CMON/QUE Fédération des Cerchs et des Associations Catholiques L'échec inévitable 14 avril 1902 - 14 flVtil 1913 Pour qui ils travaillent m La grève dite générale Chronique Politique Les u ensembliers Cercle Symphonique Yprois Au u Volkshuis Association Le 3e de Ligne Pensées di verses m m as Une "grève d'entrt preneurs n m m Hepos dominical PHARMACIEN DE SERVICE s'unir si nomb'reux aux Flainands daas uu même élan de fraternité, cimentant ainsi notre unite dans Ie combat. On a 'fait, dit-il, allusion a des me naces de ['opposition. UNE SEULE ATTITUDE ETAIT POSSIBLE C'E- TAIT LA RESISTANCE A LA REVO LUTION. IL' REGNE A CE SUJET, ENTRE LES MEMBRES DU GOU VERNEMENT UN SENTIMENT UNA- NIME. Nous comptons sur vous pour nous soutenir dans les présentes con- jcuc'tures sans qu'il faille craindre que le mouvement de gróve sera redoulable. Réjcuissons-nous, dit-il, de voir la jeunesse répondre a ce qu'on attend d'elle. Elle rémplit le róle qui lui est impose. Restëz debout, jeunes gens, aidez lou- jours vos frères moins fortunes a se relever matériellemeul et moraiement. Si certains d'entre vous ont des sou cis quant a certains point de notre programme politique, je puis vous af- firmer que le gouvernement est d'accord avec la representation eatholique pour raceomplir dans son intégri té. II sera donné satisfaction a vos revendications en matière scolaire et sociale fovat.) Le résultat de cette memorable jotir- née sera une action de plus en plus étendue pour le triomphe de l idéc eatholique (ovation). M. Brifaut fait un dernier appel a la genérosité eatholique en faveur des ouvriers grévistes de Roulers. Une quê- te est faite en faveur de ceux-ci. Mgr Waffelaert, évêque de Bruges, clötura enfin le congrès en dönnanl a lassemblée la benediction appstolique. La Fédération des Associations et Cercles catholiques a tenu sa reunion annuelle a Renaix. Elle coincide aVec le 50é anniversaire du Cercle eatholi que. Le drapeau national est arb'oré a de nombreuses habitations. A 3 li. 1 2, quand arrive M. Woeste,, un mil- lier de personnes sont rassemblées de- vant la gave. M. Woeste, recti par les autorités locales, s'est directement ren du au Cercle eatholique oü la pre mière assemblee générale s'est ouver- le a quafre heures. u ouverture* M. Gamaliel', secretaire, donne lec ture d'une adresse de respect et de re connaissance au Söuverain Pontife. M. le bourgmestre souhaite la bi'en- venue a la Fédération. Nous som mes heureux, dit-il, de la voir reünie a Renaix en cetté circonstance. neus fètöns un jubilë glorieux, celui du Cercle eatholique du a la générosité de M. de Malander et qui abrite ac- tuellemenl toutes nos oeuvres. Je forme des voeux ardenls afin que Dien conserve longtemps encore a la têle de notre Fédération I illustre mi nistry d'Etat, pour le bien de la palrie et Ie suceès de notre cause. M. Woeste remereie la nombreuse assistance. Nous avons, dit-il, Ia cer titude de traverser vict'orieusefnent les difficult#? du moment. M. Camauer communique le rapport annuel sur les travaux de la Fédéra tion. Faisant allusion la menace de la grève générale, le rapport constate que, dans aucun pays du monde, la grève générale ne serait admise com- me un möyen de gouvernement. M. de Bé'thune fait oonnattre ensuitc la situation financière de la Fédération. Lassemblée aborde l'examen des questions pörlées a son ordre du jour. M. G. Duplat, avocat, présente un rapport sur les dispenses du cours de religion dans lënsejgnement primaire. M. Arsène Thiran présente un rap port Irès documenté el trés intéressant sur la propagande eatholique. M. Woeste félicile M. Thiran. M. Vanden Bossche, professeur a l'Université de Gand, présente un rap port sur le vêtement et la soupe sco- laires. A 11 1/2 li., un TE DEUM est clian- té en la collégiale de Sainl-Hermès. Le banquet a lieu a 1 heure dans la salie des fètes du Cercle eatholique, magnifiquement