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Samedi 5 Juillet 1913
le N° 10 centimes
48e Année N° 4791
Téléplione 52
Conseil Provincial
La Population
de la Belgique
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de la Flandre Occidentale
Le Conseil provincial s'est réuni, aux ter
mes de la loi, Mardi incourant a 10 heures.
Dans son discours d'ouverture, M. le Gou
verneur Janssens de Bisthoven après avoir
rappele' le décès de l'auguste mère du Roi,
Madame la Comtesse de Flandre, survenu
depuis la dernière session, s'occupe du mou
vement qui entraine périodiquement vers Ia
France une partie importante de la popula
tion campagnarde des Flandres.
En un style alerte et de forme trés littéraire,
\L Janssens de Bisthoven retrace les origines
de cc mouvement si intéressant, recherche
ses causes, étudie son déveioppement numé-
rique, de'gage ses résultats économiques, so-
ciaux et moraux, parle du sort de nos conci-
toyens i l'étranger, des institutions tant
oflicielles que privées, qui leur prêtent une
assistance souvent bien précieuse.
L'honorable cömmissaire du roi attire l'at-
tention du Conseil sur les émigrations défini-
tives, surtout ouvrières et agricoles, vers les
pays voisins (principalement la France) et
vers les regions d'outre-mer. Les chiffres de
ces émigrations sont considerables, voire
même inquiétants.
Pour la seule année 1910, la Flandre occi
dentale a vu ainsi s'éloigner, sans esprit de
retour, 5.*96 habitants, tandis qu'elle n'en
recevait de l'étranger que 2.862. Dans l'en
semble du royaume toutefois, il y a annuelle-
ment, d'une fa^on presque générale, un
notable excédent d'immigrations. Celui ci fut
de 16 °/o en 1910. Heureusement pour la
Flandre que les naissances bien qu'elles
soient, en 1910, en diminution de a.3o °/0
sur la moyenne de la décade précédente,
dépassent encore de 10.000 le chiffre des
décès, compensant ainsi de plus de 7.600 le
déficit laissé par les émigrations.
Quant a ^emigration saisonnière le
départ des Franschmans, 011 évalue a q3 000
le total de ces ouvriers, soit 25.000 de la
Flar.dre oriëntale, 15 000 westflamands et
2 a 3-ooo Hennuyers, particulièrement du
Tournaisis.
Une statistique a élé dressée pour 1912
donnant le releyé des émigrants saisonniers
de notre Province. Les résultats obtenus se
rapprochent trés sensiblement des chiffres
que donnent les comités de protection.
L'arrondissement de Bruges fournit un
total de 2088, celui d'Ostcnde 1842, celui de
Courtrai 1675celui de Dixmude 2202, celui
de Furnes74, celui de Roulers (non compris
le chef-lieu qui n'a pu me renseigner) 2979,
celui de Thielt 1271, celui d Ypres enfin
a8j2. Le total général atteint exactement
i5oo3.
Quant aux résultats financiers de eet exode,
ils sont trés appréciabies. D'après ce qui est
établi ci-dessus, il est facile de voir qu'ils se
chiffrent par un bénéfice annuel de plus de
20.000.000 pour les deux Flandres et le
Touroaisis. En effet, les 40.000 migratturs
rapportent en moyenne boo frs net a leur
retour. Ces l5ooo West-flamands n'en pro-
duiraient done une recette de 7 millions et
demi de francs.
M. le gouverneur rend hommage au vail-
lant et dévoué secrétaire du Comité de pro
tection west-flamand, M. l'abbé Denys, ainsi
qu'a ses zélés collaborateurs.
En terminant, l'honorable cömmissaire du
roi engage l'autorité provinciale a promou-
voir et a soutenir largement ies institutions
créées en vue de la protection de nos compa-
triotes i» l'étranger.
La diplomatie beige, dit-il, aura aussi a
exercer sa vigilance et déja elle ne s'en fait
pas faute pour détourner les projets de
taxation sur les ouvriers beiges.
