emommmwm
TUINDAG
ïélépSione
proö RAnriE
Samedi 28 Juin 1913
le N° 10 centimes
48e Année - N° 4792
Téléplione 52
Le projet scolaire
et les droits de la conscience
Së s M
L'opposition dans le gachis
Leur Blague
Les dépenses
militaires
Fanfare Royale
Programme
Grave accident
I
i
m m M
A l'Ecole d'Equitation
sfitSr 'Ja».
On s'abonne rue au Beurre, $6, A Ypres, et
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser i ï'Aginec
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Beurse.
Le projet scolaire instiiue l'enseignement
obligatoire pour garcons et filles, de six a
quatorze ans. II prescrit l'organisation, dans
toutes les communes, d'un quairième degre'
préparatoire a la formation technique et pro-
(e8sionnelle de la jeunesse, 11 garantit a tous
la gratuite de l'instruction et des fournitures
scolaires. II stipule que les membres du per
sonnel enseigoant seront beiges et diplömét.
II oblige les communes a créer un service
gratuit d'inspection médicale scolaire. II fixe
un barême des traitements pour les institu-
teurs de touks les écoles organisées selon le
voeu de la loi.
Telle est, en quelques mots, l'écononue
générale de la réforme soumise a l'examen
du Parlement.
C-.tte réforme est l'objet des plus violents
assauts de la part de toute la presse de gau
che, tant socialiste que libérale.
Pourquoi
Paree que les éco'es libres et gratuites
réunissant les conditions légales et acceptant
1 inspection et lelprogramme officiel sont
mises sur le même pied que les écoles com-
munales.
Paree que le bénéfice du barême des traite
ments est assure J leurs instituteurs comme
aux instituteurs officiels.
Les écoles libres en question sont des éco
les fréquentées par les enfants de la classe
laborieuse. La bourgeoisie envoie ses fils et
ses filles dans les e'coles payantes. Les ou-
vriers ne peuvent s'offrir un tel luxe. lis ont
pourtant le droit, eux aussi, de procurer
l'instruction a leurs enfants. Ils vont y être
obligés, sous peine d'amende. N'importe-t-il
pasqu'ils aient, comme le6 riches, le libre
choix de l'école La iiberté de conscience ne
doit-el!e être pour eux qu'un vain mot Et la
Iiberté de conscience, de leur conscience,
n'est-elle pas méconnue, violée, s'ils sont
contrair.ts de conduire leurs enfants J une
école que leur conscience réprouve?...
On connait la réponse des doctrinaires
Pour les pauvres, il y a l'école communa'e.
L'enseignement y est neutre. Seuls les sec-
taires peuvent se plaindre de la neutralité.
La loi n'a pas a tenir compte de la passion
des sectaires. 1
Or, par centaines, ces doctrinaires confient
leurs propres enlants a des colleges dirigés
par des religieux ou des religeuses. Ils refu-
sent a l'ouvrier catholique le droit qu'ils re-
vendiquent pour eux-mêmes, d'élever ses en
fants dans la religion chrétienne.
Au surplus, et a supposer que les écoles
neutres ou prétendues telles suffisent aux
consciences doctrinaires, elles ne suffisent pas
a la conscience des catholique».
Le Peuplequi »e pose en champion de la
classe ouvrière sans distinction de culte, rai-
sonne comme les doctrinaires. Les intéréts de
l'instruction ef de la libérté le touchent peu.
Bien moins encore se préoccupe-t-il des re
vendications des instituteurs, ces prole'taires
de la pensée, comme il les appelle parfois. A
ses yeux, l'école est et doit demeurer le labo-
ratoire oü se forme le prolétariat aniiclerical
et socialiste de demain. L'école chrétienne,
évidemment.ne répond point a ce but. L éco
le chrétienne doit done être combattue, son
existence rendue impossible.
Quant au droit de l'ouvrier de soustraire
son enfanta Tinfluence dé l'éducation officiel-
le, IJ 0C1 cette é-Jucation officielle contraire
ses convictions, le Peuple n'en a nul souci.
Les convictions de l'ouvrier, ses principes, sa
foi, qu'est cela Les chefs pensent pour lui.
Cela doit suffire
De 1879 a 1884, la clas»e laborieuse a
pourtant montré qu'elle n'eniend point laisser
fouler aux pieds les droits de la conscience
chrétienne.
Le Ralliement organe d'un groupe de
radicaux, donne eet intéressant apercu des
divisions qui règuent dans le parti liberal.