pavoisée. I! y avait 350 convives. Nombreux toasts. Le discours de M. Woeste. On parte de noire désarroi, il n'en est rien. Le désarroi est ailleurs, Ies partis liberal et socialiste, au lieu de se recueillir après le 2 juin, nous out jeté de la boue, mais ils n ont produit sur le pays absolumenl aucun effet et comme si cette lecon n était pas as- sez vivante vu qu'ils éinettent la pré- tention de nous imposer leur program me, i Is nous out demand# ce qu ils ap- pellenl un geste de conciliation, et nous atlribuent la responsabilité de la si tuation. Mais le pays, qui a du 'bon sens, n'admettra pas que, vainqueurs, nous avons pour premier devoir d appbqnel le premier article du programme de nos adversaires. Les plus habiles d en- tre eux disent quits nous demandent simplement de mettre le problème elec toral i\ 1'étude, mais en rneme temps les socialistes mainliennent le suftia- ge universe! pur et simple, et ils pro- clamenl que si la commission d'études ne 1'admet pas, ils commencent la lutte. Le pays ne sera pas dupe de cette manoeuvre d'autant plus qu'un grand nombre de liberaux sont contents du re gime électoral en vigueur et ne dési- rent null enr ent que nous ouvrions dans le pays une nouvelle période de boti- leversements. Ceux qui m'attaquent personnelle- ment el disent notamment pour exci ter ies ouvriers que j'ai voté' contre les lois sociales, disent le contraire de la vérite. CE SONT LES CATHOLI QUES, AL CONTRAIRE, QUI ONT ELEVE CET EDIFICE DE LOIS SO CIALES. MONTRANT QU'ILS COM- PRENNENT TOUS LES DEVOIRS SOCIAUX. Je n'ai jamais cede (devant la me nace, je n'y c'é'dera'i p;as (dans mes der- niers jours. Les circonslanees imppsent a vos mandataires des mesures legislatives nouvelles, mesures militaire®, mesures financières. Qa el la, elles ont pu pro- voquer qucFques mécontentenxents et froissements. II s'agit de savoir si la cause caLho- lique restera victorieuse. C'est pour nous tons un devoir de conscience d'y restci fidéle. Le parti liberal est devenu anticatholique. De la part de nos ad versaires il y a dans tous les pays du monde un grand effort pour déchris- tianisor les nations; que mettront-ilsa la place du ehristianisme Ils n'en savent i*ien, pen importe. II faut lacher, d'améliorer le milieu familial. L'ampur des jouissances fait des progrès loujoiu-s plus grands el met en peril cet esprit familial qui est la base essentieUe des sociétés solides. Les catholiques ne doivent pas ou- niicr quau pbliii ut' vut sculture ns ont chacnn une tache a remplir aider a la diffusion el a la prospérité de nos écoles. L oeuvre scolaire, l'ceuvre sociale, l'oeuvre d'apostolat voila avec les oeuvres pplitiques, notx'e domaine. Songez aux elections de 1914. Un travail électoral nëst fructueux que pour autanl qu'il soit préparé de lon gue date. Nous avons seize voix de majorité, nous devons les accroilre et opposei' ainsi une ré'ponse victorieuse a ceux qui disent que notre majorité est frelafée. (Résumé d'après le compte-reridu du Patriole WX Cet échec de la grève générale est annoi.ee comme inévitable par le Journal de Liege nn nrgane liberal, Voici quel- article publié dans le nu- ques extraits d'un méro en date du 5 avril Dans les milieux ouvriers. 1 enthou siasme pour 1. G. G. est faible; presque partout les ouvriers regrettent de devoir abandonner et travail et perdre les grosses iournées qu'ils gagnent actuellement. C est a leur corps défendant que la plupart d entre eux feront grève, mais, comme toujours, une minorité de violents fera la loi aux éléments tranquilb s et timorés. Le nerf de la guerre fait défaut, les syn- dicats n'entendant pas entamer leurs réserves pour une grève politique. M Anseele lui- même le leur a déconseillé. Ce ne sont pas les 100,000 francs hebdo- madaires de M. Marquet qui modifieront cette situation pour que la grève constitue la démonstraiion imposante voulue par