Le discours de M. le Gouverneur Janssens
de Bisthoven a été écouté avec grande atten
tion et a obtenu un vif succes.
Le Conseil a procédé ensuite au renouvel-
lement de son bureau. Sont élusprésident,
M. Van Hee vice-président, M. R. Fraeys
secrétaires, MM. Firmin de Thibault de
Boesinghe,et Emmanuel Van Outryve d'Yde-
waüe secrétaires adjoints, MM. Ronse et
Iweins d'Eeckhoutte questeurs, MM. De
Cooman et Baron Pecsteen.
Après que le président provisoire, M.
Basile Baert, doyen de l'assemblée, eöt dé-
claré constitué le bureau définitif, Monsieur
ie Vice-Président Fraeijs, prononce le dis
cours suivant
Mon premier devoir est de remercier le
président et les membres du bureau provi-
soire pour 1'intelligente aetivitéaveciaquelle
ils ont inauguré nos travaux.
L'idée du doyen d'age évoquegénéralement
une figure ravagée par Page. Nous avous,au
contraire, la bonne fortune de voir le prin
tout :s 6'installer au bureau provisoire sous
les traits de notre président provisoire.
Au non des membres du bureau et des
questeurs, je remercie, de tout eoeur, le
conseil pour !a nouvelle marque de confiance
qu'rl vient de nous doener. Nous nous t flor
ae rons d'y correspondre en consacrant, si
possible, encore plus d'activité et plus de
bonne volonté a la charge que votre amitié
nous impose.
Mos cbers collègues, je crois rópondre a
vos sentiments les plus intimes et être l'écho
de vos ci»nrs attristés, en envoyant un salut
ému a notre cber président, qu'une grave
maladie tient éloigoé depuis quelques mois
des affaires provinciales.auxquelles il a con-
saoré le meilleur de son talent et de son dé-
vonmeui. out, te venere etaime M.Vantiee
nous macque vraiment, nous étions si habi
tués le voir a la tête de notre assemblée,
avec son expériecce consominée, son bon
sourire, la causticité de son vorbe. L'idée
possible d'une separation nous émeut et
peine au dela de toute expression. Aussi
dirons-nous une fervente prière pour que
Dieu nous épargno pendant longtemps en
core, c t e épreuve.
Je vous p opose d'adresser, au nom du
coj.f-eii, un télégramme a nofre cher pré i-
dent, disact la part que 1 ous prenons a ses
souffracc'. s physiques, et exprimaut i'espoir
qui notis anime de le voir reveDir pnrmi
nous
M. le président reuiercie ensuite M. le
gouverneur pour le magnifique, le superbe
discours que l'honorable commissairedu Roi
vient de prononcer. II a traité avec maitrise
un probième sociologique bien complexe,
angoissant même, surtout pour notre pro
yince. II a scruté la question sous toutes ses
faces; et son discours est le f.uit d'ótudes
longues et approfondies. II a exposé le pro
bième avec cette plume experte et fine, qui
ne tremble jamais entre ses doigts. Je re
mercie et félicite M. le gouverneur de son
discours.
Avec M. le gouverneur je constate que,
depuis notre dernière réunion, deux vides
importants sa sont prcduit9 dans nos rangs
et je m'assGcie aux termes excellents dans
lesquels l'honorable cömmissaire du Roi a
salué la mémoire des deux collègues excel
lents que la mort nous a enlevés MM.
Loontjes et Cariier. Avec son Bens pratique,
sa grande expérience, surtout en matière
financière, M. Loontjes était pour nouB un
guile et un conseil. M. Cariier défendait,
avec une eloquence tribunitienDe, les causes
les plus nobles. A l'un et a l'autre un pieux
souvenir et une ardente prière pour leur
repos éternel.
A nos nouveaux collègues, je soubaite la
bien venue. lis constateront que danB cette
assemblee règne une courtoisie trop souvent
oubliée ailleurs, une cordialité sincere, une
assiduité et un amour réel du travail. S'ila
veulent B'imprégner de ces constantes tradi
tions, ils seront de bons collègues et ü'ex-
cellents amis.
