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Samedi 26 Juillet 1913
le N° 10 centimes
48e Année N° 4794
Lettre Pastorale
BULLETIN
HEBDOMADAIRE
Le royalisme banni au nom
de la neutralité scolaire
m M m
Si le projet scolaire ne de-
vient loi avant le 1er no
vembre, un iiroupe de
Droite en sera cause et
portera la responsabilité
dit-on a Gauche.
La Chambre
On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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pour l'étranger le port en sus.
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
de S. E. le Cardinal Archevêque de Malines
et de NN. SS. les Evêques de Belgique,
adressée au clergé et aux fidèles.
Nos Trés Chers Frères,
L'approche des vacances ramène notre
attention sur la grande oeuvre de l'éducation
chrétienne de la jeunesse, oeuvre qui réclame
de la part des parents surtout, tant de vigi
lance et tant de sollicitude.
Pères et mères, survedlez de prés, nous
vous en supplions, les délassements que vous
accordez a vos enfants. Prcnez garde que la
«oif du plaisir, qui sévit avec une intensilé
fébrile aujourd'hui, n'entraine a leur perte
ceux que vous avez la mission de conduire a
Dieu.
Rien ne templace, pour la preservation
morale, de l'enfance et de la jeunesse. l'at- j
mosphère paLible, chaude du foyer familial.
Rien ne vaut, pour la restauration des forces j
physique*, la vie sereine, pure de la cam-
pagne rien ne nourrit imagination et
n'apaise lame comme le contact avec la
nature. Aussi ne voudrions-nous pas encou-
tager sans réserve ce besoin de voyager que
la vie moderne développe dans toutes les
classes de la société.
Les Toyagcs Instruisent, sans doute, mais
a l'age oü le voyageur est capable d'observer
et de comparer. Le séjour des grandes villes
énerve et peut être nuisible a la santé morale
autant qu'a la vigueur physique de vos chers
enfants.
Aussi, si vous jugez sage et utile d'accorder
a vos jeunes gens la distraction d'un voyage
ou le repos d'une villégiature, a la plage ou
dans les montagnes, redoublez de vigilance
afin d'écarter d eux tout contact qui pourrait
compromettre leur innocence. Les voyages,
par les voisinages qu'ils provoquent, par
l'intimité qu'ils établissent, sont pour la
jeunesse une source continuelle de dangers.
Et elle ne rencontre pas un moindre péril
dans les attractions, les fêtes, les licences de
la mode, qui rendent si pernicieux, souver.t,
le séjour des villes cosmopolites et les sta
tions balDéaires.
La grande attraction du jour, celle dont
Finfluence est surtout a redouter pour Urne
de vos enfants, c'est le cinéma. Qui dira les
ruines morales qu'il a déjA accumulées dans
nos villes et jusque dans nos campagnes?
Les pouvoirs publics s'en sont émus en diffé
rents pays, et vous ne vous étonnerez pas,
dés lors, si nous vour rappelons l'obligation
qui vous incombe d'écarter vos enfants des
spectacleslicencieuxetdes ccxitations passion-
nelles que le cinéma ofïre trop souvent k la
curiosité malsaine du public.
Beaucoup d'entre vous conduiront leurs
enfants a l'Exposition de Gand. C'est une
belle et grande entreprise, et nous ne pou-
vons que nous réjouir de l'essor nouveau
qu'elle est appelée -a donner a notre industrie
nationale.
II est d'autant plus regrettable qu'il s'y
rencontre, en divers endroits, des exhibitions
qui bkssent la pudeur. Aussi, Mgr l'évêque
de Gand a-t-il déja signalé, a son clergé, le
péril auquel s'exposeraient les visiteurs qui
s'aventureraient sans discernement k l'Expo
sition.
Nous nous joignons a notre vénéré collègue
pour rappeler aux prêtres et aux fidèles de
nos diocèses la loi de la modestie.