ses promoteurs, il faut qu'elle entraine au moins 300,000 ouvriers Pour cette armée de chó- meurs, les 100,030 fr. de M. Marquet repré- seotent o fr. 3o parsemaine et par tête, soit 0 fr. o5 par jour. En admettent que les autres millioonaires socialistes doublent ou triplent cette somme, les ressources de la G. G. resteraient encore dérisoires vis-a-vis des besoins. La grève parait done condamnée a un échec certain et il est a souhaiter qu il en soit ainsi et que le dragon chinois de la G. G. tombe définitivement dans le discredit quil mérité. Mais le roi ne peut intervenir constilulion- nellement et, le put-il que nous n oserions le lui conseiller. La grève générale élant devenue inévi table, de par la decision du Congrès socialiste de Pftques, et par le ralliement a cette ma noeuvre insensé: des chefs mêmes qui l'avaient combaltue, il importe que la bour geoisie conserve son sang-froid et se garde de loute panique il importe que le parti liberal se désolidarise entièrement de ceux qui ont fait 11 de ses conseils et de scs avertissements. refuge assure' de ceux qui vivent autrement b une dis tendances qui se manifestent le que pour le ventre. Charles Morice. plnajieUemeLt dans les conceptions moder- I ae8.'. £®81la Pléoccupatton d'untté de senti- La science, au point de vue moral, est ment et >1 harmonie étroite entre toüs" les r.eutre c'est a-dire qu'elle est nulle. Sem- objets qui concourent a la décoration de la blable en cela la nature elle crée des forces maison. Dans cette_ recherche d'unité abso- avec une parfaite indiftérence a 1'endioit c'u lue de conception et d'exécution(Tihique bien et du mal. Dire qu'elle créera la justice, ensemble est couflé a un architecte dont le c'est une parole de bon augure, si Ton veut, róle e t comparable a ce que fut, dans la mais c'est une parole aussi vaine que de dire construction des cathédrales, le ryle du maïtre d'aeuvre A lui de fixer les dimensions et le style de la pièce ou de l'appartement.,A luidedessi- ner les meubles, de composer les dessins de tapis ou de tentures.dechoisir les harmonies de couleurs, de commander a chacun des spécialistes l'exécution en gardantl'autorité suprème pour que cbaqne objtt se fonde dans l'barmonie 'générale dont il assume 1'honneur et Ia responsabilité. De cette méthode nouvelle résulte'une XXX Un confrère souligne cette coincidence cu- rieuse que la grève générale de 1902 com- mer.ca le 14 Avril, comme cel'e de 1913. C'est exact, mais c'est iccomplet. La grève de iri£i2. conwnencée eP eflet le 14 aviil. élait déja terminée le 20 avril. Sera-t elle plus lon gue cette foi* ci XXX Le port de Rotterdam s'apprête a profiter de la grève socialiste Intéressantes constatations de la Métro- pole au sujet de la situation faite dès main- tenant au port d'Anvers par la menace de la grève socialiste La plupart des grandes lignes de naviga tion ont donné des ordres télémaphiques pour faire charger et décharger, a Rotterdam ou Hambourg leurs navires en route pour Anveis. C'sst le cas pour le Norddeutscher Lloyd, la Hamburg-Amerika Linie, la Cana dian Pacific Railway, etc. Les lignes irrégulières, dont les vapenrs sont habituellement affrêïés pour un port du continent entrc le Havre et Hambourg, ont d'ordinaire le choix entre Rotterdam et Anvers. La décision de celles-ci ne laisse aucun doute. II en est de même pour le port de Gand les navires déchargeront a Ter- neuzen et prendront la également leur fret de retour. 