B5 S 5X5
Séance du 2 Juillet
Parmi les vceux émis, Monsieur le Prési
dent communique celui de la 4« commission
sur la proposition de M. D'Huveliere et
consorts tendant a. voir la province élever
de 50 le chiffre de son intervention dans
la construction des pistes cyc'ables.
Rapports.
LescompLs de 1912 du fonds commuo
instituépar la loi du 27 novembre 1891 sur
l'assistarce putjljque, et du fonds cominun
institué par la loi du 14 mars 1876 sur le
domicile de secours sont approuvés, le pre
mier sur rapport de M.Iweins d'Eeckhoutte
lo second sur rappoit de M. Biebuyck.
M. Firmin de Thibault de Boesinghe fait
rapport Eur ure damande de subside du co
mité institué pour le progrès de la legisla
tion du travail et de 1'office international du
travail a domicile. Les conclusions, ten
dant au renvoi a la députation permanente,
sont adoptées.
Election provinciale d'Ardoye.
M. Gustave Doutreligne fait rapport, au
nom de la commission spéciale chargée de
la verification des pouvoirs
Le bureau principal de l'éleetiou en rem
placement do M. Cyrille Vanden Bussche,
sénateur, a déclaré élu M. Maurice Vanden
Bussche,greffier Ia justicedepaixd'Ardoye.
Cette proclamation fait l'obj&t d'une recla
mation de M.Benoni David, notaire a Cools-
camp, qui était aussi candidat a cette élec-
tion. M. David affirme que les bureaux
dépouillants ont annulé, indi*tm8uf, aelon
lui. un nombre conaiu<srQl m <ta tmiuurs
paree que les électeurs avaient coirci Ie
point blanc tout a la fois, au-des9us et a cöté
de son nom.
Si,affirme M.David,ces bulletins n'avaient
pas été annulés, il aurait atteint et dépassé
la majorité absolueet aurait dft, par cocs'1-
quence être déclaré élu en lieu et place de
M Maurice Van den Bussche.
La commission ayant vérifié les assertions
du réclamant et examiné les bulletins contes
teer reconnu le bienfondé de la reclamation.
En consequence, la comm ssiou propose de
prcciamer élu M. Benoni David.
Sur Ia proposition de M. Bruneel de
Montpellier le coneeil ordonne l'imprtssion
du rapport.
M. Van Haecke demai.de qu'il y soit joint
une traduction flamande.
M. le président propose de fixer a veadre-
di la discussion du rapport.
'Éi 'Ér-
Séance du 3 juillet
Lecture de Rapports
M. Carpontier, au nom de la 8' commis
sion, fait rapport sur un vote émis au sein
de la 4e commission, de voir majorer de
50 0,0 le chiffre de l'iutervention provinciale
dans l'établissement de pistes cyclables.
Les conclusions tendent a renvoyer la
question a la députation permanente.
Ces conclusions sont adoptees.
M. Biebuyck, en flamand, fait rapport sur
une requête du Davidsfondsdemandant
que le conseil provincial alloue un subside a
l'université libre de Louvain," mais subor-
donne l'allocation de cette subvention k la
condition de voir donner une plus grande
extension aux cours flamands dans cette
université.
La commission fait remarquer que déja
l'année dernière le conseil a alloué un sub
side de 10.000 fr, qu'un subside de même
importance est próvu dans le budget de
1913 mais que, pour le surplus, le conseil
ne peut s'immiscer dans rorganisatioa de
l'enseignement dans cette université.
Ces conclusions sont adoptées.
M. Lebbe, en flamand, fait rapport sur les
demandes de subsides en faveur de la voirie
vicinale dans l'arrondissement d'Ypres.
Éleetion d'un membre de la députation permanent#
M. le Président. L ordre du jour ap-
pelle la désignation d'un membre de la dé
putation permanente, en remplacement du
regretté M. Loontjens, qui, au sein du collé
ge repiésentRit l'arrondissement judiciaire
Bruges-Ostende.
