GHROMQUE ÏPhOISE
La Chambre
CllliOiMQUE DE
L'A Mi ONDISSEMEAi T
Avis
Concerts
Concert de Carillon
Une représentation
évangélique a Ypres
Subside
Repos dominical
Nomination
Echos
Houthem
Poperinghe
La commission
électorale
Les doyens de la
Chambre
Ce qu'ils feraient
des prêtres.
Exposition Universelle
de Gand 1913.
Nous retrouvons ainsi Taction directe de la
F.'. M.-. francaise partout ou la Revolution
sociale est en marche, que ce soit er. Tur-
quie, en Portugal, en Espagne ou en Belgi-
que.
Mardi 6 Mai
Les déeès se guccèdent a la Chambre avec
uae rapidité effrayante. M. de Winter, dé-
puté catholique d'Anvers et doyen d'4ge de
la Chambre vient de mourir après quelques
jours de maladie seulement.
M. le vice-president Nerinck, MM.Carton
de Wiart, Van Reeth, Franck et Denys
rendent successivement hommage a sa mé-
moire M. de Winter était particulièrement
compétent dans les questions commercialeg
et industrielles.
Interpellation de MM. Franck et Meche-
lynck sur la situation du Trésor.
M. Franck critique la gestion financière
du gouvernementil a trop emprunté.même
sous prétexte de dépenses produo'ives et il
aurait dü consolider la dette flottante
Pémi8Bion de bons du trésor est un expêdient
malheureux.
M. Levie, ministre des finances, répond
vigoureusement a Tinterpellateur.
A certains moments, MM. Beernaert et
de Lantsheereont cru que nous empruntions
trop vite or, Texpérience a prouvé que
M. de Smet de Naeyeravait raison en don-
naut une impulsion trés vive a Tactivité du
pays.
Notre grand développement économique
date surtout du lendemain de la guerre de
1870. M. Malou s'est orienté alors vers la
multiplication et Tamélioration de nos ea-
naux et de nos chemins de fer. M. Frère-
Orban a ralenti ce mouvement et ce n'est
qu'avec M. de Smet de Naeyer que le pro
gramme Malou a été mis de nouveau en hon-
neur.
Les besoins étaient grands. II fallait dé-
velopper les chemins de fer, les canaux, lcs
ports. De la, une impulsion extraordinaire
donnée a ces travaux. Aussi a-t*on emprunté
beaucoup. Qu'importe, du moment que l'em-
prunt rapporte InterruptionsL'expérien
ce faite n'est-ells pas décisive Vous nous
reprochez d'avoir emprunté plus de deux
milliards. II semblerait qu'il s'agit de tra
vaux improductifs pour la plupart. Or, si
ces travaux étaient improductifs, ne com-
prenez-vous pas que, depuis longtemps, il
aurait fallu augmenter les impóts pour faire
le service de la dette
Lachareeoui visa sur les contribuables
du chef des emprunts est restée presque in-
variablement de 4 a 5 fr. par tête d'habitant
de 1890 a 1911. Done, malgré Taccroisse-
ment de la dette, dans l'esoace de 20 ans, la
charge pesant sur Timpöt est restée sensi-
blement la même.
Que fallait-il faire en 1911, qu'eüt fait a
ma place M. Franck f Au moment que les
rentes d'Etat baissaient pouvait-on songer
a contractor un emprunt t Pouvais-je songer
en 1912 a faire un emprunt Vous ne l'eus-
sies pas fait plus que moi. Je desire ardem-
ment faire un emprunt consolidé mais quel
type accepter quel taux et quel terme
d'amortissement f
Dois-je continuer a émettre du 3 p. c. ou
créer du 4 p. c., type nouveau'? La question
est complexe, la situation dn ministre des
finances est difficile, et ne peusez-vous pas
qu'elle mérite bien un peu de commisera
tion
A gauche Oh oui(On rit.)
M. Levie, ministre des finances. Ma
situation ne diffère guère de celle des mi-
nistres des finances de tous les autres pays.
M. C.lluysmans—lis sont dans la purée!
M. Levie, ministre des finances. Mais
non lis sont dans la situation d"un grand
industriel qui, a un moment donné, emprun-
fe a 4 p. c. et même 5 p. c. Ce qui n'empêche
pas, d'ailleurs, son industrie d'etre fort
prospère.
Avant de recourir a Témission de bons du
trésor a 4 p. c., j'ai consulté les hommes les
plus compétents et tous ont trouvé l'idée
heureuse.
