Le Maïs fourrage.
LAITERIE.
Science pour tous.
a
-"1"*^*" 1
Dans les essais d'alimentation de
vetches laitiéres, a l'Fcole royale supé-1 Dans une petite usine des environs
rieure d Agriculture de Portici, lej'de Gaud, I'on a conserve I'hirer pas
tourteau de graines de tomate s'èst\sé environ 26.000.000 d'cèufs. Void
wont1 c aussi nutrilif que le tourteau I comment on a procédé, avec beaucoup
de graine de lin.
de succes du reste La coquille a etc
stérilisée par une solution de fluorure
d'argent a 0.2 gr. par litre, ensuite on
a /ait Venrobage avec une yraisse
molle, composéecomme suit
Huile d'arachide'
de palme
de coco
Axonge
Spermaceti-
Trioxymèthylène
Thymol pulverise
14 qr.
20
16
47
2
1
0.05
Des ceufs conserves par ce procédé
restés comme frais durant 18
Le prix derevient du mélange,
Le maïs est une de nos meilleures plan-
tes fourragères. Elle est capable de nous
fournir une forte quantité de fourrage et
il est surprenant qu'on ne le cultiv'e pas
sur une plus grande échelle. Cette plante
donne une nourriture favorable a la pro
duction du lait, il est recherché par les
vaches laitières etLsjuments pouiinières.
O l le plante généralement comme cu -
ture intercalaire, par exemple apiès du I sont
seigle fauché en vert ou du trèfle incarnai >nois
ou encore en remplacement dun trèfle suffisant pour 100 ceufsne dépasse
manqué. Pour avoir une récolte abon pas 60 centimes et les frais de conser-
dante, on doit bien préparer le sol cation ne dépassent pas 2 centimes par
Le maïs est peu exigeant sur la nature ceuf.
de ce dernier. II donne les meilleures
résultats en terrain argilo-siliceux un peu
frais. D'une fafon générale cependant on
peut dire qu'il est cultivable dans toutes
lés terres,pourvu qu'elles soient riches et
substantielles.
On appliquera au maïs les mêmes tra
vaux du sol qu'a la better ave et corrime il
est assez épuisant il convient de lu don-
ner une bonne fumure au fumier de ferme
Le régime du vert.
Avec la bonne saison revient pour nos
animaux l'alimentation aux fourrages
verts. Lesfoins, tourteaux, plantesracim s
font place aux céréales vertes, aux herbes
de prairie, aux trèfles etc. Ce passage du
et au purin. Cos engrais sont apphqués régime sec ou régime vert ne peut se faire
es automn^, ou de oonne heure au prin- brusquement, sans mesures de transition
temps en même temps que des scories. U faut au contraire agir avec circonspec
tion si l'on veut éviter les accidents ou du
rnoins les inconvénients que peut entrai
ner.tout changement de régime. II faut
agir lentement et progressivement
Souvent les animaux mis au vert man
gent goulümentil absorbent trop de
nourriture qu'ils digèrentmal. Ilen résulte
_es coliques, des indigestions, de la
météorisation,des troubles d'estomac etc
Les animaux maigrissent perdent du
poids et donnent moins de produits.
Leur valeur nutritive varie avec le
moment de la récolte. Les plantes jeunes
sont plus riches en inatières protéiques
et plus elles a vancent en age plus elles
deviennent riches en matières non azotées
II faut tenir compte de ce fait dans
l'alimentation du bétail, de même qu'i
ne faut pas perdre de vue. que les diver:
fourrages n'ont pas la même composition
centésimaie.
Voici d'après Kellner quelques chiffres
a ce sujet.
M. Azotées M.grasses Equivalent
digest.
féculien
1.5
2.1
1.0
1.5
1.6
Les variétés de maïs sont trés nom-
breuses,mais le maïs dent de cheval est le
plus cultivé dans nos régions. On lui
préfère cependant parfois le maïs gros
jaune et le maïs quarantain que sont plus
Mtifs.