Les prêtres, les directeurs et directrices des
maisons d'éducation, les parents chrétiens ne
visileront pas, notamment, et se garderont
de faire voir a leurs élèves et a leurs enfants,
le palais des Beaux-Aits, le salonnct dit des
humoristes francais plusieurs comparti-
ments des salons de la librairie et de la gra
vure, le salon beige de la décoration monu
mentale de nombreux étalages de la couture
telge et francaise, les boites a vue placées
le long des chemins et diversesattractions
cjui sont inconvenantes.
Le Cercle catholique de Gand s'offre a
fournir des renseigtiements précis sur l'itiné-
raire que la prudence commande aux per-
sonnesqui visitent l'Exposition.
Recevez, N. T. C. F., l'assurance de nos
sentiments patcrnellement dévoués.
La présente Lettre pastorale sera lue dans
toutes les églises et chapelles du diocèse, ie
dimanche 20 juillet 1913.
f DÉSIRÉ JOSEPH, cardinal MER-
CIER, archevêque de Malines.
f ANTOINE, évêque de Gand.
t GUSTAVE JOSEPH, évêque de Bru
ges.
t CHARLES GUSTAVE, évêque de
Tournai.
t THOMAS LOUIS, évêque de Namur.
t MARTIN HUBERT, évêque de Liége.
WV
nales se sodI passées sans encombre et com
me la pluie d'eau, la pluie de plaques
cuivrées, argenté93 ou dorées est tombée.
Le sol< il a bondé a cette reunion craignant
la concurrence, mais n'aurait-il pas bondé
pour ne pas assister au lamentable effron-
drement des derniers débris d'un pont qui
fit l'orgueil de ses constructeurs une fois le
désastre accompli il est revenu faire son
petit circuit doré dans le ciel. Qu'il y reste,
tant qu'il y est.
Semaine bien encombrée, certes. Cbaque
p.ysy trouve sou mot a dire et pout tant,
naguère Ton disait (que ne le dif-on mainte-
nant) hsureux les pays qui u'ont pas
d'histoire.
En France malgré tout, le service de trois
ans est chose accomplie, da moins en théo
rie, mais la majorité n'a pas a s'en vanter
en voyant les 204 voix de la niinorité Que
dire de cette loi, pauvre siècle vraiment, oü
Pon doit Bacrifier la culture intellectuelle k
la force brutale et aux ambitions des peu-
plcs. Navrant retour des chosesce que
l'homme par son développement intellectuel
et son initiative fit de la naatière, est devenu
la cause d'un arrêt dans ce même dévelop
pement. En somme cette loi de 3 acsn'enlève-
t-elle pas aux études supérieures, pendant
uu long espace toute la jeunesse intellec
tuelle, c. a. d. celle qui plus tard doit prést
der aux deBtinées d'un pays, qui 1 sera son
élite et sou soutien; 3ans d'ignorance totale,
3 ans de vie terre a terre pour ainsi dire
mais c'est uneruine pour la science, la ruine
de l'instruction. Et que lui reste t-il encore a
la France a l'heure actuelle, darspresque
trus les domaines a part dans les beaux-arts
sa rivale germanique l'cmporte. Et pourtant
devant eet état peut-ou reculer. Question
difficile a résoudre, car en effet la défaite
matérielle d'une nation n'entraloerait elle
prs la ruine de son domaine intellectuel et
voila pourquoi il est admissible, tout au
plus cela, que l'on fasse pat Ier la voix des
cmons plus hautque l'intórêt de la culture
intellectuelle.