On réunit la gauche libérale, et parfois on
parvient a se mettre d'accord sur des ques
tions de tactique, a arrêter un plan de cam
pagne parlementaire, mais malgré tout, les
divergences de vues subsistent, s'affirment au
grand jour et jamais elle ne lont fait d'une
manière aussi sensible que dans le vote de la
loi militaire.
Je crains bien que le mal, si c'est un mal,
soit sans remède.
D'après le Ralliementle parti dit ou-
vier n'est d'aiileurs pas mieux loti.
Quant aux socialistes, la discipline est
chez eux plus apparente que réelle, les déci
t sions de leurs congrès sont généralement des
1 résolutions transactionnelles qui ne condam-
nent expressément aucune des tendances con-
1 tradictoires qui se heurtent et leurs chefs
savent toujours s arranger pour ne pas se
5 laisser itnposer des solutions qui leur déplai-
I sent.
Et le Ralliement fait cette douloureuse
l constatation
II n'en est pas moins vrai que nos désac-
cords,même lorsqu'ils se manifestent sur des
I questions accessoires, font sur l'opinion le
plus déplorable effet. La masse électorale ne
1 fait confiince qua ceux qui ont l'air de savoir
exactement ce qu'ils veulent.
j Faut il done changer de méthode? Nous le
voudrions que nous ne le pourrions pas. Et
l la lenteur avec laquelle se constitue le nou-
i veaux Conseil général dont on a décidé la
f creation est une nouvelle preuve de la diffi-
I culté qu'il y a a entrer dans cette voie, même
»i l'on n'attribue a l'organisme directeur du
l parti que des pouvoirs tout a faitinsignifiants.
Et croit-on qu'ils seraient encore susceptibles
de quelque enthousiasme, les militants de
5 notre parti, s'ils voyaient écarter des débats
parlementaires, par raison de discipline, les
questions qui nous tiennent a coeur
En attendant, il nous fait bien vivre
sous le régime des concessions mutuelles qui
ne satisfont pleinement personne et arrêtent
la plupart des initiatives fécondes, mais qu'il
faut bien pratiquer pour éviter les dissensions
qui ruineraient entièrement notre influence
sur le corps électoral.
Au point de vue de la réédification et de
l'extension de notre régime militaire, les
libéraux n'auraient évideinment pas fait
moins que le gouvernement actuel. lis
auraient fait plus, beaucoup plus. Leur grief
capital contra l'oeuvre du cabinet de Rroc-
queville, c'est de n'avoir pas fait. IVus, ou
presque tous, ils lui ont reprocbé le sys^ème
relativement large d'exemptions admis par
ia loi nouvelle. Le service genera', tel qu'il
est adopté, n'est pas assez général pour eux.
II leur failait plus d'bommcs et partant
etcore lus de charges.
La mise a exécution de leur programme
integral, eüt p ut-êtie coüté cent millions
de plus; mais ces meiveillenx prestidiga-
teurs ne s'en seraieut trouvés que mieux a
raise pour faire éelater et admirer leurs
aptitudes vraimmt extraordinairc-s a dépen-
serd s millions sans les faire payer par les
contribuabies
Vis a-visde l'opinioa pub'ique, la question
est nettement circonscrita Fallait-il parer
a la situation redoutable pour notre indé-
pendance et notre avenir ciééeautour de
nous, ou ne le fallait-il pas
S'il le failait et le sentiment public
s'éclaire cheque jour, a eet égard, de mesu-
res plus décisives a cbacune de los frontiè-
res le pays jugera «implement et péremp
toirement qu'il faut de fa^on non moins
impérieuse organiser les moyens d'assurer
cette fin
Il faut attendee avec confiance le jugement
du pays sur les hommes, qui, après avoir
voté la réforme militaire comme un devoir
de suprème patriotisme, sedénffient aujourd'
hui au devoir non moins de fixer les ressour
ces avec lesquels on y fera face.
N'avons-nous pas le droit de dire de ceux
qui votèrent le service général en refusant
au gouvernement les moyens de la réaliser
qu'ils ont inanqué deux fois a la loyauté po
litique et au patriotisme
La politique a de ces laideurs que nul
maquillage n'atténuera jamais aux yeux de
personue. La Métropole
VVS
w\
D'après certains journaux de gauche l'atti-
tude de M. le ministre Levie serait celle d'un
homme menace par la faillite, qui creuse un
trou pour en combler un autre.
Si le gouvernement demande au pays de
nouveaux impóts, ce n'est pas comme il
voudrait le faire croire au naïfs pour
subvenir aux charges nouvelles qu'entraine
nécessairement l'augmentation de nos effec-
tifs c'est tout simplement pour replatrer sa
situation financière et sauver les apparences.
