
aux exploiteurs socialistes. Qu'apiès l'échec
de leur tentative actuelle, les meneurs rou
ges osent encore brandir cette menace de la
grève générale politique. Et, de ces masses
profondes montera un appel puissant, in-
courcible a la législation, pour qu'elle ré-
prime erfin de pareils abus et que la vie
nationale soit aussi respectée que l'est le
vote d'un électeur.
Les nouvelles parues a la fin de la semaine
semaine dans la presse au sujet de la santé du
Pape sont plus rassurantes, mais il résulte de
la rechute d'influenza une sérieuse faiblesse
que l'on combat. L'état du coeur est assez
satisfaisant. et il n'y aurait pas de raison de
s'alarmer.
Le St-Père voulant, avee son habituelle
bonté, éviter une déception aux trés nom-
breux pélerins venus a Rome pour recevoir sa
bénédiction, s'est fatigué outre mesure et s'est
exposé, en sortant de ses appartements parti-
culiers, pour parcourir les immenses salles
oü étaient groupés les milliers de fidèles, a
des changements de température d'autant
plus a craindre par ces temps d'orage et de
pluies torrentielles.
Puisse Dieu conserver encore longtemps a
la vénérat-ion des fidèles, Sa S unteté Pie X 1
des Jeunes Gardes Catholiques
Les Jeunes Gardes de Belgique lc-
naient dimanche leur congrès' annuel
a Bruges, en la coquette salie de reu
nion de la Jeune Garde catholique, qui
est aichicomble. Un grand nombre de
Jeunes Gardes catholiques du pays
lant wallon que flamand avaient en-
voyé des délégués. Le bureau est pre
side par M. Brifaut.
M. Denys, président de la Fédéra-
liou wesl-flamande, prononce le dis
cours d'ouvei ture.
M. Van Caloen, président des Jeu
nes Gardes catholiques de Bruges, fé-
licite les jeunes gardes catholiques de
leur dévouement la cause catholique.
iVf. Brifaut adres'se un saliit enthou
siaste aux jeunes lutteurs.
Al. Ach. Denys, de Routers, fait rap
port *u sujet de Paction des jeunes
gieux. Le meillcur moyen, dit-il, pour
arriver a de bons résultats, est l'oeu-
vre des retraites fermées. II conclut en
déposant le voeu suivant
1. que dans les Jeunes Gardes ca-
Iholiques 011 fasse de Ia propagande
pour l'Iustitution de retraites fermées;
2. que dans chaque Jeune Garde on
crée un cercle d'études s'occupant
d'apologétique.
M. Lambfechts, secrétaire de Ia Fe
deration des Jeunes Gardes catholiques,
s'occupe de la formation politique des
jeunes gardes. II explique ce qu'il faut
entendre par la politique des jeunes
ei éer des cercles d'études pour s'y for
mer, y étndier notre programme poli
tique el religieux. Une connalssance
approl'ondie de ce programme est la
meilleure arme pour comb'attre l'ad-
.vers'aire et la meilleure défense de 110-
tre programme est une conduite1 toute
chrléienne.
Le rapporteur détruit ensuite la lé
gende suivant laquelle la lecture des
journaux des adversaires est néces
saire pour la formation politique. Non,
dit-il, c'est tout simplement un empoi-
sonnement politique. Trop 'de catholi
ques lisent les journaux des adversai
res. Beaucoup n'osent pas montrer
qu'ils lisent des journaux catholiques.
Nous devons avoir plus de caractère.
M. Denys souhaite que partout les
jeunes gardes catholiques contribuent
a la diffusion des journaux catholiques.
M. Verstraeten, de Liége, éiftet le
voeu que les cercles d'études s'occu-
pent de l'étude 'de la Constitution bei
ge en même temps que des questions
politiques el religie uses.
M. Van Bècelaere, de Thourout, dé-
veloppe 1c voeu
1. Que l'étude de la question sociale
commence dès' l'école 2. que les in-
stituteurs réunisseut l'école, pour les
entretenir de cette importante ques
tion.