11 en résultera que les ports concurrents d'Anvers profiteront du déplapement de tra- fic, et en particulier le port de Rotterdam et une fois que les industriels et les comrner- cants auront fait leurs expéditions par ces ports, oü Ton sera aux petits soins pour eux, il se fera que ces mêmes industriels oublieront petit a petit le chemin d'Anvers. La grève de l'anneë dernière offre a ce sujet des enseignements suggestifs la g'ande clientèle charbonnière d'Anvers s'est déplacée tout simplement vers Rotterdam. -vV- qu'elle créera la charité, la fraternité, l'amour ou la paix du cceur. Ces choses lui sont par- faitement étrangères. Or, ce dont la science ne s'occupait pas, paree que cela ne la regardait point et qu'elle eöt absolument perdu son temps k s'en occu- per, le cbristianisme, après d'autres, du reste, mais mieux que d'autres, s'en est occupé, lui, et ne s'est pas occupé que de cela, II est venu dire Soyez savants, si vous voulez cela ne fait accomplir aucun pro- g'ès moral, mais ce nëst pas immoral non sorte de discipline librement consenlie qui plus et cela fait qu'on maiche qu'on change, qu'on modifie l'aspect de la planète, cbose que vous aimez beaucoup. Soit. Soyez savants. Mais si vous voulez être heur ux. iSchez de vous aimer. II n'y a"que cela. Et cela s'appelle la charité. Voila ce qu'il a dit. Qu'il n'est pas été écouté suffisamment, il est possible. Mais cela ne prouve pas qu'il ait tort. Et vouloir le remplacer par quelque chose qui, d'une part, peut parfaitement vivre paradèlement avec lui, et qui,"|d'autre part,_ue/peut nullement réaliser ce qu'il j réalise partiellement ou lüche au moins de réaliser, c'est tont simple ment tenir beaucoup a faire une perte sans compensation. Jaguet. XXX On sait que si Anseele avait combattu la giève au grand comité, la grève n'aurait pas eu h"u, de l'aveu de Vanderveld Uue affiche d'ouvri^rs antisocialistes gao- tois amuse beaucoup da> s la vil'e du tyran du Vooruit Le voici Anseele declare la grève générale f Or 1. Les coopératives du Vooruit doivent travaill r 2. Les fabriques socialistes deivent tra- vailler 3 Les chocolatiers sccialistes doivent travailler 1 4. Les régies 0(1 commande Anseele, doi vent travailler 1 5. Les typographes socialistes doivent travailler 1 Anseele, patron, laisse travailler, ordonne qu'on travaille 1 1 1 Anseele, meneur, fait propagande pour le chömage 1 Est-ce folie 1 Sur les instances de M. le sénateur Cop- pietersTExposition universelleet internatio nale a neutralisée par le comité ceutral de la grève générale... Done remarque le XXe Siècle M. An seele, qui a fait voter la congrès socialiste, malgré MM. Vandervelde, Huysmans et Hector Denis, en a dispense formellement, par craiute de l'opinion publique, les ou vriers gantois nécessaires a l'installation de l'Exposition. De la part de gens qui se mo- quent a tout bout de champ deB dispenses eclésiastiques, c'est bien amusant La rentree du Parlement Le projet militaire devant la Chatnbre La Chambre reprendra, mercredi, le pro. jet de loi militaire. 11 s'agit, cette fois, de la discussioffides articles. Une trentaine d'ora- teurs déja sontinserhs. L'ordre du jour du Sénat Le Sénat est convoqué pour mardi pio- chain. A l'ordre du jour figurent 1. Inter- pe'lalion de M. De Cloedt sur le port de Zee- brugge 2. La loi sur le contingent pour 1913 3. La crédit-des petits commercanis 4 La loi sur les sociétésjcommerciales. 11 reste ^interpellation de M. Coppieters sur la situation politique. Le bruit courait, en tout cas, maintenue. Dej'plus, l'auteur ré clame l'urgence./Le Sénat aurait done a se prononcer a ce sujet. La vérité en marche Le Bulletin de la Semaine a inter- viewé le comte Romanones, chef du cabinet liberal espagnol, sur la situation politique actuelle de son pays le président du conseil lui a fait entr'autres declarations Bulletin de la Semaine numéro du 2 avril 1913, p. 157) Voyez ce qui s'est passé a propos de l'affai- re Ferrer; en divers) pays, 1 opinion sëst émue Ferrer ni1 était qu'un vulgaire crimi- nel mais, paree que eelte affaire se passait en Espagne, on s'imaginait voir en lui le martyr d'un idéal. X/S/Vt: Note» d?Art fait que les travaux individuels ont plus de tenue et ne sont plus eoapreints de cette ten dance a i'anarchie, au manque de coordina tion, a l'exeès de fantaibie. Les décorateurs se sont subdivisés par petits cercles. Des groupes)de trois ou qua- tre camarades vienneat a bout désormais de decorer foute uüe inaison. Ces g:oupes se c mposent d'ordinaire d'un architecte, un peiotre et Un dessinateur de tapis ou tentu- res, mais il advient aussi que ce soit le même artiste qui assume l'eusemble de tous les travaux. Ua mot nouveau a été ciéé pour designer c< s apótres éuergiques de i'unité absolue. On h s appelle désormais des «eusembliers». Programme du Concert qui sera donné le Dimanche 20 Avril 1913 sous la direction de M. A Van Egroo. 