Téléphone 53 GMRQNIQUE f PRO/SE Samedi 7 Juin 1913 le N° 10 centimes 48c Année N° 4789 Téléplione 52 Le XVI Centenaire de l'Edit de Milan Les coups de poings civilisateurs La Chambre m rë 2 Juin 1912 - 2 Juin 1913 On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour letranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se rêgularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. et A tons les bureaux de poste du royaume, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centime» la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires cOÖtCUt 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adrcMer IV Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et 4 Paris, 8, Place de la Bourse. Mandement de sa Grandeur Mgr Öustave-Joseph Waffelaert, ÉVÊQUE DE BRUGES. Docteur en Théologie Par la miséricorde de Dieu et la grSce du Saint-Siège Apostolique. Au Clergé et aux Fidèles de notre Diocèse, salut et bénédiction. Nos trés chers Frères, Nous vous avons entretenus récemment de l'évènement 4 jamais mémorable, dont nous célébrons cette année leXVI® centenaire. En 3i3 le grand Empereur Constantin par le célèbre édit de Milan octroya a l'Eglise du Christ la liberté et la paix, après trois siècles de persecution sanglante. A l'occasion de ce glorieux anniversaire, Notre Saint Père le Pape a daigné ouvrir les trésors de l'Eglise et accorder aux fidèles de l'univers catholique une indulgence plénière en forme de jubilé. Sans nul doute, Nos trés chers Frères, vous recevrez avec joie l'annon- ce de cette faveur spirituelle, et vous rivalise- rez de zèle et de piété pour vous en procurer les précieux avantages. On peut saener cette indulgence iubilaire. applicable aux fidèles dét'unts, jusqu'a la fête de l'Immaculée Conception (8 décembre) de cette année, aux conditions suivantes i® Se confesser et communier. Les confesseurs sont munis de pouvoirs très-étendus pour absoudre leurs pénitents, qui se confessent en vue de gagner le jubilé, des cas réservés, des censures et autres peines ecclésiastiques, et pour commuer les voeux réservés au Saint-Siège. Ils peuvent aussi remplacer la communion prescrite par une autre oeuvre de piété, en faveur des enfants non encore admis a la table sainte. 2® Visiter deux fois chacune des basiliques de Saint Jean de Latran, de Saint Pierre, Prince des Apotres, et de Saint Paul hors- les-murs, a Rome, et y prier quelque temps aux intentions du Souverain Pontife.Pour leB fidèles qui ne peuvent se rendre a Rome, la visite des basiliques susdites est remplacée par celle d'une ou plusieurs églises a désigner par l'Ordinaire. Pour notre diocèse, Nous désignons l'église paroissiale respective, que l'on devra visiter six fois. 3° Faire une aumöne, selon ses moyens, au profit des pauvres ou en faveur d'oeuvres pies. Nous voulons qu'un tronc soit établi dans chaque église paroissiale, avec l'inscription Aumónes du jubilé. r*' Remarques 1) Pour les personnes em- péchées de faire les visites ou quelque autre des oeuvres prescrites, les confesseurs sont autorisés a les commuer en d'autres oeuvres, ou 4 en proroger l'accomplissement a un temps peu éloigné. 2) Conformément aux prescriptions du Saint Père, les cure's devront, autant que possible, organiser des prédications spéciales, a l'effet de préparer les fidèles a la gr4ce du jubilé. Sera la présente lettre pastorale lue en chaire, a toutes les Messes, dans les églises et oratoires publics de notre Diocèse, le pre mier Dimanche de Juin. Donné 4 Bruges, le 20 Mai 1913. f GUSTAVE-JOSEPH, évêque de Bruges. Par ordonnance de Mgr VEvêque J. MAHIEU, Chan.-Secrét. AAA- Lesjouinaux sont remplis du récit relatif de la lutte entre sauvages et pour sauvages qui a eu lieu dimanche a Gand, dans la sal ie des fêtes de l'Exposition, s'il vous plait I On croyait géaéralement que les exposi tions étaient une affirmation permanente du progrès de l'esprit humain dans tous les domaines :arts, sciences, lettres, commerce, etc. C'est aussi, de temps 4 autre un retour aux temps tü la force physique brutale tenait lieu de culture infellectuelle. II y avait foule. On ne se dérangerait pas tant que cela s'il s'agissait de célébrer un bienfaiteur de l'humanité ou un homme d'une intellt ctualité supérieure. Voir casser des machoires, bosseler des têtes, écraser des yeux, enfoncer des esto- macs, briser des cotes, ce n'est peut-ètre pas aussi relevé mais c'est plus couru et cela rapporte bien davantage. En attendant, ces plaisirs (1) passionnent et préoccupentcertaines