Mercredi 7 Mai.
La ville d'Anvers, dont M. Franck est
conseillsr communal, a émis en 1911 des
bons de caisse au taux de 6 pour des
sommes considérables. D'autres villes ont
fait de même.
M. Franck a reconnu que tous les fonds
d'Etat avaient baissé, mais il a prétendu que
la rente beige avait baissé d'avantage paree
qu'on avait saturé le marché. Erreur De
puis que la rente a baissé sérieusement,
c. ad. en 1911, nous avons cessé d'en émet
tre.
Les rentes d'Etat ont atteint leur point
culminant eu aoüt 1897.Depuis cette époque
la rente beige a baissé de 23.80 fr., mais
les consolidés anglais out baissé de 33 fr. 15 1
En Anglcterre, contrairement a ce qu'a
dit M. Franck, l'Etat émet a tout moment
des bons du trésor pour les besoins du bud
get ordinaire.
Bien loin que n>us fassions figurer a
l'extraordinaire des dépens<s ordinaires,
nous faisons, au contraire, avec l'ordinaire
des dépenses extraordinaires.
Mais M. Franck prétend que nos chemins
de fer ne renouvellent pas assez rapidement
leur matériel sur l'ordinaire. Erreur 1 Quand
une locomotive lancée il y a trente ans, par
exemple, est remplacée, la dépense n'est
impute'e sur l'extraordinaire qu'a concurrence
de Texcédent de valeur.
Les wagons, les rails sont remplacés, eux
aussi, sur l'ordinaire, l'extraordinaire ne
supportant que la plus-value. II y a done
vraiment un double amortissement. Ce n'est
que lorsqu'on achète une machine ou un
wagon en extension, que l'extraordinaire
paie toute la dépgnse mais le matériel rem-
pla^ant un matériel usé est payé par l'ordi
naire.
On nous ditNous en voici i 4 milliards
de dette 1 Mais ce n'est pas la une dette de
poids mort, comme la dette anglaise. Notre
dette a pour contrepartie une important
outillage économique les chemins de fer,
3 milliards ia dépense faite pour les voies
navigables, 400 millions, etc.
On m'a demandé quand je déposerais les
projets d'impots. Je répète ce que j'ai déja dit.
Je les déposerai après le vote de la loi mili
taire. (Interruptions a gauche). II faut voter
les dépenses avant de voter les recettes c'est
le système francais. Si nous avions procédé
autrement, vous auriez dit que les impots
actuels ne suffisaient plus a couvrir les dé
penses actuelles.
M. Franck nous reproche d'avoir fait
comme la cigale et d'avoir dépensé sans pré-
voyance. Or, quand on discute le budget
ordinaire, c'est ['opposition qui dépose des
amendements dispendieux, et Ton incrimine
notre prétendue parcimonie
Le ministre déclare qu'il reste partisan
d'un budget industriel pour les régis de
l'Etat. Une commission institue'e par le gou
vernement s'occupe activement de la question.
II y a quarante ans, MM. Frère-Orban et
Malou se demandaient ce qu'il convenait de
faire en cette matière. M. Frère-Orban était
hostile a la reprise des chemins de fer, sans
doute pour les motifs qui ont inspiré les
hommes politiques anglais. M. Malou était
d'un autre avis. On a repris les chemins de
fer. Le réseau national est présentement aux
mains de l'Etat et les canaux lui appartien-
nent aussi.
A mon avis, Tavenir est dans la création
d'un système imité de la Société des chemins
de fer vicinaux...
On se rallie de plus en plus a la thèse que
j'ai défendue dès mon entrée dans cette
En matière industrielle l'Etat, comme la
dit Jules Simon en une autre matière, doit
préparer sa destitution. Les dépenses d'outil-
lage ne cesseront pas d'augmenter. On a
découvert de nouveaux bassins houillers dans
le Nord et le Sud du pays il va falloir créer
des voies nouvelles. II faut trouver une for
mule qui permette a l'Etat d'avoir sa part
d'intervention et d'influence dans des orga
nismes autonomes, et qui remédie en même
temps aux abus qui se manifestent tous les
jours.
J'espère que nous trouverons Tappui néces
saire pour réaliser cette réforme, qui doit
assurer au pays dans Tavenir des avantages
que les mesures réalisées par M. Malou lu;
ont assuré dans le passé (Double salve d'ap-
plaudissements a droite. L'orateur recoit
les félicitations de ses amis politiques.)
M. Mechelynck (lib.) renouvelle des criti
ques formulées par M. Franck.