1. Ledo'ika, ouverture. Cherubini. 2. Deuxième Concerto en ré mineur. Mendellsohn. a) Allegro appassionato. Adagio. b) Presto scherzando. 3. Cinquième concerto eu la. Mo\art. a) Allegro aperto. b) Adagio. c) Tempo di menuetto. 4 a) Allegretto. Beethoven. b) Prasto de la 7" symphonip. Le Concert aura lieu dans la Salie de Sppptfele. It oommcDoera a 5 beures préci- ces et sera terminé vers 7 heures. Entrée libre. Des places peuvent être nu- mérotées moyennant un franc, chez M. L. Nuytt-m, rue au Baurre, a partir du Jeudi 17 courant. W. M M Dimancbe 4 Mai en Ia salie du t. Volks huis grande représentation du drame bi- bliqueen trois actes DE BLINDGEBORENE oeuvre du R. M. Al. Walgrave. 100 Executants. 1fe >K M d'Adoration Perpétuelle et de l'ceuvre des églises pauvres line exposition d'ouvrages devant servir aux églises pauvres de Bel- gique aura lieu la salie Iweins le Lundi 14 Avril de 2,30 a 5 heures de l'après-midi et le Mardi 15 Avri de 10 a 15 heures. Ml M nous a quitté Samedi pour Bruges oü il va II s'opère, depuis un certain nombre d an- née8, un grand mouvement d'art qui a pour - j j. 1 1 i remplacer le 4* de hgne qui part, en prévi- but de creer un nouveau style qui p >rte le v J H r Bton des troubles suscités par la grève, en Wallonië. Quand je me suis converti, il y a quelque vingt-cinq ans, j'étais a peu prés le seul poète chrétien de ma génération. Aujourd'hui, je vois de tous les cóiés la lumière du Christ reparaitre dans les ames nobles, Partout, comme aux jours les plu» sombres de la bar- barie, la religion apparait comme le seul reflet de notre civilisation contemporaine, de notre nuance particuliere de sensibilité et qui prenne la suite des grands styles traditionnels disparus depuis^le déclin du style Empire. C'est ce style que, dans le commerce, on a dénommé modern style ou art nouveau. Les Anglais l'ont définitivement séparé des styles défunts, en appelant ceux-ci les sty les historiques^». Uo peu partout, des artis tes de valeur chercheut a renouerla tradition non eu lacontrefaisantmais en la renouvelant. Un courant de sympathie et de curiosité s'attache a leurs efforts, et il semble que la formule décisive doive bientöt être atteinte. Ilyaquelques annóes a peine, ce grand mouvement d'art était encore méconnu de certains archéologues de province, et il nous soutient que Fun de ceux-ci, féru des styles fracgais.traitait volontiers le style moderne de style mort-né ou de «)mauvais Louis XV C'était se montrer aussi peu clair voyant que de r.ier, comme l ont fait jadis certains de nos amis, la marche progressive du mouvement social. Une adjudication publique pour laquelle il n'est fait aucune soumission est aBsuré- ment un fait rare. C'est cependant ce qui vient de se produire pour l'adjudication pu blique des travaux de transformation de 1 étaug de Dickebusch, dont le devis estiuaa- tif s'élevait a la somme rondelette de 96.683 fr. 45. Aucune soumission n'a été envoyée it l'Hotel de Ville, partant il n'y a point eu d'adjudication. Cette grève des entrepre neurs est vraiment un sigae des temps, et la G. G.semble ne pas être étrangère a cette abstention. Dimanche i3 Avril rpi3 L. AERTSENS, marebé au Beiirre, 9. Af \\r1 -- J Sjii'a Ia n'niifttit pao liou juoeju'tei, «He COt, •>1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 2