Notez au passage que ni eet élat actuel,
ni la marmelade ou salade géuérale des Bal
kans n'empêcheront qu'on inaugure au mois
d'Aoüt prochain le tribunal de la Paix (avec
un grand p) a la Haye. Pour compléter l'iro-
nie ou achever la blague on eüt mieux fait
de le construire a Lula-Bourgas ou k Kirk-
Kilissé. Mais je crois qu'4 ce compte la i!
faudrait beaucoup de palais de la Paix, en
somme ils feraient bien pour ces Messieurs
les Portugais qui s'amusent a jeter des bom.
bes, ces Messieurs de l'Espagne qui se sont
mis en grève pourraient s'y reposer avant
de reprendre le travail quant k en con
struire un pour les suffragettes anglaises, je
ne conseillerais pas de construire uu palais k
moins de l'arranger de fas-on a ce qu'il puisse
être converti en menagerie. Mais tout que
nous sommes en Angleterre n'oublions pas
l'affaire du colliervraiment il a eu l'oeil
l'escroc, on parlait du rapport possible entre
ce mousieur et le ravisseur de la Joconde...
cette solution m'irait, car le vol du collier ne
serait plus qu'un vol d'amour fait pour le3
beaux yeux de la Monna Lisa au soutire
mystérieux.
Mais assez parlé de l'étranger, franchis-
sons le détroit pour nous occuper de notre
petit pays le roi voyage beaucoup, les dé-
putés moins et ils se proposent même de ne
pas le faire, ce a quoi les députés qui d'après
leur principe devraient partager et n'avoir
pas assez d'argent pour perégricer au loin
s'opposeut naturelleuaent. Les Fêtes natio-
Telle est la these des instituteurs social isles
bruxellois appuyéspar le monileur
officiel du socialisme beige
IOn se rappelle peut-être que.l'an dernier,
a la veille de l'élection du 2 juin,la question
se posa de savoir si renseignement des prin-
cipes monarchiques mis a la base de nos
institutions nationales est compatible avec la
neutralité scolaire.
Journaux et orateurs sociaiistes déclarè-
rent catégoriquement que la neutralité sco
laire n'existe k leurs yeux qu'A condition de
bannir de l'enseignement tout ca qui pour
rait être en contradiction avec les conyic
tions des parents répub'iicaius.
C'est en vain que nous avons demandé
alorsauxjournaux et aux hommes politiques
libéraux ce qu'ils pensaient de cette facon
d'entendre la neutralité et comment ils
l'appliqueraient dans l'éventualité oü un
succes du cartel leur eft» coifié la direction
de l'enseignement publie.
Les sociaiistes se chargent, eux, de nous
faire savoir qu'ils n'out pas changé d'avis
sur cette importante question. Voici, en
effet, ce qu'on pouvait lire dans le "Peuple»
du 16 juillet, sous le litre Une juste pro
testation
Le Syndicat du personnel enseignant so-
cialistea, en sa dernière reunion, clevé une
vive protestation au sujet d'un fait qui se
renouvellea chaque visite, en Bdgiquo, d'un
souverain étraoger.
Pour róhausser l'éclat des festivitós orga
nise s en l'honneur des botes de nos gou-
vernants, les autorités font appel aux
enUnts des écoles officielles, tant primaires
que normaies.
Voici l'ordre du jour voté pat' nos cama-
rades
Le Syndicat du personnel social isle,
estimant que le principe de la neutralité
scolaire implique le respect dos opinions
politiques du père de familie, tout aufant
que ses convictions religieuses, espère que
l'administration communale de Bruxelles,
prendra dorénavant des dispositions pour
que les enfants, dont les parents en feront
la demande, soient dispensés d'assister a
des manifestations revêtant un caractère
politique qudconque. II n'y aurait, en l'oc-
curence, qu'a délivrer aux élèves des bulle
tins de dispense, ainsi que cela se prati
que dans certain faubourg
II regrette que, par suite de la reception
officielle de la grande duchesse Adelaide,
les enfants nécessiteux des écoles de la ville,
aient été privésdu repas qui leur est octroyé
quotidiennement et passe a l'ordre du jour.»
