m m s Tapage nocturne m m m Le Jardin public hc m m Cercle Symphonique Yprois De Blindgeborene Touring Club de Belgique Jeune Garde Catholique Nos Routes L'oeuvre de Don Bosco a Ypres Le Sénat Société de flusique de Tournai Pèlerinage National d'Hommes et Retraite un élément detraction considérable pour Imposition, elle appellera une fois de plus l'attention des nombreux visiteurs sur l'inté- rêt artistique que présente la ville d'Ypres. Ypres fut de tout temps ville de garnison, et rien de ce qui touche a la vie militaire ne demeure étranger a ses habitants. lis en con- naissent les revues et les brillantes parades aux jours de grandes solennités, de même qu'ils suivent avec intérêt les plus modestes exercices a la plaine. Ils connaissent, mal- heureusement, aussi les a-cotés de cette vie, le revers que possède toute médaille, entr'au- tres le tapage nocturne, le seul qui nous oc- cupe ici. La plus grande tolérance exista toujours a eet égard, et tous les défauts inhérents a 1'Jge ou a la profession passaient généralement pour de simples peccadilles. On se souvient encore de certaine blague, découverte le ma- tin même du départ de l'école, et qui fut accueillie avec une explosion d'hilarité, tout en ayant été sévèrement appréciée par l'auto- rité militaire d'alors. C'est que l'Yprois est généralement bon enfant, ce que justifie, du reste, son sobriquet séculaire. II aime l'armée et a toujours entre- tenu avec les militaires les rapports de la plus grande cordialité. En aucune circon- stance, il ne manque de témoigner de ses sentiments de bienveillance, soit que l'admi- nistration rehausse l'éclat des fêtes militaires par l'octroi de larges subsides, soit que la po pulation entière s'associe aux succes équestres rehiportés par les cavaliers de l'école. Mais une chose que cette population émi- nemment pacifique ne saurait admettre, c'est la predominance d'un élément sur l'autre. II ne faut pas qu'un groupe, jeune et débordant de la joie d'etre rapidement arrivé a une situation, s'arroge le droit de tenir le haut du pavé et de se croire en pays conquis. Les lois de la plus élémentaire bienséance exigent qu'un homme distingué ne se fasse jamais remarquer en aucun lieu public par des manifestations bruyantes, par des gestes ou des réfiexions de nature désobligeante pour ses voisins. Le regrettable incident de Nancy prouve toute l'importance que peut acquérir une simple incartade d'étudiants, et ici même nous avons eu a déplorer les conséquences f&cheuses du geste d'un impulsif. Ce qui est moins admissible encore, c'est qu'on érige en habitude des manifestations trop bruyantes volontiers excusées quand elles ne se produisent qu'occasionnellement. Le calme et la tranquillité sont peut-être les plus grands bienfaitsdont jouissent les petites villes naturellement privées des distractions qu'offrent les capitales. On y apprécie le som- meil sans trouble comme on y goute les joies de la table. Du moment que des avertissements,même en nombre, restent sans effet et qu'il semble exister, d'un cote', une suprème indifférence a l'égard des agissements d'un groupe de certaine arme, particulièrement tapageur, les mesures repressives s'imposent, sinon la justice ne serait plus la même pour tous. L'énervement ne peut manquer de se pro- duire a la longue quand, depuis des mois, la tranquillité des habitants est troublée par des vociférations sauvages, quand des sor.nettes sont arrache'es de porte «n porte, la même oü il y a des malades et des vieillards, quand des plaques sont enlevées des facades et que des caisses vides sont trainées a travers les rues et démolies k force de coups de pieds... Le Zaalhof et sa population ouvrière n'ont jamais donné autant de tablature a la police, et Ton aurait tort d'exiger de celle-ci de met- tre des gants et d'avoir des usages du monde quand on se comporte aussi peu convenable- ment. Nous ne souhaitons qu'une chose,c'est que le violon communal n'ait plus a s'ouvrir pour personne et que les militaires re'servent toute leur ardeur belliqueuse pour le jour oü la Patrie en danger la réclamera. Une tranfermation compléte a dü être apportée 4 l'ancien plan du Jardin public a la suite des ravages exercés, il y a quelques années, sur ses plantations par une tempête. Ce