Dans ce cas, que le Progrès n veuille bien
nous expüquer pourquoi le ministre ne de-
mande aux contribuables que 40 millions de
nouveaux impöts chiffre maximumalors
qu'il est établi que les nouvelles dépenses
militaires se chiffreront annuellement par
47 millions
V I I. L K n 'YPRES
- i»ia -
Samedi 2 Aoüt
A G heures du soir, Concert DE Caril
lon.
A 8 i/a heures, Concert, Grand'Place,
par l'Harmonie Communale.
Dimanche 3 Aoüt
A 10 heures, Sortie de la Procession de N.-D
de Tuine.
A 12 1/2 heures, Concert, Grand'Place,
par la Fanfare Royale.
Tir i'Arbalète au bul, organisé par la So-
ciété Royale, Les Francs Arbalétriers
Concours de Jeu de Boules a l'Oiseau, organisé
par la Société établie Aux Trois Feurs de
C'est 280 millions que coüteront la réfor
me militaire et l'augrrentation de nos
moyens de defense dans la mesure des dan
gers qui peuvent nous menacer.
Deux cont quatre-vingt millions, c'est un
morceau. Eit-il au dessus ou au-dessous de
ce que nous devions prévoir du moment que
nous adoptions les résolutions que la Cham-
bre a notées bier et que le Sénat lui
aussi a déja voté.
Lis
J A 3 1/2 heures, Grand'Place, FÊTE MUSI-
j CALE, grands Concerts, donnés par les musiques
I communales de Gomines, Poperinghe
Warneton et Wervicq.
j A 9 heures, a la Plaine d'Amour, GRAND
f FEU O'ARTIFICE.
Lundi 4 Aoüt
A 10 heures, aux Halles, Distribution de
Prix aux élèvas de l'Ecole Moyenne de l'Etat.
j A midi, CONCERT, Grand'Place.
j Ouverture de la série des Tirs a la Cible Ciiinois*
au quartier St.-Pierre.
j A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
f A 9 heures, rue du Verger, REPRÉSENTA-
TION CINÉMATQfiRAPHIQUE en plein air.
Mardi 5 Aoüt
A 10 heures, aux Halles, Matinée Musicale,
organisée par l'Ecole de Musique.
A midi, CONCERT, Grand'Place.
A 2 1/2 heures, Marché au Bétail, FÊTE
VÈLOCIPÊDIQUE.
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
Mercredi 6 Aoüt
A G heures, grand Concert de Carillon par M'
N. IGODT, Carillonneur de la Ville.
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
Jeudi 7 Aoüt
Tir a l'Arc, a la Perohe, organisé par la So
ciété Royale St -Sébastien
A 4 heures, au Zaalhof, JEUX POPULATES.
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
Dimanche 10 Aoüt
A midi, CONCERT, Grand'Place.
A 5 heures, Place Vandenpeereboom,
FÊTE AÉRQSTATIQUE.organiséepar l'aéronaute
J. DUMORT1ER, de Bruxelles.
A 6 1/2 heures, CONCERT, Grand'Place.
Lundi 11 Aoüt
A 3 heures, aux Halles, Distribution de Prix
aux élèves de l'Ecole Communale, pour filles de la
rue St.-Jean.
Veudredi 15 Aoüt (Assomption)
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
Dimanche 17 Aoüt
A 3 heures, aux Halles, Distribution de Prix
aux élèves de l'Ecole Communale pour Garcons.
Concours de Pêche la Ligne, organisé par la
Société De Ware Liefhebbers
Lundi 18 Aoüt
A 3 heures, aux Halles, Distribution de Prix
aux élèves de l'Ecole Communale pour Fillet, de la
rue de Lille.
Dimanche 24 Aoüt
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
32 32
Des concours de jeux divers auront lieu
pendant la Tuindag et les Dimanches sui-
vants. Les détails des concours et fêtes seront
annoncés par affiches spéciales.
Muséeet Halles entrée gratuite les J, 4,
5, 6, 7, 10 et i5 Aoüt.
Fait en séance, a Ypres, le 7 Juin igi3.
Le Bourgmestre-Président,
Le Secrétaire, R. COLAERT.
0. VIDOR.
M M
Dimanche 29 juin k 12 heures. Concert
donné par la Fanfare Royale.
1. Marche Jubilaire I'. Lebrun.
2. Les danses autrichiennes L. Moeremans.
3. Minuit H. Waelput.
4. Caprice espagnol II, Weyts.
5. Clovis et Clothilde O. Roels.
Mardi prochaio, lr juillet, a g heures du
soir, aura lieu aux Halles (Salie Pauwels) la
répétition générale des morceaux de coc-
oours que notre phalange Yproise exécutera
le dimanche suivant au concours internatio
nal de Gand.