Le journal officiel du parti sccialiste dé-
clare done une fois de plus, en faisant sienue
la protestation des instituteurs sociaiistes
que LA NEUTRALITÉ SCOLAIRE IMPLIQUE LE
RESPECT DES OPINIONS FOLITIQUES DU PÈRE
DE FAMILLE TOUT AUTANT QUE SES CONVIC
TIONS RELIGIEUSES. On comprend ce que
cela veut dire.
A la veille d'un nouveau débat sur la
question scolaire, il serait intéressant de
savoir cequ'en pensent M. Paul Hymans et
1'Etoile
M. Poullet, ministre des Sciences, est
armé de pied en cap pour la défense de son
projet. Bien qu'il ait eu a tenir tête, depuis
Ie mois de novembre dernier, a de longs et
pénibles débats d'ordre politique et d'ordre
militaire, au Sénat et a la Chambre, l'ho-
norable chef du Cabinet a adjuré la droite
de voter le projet, nonobs'ant toutes difïl-
cultés, avant le mois de novembre.
M. Woeste, en dépit de ses 75 ans, et de
ses lourds et multiples travaux, a accepté
de soutenir le projet en qualité de rappor
teur.
Pareils rxemples ue sont-ils pas déciaifs
L'opposition a annoncé a la droite, mt-r-
credi, qu'elle ne négligera aucun procédé
d'obstruction. Le jour mem?, a aucun mo
rn ~nt de la séance, la droite n'a été en
nomlre Malgré les rappels fis plus
pressants, jeudi, 26 membres de la droite,
dont 5 ou 6 valablement excusés, man-
quaienta laV'ance.
Sur les bancs de l'opposition, la joie dé-
bordait. On y colportait certains incidents,
certains mot?, dont tel ou tel membre de la
droite serait peu tier devant ses électeurs
Brefj on y escompte un grand succès anti-
catbolique, gr&ce au concours d'un pe'.it
coinbre de membres de la droite.
II importe de mettre fin fout de suite a de
pareils calculs. Pour cela, uu seul m^yen
que tous les droitiers, a la voix du gouver
nement, soient au poste, cbaque jour et dès
la première heure
Toutes les absences seront notées, com
me de droit avec ou sans excuses. Cbacun
doit assumer loyalement, hautement ses
responsabilités.
Nous en sommes pleineme-it persuadés
aucun membre de ia droite n'a voulu pré-
p&rer l'échec d'uue loi primordiale, réola-
móe par le corps electoral de la majorité.
Sans aucun douto, les absences regrettables
que nous signalons s'expliquent par des
circonsfances parement accidentelies Dè3
demain, vendre li, toute la droite ftra bloc.
Sur le roe de ia question 6colaire, la tour
catholique s'élèvera, inexpugnable, victo-
rieuse de tous les assauts
{Le Patriote).
Vendredi 18 juillet
Budget de l'agriculture et des travaux
publics.
M. Nolf. Plusieurs foyers de stomatite
apbteuse se sont déclarós en Flandre Occi
dentale. Quelles mesures le département de
l'agriculture a-t-il prises
Le cantonuement en pature est insuffisant;
il faudrait pouvoir ordonner la séquestra-
tion a l'étable, mais le gouvernement en a-t
il le droit Au surplus, il faudrait en ce cas
allouer une indemnité au jfermier.
Dans d autres pays le gouvernement a le
droit d'exproprier les foyers de contamina
tion, mesure trés utile lorsque l'épidémie est
a son début.
M. le ministre Vandovyvere avait promis
qu un arrête serait pris en vue de contérer
ce droit au gouvernement.
M. Coiaert. Cette expropriation et
l'abatage d'office s'imposent.
M. Helleputte, ministre de l'agriculture et
des travaux publics, répond brièvement a
chacune des observations présentées.
gL'industrie agricole beige estü tous points
de vue la plus importante de nos industries;
la val&ur da sa production aunuslle attaint
2 millards 300 millions la production lai-
tière a elle seule est de 400 millions de
francs. Mais nous devons encore augmenter
notre production agricole et notamment
i itensifier la production du blé et l'élevage
du bétail nous importons encore annuelle-
ment 45 000 lêtes de bétail et notre produc
tion en blé n'alteint que le quart de notre
consommation.