Jeudi 8 mai 1
1
M. Mechelynck continue son discours en
faisant Thistorique des bons du trésor.
M. Liebaert. On est d'accord dans la
presse d'oppositionpour condamner les bons
du trésor. Mais, il faut faire une distinction
entre eux, de même qu'il faut distinguer
entre les Etats ayant une mission purement
gouvernementale et ceux qui assument aussi
la direction d'importantes régies.
Le gouvernement n'émet pas a plaisir des
bons du trésor. S'il y a recours, c'est dans
Tintérêt de l'Etat. II prèfère la cherté mo-
mentanée a la cherté permanente.
Un public imposant emplissait la vaste
salie du Volkshuis dont la scène représentait
un décor trés réussi des portiques et galeries
du Temple de Jérusalem dü au talent de
Tartiste-peintre Brillon.
L'entrée du cortège au leacte, Tépisode
émouvant du miracle, l'eaquête des phari-
siens, les efïets de la guérison et Tapothéose
furent autant de scènes bien rendues de cette
page sublime de TEvatgile se déroulant
sous Tattention soutenue de Tauditoire
émerveillé.
La mansuétude du Christ affirmant par
ses paroles et ses actes sa mission divine
l'attitude résignée, le bonbeur délirant et la
courageuse reconnaissance de Taveugle-né
Barsabas le parti-pris de baine jalouse du
pharisien Mathusaëlla crise d'ame du
jeune savant grec Biophilos, furent autant
de caractères dessinésavec un psychologique
par les principaux acteurs. Les roles secon-
daires et même ceux des figurants furent
rendus avec une conception parfaite toute a
Thonneur de Télite de nes jeunes ouvriers
Yprois si bien conduits par M. Charles
Bostyn qui dirigea la partie scènique avec
une compétence digne de tous éloges. Les
chaleureuses acclamations des assistants en
fent foi.
La partie musicale sous Thabile direction
de M. Albert Tan Egroo a beaucoup contri
bué au succès de cette belle fête. Les choeurs
mixtes, entrainés par le beau talent du
coryphée M. Ch. Bostyn, et Torche6tre ont
donné une excellente interpretation do
Toeuvre.
Nos vivos felicitations et nos sincèrcs re-
merciements aux collaborateurs dévoués qui
out semé le bon grain d'une représentation
évangélique, grace, croyons nous, au graud
semeur qu'est l'infatigable Abbé Neuvi.le
toujours éterr.ellement jeune comme les
vieilles pag s de TËvangile.
Population de certaines villes et
communes de l'arrondissement.
Population
Le Bassin de natation sera ouvert au
public a partir du Mardi 13 Mai procbain.
A Toccasion de la fête de la Pentecöte,
les concerts suivants seront donnés au kios-
que de la Grand'Place
Dimanche 11 Mai, a midi, par l'IIar-
monie Communale.
J.-E. Strauwen.
F. Suppé.
i. La puce d'or, pas-red.
Egarement dans le bon-
heurouverttTre
3. Le Capitaine Fracasse,
de l'opéra comique de
4. Fantaisie Hongroise
5. Les Hirondelles, faniie
Pessard.
Wesly.
Hirchmann.'
Lundi 12 Mai, a midi, par la Fanfare
Royale.
Exécution d'ceuvres de l'école Flamande.
1. Vlaander ens kunstroem P. Benoit
(Finale de la Rubens cantate).
2. Vempereur Tiberius, ouverture.
J. Van der Meultn
3. Fantaisie-Hallet. L. Moeremans.
4. Caprice Espagnole. H. Weyts
5. Fantaisie sur Ie Drame Lyrique
Clovis et Clothilde. O. Roels
SIS
Jeudi 17 Mai de 8 a 9 h. du soir
par M. NOEL IGODÏ
PROGRAMME
Bach.
vw
Le sommeil quelque peu léthargique de
notre vaillanto société dramatique ne pou-
vait perdurer; aussi est-ce avec le plus grand
plaisir que nous signalons son réveil fécond
marqué par la brillante représentation de
Dimanche dernier.
Le drame évangélique De Blindge
borene poème ei> trois actes de l'abbé
Walgrave avec musique du jeune composi- PHARMACIEN DE SERVICE
teur gantois Henderick, a eu les honneurs j Dimanche ZI Mai ioi3
d un vif ei legitime succes. j A WEC[CFo.PD 9*3
I A. WELKESSER, rue de Dixssude, 68.