mentalités beaucoup plus qu'une question d'auiélio ration de la race. Pour les chevaux et les vaches, on fait une selection de3 ;aces afin d'obtenirdes produits de plus en plus parfaitB. Quand deux chiens boxent dans la rue, leurs maitres les sépa- rent et mettent fin a coups de cannes 4 leurs combats. S'il s'agit d'hommes qui s'exhibent délibé- rement avec l'intention de s'assommer selon les régies de la boxe, on trouve des specta- teurs qui payent le prix fort et qui ont des LE MATCH CARPENTIER-WELLS va avoir des suites au Parlement. Justement écoeuré de la tolérance dont bénificient des match de l'espèce qui n'ont avec le noble sport do la boxe que des rapports lointains et qui n'ont d'autre résultat que de satisfaire les instincts de brutalité de la foule, M. de Ponthière vient avec plusieurs députés, MM. C. Huysmans, Huyshauwers et Bruyninckx notamment, de déposer une proposition de loi ayant pour but d'iDterdire, désormais, ce genre de spectacle, j Le député de Liége, voudrait dans ce but i modifier Particle 398 du Code pénal qui édictent des peines pour coup3 et blessures. II propose de dire:«Le paragraphe 2 de l'ar- ticle 398 s'applique alors méme que les actes de violence n'ont pas dépa3sé les limiteB tracées par des régies auxquelles avaient adliéré les antagonistes. Bravo 1 répugnante bataille et du sang qui coule. Traitez les animaux avec douceur disent des plaques installées au coin des rues. Ces plaques ne sont pas utilisées dans les arènes oü des hommes se battent comme boeufs en furie. L9 Bien Public critique comme il convient la lutte entre Bombardier (un nom prédes- tiné) et Carpentier, les deux héros massifs de dimauche dernier. Voici sas observations MATCH DE BOXE. Un lecteur 8'étonne que le Bien Public, paraissant le dimanche a midi,n'ait pas publié une édition spéciale donnant tous les détails du match de boxe Carpentier-Wells. II parait que ce championnat sportif est appelé a illustrer notre ville avec plus d'éclat que ne l'ont pu faire les Floralies d'avril et de l'Exposition universelle. C'est bien probable mais nous conve- nons qu'il nous a été impossible de mettre notre enthousiasme au niveau de la frénésie qui a emballé, ces jours-ci, le monde du sport et surtout le monde qui se réclame des intéréts de l'édncation physique. Pour ce que nous avions a dire de ce duel fameux a coups de poing, il ne nous a point paru indispensable de recourir au luxe d'une édition spéciale. Les combats de coqs et le tir aux pigeons sont voués a l'itdignation publique parce qu'ils entretiennent et développent chez eeux qui 8'y complaisent l'instinct de brutalité. L'Anglais estresté inanimé pendant une dizaine de minutes. Un détailII y a cinq ou six Jours, un boxeur a été tué sur place d'un coup de poing en plein coeur. Ce sont les petits risques du métier. Bombardier Wells peut s'estimer heureux d'en être quitte a si bon compte. Car on avait réduit au minimum de quatre onces le crin amor- tisseur des gants. Et maintenant, a quand les combats d'athlètes, comme dans les cirques romains? Les athlètes, eux aussi, se piquaieot dedu- cation physique. C'est écoeurant disait, pendant la match de dimanche, un de nos amis que sa profes sion obligeait a rester. jusquau bout, té- moin de cette lutte sauvage, et qui n'a pas 1 ceil assez sportif pour admirer la male harmonie des coups de poing et des bouches 8anguinolentes... II y a quelque chose de plus pénible toutefois, qu'un tel spectacle c'est le délire de cette foule qui emporte le vainqueur en triomphe comme un sauveur du peuple, tan- dis que le vaincu git lamentablement sur le sol, comme une loque tachée de sang. AAA L'année qui vient de s'écouler depuis les dernières élections générales, est une année de déception et de défaites pour l'opposition toute entière. Le parti socialiste, tacitement encourage, malgré !e fiasco de l'idée cartelliste, par ce d'une grève néfaste, d'arracher au gouverne ment la promesse d'une revision qui ne s'im- posait immédiatement a personne, mais dont l'obtention devait, dans l'esprit de ses organi- sateurs, servir a panser des plaies trop cuisan- tes, redorer des prestiges défaillants et faire oublier des humiliations imprescriptibles. Le gouvernement n'a pas cédé devant ces attitudes révolutionnaires. II leur a résisté au contraire avec une fermeté a laquelle tous les bons citoyens ont du rendre hommage, et il a assuré partout la liberté du travail. En fin de compte, les centres industriels seuls ont par- ticipé partiellement a