Afin de faciliter le nettoyage du sol, il
convient de semer le maïs en ligne et
l'écartement variera de 40 a 60 centimètres
suivant la taille que peut arteinare la
variété cultivée et suivant la fertilité du
terrain.
lité tout l'été, on sème le maïs dès la fin
de mai, de quinze en quinze jours rai-
- D'après des expériences de Lehmann
.aVOlr Un UUUd®e d égale qua- I deux animaux passant brusquement du
régime sec ou régime vert maigrissent
j ,rvb J considérablementil leur fallut dix huit
son de 00 a 150 kil. par hectare suirant jours pour regagner le polds du_
la variété et 1 écartement. Dans les s< mis L.alimentation au vert t se faire de
hectare UX fa?°ns aux chamPs ou a 1,étable'
^D'après Munt, et Girard ur e récolte Dans le P^^'^as le régime de tran
moyenne de maïs dent de cheval (60.000 I5 '0"
kg.) enlève au sol par hectare.
Azfflte 170 kg. Acide phosphorique 42
kg. P.tasse 192 kg. Chaux 72 kg. Mag-
nésie 54 kg. Les chiffres donnés par M.
Lonay sont même supérieurs, d'apièslui
la même récolte enlève par hectare
Azote 114 kg. Acide phosphorique 60
kg. Potasse 222 kg. Chaux 84 kg. Mag
nésie 66 kg.
II résulte d ces chiffres que les fortes
fumures seules peuvent entrainer d'abon-
dantes récoltes. D'une fa$on générale on
peut admettre comme fumure pour les
terres de fertilité moyenne 30.000 kg.
fumier qu'on complètera par 200 kg.
nitrate du Cnili, 400 kg. superphosphate
et 100 kg. chlorure de potasse. En Tab
sence de fumier on devra augmenter ces
quantités on mettra alors jusque 500 kg.
nitrate du Chili par hectare.
Comme soins d'entretien, on bine sitót
.que le maïs est levé. En terres sèci.es et
pour les variétés de grande taille on peut
même butter avantageusement.
On coupe le maïs avant Tappan ion
des fleurs femelles aux aisselles des.
feuilles. Si Ion attend trop tard le f ur 'ternier CaS le fourrage est souvent jeté en
rage devient ligneux et coriace, ia matière taS danS la COU' au Soleil' ou bien a la
digestible est en moindre quantité Urange sans être «alé. C'est ainsi qu'il se
Le maïs coupé a l'automne peut être flét"Lf«mente, s'altère et est plus diff.ci-
ensilé pour l'hiver et être donné au bétail, lemei dlgéré-
Le mieux est de faucher le fourrage
vers le soir pour le distribuer le matin.
L'alimentation au fourrage vert est la
plus avantageuse. Cette nourriture est
mieux en rapport avec le goüt des ani
maux. Elle est plus tendre et d une diges
tion plus facile que la nourriture sèche.
Elle a cependant pour inconvénient de
diminuer l'homogénéité de i'alimentation
et il peut être trés avantageux de la com
pléter par la distribution aux animaux en
pÉtture ou a Tétable d'une nourriture
sèche notamment de tourteaux.
Comme fourrages verts on emploie le
seigle, l'orge, le trèfle incarnat, les vesces,
la lupuline, la luzerne, le trèfle violet, le
maïs, les choux, etc.
il
corjsistera soit a doneer préalablement au
bétail pendant quelques jours et a Tétable
un mélange de fourrages verts etdesfour
rages secs soit a distribm r aux animaux
une certaine quantité de fourrage Sec
avant de le conduire aux champs. On
diminue ainsi Tappétit et on évite la
gloutonnerie. II sera bon aussi au début
de placer le bétail aux endroits oü l'herbe
est moins abondante.
Lorsque le fourrage vert se donne a
Tétable on le mélange avec du fourrage
sec notamment du foin ou même de la
paille. II est même recommandable de
passer ce mélange au hache-paille, afin
d'éviter que les animaux ne choisissent le
fourrage vert et né délaissent Tadjuvant
sec.
La période de transition durera envi
ron quinze jou s.
On aura soin dès que Tanimal sera au
régime vert de ne pas lui donner de four
rage mouillé on échauffé, flétri ou iané
li faut couper le fourrage chaque jour et
non tous les deux ou trois jours comme
certains cultivateurs le font. Dans ce
concurremment aux pulpes dont la valeur
alimentaire est trois a quatrefoismonidre.
