r
Téléphone 5
Téléphone 52
Samedi 26 Avril 1913
le N° 10 centimes
48e Année -- N° 4783
La santé du Pape
La örève Politique
est condamnée
La Déroute socialiste
La grève et les
Syndicats chrétiens
Que veulent-ils
Le S. U. comme en France
Frédéric Ozanam
On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et
Le Journal d'Ypres paratt une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre.
Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus.
A tous les bureaux de poste du royaume.
Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes
la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les fiuméros supplémentiires ooüteut
10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adreaser l'Agtnct
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et A Paris, 8, Place de la Bourse.
Le Journal d'Ypresse réjouit avec les
catholiques du monde entier de l'améliora-
tion notable constatée par les médecins qui
soignent le St-Père. Celui-ci, qui se sent
beaucoup mieux, voulait déja reprendre en
partie ses occupations, mais le professeur
Marchiafava a fermement insisté pour qu'il
ait la patience de s'abstenir au moins pen-
dant quinze jours.
Toutefois Pie X a pu obtenir que son mé-
decln lui permette quelques minutes d'en-
tretien chaque jour avec le cardinal secré
taire d Etat Merry del Val ainsi qu'avec
MgrB Bressan et Pascini pour être informé
80mmairement des affaires les pluB graves
et les plus urgentes.
Les journalistes catholiques Bekjes
au Vatican
Rome, 17 Le cardinal Merry del Val
a re§u un groupe de journalistes beiges qui
lui ont remi3 le montant des Êtrennes Pon
tificates e'élevant a la somme de 125.000 fr.
Mgr Merry del Val a également regu le pé-
lerinage beige, comprenaDt 80 personnes,
conduit par l'évêque de Namur. M. Léon
Mallié a donné lecture d'une adresse de dé-
vouement au St-Père.
On lira plus loin le compte-rendu de la
séance de la Chambre et le texte de l'ordre
du jour vote' a la presque unanimité de l'as-
semblée.
Nous ne pouvons qu'applaudir chaleureu-
sement a ce vote. En acceptant l'amendement
Masson, mais en l'entourant d'une appro
bation des déclarations de M. de Broqueville
et d'une reprobation catégorique de la grève
socialiste, le gouvernement échappait défini-
tivement au reproche d'intransigeance et
sauvegardait d'autre part la dignité du Par
lement et le principe d'autorité. II faut lui
savoir gré d'avoir si habilement dénoué la
crise et d'avoir adopté une solution a ce point
satisfaisante qu'elle a pu rallier Ia gauche
libérale.
Cette grève condamnée par la classe ou-
vrière qui n'en a pas voulu, est aujourd'hui
condamnée formellement par la Chambre
nous doutons qu'elle ait la vie assez dure
pour résister a ces coups répétés. En tout cas,
ceux qui voudraient la faire perdurer seraient
sivigoureusement désapprouvés par l'opinion
publique tout entière qu'ils ne pourraient
tenir longtemps.
Une fois de plus le ministère catholique
s'est montré le gouvernement de la modéra-
tion et de fordre. Honneur a lui
Elle est compléte, lamentable, definitive,
la déroute du socialisme beige. Elle dépasse
même toute attente. Qui done, il y a un an,
aurait pu croire que le parti rouge sombre*
rait dans une telle impuissance, dans un tel
discrédit. Qu'on se rappelle les orgueilleuses
espérances, les vantardises éhontées des me-
neurs avant les élections législatives de juin.
Ils ne devaient faire qu'une bouchée de la
majorité catholique. Lève-toi, Jean Pro-
lo 1 clamait dans le Peuple le grand
manitou Vandervelde. Jean Prolo en effet se
leva,mais ce fut pour recevoir la plus cuisan-
te des raclées.
Mais Jean Prolo n'avoua pas sa défaite.