magnilique dome de verdure sous lequel des générations de kambins Yprois avaient joué, venait d'etre subitement éventré, et quelques vieux cbitaigniers, devenus infor- mes et méconnaissables, toaubèrent sous la cognée du bücberon. Cette soudaine catastrophe s'était pro- duite a un moment oü l'entretien du jardin avait été un peu négligé, tous les soins pa- raissant s'être reportés alors sur les nou- veaux squares de la gare. II n'en fallut pas davantage pour faire germer dans quelques cerveaux un projet de «uppression totale. C'est a ce moment que nou» écrivimes ces lignes que nous venous de relir» Nous n'hésitons pas a déclarer que ce serait une faute et une lourde faute. Si, par suite du développement industriel ou commercial, la ville d'Ypres devait pren dre un jour une extension insoup5onnée, on serait heureux de trouver, au milieu d un aggloméré assez dense, une oasis de verdure qui repose l'odl et oü les enfants puissent se livrer a leurs jeux. A l'heure actuelle oü l'on cherche partout a créer des jardins, il ne serait pas permis d'en supprimer. Loin de recourir, a ce moyeu radical, 1'adminiBtration a chercbé, dans la mesure du possible, a restifuer au jardin une partie de son ancient e beauté. Un plan nouveau a été élaboré par M. Buyssens, architecte des plantatiois de la ville de Bruxelles, et ce ïemaniement est actueilement a peu prés terminé. Le jardin paysagiste ou jardin anglaisdont on abuse tant, est une grande erreur de nos horticulteurs, et iM. Buyssens a compris qu'il fallait l'éviter en ce clos réduit et calme de l'ancien évêché. Point de méandres inutiles,point d'allées sinueuses tournant sur elles-mêmes afin de ne mener nulle part, mais un tracé droit d'une entrée a l'autre, selon les régies de Ia géométrie et de la logique. Un vaste chemin circulaire encadre un gazon ingénu, primitif, sécu laire, d'oü s'élèvent les vieux arbres qui sont le plus bel ornement du jardin. C'est toute l'harmonie, l'accord demandé entre les pierres et les plantes. Le vieux palais épis- copal ne perd rien de sa gravité et les petites corbeilles ménagées par endroits dans les peleuses n'enlèvent rien a toute cette austé- rité. Des murs d'une horripilante banalité s'é- tendaient malheureusement du cóté Est. On imagina, pour les dissimuler, de planter des cbAtaigners qui seraient conduits par la suite, en espaliers. L'idée est excellente a celé prés que le choix de l'essence ne semble pas trop heureux. Nous avons vu jadis, en certaines petites villes hollandaises, des canaux bordés de tilleuls en espaliers géants. Avec les maisonnettes rouges et les ponts en dos d aoe, c'était d'un pittoresque complet. Les Hollandais savent, mieux que nous, combien le tilleul s'adapte mieux que le chataignier a ce mode de plantation. Des éloges sur toute la ligoe done a notre administration qui a déiinitivement relevé notre pare et a cöté l'espoir de le voir garantir de toutes déprédations. Ce serait le moment, croyons-nous, d'y platter un écri- teau annoncant que la garde en est confiée aux promeneurs et que ceux-ci feront de la bonne besogne en dénoncant tous actes de vandalisme. C est aujourd'hui a 5 heures précises que sera donné le second concert du Cercle Sym phonique Yprois, sous la direction de M. Van Egroo. Nous avons publié le programme dans notre numéro de Dimanche dernier. M 1HC 'M grand drame évangélique, sera représenté a Ypres, en la salie du Volkshuis le Di manche 4 Mai a 6 heures. Prix des places. - i«r« places: réservées carte personnelle, 3 frs. carte de familie, 8 frs. non réservéescarte personnelle, 2 frs, carte de familie, 5 frs Secondes 1 fr. Troisièmes o,5o fr. On peut retenir ses places au Volkshuis les Dimanche 20 et 27 Avril et 4 Mai, de 11 a 12 heures. HC HC HC Samedi, 26 avril prochain, a 8 heures du soir, en la salie de spectacle, a Ypres. Conférence, avec projections lumineuses, par M. Paul Duchaine, avocat k la cour d'ap- pel, a Bruxelles. SUJF.T Une excursion dans les comtés de l'Est de l'Angleterre. Les membres du Touring Club sont tous invités a y assister avec leur familie Entrée gratuite contre présentation de la carte de membre. Pour les personnes non-affiliées au T.C.B,, l'entrée est de 5o centimes. Pour se réserver des places, s'adresser au concierge Prix 25 centimes. HC HC