Le maïs vert est un aliment assez
aqueux.pauvre en azote, mais assez riche
en sucre. II e t même question d'utiliser
cette plante comme plante sucrière. On
corrige les inconvénients du maïs four-
rag en lui adjoignant du trèfle ou de la
luzerne, même des tourteaux quoi
qu'il en soit il faut noter que le maïs four
rage est plus nutritif que certaines bette-
raves fourragères.
Le maïs ensilé a une p.lus grande valeur
nutritive que le maïs vertc'est un excel
lent fou:i age pour la froide saison.
F. P. della Campagne.
(Reproduction reservée).
digestibles
Orge a la flo-
raison
Seigle
Maïs
Dactyie
Fléole
Ti èfle iougejeune3.4
Luzerne av. flor. 3.2
Lupuline 2-4
Vesce 2.2
Pois de champs 2.4
Moutarde 1.9
Spergule 1.5
Chou fourrager 1.8
On voit d'après ces chiffres que Ton ne
peut pas substituer brusquement sans
poids, ni mesure, un aliment a un autre.
C'est en se basant sur la teneur en élé-
ments nutritifs qu'il faut faire les substi
tutions.
F. PlRARD
ingénieur agricole
(Reproduction réservée).
0.3
0.5
0.3
0.4
0.5
0.4
0.4
0.4
0.3
0.3
0.2
0 3
0.4
16.0
11.4
9.1
12.9
14.0
10.0
9.1
9 1
7.5
6.8
7.2
9.6
9.4
LE FROMAGE DE HERVE.
Le fromage de Herve est un des meil-
leurs fromages de fabrication beige et
chaque année notre pays en exporte
plusieurs millions de kilogrammes.
C'est un fromage d'odeur et de goüt
caraCtéristiques, recherché par les ama
teurs qui le préfèrent a d'autres fromages
similaires,tels que le Maroille francais, le
Rahmatour bavarois etc. Ces dernierssont
d'ailleurs peu connus pour ne pas di-re
inconnus sur notre marché.
Le I ierw peut être gras, demi gras et
maigre. C'est généralement celui-ci qui
sert pour Texportation quoique pour con-
server la bonne renommée du produit on
aurait tout avantage a fabriquer, sin on
des fromages gras,du moins des fromages
demi gras. Notons également que pour
Tobtention d'un produit de qualité régu-
lière et irréprochable, il serait a désirer
que la fabrication soit conduite plus
scientifïquement.
Nous croyons intéresser nos lecteurs
en décrivant la facon actuellede fabriquer
le fromage de Herve.
Ainsi que nous l'avons dit plus haut ce
fromage peut être gras, demi gras ou
ma gre, suivant qu'il est fabrique avec
du lait entier, du lait dont on a enlevé le
tiers de la crème ou celui qui n'en con-
tient même plus la moitié voire a peine le
tiers.
C'est souvent ce dernier qui est utilisé
pour fournir le caillé. A eet erfet on lui
ajoute de la présure provenant d'une
caillette de veau préalablement salée,
desièchée, puis soumise a Tébullition.
Une fois le caillé formé, on le place dans
des moules percés d'ouvertures et ayant
0.55 a 0.60 rn.de hauteur sur 0.12 a 0.15
d'ou ver ture On remp) it deux ou t. ois fois
avec du caillé nouveau de fagon a obtenir
finalement des fromages du poids de 1 k.
Après trois jours on démoule et on place
les fromages sur un égouttoir, incliné en
les maintenant pixssés les uns contre les
autres,au moyen d'une forme en bois. On
les retourne deux ou trois fois par jour
après les avoir desserrés.
La püte devient assez ferme par suite
de l'expulsion du sérum on place alors
les fromages sur une table horizontale et
on les sale en les frottant dans tous les
sens avec une poignée de sel gris. Ils sont
ensuite empilés 2 par 2; deux jours après
on sale de nouveau et on place les froma
ges 4 par 4 les uns au dessus des autres.
Le surlendemain chaque pile de fro
mage est mise dans un seau avec un peu
d'eau. On lave rapidement et on retire de
suite pour porter les fromages dans un
sèchoir bien aéré. La, on les place sur
des étagères de fa$on a ce qu'ils ne se
touchent point et ils se dessèchent plus
ou moins rapidement suivant l'époque de
Tannée. En été il faut une dizaine de
jours. Le sèchage est terminé lorsqu'en
frottant le fromage avec le pouce on peut
en détacher des pellicules qui restent
adhérentes au doigt.