M. Verstraeten, de Liége, 'traite de la
question de la soupe scolaire. II dé-
fend i'oeuvre postscolaire catholique,
spécialement nécessaires dans les com
munes a majorité anticatholique bleue
ou rouge. L'orateur fait un tableau sai-
sissant de l'enseignemcnt 'soi-disant neu-
tre donné dans les écoles de ces loca-
lités et monlre comment nos adversai
res altirent les enfants dans leurs éco
les, c.'est-ü-dire par toute espèee d'ceu-
vres, soupes scolaires, colonies Scolai-
res, patronages laïques, etc., organisé'es
avec 1 argent de tous les contribuables.
Par contre, Lout est refusé aux enfants
des écofes libres. L'orateur indique lc
reroède pour supprimer eet abus le
vote tdu projel de loi Woeste cn vue
de compléter la loi du 7 mai 1888 et
concernant les prestations en faveur
des écöles publiques et privées 2. voir
se créer dans toules les communes a
majorité anticatholique des comités en
vue de distribuer des aliments ou des
vêlements aux élèves des écoles calho-
liqr.es ou de procurer a leurs élèves
un séjour dans les colonies scolaires.
Les conclusions de M. Verstraeten
sont adoptées.
AL Harmaignies s'occupe de la fox--
mation militaire des jeunes gens dési-
gnés pour le service. II défend le voeu
suivant
1. Chaque Jeune Garde devrait avoir
a coeiir d'organiser une seclion de pré-
paration militaire 2. le programme
de cede section comprendrait au moins
des cxerciccs d'assouplissement et des
mouvements cl'ensemble; 3. 011 pourrait
également v ajouter le maniemeut des
armes, des exercices de lir réduit et,
suivant les milieux, certains sports ou
exercices gymnastiques. Ce voeu est
ad op té.
Dimanche, a 10 heures, en léglisc-
calhédi-ale, a été céléb'rêe, a rintenüon
J. G. C., une grand'Messe avec assis
tance pontificale de S. G. Mgr l Evéque
de Bruges. La vaste basilique était ar-
clii-comble. Dans le choeur avaient pris
place de nombreuses autorités, parmi
lesquelles Af. Van de Vyvere, ministre
des eliemins de fer, MM. le sénateur
baron Ruzetle, les deputes Briffaut,
A'isart, Standaert, Dhcndl, l'ancien sé
nateur van Eckerhout, le député per
manent Kervyn de Afeerendré.
Après la cérémonie, les congressistes
se rendent, en cortege, a la Iialle de
Paris, oü le «AVest-VIaamscb Verbond»
des T. G. C. tient une
Assemblee Générale Jubilaire.
a l'occasion du Xe anniversaire de sa
fcndalion.
Af. le chevalier Stanislas van Ou-
tryve d'Ydemalle, conseiller provincial,
vice- président d'honneur du West-
vlaamsch Verbond ouvre Ia séance, il
félicite les J. G. C. de la Flandre Oc-
cidentale de leur activité et de leur
dévouement qui furent les gages de bril-
lantes victoires.
II rend hommage a Af. Denys, le
nouveau et si actif président de la Li
gne Westflamande, puis jét'te un coup
d'oeil sur les luttes de la "Ligue pen
dant ses dix années d'existence. Sous
l'égide de Af. Pirmez, l'organisme se
ti'ouve actuellemenl dans une situation
florissante.
Af. Ch. Smis, secrétaire de la Ligue
West-flamande, lit le rapport jubilaire.
II retrace faction de la Ligue qui s'est
fait senlir sur tous les terrains reli
gieux, politique, social, moral et éfco-
ndmique.
L'orateur rend également hoinimage
a Afgr l'Evêque de Bruges, qui suit
avec un vif intérêt faction de la Ligue
west-flamande. En termjnant, il fait un
appel vibrant a Ia jeunesse. L'avenir,
dit-il, est aux jeunes gardes catholiques',
qui restaur era lout par Jésus-Chrisl.
(Ovation.)