1. Bourrée
2. Cavatiue du Barbier de
Seville
3. a) Het is uw rozig aan
zicht niet
b) Mein
c) La prière de Teufant
4. Prière
5. Troisième fantaisie
6. a) Het daghet in den
oosten
b) Daar staat in gindsen
woude
c) Willen wij 't haesken
jagen door de Hei
7T inale du Barbier de Séfille
M M M
Par arrêté royal, un subside de 2.170 fr. 94
est accordé a l'administration communale
d Ypres pour la restauration drs Halles.
M ai as
Rossini.
K. Mestdagh.
Auguste Holmes
P. Benoit.
(15e Eeuw)|
K. Mestdagh.
(18e Eeuw)
en I860
en 1910
Augmentation
Wervicq
6135
10213
4078
Comines
3554
6720
31C6
Ploeg8teert
2238
5336
3098
Zonnebeke
2618
4105
1587
Gheluwe
3896
4951
1055
Becelaere
2292
3247
955
Vlainertiiigh&
2698
3585
837
Warneton
3254
4055
801
Passchendaele
3139
3916
777
Poperinghe
10985
11697
712
Wytschaete
2997
3617
620
Reningbelst
2085
2489
413
Diminution
Langemarck
6218
5520
698
Ypres
18060
17604
456
Neuve-Eglise
2635
2438
197
Monsieur l'abbé Morel, principal du collé
ge de Mouscron, est uommé inspecteur de
l'enseignemonl primaire pour le doyenné de
Menin.
La repression des outrages
publics aux bonnes mceurs
La Conférence internationale relative a la
répression de la circulation des publications
obscènes a élaboré en 1910 un projet de con
vention. E11 vue dc compléter notre legisla
tion sur les points mis en lumière par cette
convention, le Gouvernement vient de dépo-
ser un projet de loi partant la signature de M
Carton de Wiart, ministre de la Justice.
L'article 383, I, du Code pénal réprime
uniquement Texposition la vente et la distri
bution des chansons, pamphlets ou autres
écrits imprimés ou non, des figures ou des
images contraires aux bonnes moeurs. 11 n'en
prévoit pas la fabrication, la détention, l'im-
portation, le transport, la remise a un agent
de transport ou de distribution, Tannonce.
Pour satisfaire au voeu de la conférence de
Paris.le projet étend la repression a ces divers
actes, chaque fois qu'ils ont été faits en vue du
commerce ou de la distribution. II assimile,
d'autre part, aux chansons, pamphlets,écrits,
figures et images, les emblèmes ou objets
contraires aux bonnes moeurs et range parmi
ces derniers tous ceux qui sont destinés soit
a empêcher Ia conception, soit a servir la
lubricité.
D'autre part, Topinion s'émeut a juste ti-
tre de la scandaleuse et néfaste propagande
poursuivie par la parole et par la plume en
faveur des pratiques dites néo-ma!thusien-
nes. A peine est-il besoin d'insister sur le
péril que fait courir a ia nation une propa-
gande qui ne vise a rien moins qua tarir les
sources rnêmes de la vie. II est plus que
temps d'en arrêter les ravages.
C'est le but de deux des paragraphes que
le Gouvernement propose d'ajouter a l'article
383 du Code pénal. II va de soi que ces deux
paragraphes atteignent uniquement la propa
gande immorale ils ne menacent aucune-
ment ceux que guide, dans leurs écrits et
leurs discours, un intérët exclusivement
scientifïque.
Les projet réprime enfin les avis annonces,
prospectus ou correspondances publique6 qui
facilitent ou favorisent la prostitution ou la
débauche. Cette publicité prend, dans cer-
taine presse, une importance croissante c'est
un scandale qui doit finir.
L'article 2 du projet remplace Tartiste 384
du Code pénal par une disposition en harmo
nie avec l'article 383 modifié.
Lorsqu'il ont été commis par un Beige
hors du territoire du royaume, les délits pré-
vus par les articles 383 et 384 du Code pénal
ne peuvent être poursuivis en Belgique en
vertu des articles 7 et 8 de la loi du 17 avril
1878, que si Toffensé lui-même est Beige. II
importe qu'ils puissent l'être désormais en
tout autre cas dans les mêmes conditions que
les délits prévus par la loi d'extradition,
Decoration eivique. Par arrêté
royale la médaille de 1" classe est aecordée
a M J. Letermp, bourgmestre de Houthem-
lez-Ypres.
Toutes nos félicitations.