Cette audition est offerte aux membres
honoraires et aux invités de la société.
La Fanfare Royale se présente en premiè
re division supérieure avec les oeuvres sui-
vantes
Suite miniature de H. Weyts, morceau
iinposé
Vlaanderen, morceau au choix, festouver-
ture du Grand Prix de Rome, Paul Lebrun.
Les quatre sociétés concurentes, toutes
réputées sont
1. La Fanfare Nut en Vermaak d'An-
vers
2. La Fanfare de la Capitale hollandaise,
La Haye
3. La Fanfare Municipale de Pout de
de l'Arche, France
La Fanfare d'Aardenburg, Hollande.
I g [j.
CONCERT DE CARILLON
Le lundi 30 juin de 8 a 9 hs du soir
M. Noel Igodt, carillormeur ce la ville.
par
Programme
1. Gavotte. Bach
2. Andante religieuse Mozart
3. a) Een vrouwken ge\wind
te spinnen \at. Antheunis
b) Speldewerkerslied. K.IIullobioeek
c) VAdieu. L.Beethoven
4. La chanson de Marinette. Taglialiee
5. Charité. Faura
6. Cavatine du Barbier de
Séville. Rossini
a l'Hippodrome de Zonnebeke
Un accident s'est produit au champ de
courses de Zonnebeke, dit Polygoneveid
au cours des exercices executes en l'honceur
du commandant suédois de Linder.
Quoique le terrain füt détrempé par les
fortes pluies de la nuit dernière et rendu
dangercux, particulièrement dans les tour-
nantSjles premiers exercices s'étaient passés
sans encombres.Des sauts par quatre avaient
été effectués par toute i'école, puis des sauts
pour pur-sang, ecsuite des sauts pour les
f officiers de ia première division commandés
par le capitaine de Houst. Finalement des
I courses pour sous-officiers de la 3« division
devaient cloturer cette série d'exerciees. Le
terrain étant rendu de plus en plus glissant,
deux chutes se produisirent timultanément.
Le maréchal-de6-logis Hubert se rc-leva
indemne, mais il n'en fut pa3 de même du
maréohai-des logis Niffie, du l,r ianciers,
j qui fut ro'evé sans conneissance et dans
l'état le plus désespéré.
j Transporté a i'hopital militaire d'ïpres,
on constata des fraclures muRiples aux
cótes qui avaient perforé les poumons.et une
j fracture des plus graves au bas du criue.
Le Sacrement de l'Extrêmo Onction lui
j fut administré et a 9 heures du soir, le ma-
I réchal des logis expirait.
I Les parente de la victime qui habitaient
j Namur, prévenus télégraphiquement, sont
arrivés a 7 1/2 b. a Ypres et ont .eu la conso
lation d'assister aux dereiers moments de
j leur fils,
Vendredi matin a 7.30 h. le corp3 du mal-
I heureux sous-officier fut transporté de l'Hö-
pital Militaire a la Station,
f Le drapeau était mis en heme a l'Ecole
1 d'Equitation et a l'Hópital.Tous les officiers,
sous-officiers et tout le personnel de l'Ecole
s d'Equitation assistaient en grande tenue k la
cérémonie.
I Le Lieutenant - Colonel Védrine, com-
mandaat de l'Ecole d'Equitation, prononga
j l'éloge funèbre de la victime et après les
prières dites par M. le Curé Rycüeboer,
l aumonier militaire, le cortège funèbre |se
mit en route vers la station.
S Le cercueil recouvert du drapeau tricolore
était porté par des sous-officiers et les hoD-
neurs militaires furent rendus k la dépouille
mortelie conformément aux prescriptions
réglementaires.
Une deputation compoeée du capitaine-
commandant Jones, du lieutenant-instructeur
Wagemaus, des sous-lieutenants Orban,
Colignon, Mattagne, du vétérinaire de 3*
classe Thiange, des maréchaux-des-logis
Cartuyvols de Coilaert, Hubert et Smits a
accompagnó la dépouille mortelie jusqu'a
Namur oü elle a assisté au service funèbre
et a l'inhumatioo.
Notre école a re§u mardi, la visite du
commandant do Linder, du régiment des
gardes a cheval, commandant de l'école de
JOURNAL
YPRES
©rgane Catholique
de TArrondissement
ft
Tic n
UN MARÊCHAL DES L0GIS TUÉ
j