Battu sur le terrain legal, il espera que les
moyens révolutionnaires lui réussiraient
mieux. Et, au landemain du 2 Juin, il déci-
dait la grève générale pour la conquête dn
pur et simple. Toutefois, avec une prudence
louable. il remit a plus tard, il remit de mois
en mois, la date de la grande, de l'irre'sisti-
ble levée de boucliers. II la fixa définitive-
ment au 14 avril.
II s'était done ménagé dix longs mois pour
dresser son plan de campagne, fourbir ses
armes, amasser ses munitions, exercer ses
troupes, dix longs mois qui retentirent d'ap-
pels pressants, d'objurgations pathétiques a
la classe ouvrière. Par la confiance qu'il af-
fichait, par l'audace de ses prédictions, il
réussit a apeurer maints bourgeois qui s'at-
tendirent aux pires éventualités. Ils eurent
bien tort.
Le matin du 14 avril, nombre de Beiges
constatèrent avec stupefaction que la vie
économique du pays allait son petit train de
tous les jours. La grève devait être formida
ble, universelle. Or, moins du tiers des ou-
vriers industriels obéirent aux ordres des
meneurs. Sur les 100.000 travailleuis des
chemins de fer, 3o seulement abandonnèrent
leur poste. Et on sait que seule une grève des
transports peut, en Belgique, paralyser réel-
lement la vie économique et mettre le gou
vernement dans de graves embarras.
Pendant la semaine dernière, les meneurs,
par un bluff extravagant,par tous les moyens
de pression et d'intimidation, s'efforcèrent de
gonfler le nombre des grèvistes. Peine per
due I Au bout de trois jours, le chiffre des
chomeurs diminuait déja. Et la grève géné-
comme la plus vaine et la plus grotesque des
équipées.
Les meneurs virent l'abime oü ils cou-
raient. Aussi, a la Chambre, dès le 16 avril,
s'évertuèrent-ils a arracher au chef du Cabi
net une petite concession, voire simplement
une bonne parole, qui permit a ces fierabras
de la veille, de se tirer, sans s'exposer a irop
de pommes cuites, du guépier oü ils s'étaient
fourrés.
Soutenus par l'opinion publique, le mi
nistère et la droite refusent de faire la moindre
concession. Alors, a bout de souffle et d'es-
poir, hantés par ce spectre de la Déroute qui
causa la perte de plus d'une armée.
La Déroute, géante a la face effarée
comme dit Victor Hugo, les socialistes, se
contentant de ce qu'ils rejetaient avec mépris
la veille, déposent piteusement les armes. Ils
n'ont plus même la force de s'opposer a
l'ordre du jour qui approuve les déclarations
du ministère et condamne la grève générale.
A la nouvelle de cette capitulation, plus
que la joie de cette victoire décisive de l'ordre,
ce fut l'étonnement qui domina chez maints
catholiques. Ils ne pouvaient en croire leurs
yeux. Comment, c'est a cette risible reculade
que se résignait ce parti de matamores 1 C'est
a ce Waterloo, couronnant une lamentable
campagne de dix jours seulement, qu'abou-
tissaient dix mois d'efforts persévérants
De cette aventure, ii sort a jamais brisé,
eet épouvantail de la grève générale dont tant
de gens s'étaient affolés. En vain, a l'avenir,
les socialistes s'efforceraient ils d'en recoler
les morceaux. Leur bluff n'en imposera plus
a personne. Aussi renonceront-ils probable-
ment a parler de grève générale. La lecon
d'aujourd'hui aura été trop rude.
Nous reproduisons d'après le Patriote
uu interview du R. P. Rutten.
Mercredi, la Confédération générale de
Belgique des syndicats chrétiens s'est réunie
x Patria. Elle a voté un ordre du jour de
l'élicitation3 au gouvernement et aux ou-
vriers chrétiens, au sujet de leur attitude.
Rencontrant le R. P. Rutten, a 1'issue de
cetfe réunioD, un de nos collaborateurs a
demandé sou avis. Voici sa réponse
L'inteDsité de la grève a été en raison di
recte des syndiqués socialistes. II n'y a eu
f qUe peu de grèvistes, ou pas de grèvistes,
li oü il y a des syndiqués chrétiens.