De'coration clvique. La croix de
lrt classe est accordée Mmes L. Debreus,
sceur infiraiièrea l'hopital Delaere E., su
périeure des vieillards et de Torphelinat des
filles Depaepe M.-T., supérieurede Thópi
tal Lava E., sceur itffirmière a l'hopital.
c'cst-a-dire sur la plainte de l'étranger offensé
ou de sa familie, ou sur un avis officiel donné
a 1 autorité beige par l'autorité du pays oü
Tinfraction a été commise. Ainsi Ton don-
nera effet u 1 article 2 de la convention élabo-
rée par la Conférence de Paris c'est l'objet
de l'article 3 du projet de loi.
HC
D'après le correspondant bruxellois du
Bien Public, il se confirme que c'est M Van
den Heuvel ou M. Liebaert qui présidera la
commission électorale.
Parmi let noms des personnalilés que Ton
cite comme devant en faire partie, ajoutec
correspondant, je note encore ceux de MM.
Dupriez, professeur de droit comparé a
TUniversité de Louvain, auteur d'un volume
Bur Torganisation electoralLigy, spécia-
liste des lois électorales qui fut rapporteur
Jadis de la loi électorale Henri Francotte,
professeur a TUniversité de Liége, etc.
Depuis la mort de M. Beernaert, décédé a
l'age de 84 ans, c'est M. De Winter, le dé-
puté d'Anvers, mort avant-hier, qui était le
doyen d Age de la Chambre.
Ce titre appartient présentement a M.
Mullendorff'(Verviers), né le 29 mars 1834.
Vieucent ensuite M. Delvaux (7 aoüt 1834),
M. Ileynen (1835), M. Visart (1835) et M.
Woeste (1837).
Parlant dimanche 30 mars a Milmort, le
citoyen député cracheur Hubin a dóclaré
(compte rendu du Peuple 4 avril)
Supposons, dit-il, que Ton supprime les
milliers de prêtres et moiues de Belgique et
le multitude des parasites, la vie économique
marcherait normalement. Rien n'en souffci-
rait. Vous voyez que ce SONT 0ES PIÈCES
INUTILES A LA MACHINE MODERNE.
Si M. Hubin était maïtre en Belgiquö, il
poursuivrait done vraisemblablement la
suppression de ces pieces inutiles.
Merci de nous en avoir prévenus.
Le chceur imperial de Londres,
le plus grand chceur du monde,
doit chanter a l'Exposition de
Gand.
Pour la première fois, dans Thistoire des
grande3 Expositions internationales qui ont
lieu de temps temps dans tout le monde
civilïeé, l'Exposition de Gand de 1913 les
surpassera toutes dans les concerts que
donueront les 2.000 membres du Cboeur Iui-
périal de Londres, sous la direction du Dr
Charles Harriss, qui vieudra exprès pour
chantoraux deux representations dega!a qui
auront lieu au Palais des Fêtes le 31 Mai et
le l*r Juin
Aussitêt que cette annonce parut, l'idée
apparut si extraordinaire que le public rel'u-
sa d'y ajouter foi mais, depuis, le docteur
a fait deux visites spéciales Gand puur
consulter M. de Smet de Nayer, et, mainte-
nant, il est vraimeut hors de doute que le
plus grand choeur du monde interpiêtera
deux grands programmes qui, on s'y attend,
feront les délices de tous ceux qui pourroa
entendre le grandioBe service musical qui
va être donné par le Grand Chceur Impé-
rial.
On est en train de prendre vingtgrandes
répétitions, pour les gala-concerts de Gand,
et tout membre manquant une seule de ces
répétitions perdrait sa place daus le chüBur
pour toutle temps. Les insignes des membres
sont un magnifique emblême présenté a cba-
cun d'eux par lord Sthrathcona.dont la pro
duction a coüté 1.000 livres (25.000 francs).
Le choeur a chanté devant les plus grands au-
ditoires qui se soient jamais rassemblés au
Crystal Palace. II a été gracieuBement com-
plimentée par Sa Majesté le Roi George,qui,
avec Sa Majesté la Reine, était présent a la
première apparition du giganteeque choeur
en 1911. Des trains et des vapeurs spéciaux
transporters les chanteurs anglais a Gand
et les ramèneront a Gend.
Une arméd de secrétaires les accotnpagne-
ra pluB de quarante directeurs musicaux
de Londres seront aussi présents pour en
tendre les chants dans le grand Palais des
Fêtes.
-V\A-
vj vti i yui,
CaRILUONNEUB DE I.A ViLLE