HC A l'occasion de la Saint-Georges, la Jeune Garde Catholique d'Ypres célébrera sa fête annuelle. Le Samedi 26 Avril, a 8,3o hs. du soir, reunion générale en la salie du Volkshuis.» Le Dimanche 27 Avril, a 7 hs. commu nion généraleen l'Eglise St-Martin. A 9 h. 3o, réunion au Volkshuis pour se rendre en cortege avec drapeau et musique a la Grand'Messe chantée a St-Martin. Après la Grand'Messe, retour en cortege au Volkshuis oü une courte allocution sera prononcée. HC HC HC Société Royale d'Horticulture de 1'Arrondissement d'Ypres. Aujourd'hui Dimanche 20 Avril a 3 heures précises, au local de la société, Getemde Leeuwen vieux marché au beurre, seconde lecon donnée par Mr Vanwinsen. Le confé rencier traitera la question du choix des plantes pour l'omementation des balcons et fenêtres. On rappelle aux membres qui se sont faits inscrire pour la visite des Floralies Gantoises, le 27 Avril, que le départ est fixée a 6,3o hs. du matin. Réunion a la gare. HC HC HC Mr le Ministre Helleputte vient d'approu- ver le cahier des charges relatif aux travaux de réfection et d'amélioration de la route d'Ypres par Messines vers Armentières, sur le territoire de la commune de Ploegsteert. Le devis est de 49.000 frs. HC HC HC Le moines sont comme les chênesils sont immortels. Cette belle pensée de Lacordaire ne pou- vait manquer de nous venir a l'esprit lors- que, Mercredi dernier, répondant a Tinvita- tion des Pères de Don Bosco, nous étiocs a l'antique abbaye des Dames de Rousbrugge. Les siècles ont passé par la avec leurs révo- lutions, les générations se sont succédées, les bourrasques ont fait sentir leurs secous- ses, mais, sous le soleil du bon Dieu comme sous les orages des temps, le monastère de Rousbrugge s'est assuré cette marque di vine il a résisté a l'épreuve du temps. Et voila que, s'harmonisant avec ce qu'il y a de plus jeune dans le jardin de l'Eglise, elle prête l'hospitalité a cette plante Douvelle jeune encore mais combien vigoureuse l'oeuvre de Don Bosco Si la congrégation salésienue n'a pas comme le monastère des Chanoinesses de St-Augustin acquis cette marque divine que les siècles seuls confèrent, par contre son développement tient manifestement de la Providence. Dans la marche rapide de son histoire, dansl'étendue de son champ d'action, dans la force pénétrante de son activité, comme dans la vie même de son fondateur la jeune congrégation voit le providentiel s'enchainer. Déja elle absorbe les éléments usés par la civilisation extréme des grandes capitales tandis quelle s'attaque aux populations des rirages inhospitaliers de la Patagonie ou des régions torides du Congo. Mais a la base de cette oeuvre immense se trouve l'ame du prêtre salésien, ame sur- naturelle et toute de dévouement que Don Bosco s'est appliquée a cultiver et que ses coopérateurs veulent cont nuer. (Euvre suprème que celle de donner un prêtre de plus a l'Eglise et que de le mettre en état de continuer le travail salésien au milieu des besoins de la société moderne II fallait le talent et l'ardeur du Père Armand pour mettre en valeur ces grandes pensées. Epris d'admiration filiale pour son véné- rable fondateur, absorbé corps et ame par les travaux saléBiens, il n'avait qu a se lais ser aller pour entraïner son auditoire vers ces hautesconceptions, La sympathie de l'auditoire d'ailleurs toujours au premier rang quand il y a du bien k faire aura facilité le role de l'orateur et avec le Père Armand nous sou haitons qu'a coté de la généreuse obole qui a été versée au plateau, une pieuse prière et une sympathie grandissante puisse être assurées a l'oeuvre de Don Bosco. vV Mardi 16 Avril M. le Président fait part del'attentat qui a mis fin aux jours de S. M. le Roi de Grèce et du décès du baron Wethnall, sénateur pour le Limbourg. MM. J. Vaudenpeereboom, Goblet d'Al- viella, Loppieters et Mgr Keesen rendent un hommage ému a la mémoire de l'homme de bien que fut le baron Wethnall, questeur du Sénat depuis 16 ans. M. de Ro demande qu'on vote d'urgence la loi sur le contingent. M. Hanrez est admis k présenter une motion d'ordre au sujet de la fixation de la d.ite do la convocation du Sénat. Le Sénat était primitivement convoqué pour le 8 avril ultérieurement on nous a prévenus que cette date était reculée au 15 