La grève n'a pas été générale Elle a
été régionale, et limitée a certaines profes
sions
Eliminez les mineurs, les métallurgistes,
les verriers et les diamantaires, qui ne
sont pas loin de la la majorité des
ouvriers. Que reste-t-il, en fait de grèvistes
Presque plus rien. Au port d'Anvers, la
grève a été, somme toute, obligatoire, faute
d'arrivages...
A Gand, pas plus qu'a Bruxelles, on n'a
dépasséle tiers de chomeurs.
Et a quoi cela tient-il Au mouvement
syndical chrétien, laissant a ses membres
toute latitude en matióre politique, mais
voulant que, sur le terrain syndical, les
conflit8 possibles soient d'ordre exclusive-
meut professionnel.
Les ouvriers sérieux ont confiance en nos
organisations professionnelles sérieuses...
Dans le pays houiller, sans doute, nous
avons dü faire un peu la part du feu. Pour-
quoi Paree que leB ouvriers craignirent,
avec raison, des représailles, non point
pendant, mais après la grève pacifique. Et
ces agissemonts des socialistes sont insup-
portablea.
En général, la liberté du travail fut bien
protégée.
Quelques communes cartellistes seulement
se montrèreDt trop faibles.
fanatisé les socialistes que la vie est rendue
impossible aux syndiqués chrétiens.
Ainsi, un exemple, dans la carros
serie, il n'y a pas moyen de travailler, si
l'on n'est membre du syndicat socialiste. Or,
parmi les syndiqués socialistes, certains
voulaient aller a la besogne. Les socialistes
ont fait connattre aux patrons qu'ils ne
travailleraient plus jamais avec des sarra-
zins.
Les syndicats chrétiens veulent réagir
contre pareille tyrannie.
Peu leur importe les manoeuvres politi-
queB. Ils répudient la lutte des classes, lis
entendent défendre leurs intéréts de mé
tiers
Ils veulent, en développant l'enseigue-
ment professionnel,amener a la patrie beige
une main-d'oeuvre intelligente et affluée.
Ils veulent, par un travail intelligent,
soutenir le renom de l'industrie nationale,
lui éviter de grosses pertes, collaborer
loyalement avec les patrons...
Ah si on riavait eu les ouvriers con-
scients des syndicats chrétienscomment se
serait termini le conflit actuel
-VSA-
Les meneurs socialistes s'en vont répétant
que la Belgique en est réduite envier a
tous les autres pays d'Europe leur legislation
électorale,
C'est faux, radicalement faux.
La France, notamment, le pays classique
du S. U. pur et simple, a une législation
électorale beaucoup moins démocratique que
la notre. D'abord, le Sénat est élu par un
corps électoral trés restreint tandis que chez
nous tout le monde a le droit de voter pour
le Sénat.
Ensuite, la Erance en est encore a attendre
une loi qui assure sérieusement la liberté et
la sincérité du vote.
Voici, par exemple, ce qu'écrivait ii y a
dix ans le 8 mars igo3 Le Temps
grand organe parisien peu suspect de clérica-
lisme
ii Pour la pratique du droit de suffrage,
nous n'avons qua gagner d nous mettre a
l'école de la Belgique.
D'abord, il existe dans le fonctionnement
du S. U. francais un véritable scandals
c'est que Ie secret du vote n'y est nullement
assure'.
En Belgique, au contraire, la liberté de
l'élect:ur est parfaitement protégée... Cha-
cun peut voter li brement en toute sécurité.