Afin d'empêcher le développement des
moisisures,chaque fromage est frictionn
tous les deux jours avec la main
dans tous les sens. Lorsque le fromage
est suffisamment sec, le producteur le
cède au marchand qui se charge de l'affi
nage. Cette opération se pratique comme
suit
On met les fromages dans une cave
obscure sans courants d'air, en les dispo-
sant les uns a cöté des autres sur des
étagères et de fa5on ce qu'ils ne s tou
chent pas.On les couvre de linges préala
blement humectés avec de l'eau ou de la
bière. Ces linges sont tenus constam
ment mouillés afin quel'affinages'effectue
en quelques semaines.
Comme nous l'avons dit les gros fro
mages de Herve pèsent un kilogramme
les remoudoux sont plus petits, leur poids
ne depasse guère 500 grammes.
The Dairyman
(Reproduction réservée.)
En Angleterre et au Danemarli on
se sert déja beaucoup des rayons-Rönt-
genpour examiner les ceufs. L'cevf
frais est lout a /ait transparent. Si
unepetitetdche estpro/etéesurl'écran,
Vceuf appartient a la deuxième closse,
une grande tdche indique que I'ceuf
doit elre écarté comme marchandise.
Une société qui a introduit ce système
de controle livre chaque semaine
Londres environ 200.000 ceufs
Deux sales petites bêtes.
Parmi les insectes parasites de l'hom-
me, il faut citer en première ligne la puce
et la punaise, deux être bien incommo
des par leurs irritantes piqüres. La pre
mière est plus rare que la seconde; elle
se rencontre surtout dans les lieux mal-
propres, mal entretcnus, tandisque Fs
punaises se rencontrent plus fréquem-
ment, non seulement dans les villes oü
elles ont toujo.urs abondé, mais aussi
dans les campagnes, oü elles sont un
produit indirect et peu enviable des
grands m yuns de communications dont
nous disposons actuellement.
Le mode de vie de ces insectes est
généralement peu connu et Ton se con
tente de leur faire la chasse en emplo-
yant divers procédés, dont les uns sont
plus ou moins efficaces, tandis que
'autres peuvent être considérés sans
effets.
La punaise Acanthia lectularia
pour les zoologistes est une bestiole
reconnaissable a sa couleur brunatre,
son odeur infecte. Elle se ciche pendant
le jour dans toutes It's fissures qu'elles
peut rencontrer si étroites soient elles
telles que interstices de murailles, joints
des meubl s et des tentures, fentes des
boiseries et des parquets, trous de clous,
etc.
La nuit elle sort de sa cachette et s'em
presse d'attaquer l'homme, sitót que la
lumière est éteinte. Sa piqüre trèscuisai -
te détermine de Tinflammation et de;
démangeaisons.
Lorsque Tinsecte est bien gorgé de
sang, il peut demeurer plus de deux mois
sans se nourrir. Audoin a constaté qu'il
peut vivre de un a deux ans sans nourri
ture. Ces vilaines bêtes pondent pendant
les chaudes périodes de Tannée d'avril
a septembre, surtout en mai et aoüt.
Leurs mufs oblongs éclosent environ une
semaine après la ponte et il en sort des
larves qui demandent onze mois pour
arriver au développement complet.
La Puce Pulex irritans est un
autre insecte buveur de sang, dont on
doit se défier paree que, non content de
se rendre insupportable par sa piqüre
envenimée, il peut encore nous inoculer
des virus pathogènes et notamment celui
de la peste. Cet insecte est a métamor-
phoses complètes il passe done paries
étapes normales s ceuf, larve, nymphe et
adulfe. L'ceuf est ovoïde et blanchütre;
il se trouve par terre dans les fentes des
parquets, sur les vieux meubles, dans le
linge sale. II sort une larve vermiforme,
dépoLrvue de pattes, ayant le corps f r-
mé de segments, dont le dernier potte
deux appendices, servant la marche
tandis que Ie segment antérieur ou tête
porte des yeux et une bouche dont les
pièces sont disposées pour le broyage des
poussrères et des détritus nournciers,
notamment des carcasses d'insectes morts
et des déjectionsde puces adultes.