une grève dont l'effet fut si mince d'ailleurs qu'on dut l'abandon ner au bout de huit jours pour prendre acte d'une promesse que le gouvernement avait taite depuis cinq moisl Les autres efforts de l'opposition ont-ils été plus heureux 1 Oserait-on soutenir sérieu- sement qu'elle ait trouvé devant le pays, un succès quelconque, un atome de prestige, dans les trop nombreuses interpellations dont elle n'a cessé de harceller le banc ministériel La plus retentissante de ces interpellations, celle de MM. Buyl, Franck et Mechelynck, sur la politique financière du gouvernement n'a servi qu'a démontrer que, dans les cir- constances difficiles que traverse le marché de l'argcnt, le Trésor a été géré avec une prudence en considération de laquelle les procédés de dénigrement systématique de notre crédit national employés par une cer- taine fraction de l'opposition apparaissaient comme les actes de mauvais patriotes. A ces actes-14, la majorité peut opposer la la loi militaire destinée a consolider les ga ranties de notre indépendance et a mieux as surer l'intégrité de notre territoire. Et elle peut la revendiquer avec une fierté, d'autant plus légitime que plusieurs de ses membres convaincus de son inéluctable nécessité, ont donné a leur vote la signification d'un sacri fice a la Patrie, tandis qu'une fraction impor tante de l'opposition libérale n'a pas même su a cette occasion, faire trêve a ses idéés sectaires pour assurer l'établissement d une reforme qu'elle préconisait depuis long- temps -VNA- Mardi 3 Juin Interpellation de MM. Masson et Deslrée a M. le Ministre de l'industrie et du travail au sujet de son attitude enverB les inBtitu- tions provinciales du Hainaut. Les interpellateur8 exposent que Ie Gou vernement refuse des subsides a l'Ecole des mines de Mons et a l'Université du travail de Charleroi, alors qu'antérieurement ces institutions jouissaient de larges subven tions le Gouvernement veut atteindre l'es- sor économique du Hainaut (I). M. Hubert, ministre de l'industrie et du travail, se déclare heureux qu'on lui ait offert l'occasion d'exposer publiquement les raisons qui l'empêchent de liquider les sub sides demandés. En ce qui concerne l'Ecole des mines de Mons, elle ne peut être subsi- diée en tant qu'elle crée des ingénieurs, car dans ce cas le ministère du travail devrait également subsidier les Ecoles spéciales de Bruxelles et de Louvain comme école d'en- seignement technique, l'Ecole des Mines de Mons n'a droit a des subsides que si elle se soumet aux conditions usuelles, c'est-a-dire si pour les dépenses extraordtnaires elle sol- licite au préalable l'approbation des plans et devis par le gouvernement et si pour les dépenses ordinaires elle donne les explica tions demandées. Or, l'Ecole des mines s'ob- stine a me communiquer ni plans ni devis et elle refuse de me faire connaitre le barême des traitements des professeurs et le nombre d'heures de cours de chaque professeur. L'intorpellation sera oontinuée mardi pro- chain. Mercredi 4 Juin trie et du travail. M. Caurot (soc.) se plaint de l'inapplica- tion des lois sur le repos dominical et sur la limitation des heures de travail dans les mines. II réclame pour les ouvriers victimes d'accident le libre choix du médecin et du pharmacien. M. de Ponthière, rapporteur, demande la mise a l'étude de la question du contrat col- lectif. M. Ozeray demande des subsides pour les oeuvres des nourrissons. MM. Brancquart et C. HuysmanB s'occu- pent de la revision de la loi sur les accidents du travail. Jeudi 5 Juin M. Pepin (soc.) parle en faveur de la limi tation générale des heures de travail. M. Dujardin (soc.) réclame de la part du gouvernement des subsides plus élèves en fa veur des caisses de chömage. M. Anseele discute le sens de certains ter mes dela loi sur le repos dominical a ppliquée aux charbonnages. M. de Liedekerke préconise l'organisation d'une conférence internationale pour l'étude des questions relatives au salaire familial, au contrat collectif, a la durée du travail, aux maladies professionnelles, etc... II demande aussi que les ouvriers puissent conférer avec les inspecteurs du travail. M. Imperiali (cath.), parlant de l'amélio- ration du petit outillage, fait remarquaer qu'il serait désirable que l'Office des métiers et négoces recommande uniquement les pro duits beiges. M. Hubert, ministre de l'industrie et du travail, répond aux observations qui ont été présentées. Réunion du Conseil Communal Séance publique du 3i mai, sous la pré- sidence de