La volonté populaire cesse d'être asservie aux
tyranneaux de village. L'exercice du droit
de suffrage n'est plus une comédie dont une
nouvelle féodalité tire les ficelles. La démo
cratie nest plus un vain nom. Quand done
la France qui a la prétention d'etre le pays
le plus démocratique du monde, se décidéra
t-clle a adopter le système de vocation beige
ou un système analogue
Voila, pour le système de vocation. Quant
au régime da S. U. lui-même c'est un chef
socialiste qui va nous dire quel bien il a
fait aux ouvriers francais
ii Loin d'avancer les affaires de la classe
ouvrièredisait Jules Guesde, le S. U. n'a
servi, dans les conditions oü il fonctionne
depuis trente ans, et il ne pouvait servir
qua l'ennemi, a la classe dirigeante... en
entrainant les prolétaires a se battre entre
eux pour le choix de leurs maitres politi-
ques.
Pourquoi le S. U. serait-il chez nous plus
profitable aux ouvriers qu'en France f
Les meneurs socialistes n'essaient pas de
nous le dire et pour cause.
Ce '27 Avril, les membres actifs, honorai-
res et les pauvres visités de la société de
St Vincent de Paul de la ville d'Ypres célé-
breront le centenaire de la naissance de
Frédéric Ozanam.
En cette journée d'amour, les pauvres
n'auront jamais si bien compris qu'ils sont
nos égaux, qu'ils sont même, aux yeux
chrétiens, des grands héros de la vie ter-
restre.
Non pas que l'état de pauvreté constitue
pour ce Hls de l'Evangile un mode vital, eu
soi, supérieur Ozanam savait que l'état de
pauvreté ne tire sa grandeur morale que de
la vertu de désintéressement. Or cette vertu
n'est point liée, intrinsèquement, a la pau
vreté puisqu'elle doit se retrouver chez le
chrétien même quand il est riche.
Et pourtant Ozanam déclarait saintes
les lèvres du Père Lacordaire quand elles
commentaient le cri évangélique heureux
les pauvres comment done pouvait-il se
rallier, sans contradiction a ce que d'aucuns
regardent comme le grand blaspheme de
Jésus Car enfin remarquent ceux-lè il
est aussi malsonnant d'entendre dire heu
reux les pauvresque d'entendre quelqu'un
qui s'écrierait heureux les esclaves II
vaut bien mieux avouer crüment, que le
pauvre est un être attardé dans un stade
inférieur et done un incomplet, par consé
quent, un malheureux Offrons dès lors
aux pauvres avec la pitié düe a la souffran-
ce un bon secours qui les réjouira Les
hommes qui pensent, de la sorte, secouru-
rent les pauvres comme des êtres batards
classés entre les hommes et leB animaux.
Oh je le sais il y a chez ces nitzchóens,
chez ces fils d'un évolutionnisme cruel des
nuances mais enfin 1 ils considèrent la
richesse comme la perfection qui rend véri-
tablement homme et ils ne sont pas loins de
croire après les Juifs que le riche est uu
saint.
Ozanam, au contraire, voyait dans le
pauvre un véritable frère du riche. Pas un
frère inférieur car la nature Bubstautielle
est égale chez tous les hommes. C'est pour
quoi Ozanam n'excluait pas dans l'idée qu'il
se faisait du pauvre l'élément qui donne a
ce dernier une incomparable dignité, a sa
voir l'élément spirituel. Quand il pailait de
secours il n'entendait pas seulement le pain
ou le vêtement, mais encore l'assistauce
intellectuelle et religieuse. Son oeuvre est
une oeuvre de charité spirituelle plus que
corporelle proclamait-il aux Florenti-.. s 1
Au lieu que la charité incrédulene peut que
gémir sur les misères du pauvre quand elle
le secouit a regret d'ailleurs d'une manière
insuffisante au lieu qu'elle s'offusque du
contraste violent qu'elle offre avec la basses-
se de ce mendiant et qu'elle s'efforce de
l'atténuer par des raisons maladroites la