avril. Comme l'a cru la gauche libérale, il aurait convenu de réunir le Sénat plus tot pour lui permettre par une intervention conciliatrice d'éviter la grève. M. Colleaux parle dans le même sens, mais se laisse aller a prononcer des gros mots a l'adre86e du président du SéDat, le baron de Favereau. M. le Président. L'honorable membre a mis en doute le droit que j'avais de con voquer ou d'ajourner la réunion du Sénat. II a dit que j'avais commis un excès de pouvoir. Or, tous les présidents qui se sont assis a cette place ont commis, comme moi, pareil abus. A Tissue de notre dernière réunion, le Sénat s'est ajourné sine die, et il est de tradition que, en pareille circonstance, il appartient au président de juger du moment opportun pour convoquer le Sénat. Je n'ai pas a discuter mon attitude je constaterai seulement que la majorité du bureau s'est ralliée a mon sentiment et a estimé qu'il n'é ait pas désirable de réuuir le. Sénat a la date du 8 avril. Je n'en dirai pas davantage. Tres bien! tres bien! a droite M. Wiener (lib.) regrette également que le Sénat n'ait pas été réuni plus töt;il eüt pu jouer son röle modérateur. D'après lui. si le parti ouvrier a commis une faute lourde en provoquant la grève, le gouvernement eüt dü néanmoins nommer la commission d'étu- des qu'on lui demandait. Comme conclusion il propose une modifi cation au règlemeni du Sénat sur la de. mande du tiers des séoateurs en fonction le président aurait Tobligation de convoquer le Sénat en cours de session. M. de Bioqueville, ministre de la guerre, rappelle ce qui s'est passé au cours de ses entrevues avec les bourgmestres M. Max a reconnu qu'il n'y avait aucune promesse de la part du gouvernementil a simplement pu affirmer qu'il avait eu Timpression que le gouvernement aurait une attitude con- ciliante, si la menace de grève était retirée. Conciliant, le gouvernement Ta été, sans quoi il aurait opposé le superbe jamais de Frère-Orban aux revendicatiocs de Top- position Toujours le gouvernement a été a la fois ferme et conciliant. MM. Vandenpeereboom (cath.), Ilallet et Coppieters prennent encore la parole, après quoi, Tincident est déclaré clos. Dans la discussion de la loi fixant le con, tingent pour 1013, prennent la parole le baron de Mévius et le comte Goblet d'Al- viella ce dernier pour déclarer qu'il ne votera pas la loi paree que le gouvernement vise a la cléricalisation de l'armée. Mercredi 17 avril. Suite de la discussion générale du contin gent pour 1913. M. Wiener (lib.), fidéle au mot d'ordre de la gauche libérale, indique les raisons pour lesquelles il émettra un vote négatif. M. Lafontaine déveioppe les thèses pacé fistes. M. Ryckmans (cath.), du banc d'Anvers, se déclare adversaire des dépenses somp- tuaires et des sacrifices inutiles. Mais il estime, après la déclaration du gouverne ment, que les sacrifices demandés ne sont ni 8omptuaires ni inutiles. M. Berryer, ministre de TIntérieur, qui remplace M. de Broqueville relenu a la Chambre, rappelle que legouvernementpour être loyal et logique ne pouvait accorder la concession minuscule dont a parle M. Wiener. Car cette concession engageait la revision et c'est pour cette raison seulement que le parti ouvrier déclarait s'en contenter. Ce que le gouvernement a refuse ca été de faire indirectement ce qu'il n'aurait pas voulu faire directement. Le projet est voté par 57 voix contre 8 et 26 abstenctions. M. De Cloedt déveioppe une interpel lation sur le port de Zeebrugge. L'honorable membre fait diverses consta. tations relativement a Tensablement du port et des dragages qui y sont effectués. M. Coppieters croit pouvoir conclure de ces mêmes constatations que le port de Zeebrugge est perdu et qu'il y a lieu seule ment de conserver une passé de 6 m. de profondeur pour permettre Taccès au port de Bruges. Jeudi 17 Avril M. Van Peborch estime exagére'es les de- mandes de M. De Cloedt pour le port de Zeebrugge et engage le ministre eompétent a être tres prudent dans la voie des dépenses pour ce port. M. Helleputte est d'accord avec M. De Cloedt sur Tutilité de Tamélioration du port de Bruges et la possibilité d'assurerau chenal une profondeur sufïisante. Mais il combat la thèsede M. Coppieters quant a Timpossibilité d'arriver a ce résultat par des dragages. MM. Coppieters