M. Colaert, bourgmestre. M. le secrétaire donne lecture du procés- verbal de la séance précédente qui est ap- prouvé. En Comité secret, le Conseil a ac- ceptéla démission offerte par M. Cocle, em ployé au secretariat communal, nommé a d'autres fonctions. Distributions d'eau adjudication des tra- vaux de transformation de l'étang de Dicke- busch. M. le Président. Lundi dernier a eu lieu l'ouverture des trois soumissions parvenues a la ville. Casteleyn et fils, 4 Ghis- I telles, ont soumissionné 4 134.600 fr. Du bois René, a Lessines a «17.514 fr. 27, et Henri Roose, 4 Ypres, a 126.71} fr. 85. Le devis estimatif n'étant que de 96.6)3 fr 46, celui-ci est dépassé de plus de 3o.ooo fr. par le plus bas soumissionnaire. Tout en tenant lieu de certaines circons- tances spéciales, cette différence n'en est pas moins trés grands. Nous avons consplté M. l'ingénieur Froidure qui estime que ces chif- fres ne correspondent plus 4 la véritable va- leur des travaux et que même le chiffre du plus bas soumissionnaire, parait excessif. Cependant, il trouve qu'il faut tenir compte de la rarefaction de la main-d'oeuvre, de l'augmentation du prix des charbons, de l'aléa qui existe pour l'entrepreneur par suite des exigences toujours croissantes des ou vriers syndiqués, capables d'élcver de ooa- velles prétentions pendant les seules périodes possibles des travaux, en temps de baisse d'eau. Pour ces motifs réunis, M. l'ingérieur est d'avis d'approuver la soumission de M. Roose Le Collége propose de remettre l'examea de cette question a samedi prochain. Instruction primaire Comptes 1912, a) école pay ante, b) e'coles gratuites. Pour l'école payante, les recettes sont de 5 738 fr. 81, et les dépenses de 5 491 fr. i5. D'oü ex- cédent de 247 fr. 66. Pour les écoles gratuites, les recettes s'élèvent a 38,075, et les dépenses Conseil approuve ces comptes. Instruction primaire liste supplémen tair e des ayant droit a l'instruction gra tuite. Le Conseil arrête cette liste an- nuelle limitée aux enfants de 6 ans au moins et de 14 ans au plus. Bureau de bienfaisance libéralitis pour concessions de sépultures. Des conces sions 4 perpétuité ont été demandées pour les families Maleveys, Jules Elbo, Nicolas- Plancke et Podevyn. Le Conseil les accorde. Chemins de fer vicinaux crédit. M. le Président. Le crédit de 2.249 fr- demandé se rapporte a la part 4 payer par la ville dans le déficit de l'exploitation de la ligne Ypres- Steenwerck pendant l'exercice 1912. Par contre, la ville a touché un boni de 1.667 fr. 95 de la ligne Ypres-Furnes. Même en y com- prenant la ligne Ypres-Gheluvelt, la recette générale reste toujours bonnec'est done tout ce que nous pouvons souhaiter. Le cré dit est voté. Affiche-réclame artistique crédit. M. le Président. Le projet définitif de l'aqua- relliste bruxellois, M. Titz, semble réunir tous les suffrages. La dépense nécessitée pour cette affiche, se répartit de la manièrc suivante 200 fr. pour l'avant-projet, 5oo fr, pour le projet définitif. L'impression, pour laquelle on s'adresserait 4 la maison De Rycker, de Bruxelles, coüterait 2.5oo fr. pour 5.000 affiches, soit 5o centimes l'exemplaire. II serait expressément stipulé que, pour l'exécution de ce travail, l'aquarelle originale, ne pourrait subir de mutilation, de dégrada- tion, ni de souillure d'aucun genre, celle-ci étant destinée 4 faire partie des collections du Musée. II y aura lieu, en cette perspec tive, de faire, en outre, la dépense d'encadre- ments. Après diverses observations, le Conseil vote le crédit. Installation d'un système de chauffage a Vancienne abbaye de Saint-Martin crédit. M. le Président. Le Collége est d'avis de faire installer un calorifèrechauffant toutes les salles du bJtiment, ainsique la sacristie. Pour éviter les dangers d'incendie et aussi pour des raisons d'économie, il est préfé- rable de s'en tenir 4 un seul chauffage. La maison 4 laquelle on s'est adressé, dans son devis s'élevant 4 io.83o fr., prévoit le chauf fage a l'eau chaude, dans toutes les salles et tous les couloirs et l'installation également de radiateurs dans la sacristie. II y aura lieu d'ajouter 4 ce chiffre, 660 fr. pour frais de ma^onnerie et de peinture non prévus dans l'installation proprement dite, ce qui porte 4 11 $00 fr. le chiffre total, dont 10.000 fr. 4 JOURNAL YPRES ©rgane Gatholique de I'Arrondissement nfh/v 11QIQ Qtnoo ljui iwiv- wu paiu woonjv., mv* f - JL/iOOUODlV>iX gUUOlttlOUU uuugut tiA iinrfn0

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 1