La vie de la larve est de onze a quin
ze jours, après elle se transforme en
nymphe, puis en insecte parfait. II
faut 4 semaines en été et 6 semaines en
hiver depuis la ponte de l'ceuf jusqu'è la
formation de ce petit point noir bondis-
sant qu'est la puce. Son corps est
ovale, comprimé et revêtu d'une peau
coriace et ferme dont la rupture produit
le petitbruitsecqu'en entendlorsqu'après
une heureuse chasse, on écrase avec
satisfaction un de ces parasites sur l'ongle
du pouce Un fait curieux de la biolo
gie de la puce est la faculté que possé-
dent ces bestioles de pouvoir supporter
de trés longs jeünes sans périr. M J. C.
Wood, naturabste anglais raconte dans
Ins cte at Home qu'ayant été obligé
par suite d'accident, de loger au collége
dans une infirmerie, inhabitée depuis 7
ans, il fut dès la pr. rnière nuit lit érale-
rnent dévoré par les puces.
Ainsi que nous l'avons dit plus haut,
ces insectes ont le terrible inconvenient
de pouvoir nous inoculer la peste ou un
autre virus pathogène. paree qu'elles
peuvent passer de leur hóte spécifique a
un hóte d'une autre espèce. C'est ainsi
que la puce de l'homme, celle du chien,
celle du chat et celle du rat peuvent allei
de Tun a i'autre et ce fut ainsi que la
peste débuta en Mandchourie en 1910,
par la pigüre de ces affreuses bêtes.
Pour détruire les punaises et les puces,
il faut d'abord faire la chasse aux insec-
.tes complets et s'efforcer de les faire
déguerpir de tous les interstices oü ils
peuvent se cacher, pour s'en saisir et les
tuer. Par une lutte constante, on peut
'en débarasser en peu de temps.
Lorsqu'une chambre est infestée
par ces parasites, il faut arracher les
papiers de tentures, démonter tous les
meubles, insuffler de la benzine, du
aphte ou de l'essence de térébenthine
dans tous les joints, fentes et fissures.
On supprirrera ces dernières dans la
mesure du possible en remplissent de
mastic on de peinture celles du plafond,
des murailles et du plancher, en passant
'encaustique celles des meubles, boise-
ries, etc. Bref il faut supprimer tous les
réfuges a insectes et veiller notamment a
ce que les plinthes et les papiers soient
bien appliquer contre les murailles.
L'encaustique se prépare en dissolvant
froid ou au bain-marie de la cire dans
l'essence de térébenthine. Cette opération
ne doit jamais se faire a proximité du feu,
et Ton doit prendre la même précaution
dans Temploi du naphte, de Téther de
pétrole et de la benzine, tous liquides
trés inflammables et insecticides trés
efficaces contre les punaises et les puces
dont ils détruisent les oeufs, les larves et
les insectes parfaits. II suffit pour les
utiliser de les fai^e pénétrer dans toutes
les fissures, et 1'on se servira avantageu
sement a cet effet d'une pissette, comme
celle employée par les chimistes.
Le pétrole peut aussi convenir, mais a
condition d'être bien pur pour ne pas
souiller les meubles, les papiers et les ten
tures cette huile a Tinconvénient d'être
trés lente a s'évaporer. La poudre jaune
de pyrèthre est aussi un insecticide lar-
gement employé, mais elle doit être
fraiche et ne pas être falsifiée, ce qui
arrive fréquemment a cause de son haut
prix.
Ce n'est que par un emploi répété et
fréquent des procédés de destruction
qu'on parvient a faire disparaitre ces
maudites engeances, qui ne résistent pas
non plus aux vapenrs sulfureuses agissant
au moins pendant 24 heures. Dans la
pratique de ce procédé de désinfection,
après avoir enlevé les tapisseries, tableaux
et autres objets, qui peuvent se détériorer
on fait brüler dans un récipient assez
grand un mélange de 30 gr. de soufre et
20 gr. de salpètre par mètre cube
désinfecter.
F. de Vineski
(Reproduction réservée).