et De Cloedt, qui sont munis de plans, interrompent fréquemment 1 honorable ministre, avec lequel ils en- tament, en flamand puis en francais, un dis cussion d'ordre technique. M. Le Baron Ruzette est heureux de dire l'importance qu'il attache au développement de Bruges-port de mer. II déclare que des sondages récent ont de'montré qu'un appro- fondissement sufïisant du chenal par des dragages peu compliqués et peu coüteux est parfaitement possible. L'orateur fait des voeux pour que l'on dote le port de Bruges d'installations a la hauteur du trafic auquel il est appelé. II y a la, dit-il, une oeuvre d'utilité nationale. M. Hanrez appuie les critiques de M. Cop pieters. M. Coppieters se defend du reproche d'être un adversaire du port de Bruges. Mais il condamne la conception technique des instal lations de Zeebrugge, avec son möle s'avan- $ant dans le mer. II admire, dit-il, le courage de M. le baron Ruzette; mais il Tadjure de laisser Zeebrugge a sa destinée pour sauver 'e port de Bruges. M. Koch déveioppe brièvement le rapport sur le projet de loi sur le crédit des petits commercants et artisans et les intéréts mora- toires. M. Carton de Wiart fournit quelques ex plications complémentaires démontrant l'uti. lité de la loi. II explique certaines disposi tions de celle-ci en ce qui concerne Tarticle 3 interdisant au commer^ant de renoncer anti- cipativement aux intéréts auxquels il a droit en cas de non-paiement dans le délai de trois mois. II dit aussi les raisons qui ont déter- miné le gouvernement et Ia Chambre a ne pas approuver la proposition de porter la prescription d'un an a trois ans. Par suite de Tabondance des matières, le compte-rendu de la Chambre n'apu trouver place dans notre numéro de ce jour. Dimanche 27 Avril, a 2 heures précises, en la Salie de la Haile aux Draps.exécution du Messie de Haëndel. Le célèbre compositeur naquit a Halle sur la Saaie (Basse Saxe), le 23 fe'vrier 1685. Mais ayant passé la plus graude partie de sa vie en Angleterre oü il se fit naturaliser, les Anglais Tont adopté et se sont approprié la gloire de ses travaux. Le Messie fut composé en 1741 et exécuté pour la première fois a Loudres en 1743. L'auditoire, dit Thistorien de Haëndel, Ernest David, se sentit tellement transporté par la valeur de l'oeuvre que quand le choeur entonna Talleluia tous les assistants et le roi lui-mêmes (qui était présent) se levè- rent comme un seul homme et demeurèrent debout jusqu'a la fin du choeur. Cet homma ge a la mémoire de Haëndel se manifeste encore aujourd'hui a chaque audition du Messie en Angleterre il est aussi hono rable pour le peuple Anglais, que digue de Timmortel compositeur. Cet oratorio se divise en trois parties La première traite des Prophéties, de la Nativité, du Bon Pas teur la deuxième, de la Passion, de la Mort du Sauveurde la Resurrection et du triomphe du C ristianisme enfin, la troisiè- me partie, comprend la Resurrection des morts, et le Jugement dernier. Quic mque ajoute Ernest David, en en tendra la musique, n hésitera pas a conve- nir que son caractère distinctif est le su blime. II est demeuré le plus populaire des oratorios il fait invariablement partie de tous les festivals: les concerts, dans lesquels on l'exécute, sont toujours certains d'un immense succès. On leconnatt partout en Angleterre, en Allemagne, en Amórique et même en Australië, mais il a été peu exé cuté en Belgique et en France. -VVV— a Paray-le-Monial, Ars Fourvières organisé a la demande et sous le patronage de Son Em. le Cardinal-Archevêque de Malines et de NN. SS. leBEvêques de Belgique. MAI 1913 Renseignements et inscriptions 126, Avenue des Gloires-Nationales, Jette-Bru- xelles. Programme du Pèlerinage Dimanche 18 mai, le soir, départ de Bru xelles Lundi 19, le matin, arrivée a Paray- le-Monial, le soir, ouverture de la Retraite Mardi 20 et Mercredi 21, exercices de la Retraite Jeudi 22, Fête-Dieu, le matin, cloture de la Retraite, Messe avec Commu nion générale. L'après-midi, 'Procession du T. S. Sacrement, a 5 heures, départ pour Lyon, a 8 heures.arrivée a Lyon. Logement. Vendredi 23, le matin, Pelerinage a Notre- Dame de Fourvières, k 11 h., déjeüoer. A 12 1/2 h., départ pour Ars, a 1 1/4 h., arri-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 2