Si la Belgique occupe la premier rang au
point de vue agricole, c'est ce qui résulte
des publications de l'lnstitut international
d'agriculture de Romec'est grice a ce que
nous possédons une population agricole
laborieuse, intelligente et dévouée, assistée
par des associations puissantes et encoura-
gée par l'État qui favorise le progrès dans
tous les domaines.
Beaucoup a été fait jusqu'aprésent. 11 reste
t ncore heaucoup a faire et le gouvernement
remplira son devoir.
Parlaut du taux des salaires agricoles, le
ministre conteste les chiffres qui ont été
cités. Dans la province de Liége, la journée
du travail varie de 2 fr. 50 a 4 fr. Dans la
Flandre Occidentale, le salaire journalier
est de 1 fr. 25 avec la nourriture, de 2 fr.
et même de 2 fr. 50. Pour les ouvriers qui
travaillent a l'entreprise, le salaire est de
3 k 4 francs.
Quant a la stomatite aphteuse, nous avons
pris toutes les mesures possibles pour l'on-
rayer. La mesure recommandée par MM.
Nolf et Coiaert, c'est-a-dire l'abatage immé-
diat des bêtes atteintes a été appliquée et
nous n'avons jamais rencontré de resistance.
Mardi 22 Juillet
M. Daens interpelle M. le ministre de
l'agricffture et des travaux publics sur la
nécassité de voter Is projet de loi sur les
automobiles adopté par le Sénat.
M. Helleputte. Ce projet contient d'ex-
cellentee dispositions et je suis convaincu
que la Chambre l'adoptera a son tour dans
dans ses grandes lignes. Mais la Chambre
est maitresBe de son ordre, il n'appartient
pas au Gouvernement de lui faire des in
junctions.
M. le président. Le bureau pourrait
insister auprès de la commission pour qu'elle
active 6es travaux. L'incident est clos.
M. le président donne successivement la
parole a MM. Caeluwaert, Royers, Buysse
et Mechelynck pour dóvelopper les interpel
lations qu'ils ont anuoncées. Aucun d'entre
eux n'est présent.
La séance est levée a 2 h. 50.
Mercredi 23 Juillet
M. Hymans demande que la Chambre
fixe son ordre du jour.
M. de Broqueville, ministre de la guerre.
Le gouvernement, d'accord avec la droi
te, désire voir discuter tous les objets a
l'ordre du jour ainsi que la question sco
laire au cours de la présente session. Mais
puisque le rapport n'est pas déposé, ce n'est
pas le moment d'en dire davantage.
M. Hymans. II doit être entendu que la
discussion des projets d'impots ne pourra
commencer que lorsque tous les rapports
seront déposés. La Chambre ne pourra
guère commencer le débat financier avant
une quinzaine de jours. Or les discussions
financières sont toujours chez nous longueB
et détaillées. Cela nous conduirait au moins
jusqa'a fin aoüt. Allons-nous alors, immódia-
tement et sans un jour de repos, commencer
la discussion d'un des plus importants
projets dont la Chambre puisse être saisie
Nous nous y refusons et si l'on veut nous
faire violence, nous saurons nous défendre
en usant de toutes les armes que nous donne
le règlement.
M. de Broqueville. 11 n'y a rien d'anor-
mal dans la proposition qui vous a été faite.
Consultez Ls précéients les lois scolaires
de 1884 et 1895 out été votées en plein été,
pendant la saison des vacances.
II serait cependant possible de trouver un
terrain d'entente entre les désira formels et
k première vue inconciliables de la droitö et
«SSP5-
BTCS
JOURNAL
©rgane Catholique
TPRES
de PArrondissement