charité ohrétienne excite au contraire une
joie sacrée chez le pauvre, en lui révélant,
de fa$on certaine, la fraternité de tous les
hommes. Elle ne laisse point, tout inquiet
de son infériorité vis-a-vis du bienfaiteur,
mais elle apprend a ce pauvre, qu'il est,
malgré sa mansarde, malgré ses hardes, un
fils de grande race. Heureux sont; ils alors,
les pauvres I puisque leur titre da créature
humaine en fait des êtres merveilleux dignea
d'&dmiration I
Que si l'on objecte que l'être du pauvre
lui est actuellement une sourco de douleurs,
Ozanam ne manquera pas de'répondre qu'il
le sait mieux que personne, car son oeuvre
soulage les malheureux. Mais l'oeuvre de St
Vincent de Paul dont la charité est christia
nize, veut encore que le pauvre soit animó
d'un splendide espoir 11 ne te faut pas
juger de la vie en te placant au seul point
de vue terrestre C'eBt comme si tu voulais
juger de la mer en n'en regardant que le
reflux. Au contraire, il faut tenir compte
que le reflux terrestre s'aceompagne d'un
flux céleste les satisfactions, les joies, les
satisfactions, aes meun oici UUl» V£UA W MIMU
cent vers nous la haut, poussés par l'amour
divin. Et cela est certain Heureux les pau
vres, en ce caB, puisque Dieu même leur
prépare un impérissable béritage
Toutefois l'on va dire il est facile de se
refuser a chauger un iota dans le monde
terrestre, en prétendant que le mal de l'hu-
manité ici bas, Be muera, la* Haut, en un
bonheur inconcevable. Le fatalisme chré
tien autorise, par la, l'indolence sociale,
l'égoïsme le plus bourgeois. II évite au sur
plus a certaines classes de la société, les
repi oches amers de ceux qui n'ont rien
c'est de l'habile politique II y aurait bien
deB choses écrire contre cette objection
exposée, ici, dans sa forme la plus francbe,
mais que les adversaires du cbristianisme
présentent hypocritement, a leur manière.
Ozanam eüt fort justement rappelé, lui, la
doctrine scolastique, traditionnelle d'ail
leurs, sur les biens de ce monde. Elle mon-
tre, si bien, que les chrétiens ne sont pas
des accapareurs et que l'amour est, chea
eux, distributeur des richesses plus parfait
que la fatalité économique.
Et si mainteuant l'on se représente, avec
Ozanam, le groupe des pauvres comme un
corps dont le Christ est la fête, si l'on tient
compte que le Christ a voulu que ses hab t«
soient ceux du pauvre, qu'il a voulu connat
tre comme lui la soif, la faim, le froid, le
mépris, le pauvre devient en ce cas le moyen
par lequel Jésus se fait aimer. Heureux le
pauvre Le Christ se faisant homme son
image 1 Rien d'étonnant dès lors, a ce que
Ozanam groupe autour des misérables uue
clientèle qu'un roi leur envierait... Ils sont
nos Praticiens Et Ozanam a voulu qu'on
les serve suivant leur dignité.
W -
Société de Saint-Vincent de Paul
Conférences d'YPRES
A l'occasion du centenaire de la naissance
de Frédéric Ozanam, fondateur de la So
ciété de Saint-Vincent de Paul.
Dimanche 27 avril, a 7 heures du matin,
Messe A l'inteation de la Société en la Cha-
pelle des Pauvres Claires sermon Com
munion générale des membreB actifs et
honoraires, des families visitées et des hom
mes fréquentant la Sainte Familie.
Lö même jour a 5 heures très-précises du
soir,Assemble général au Collége épiscopal.
Indulgence plénière pour les Membres
actifs et honoraires, qui communient A la
Messe spéciale et assistent a l'Assemblée
générale.
JOURNAL
©rgane Catholique
TPRES
de l'Arrondissement
-v'V*-
rol* nppnrniocnJt nu» L«lg«
Datio üoi tfti«u ua, vsu u tv>iwww~>v
UN GRAND JOURNAL ANT1CLÈRICAL PAR 1 SI EN
CITE EN MODÈLE LA LÈGISLATION BELGE.
""-"ll-"! J/. •»""<- has. Sont rle*