Trois candidate sc présentent. Pour ne
marquer aucune préférence personnelle, je
les cite par ordre alphabétique. Ce sont
MM. Désiré de Laey et Firmin de Thibault
de Boesinghe.
Comme le Conseil conipte deux membres
portant 1« nom de De Laey et deux le nom
de Thibault de Boesinghe, il devrait être
entendu avant le vote que tous les bupetins
portant les noms de ces deux honorables
membres, saus désignation do prónoms,
seraient acquis aux candidate menlionnés.
(Adhésiori).
M Ronse, secrétaire adjoint, remplace au
bureau, M. Firmin de Thibault de Boesin
ghe, secrétaire.
MM.Samain et Biebuvck, les deux plus
jaunes membros, sont adjoints au bureau en
qualifé de scrutateuis.
Le sqrutin est ouvert. II donne les résul
tats que voici
Nombre de votants 72.
M. Désiré De Laye obtient 33 voix
M. Carpentier 30 voix
M. F. de Thibault de Boesinghe 9 voix
Aucun candidat n'ayant obtenu la majorité
absolue, il est procédé h un scrutin de bal-
lottage ectre MM. Désiré De Laey et Carpen»
tier. Voici lo résultatde ce second serutiu
M, Désiré De Laye obtient 40 voix
M. Carpentier 31 voix.
En corséquence, M. Désiré De Laey est
proclamé memhro 3p. I» dónntotinn
,,onie.
l nen
Exemption de taxe
Demande des commis des accises, tendant
obtenirjl'exemption de la taxe provinckle
snt les vélocipèdes. La 3« commission
propose de ne pas accorder l'exemption de
taxe sollicitée par les commis des accises.
M. Maselis en flamand combat les conclu
sions défavorables du rapport. II demande
qu'on accorda la faveur sollicitée aux mo-
destes fonctionnaires qui rendent de nom-
breux services A la province. Le sacrifice j
qui en résultora pour la caisse provinciale
sera pen appréciable.
M. Bruneel de Montpellier. Effective-
ment Le sacrifice ne serait qua de 300 fr.
Mais ce n'est pas cela qui an-ête la commis
sion c'est la crainte de créer un précédent
que tous les fonctionnaires invoqueraient.
Or, la taxe sur les vélocipèdes est précisé-
ment celle dont nous escomptons ie rende
ment progressif, il ne faut pes le mettre en
péril
Certes, les commis des accises signalent
les infractions aux taxes provinciales. Mais
cola fait partie de leur mission.
M. De Cooman. Ne jouissent-ils pas
d'une prime quand ils dressent procés ver
bal pour fraudes en matière de taxes
M. Bruneel de Montpellier. Oui.
M. De Meester, en flamand, appuie la
proposition de M. Maselis. Comme échevin
de la ville de Roulers, il a pu, en contresi-
gnant les procès-verbaux dressés, se rendre
compte des services que la province est rede-
vable a ces modestes fonctionnaires.
M. Auguste Libaert. Comme bourgme-
stre d'Ostende, je contresigne aussi des
procès-verbaux. Les commis des accises ne
remplissent la que leur besogne, pour la-
quelle ils sont payés.
Les cor elusions negatives de la commis
sion sont adoptées par asBis et levés.
AAV
d'après Tannüaire statistique
Comment elle se répartit Naissances,
mariages et décès.
L'annuaire de Statistique pour 19r3 vient
de paraitre.
II nous révèle que la Belgique qui,i la date
du Ji décembre 1910, comptait 7,411,784
habitants, en comptait, la date du 3i dé.
cembre 19117 millions 490,411. L'augmen-
tation a done été de 66,627 habitants. Elle
nous donne relativement au chiffre total, une
augmentation de i.o3 p. c., ce qui nous
range parmi les pays a forte natalité. Si la
population de l'Allemagne croït d'après l'é-
norme proportion de 1 41 p. c., ce qui est la
plus forte proportion de l'Europe, celle de la
France ne croit que dans la désolante pro
portion de 0.16 p. c., Ia plus faible qui soit
releve's en Europe.