Af. BRIFAUT. L'es Jeunes gardes
11e sont pas seulement des pxxjpagandis-
les, ce sont des hommes d'une pdèce,
niarchant la tête haute a travers le
monde, faisant le bien a tout le monde,
osant dieter leurs devoirs aux diver-
ses classes de la société.; II fauL que
nous soyons conslammenl sur la b'rê-
clie; car, 11e l'oublions pas, l'ennemi
ne chöme pas hier nous avions les
élections générales il n'êtait pas con
tent; deinain, ce sera une tentative de
grève générale qui ne sera qu'une ten
tative de reddition. Après-demain, ce
sera aulre chose. Ce que l'adversairo
veut, au fond, c'est la revolution socia
le. Les barbares du moyen-age ne fu
rent pas différents de ceux d aujour
d'hui.
DéJ'endez voire belle langue mater-
nelle c'est 1111 Wallon qui vous le dit;
restez Flamands et cOnservez votre. lan
gue. Nous, eatlioliques, nous ne vou-
ions pas être divisés sur le terrhin des
langues. Nous n'avons qu'un adversaire:
les gueux; qui veulent nous opprimer.
Eli bien! ils n'y réussiront pas: Jamais!
AL DENYS rend hommage au* pré-
sidents el comités des jeunes gardes
Westflamandes qui ont su grouper l'é-
lite de la jeunesse, et au comité orga-
nisatèur local, qui s'est dévodé sans
compter pour preparer ces b'rillanies
fêtes.
Af. le baron RUZETTE forthé le 'vèeu
que les J. G. se multiplienf de plus
en plus qu'une jeune garde s'c fórme
dans chaque paroisse. Ce sera lc gage
de Ia vicloire définilivé de fidéé ca
tholique en Flandre occidentale.
A 1 heme a lieu a la Gilde der Am
bachten le banquet annoncé, II réunit
700 convives et est présidé par Af. Bri
faut au Pape et a la Familie Royale,
par Af. Van Caloen, échevin, a la Fé-
dération, a f ancien président Af.Pir
mez, auquel en lémoignage de fecon-
naissauce il öffre un magnifique bronze.
Ar. Pirmez remercie et fait un cha-
leureux appel h la 'jeunesse de rester
ton jours également vigilanlect dévouée.
A l'issue du banquet
un immense cortege
compose de plus 'de 200 sociétés fla
mandes et wallonhes avec tren'e corps
de musique formant un contingent de
plus de 6.000 manifestants a traversé
les principales rues de la vflle au mi
lieu d'une foule innombrable et sym-
patbique.
Nous avons remarqué avec plaisir
que beaucoup de délégations des Jeu
nes Gardes de notre arrondissement
i'aisaient partie du cortège. Celle d'Y
pres comprenait 76 membres.
L'assembiée générale de cloture.
se tient a la Gilde der Ambachten.
AI. Van de Vyvere, suivi de Algr
Mgr Waffelaert, évéque de Bruges, de
Afgr Roelens, vicaire general du IIaut-
Congo, des sénateurs et députés, fait
sou enlrée dans la salie bbndée au mi
lieu d'un enthousiasme indescriplible.
Af. Brifaut, après un souhait de bien-
venue aux autorités, rend hommage au
gouvernement qui a su résister si éner-
giquement aux sollicitations violentes
ou doucereusès de nos adversaires coa-
lisés (ovation). L'orateur fait acclamer
le 110111 de M. Woeste, qui vient d'en-
voyer au congrès un télégramme de
sympathie, et M. Pirmez l'ancien pré
sident de la Fédération, qui a bien vou
lu en accepter la présidence d'honneur.
II lui rem,et une adresse ri'chement en-
luniinée (ovation).
M. Lambfichts, secrétaire general,
célèbre la vitalité du parti catholique
et déchaine une tempête d'applaudis-
sements en demandant au gouverne-
enfin satisfaction au parti catholique
en déposant une loi scolaire consacrant
Fégali té.
M. Denys don 11e ensuite des cdnseils
judicieux aux jeunes gardes.
Af. le ministre A'AN DE ArYVERE, en
sa quaiité de Flamand, adresse d'ab'ord
quelques chaudes paroles de blenvenue
aux Wallons. II exprime son émötion
d'avoir vu aujourd'hui les Wallons
JOURNAL
YPRES
©rgane Catholique
de PHrrondissement
au pr«i*ii«r cLvf
jjn. vaiuuii^uvS óim Itü am 1 t il-
-r-