Depuis 1880, pour ne pas remonter plus
haut dans les statistiques, le progrès de la
population a été constant, De 9 g5 p c. pen
dant la période déce: nale 1880-1890, il s'é-
lève a 10 28 p. c. pendant la période 1890-
1900 et a 10.91 p. c. pendant la période se
cloturant au Jr décembre 1910.
Mais ce n'est la qu'une moyenne et la pro
portion de 1'accroissement est fort.irrégulière
dans les diverses régions du pays. Les deux
provinces d'Anvers et de Brabant dépassent
notablement la moyenne (t8.»5 */0 et t6.31
Par arrondissement administratis i'augmen-
tation de la population accuse des résultats
bien curieux c'est Maeseyck qui tient la
tête, avec un accroissement de 19.97 P- c.
A l'autre extrémité, nous trouvons l'arrondis.
sement d'Ath, dont la population a diminué
de 1 p. c. Ce phénomène avait déjè, été re-
marqué au cours de la période 1890-1900.
qu?2=?'uf?ns en^n flue 1° population a plus
années, dans les arrondissements d'Anvers
(187 p. e.), de Charleroi (147 p. c.), de Bru
xelles (140 p. c et de Liége (io5 p. c
Cette population de 7,490,411 habitante
est répartie sur une superficie de 2,945,104
hectares.
Eu égard a l'exiguité de son territqire, la
Belgique est aujourd'hui, après la Saxe, le
pays le plus peuplé de l'Europe. Nous comp-
tons jusqu'a 252 habitants par kilomètre
carré. En Saxe, le nombre d'habitants par
kilomètre carré s'élève a 321 en Norvège, le
pays le moins peuplé, il s'abaisse a 7.
Ce chiffre de 252 habitants par kilomètre
carré n'est évidemment qu'une moyenne et
la densité de la population varie de province
a province. Dans le Brabant, on compte jus-
qu'è 447 habitants par kilomètre carré dans
le Luxembourg, on n'en compte que 5a.
Si nous poussons les recherches plus avant,
nous constatons que, dans Tarrondissement
de Bruxelles, il y a jusqu'a 924 habitants par
kilomètre carré, tandisque l'arrondissement
de Maeseyck n'en compte que 71.
A cette question de 1'accroissement de la
population, se lie la double question des
naissances et des décès.
On a compté, en 1911, 171,802 naissances,
soit *3,94 naissances par 1,000 habitants. Ce
taux accuse un certain lléchissement. La pro
portion des naissances par 1.000 habitants
s'était élevé, au cours de la péiiole 1880-1890
jusqu'a 30.17. Elle s'abaissa 16.39 '901
a 1910. Done fléchissement sensible, diminu
tion de la natalité dans toutes les provinces,
le Limbourg excepté, oü les naissances sont
en augmentation de 3.29 p. c. Le fléchisse
ment le plus accentué se remarque dans la
province de Liége, oü le chiffre des naissan
ces a baissé de 15.07 P- c- ~a province
d'Anvers est la moins atteinte :1a diirjinution
n'est que de 4.74 p. c.
Ces résultats sont d'autant plus k tnéditer
que le nombre des mariages a augmenté on
a compté 59,370 mariages en 191.1, spit une
majoration de 594 sur le chiffre de L'année
précédente. C'est dans le Brabant qu'on
compte 'a plus forte proportion de mariages:
elle est de 88 par 10,000 habitants. Dans le
Luxembourg la proportion s'abaisse a-63.
Accroi^sement sensible du,nombre de di
vorces.. Tandis qu'en 1840,0a ne comptait
qu'un divorce par 1,1.75 mariages, on en a
compté i sur 55 en 19j 1Le nombr^ absolu
.de.divorces;.pour cette anp.ée a été de 1,081,
soit trés sensiblement le chiffre dc 1910.
Pendant la période 1901-1910, la moyeqne
annuelle de divorces a été de 15y.
JOURNAL
YPRES
©rgane Satholique
de FHrrondissement